Oggetto del Consiglio n. 2379 del 10 gennaio 2007 - Resoconto

OGGETTO N. 2379/XII - Soppressione da parte di Trenitalia di una fermata a Nus. (Interrogazione)

Interrogazione

Ricordato che, domenica 10 dicembre 2006, è entrato in vigore l'orario invernale 2006/2007 che ha soppresso la fermata a Nus del treno in partenza da Aosta alle 16,37;

Constatato che, ancora due giorni dopo, gli utenti (soprattutto studenti medi), all'oscuro del cambiamento, hanno dovuto raggiungere Châtillon e quindi ritornare indietro con evidenti disagi;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interroga

L'Assessore competente per sapere:

1) se risponde a verità il fatto che Trenitalia e/o RFI abbiano avvisato del cambiamento l'Amministrazione regionale;

2) se, in caso affermativo, vi sono stati riscontri alla comunicazione;

3) se sono state avanzate proposte di cambiamento rispetto a questa soppressione e quali risposte RFI e/o Trenitalia hanno fornito.

F.to: Venturella

Président - La parole à l'Assesseur au tourisme, aux sports, au commerce et aux transports, Pastoret.

Pastoret (UV) - L'Administration régionale et l'Assessorat, à la suite des requêtes avancées déjà au sein de cette Assemblée au mois de novembre et, par la suite, par les informations parues dans la presse au sujet de la modification éventuelle des horaires des services ferroviaires, avaient demandé à "Trenitalia" et à "RFI", par un courrier du 2 novembre 2006, de réaffirmer les engagements pris par ces sociétés de ne pas modifier les horaires des trains.

Comme tout le monde le sait, les horaires des trains n'ont pas été modifiés, même si la presse, sollicitée de certaines initiatives au Conseil, avait crié "Al lupo, al lupo!". A cette occasion donc la Région avait demandé clairement la confirmation du fait qu'aucune modification ne serait apportée aux horaires des trains qu'aucun train n'aurait été supprimé. "Trenitalia" avait réaffirmé le 16 novembre 2006 qu'elle n'avait prévu de supprimer aucun train, mais qu'elle allait procéder à quelques petites variations et notamment à l'élimination de l'arrêt en question à Nus, étant donné que "RFI" ne lui avait pas permis d'utiliser cette structure. "RFI" c'est une société du groupe, qui essaie de faire des épargnes, donc sa façon de se comporter est strictement liée à un rapport de fréquentation des gares par rapport aux usagers, donc à la nécessité de les garder ouvertes. "Trenitalia" affirmait par ailleurs qu'il ressortait du relevé de la fréquentation, parce qu'il y a un relevé de la fréquentation des usagers sur le train, qui se fait 2 fois par an, pendant 2 semaines consécutives et cela notamment en hiver au cours de la période scolaire pour un relevé, et l'autre au mois de juillet. Je ne voudrais pas la tenir en compte d'une façon absolue, parce qu'évidemment au mois de juillet les écoles sont fermées et nous n'avons pas une donnée qui puisse nous éclairer, mais en moyenne en 2005 un voyager seulement avait pris le train à la gare de Nus et 4 personnes y étaient descendues. Les 4 personnes qui descendent dans cette gare sont notamment des étudiants qui ont 3 rentrées scolaires de l'après-midi pour l'organisation des cours de leurs écoles, tandis que la moyenne de 2006 était encore plus décevante: cela pour dire quels sont les faits.

Nous avons interpellé "RFI", qui n'a pas répondu au courrier de l'Administration régionale, et donc il nous serait actuellement impossible de connaître les raisons qui ont poussé la gestionnaire de cette infrastructure à ne pas permettre aux gestionnaires du service d'utiliser comme arrêt la gare de Nus. Quand même nous avons persévéré, et pas seulement avec des requêtes formelles par courrier, mais aussi d'une façon informelle par des contacts que nous avons tenus avec "RFI"; donc, à la suite de nos interventions, mais aussi d'autres sujets concernés - "Trenitalia" qui a été plusieurs fois sollicitée par nous-mêmes et aussi des usagers qui ont manifesté leur déception pour la clôture de cet arrêt -, cette question, qui a suscité là l'intérêt des médias, trouvera bientôt solution et je crois déjà à partir du mois de février, et les trains pourraient à nouveau s'arrêter à Nus, si tout ira comme nous espérons et comme nous sommes en train d'essayer de faire.

