Oggetto del Consiglio n. 2384 del 10 gennaio 2007 - Resoconto
OGGETTO N. 2384/XII - Risultanze di una indagine sul livello di conoscenza da parte dei cittadini delle attività istituzionali della Regione. (Interrogazione)
Interrogazione
Vista la Delibera di Giunta n. 3814 del 7 dicembre 2006, con la quale viene approvata la prosecuzione di un'attività di monitoraggio sul livello di conoscenza da parte della popolazione valdostana delle attività istituzionali della Regione;
Preso atto che tale attività di monitoraggio, dal costo di 54.000,00 euro comprensivo di Iva, viene affidata all'Istituto Piepoli, che ha già condotto tali indagini nel corso dell'anno 2006;
Viste le finalità di tale indagine: "avviare un monitoraggio sulle esigenze più sentite da parte della popolazione, e questo, al fine di poter individuare le priorità di intervento dei servizi al cittadino";
Ritenuto opportuno conoscere se, e in che modo, le indagini finora condotte hanno influenzato le decisioni dell'esecutivo regionale;
la sottoscritta Consigliera regionale
Interroga
il Presidente della Giunta e gli Assessori competenti per sapere:
1) quali informazioni importanti sono emerse nel monitoraggio finora condotto, circa le esigenze ritenute prioritarie dai cittadini;
2) quali sono state le ricadute di tale indagine, sia sulla predisposizione degli atti amministrativi e/o normativi del Governo regionale, sia sulle modalità e forme di comunicazione istituzionale.
F.to: Squarzino Secondina
Presidente - La parola al Presidente della Regione, Caveri.
Caveri (UV) - L'activité de monitorage sur les exigences de la population - que ce soit au niveau national, régional ou local - et sur la perception de la réalité qui l'entoure est aujourd'hui une nécessité pour toute administration. L'Institut "Piepoli" depuis 2005 travaille pour nous et je dois dire que ce même institut travaille un peu pour toutes les Régions italiennes et pour différents Ministères en Italie. Le projet, qui a été présenté par l'une des plus importantes institutions en la matière - je le répète, depuis plus de 30 ans il travaille avec des clients tels que des Ministères, des Organismes et des Régions italiennes - est de longue haleine et se pose comme objectif principal celui de mettre en évidence les problématiques les plus importantes perçues par la communauté, ainsi que de relever l'utilité des actions entreprises par l'Administration par rapport à ces problématiques mêmes.
En entrant davantage dans le détail et en réponse au 1er point de cette question, je vous informe que le sondage réalisé par l'Institut "Piepoli" a été effectué par le biais de 6 relevés successifs, tous les 2 mois, qui ont commencé au mois de décembre 2005 pour se terminer en novembre 2006. Le monitorage a prévu la réalisation de 605 interviews proportionnellement distribuées selon le genre, l'âge et la distribution sur le territoire des habitants majeurs valdôtains, avec une méthodologie d'enquête conforme aux normes déontologiques "Esomar" e "Assirim". Les objectifs du sondage sont reconductibles à 4 points essentiels: la connaissance et l'approbation des activités institutionnelles de la Région autonome Vallée d'Aoste,; la détermination des priorités d'intervention; la connaissance et l'approbation de différentes initiatives particulières réalisées par la Région et, enfin, l'analyse des problématiques que la population a pu percevoir au cours du temps.
Parmi les problèmes qui ont été cités à niveau spontané, la viabilité et le trafic se placent à 15% dans le dernier relevé, 10% la moyenne de l'année; l'alcoolisme, la drogue et l'isolement passent d'une moyenne de 12% à 20% au cours du dernier sondage. Au cours de toute l'année, les secteurs d'activité de l'Administration régionale les plus connus par la population ont été le tourisme et l'agriculture, avec 75% de citations. Un très haut niveau de satisfaction a été exprimé par les citoyens valdôtains sur les activités réalisées par la Région dans les secteurs des services sociaux, de la sécurité personnelle, de la santé, de l'agriculture et des interventions pour l'environnement. La moyenne du degré de satisfaction des initiatives réalisées par la Région dans l'ensemble est de 75% pour 2006. Un bon niveau d'approbation a été formulé pour ce qui est du secteur du tourisme et de l'assistance aux personnes âgées, tandis que les actions en faveur de l'égalité des chances sont encore très peu connues - 22% -, mais elles relèvent un niveau d'approbation égal à 77%. Quelque perplexité a été exprimée en matière de trafic, viabilité et transports, ainsi que pour ce qui est du développement économique et à la création de nouveaux postes de travail: c'est une priorité selon la population valdôtaine.
Pour répondre à la 2e partie de votre question, je voudrais souligner comme les résultats que je viens d'illustrer représentent donc pour l'Administration régionale une importante source d'information, que nous avons utilisée, au cours de l'année, pour la planification et la réalisation d'importantes interventions. Je cite quelques exemples: la délibération régionale en matière de transport des marchandises, le plan extraordinaire de l'emploi en cours de réalisation et, encore, l'intense activité menée pour l'amélioration de la viabilité dont l'objectif était celui de donner une réponse aux priorités mises en relief par l'échantillon des interviewés. Toutefois, le but de cette recherche n'est pas seulement celui de faire ressortir les criticités, mais aussi celui de mettre en évidence les éléments positifs afin de maintenir les standards de qualités atteints jusqu'ici. Je pense aux activités menées dans le domaine des services sociaux et de la santé, ou au travail réalisé dans le cadre de la promotion touristique et de la valorisation des particularités gastronomiques et territoriales. Il est à signaler enfin l'important travail de "feed-back" que ce genre d'étude permet d'obtenir par rapport aux activités de l'Administration.
Je pense notamment aux résultats importants sur différents domaines, tels que l'Université, l'Aéroport, ainsi que les données relevées en matière de réforme constitutionnelle, d'émigration ou de transport public. Il s'agit, dans certains cas, d'éléments qui ont fait ressortir un manque de connaissance ou un certain désintérêt envers quelques matières. C'est ainsi que nous leur avons consacré une plus grande attention, en travaillant aussi sur la communication institutionnelle, afin de garantir à la population un caractère exhaustif, ainsi qu'une plus grande capillarité dans la diffusion des informations. Je tiens à souligner enfin l'importance d'avoir - comme toutes les administrations publiques en Italie - à notre disposition des instruments scientifiques qui soient à même de soutenir l'Administration régionale dans certains choix, sans penser que ces sondages sont une espèce de "panacea", mais en sachant que c'est un instrument comme les autres; bien évidemment ces sondages ne doivent absolument pas se substituer au rapport direct avec la population. Ce rapport est en effet l'une des caractéristiques de notre réalité locale, de notre démocratie de proximité et il reste tout ça à la base d'une démocratie soutenable; donc on peut dire que ce type d'instrument de monitorage s'avère utile, mais il n'y a aucune logique de substituer le rapport humain, qui reste la chose la plus importante.
Presidente - La parola alla Consigliera Squarzino Secondina.
Squarzino (Arc-VA) - Credo che nessuno di noi abbia delle indicazioni negative nei confronti dell'Istituto "Piepoli", nessuno di noi mette in dubbio la serietà di questo istituto e del monitoraggio che viene effettuato, la scientificità dei metodi utilizzati. Credo che su questi sondaggi vada fatta un'analisi forse un po' più approfondita di quello che forse giustamente e in poco tempo il Presidente ha potuto fare in questa sede, perché credo che possono avere un significato se effettivamente si traducono in scelte amministrative e normative del Governo regionale e nell'indirizzo di questo, allora ha senso anche prevedere quasi 100 milioni di vecchie lire all'anno per questa tipologia di informazione.
Rispetto a nuove modalità e forme di comunicazione istituzionale, probabilmente qui non so se proprio c'è stata un'attenzione rispetto a quello che dicono i sondaggi, nel senso che i sondaggi ritengono che le migliori forme di comunicazione siano la televisione, il giornale, mentre abbiamo visto che recentemente la Giunta ha attivato un altro canale informativo radiofonico sul quale il sondaggio non aveva detto nulla. Poi c'è anche un problema che emerge con molta forza da tutto il sondaggio come priorità assoluta e non come qualche problema che viene evidenziato ed è la questione del lavoro. Non si può dire che rispondiamo alla questione del lavoro con il nostro piano di politica del lavoro, questo piano c'era già ed era già stato approvato, esiste già, quindi non è un fatto nuovo. Se di fronte al fenomeno del lavoro, di fronte a un piano che già esiste, i pareri e le valutazioni sono essenzialmente negative e soprattutto c'è la consapevolezza che la cosa più importante su cui lavorare sono nuovi posti di lavoro e la preoccupazione fondamentale è la disoccupazione e anche la minor soddisfazione che finora è stata registrata delle cose fatte dalla Regione, riguarda proprio i nuovi posti di lavoro e lo sviluppo economico e industriale.
Capisco che possono essere utili i sondaggi per tante cose, ma se poi questi fanno riflettere e danno informazioni per riflettere su una situazione reale... qui è dal 2005 che la gente ci dice: "guardate che la nostra preoccupazione prioritaria sono i posti di lavoro" e a questa preoccupazione la Giunta, a ogni piè sospinto, dice: "guardate che abbiamo il più basso tasso di disoccupazione che esiste in Italia, guardate che abbiamo il più alto tasso di occupazione femminile, per cui non è un vero problema questo"... allora, per un'amministrazione forse che si confronta con altre, dice: "mi faccio bella, perché non è un problema rispetto ad altre...", ma la gente a cui chiediamo cosa pensa delle azioni dell'Amministrazione regionale sottolinea continuamente questo tema... io credo che su questo tema occorra riflettere un po' di più, ed è la prima osservazione.
Seconda osservazione: ho ascoltato con attenzione la parte conclusiva dell'osservazione del Presidente, nel senso che guardando la campagna e anche gli investimenti che vengono fatti per questi sondaggi mi dicevo: l'"Union Valdôtaine" ha veramente cambiato pelle, una volta il polso della situazione ce l'aveva frequentando le fiere, i bar, adesso sono più soddisfatta, perché sento che questa tradizione non è venuta meno, ma allora mi chiedo se vale la pena 100 e oltre milioni di euro...
(interruzione del Presidente della Regione, fuori microfono)
... è un metodo più scientifico, ma non viene preso in considerazione, proprio nelle cose prioritarie, signor Presidente!