Cependant, il est et il sera nécessaire de conduire un relevé plus ample et dans une période plus appropriée et j'espère que nous pourrons le faire nous-mêmes, comme Assessorat, pour savoir si ces données, desquelles j'ai déjà dit quel est le point de faiblesse par rapport à la période dans laquelle elles ont été relevées, si ces données se confirmeront ou s'elles seront plus optimistes et meilleures par rapport au nombre des usagers qui empruntent la gare de Nus pour arriver ou pour partir avec le chemin de fer. Sur la base de ces données à la suite nous serons à même de faire des ultérieures considérations, que je crois il faudra bien faire sur la fréquentation de cette gare, mais pour le moment la réponse est que nous sommes en train de travailler et nous espérons bien pour le mois de février de pouvoir annoncer que cet arrêt de gare sera confirmé.

Président - La parole au Conseiller Venturella.

Venturella (Arc-VA) - Questa non è la prima nostra iniziativa sul servizio di trasporto delle ferrovie, e mi permetta, Assessore, io apprezzo molto la sua chiarezza di esposizione, anche in commissione, la sua convinzione sull'importanza del trasporto ferroviario, anche perché sostenibile sotto tutti i punti di vista, però qualcosa non ha funzionato in questa faccenda. Vi è stato un difetto non imputabile a lei o al suo Assessorato, forse imputabile al fatto che un po' sia "RFI" che "Trenitalia", ma soprattutto "RFI" la fanno un po' da padroni in definitiva, personalmente ho raccolto sia comunicati stampa che articoli anche di altre Regioni, ad esempio della Regione Toscana dove si dice "Trenitalia cambia gli orari e non chiede nulla a nessuno", questo era un titolo di circa un annetto fa... Insomma, vi sono questi soggetti che da quando l'Azienda autonoma "Ferrovie dello Stato" è stata scorporata e smembrata in 7-8 società diverse, la situazione è peggiorata.

Sulla questione della fermata a Nus, crediamo che questa sia la punta dell'iceberg. Se ben ricordo, quando pochi Consigli fa avevamo illustrato l'interpellanza sulla richiesta di fermata Intercity a Chivasso, avevo raccontato come un po' di anni fa "FS" riusciva a dimostrare ciò che non si poteva dimostrare, cioè che una linea era, ad esempio, un ramo secco... cosa faceva? Semplicemente cambiava o sopprimeva delle fermate su delle stazioni per così dire "secondarie"; naturalmente cambiando le fermate, cambiando gli orari, il numero di passeggeri diminuiva e quindi diminuivano le medie per treno, il movimento passeggeri in estate e in inverno, allora con dei dati dimostrava che questa linea era un ramo secco: questo è il giochino. Quello che chiediamo noi è che, proprio per il fatto che Nus rappresenta per quella zona della valle centrale un baricentro nella "Plaine", mi riferisco a Nus come baricentro come stazione, e ai Comuni di Fénis, di Saint-Marcel, e anche di Chambave, lo stesso Quart: potrebbe essere la stazione di Nus un baricentro in cui concentrare l'offerta di mobilità sostenibile e quindi di mobilità ferroviaria.

Volevo chiudere con un dato. Ho ripescato un po' di lavori dall'estate 1993 all'inverno 1994, quando nelle stazioni di Nus, Chambave, Saint-Marcel e Quart di 2 anni, inverno 1993 rispetto a inverno 1994, l'aumento del movimento passeggeri si aggirava come numero passeggeri 133 alla stazione di Nus, 148 a Chambave, ad esempio a Nus c'era stato, in un anno, da inverno 1993 a inverno 1994, un aumento del movimento passeggeri del 116,46%, praticamente i passeggeri nella stazione di Nus erano più che raddoppiati... ma non serve far tanti investimenti infrastrutturali - come a qualcuno in questa Giunta piace sempre citare - basta agire sugli orari, agire su degli accordi con gli enti locali, non ci vogliono tanti soldi in investimenti, bisogna avere tante idee e progettualità, quello sì! Credo che sulla stazione di Nus, su questo polo che potrebbe essere importante per il trasporto ferroviario, dovremo riparlarne prima in IV Commissione e, poi, in Consiglio.