Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 2296 del 22 novembre 2006 - Resoconto

OGGETTO N. 2296/XII - Flessione delle presenze turistiche nella stagione invernale 2005/2006. (Interpellanza)

Interpellanza

Premesso che:

- i dati definitivi della stagione invernale 2005-2006 hanno confermato una pesante flessione di oltre il 10% delle presenze turistiche nella nostra Regione;

- tale risultato è il peggiore degli ultimi cinque anni;

- altre Regioni alpine hanno, invece, incrementato, nella scorsa stagione invernale le presenze turistiche;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interpellano

Il Presidente della Regione e l'Assessore delegato per sapere:

1) quali valutazioni esprimono sui dati in premessa e quali sono a loro giudizio le cause di una tale contrazione;

2) quali interventi ritengono di attuare - o hanno già attuato - nell'immediato e nel medio termine per recuperare le quote di turismo perso nell'ultima stagione;

3) il dettaglio per nazionalità delle presenze e degli arrivi nella scorsa stagione invernale;

4) il totale - con dettaglio dei principali filoni operativi - delle risorse investite rispettivamente nel 2005 e nel 2006 per promuovere l'immagine turistica della Valle d'Aosta.

F.to: Frassy - Tibaldi - Lattanzi

Presidente - La parola al Consigliere Frassy.

Frassy (CdL) - Siamo alla vigilia della stagione invernale 2006-2007 e, prima di apprestarci a vivere la prossima stagione, pensiamo sia il momento per fare il bilancio di quanto la stagione passata sia stata soddisfacente o meno rispetto alle aspettative e di capire soprattutto quali sono le cause che hanno determinato dei risultati che noi riteniamo insoddisfacenti. Li riteniamo totalmente insoddisfacenti non per un giudizio politico, ma per un giudizio fondato sui dati del comparto che sono stati recentemente pubblicati dai vari organi che si occupano di turismo, da vari organi di informazione, da associazioni, essi evidenziano una pesante flessione della stagione invernale 2005-2006 nella nostra Regione, una flessione che ha toccato delle punte che negli ultimi 5 anni non avevamo visto: una flessione del 10% sulle presente turistiche della stagione scorsa. Dobbiamo dire che questa flessione non ha caratterizzato tutto l'arco alpino perché, andando a guardare in casa altrui, e il raffronto viene spontaneo con il Trentino Alto Adige, abbiamo potuto riscontrare che non solo non vi è stata la flessione, ma vi è stato un incremento del 3,1% degli arrivi e più modesto dello 0,2% - comunque sempre un incremento - delle presenze.

Vorremmo capire che tipo di valutazione lei possa fare su questi dati, valutazioni che, dal nostro punto di vista, non sono fini a sé stesse, ma dovrebbero essere valutazioni finalizzate a posizionare e migliorare quegli interventi che dovrebbero essere di ausilio al turismo. Sappiamo che quest'anno sono stati riconfermati degli appuntamenti importanti che già nella scorsa stagione invernale erano stati messi in calendario: ci riferiamo alla manifestazione di fondo nella città di Aosta e al "Parallelo di Natale", incrementata quest'anno da un appuntamento di Coppa del mondo. Non sappiamo se questo reiterare gli eventi sia sufficiente, riteniamo vada fatto qualcosa in più, oltre che forse vada fatta in maniera diversa la promozione e la comunicazione delle iniziative che vengono svolte durante la stagione invernale nella nostra Regione. Vorremmo capire se rispetto al passato vi sono delle iniziative nuove in questo campo per cercare di recuperare il terreno che abbiamo perso nella scorsa stagione e vorremmo che ci desse il dato nel dettaglio delle presenze e degli arrivi nel 2005 in riferimento alle varie nazionalità. Questa non è una semplice curiosità, ma è anche l'esigenza di capire se le direzioni nelle quali avete investito sono direzioni che hanno una ricaduta concreta. Sappiamo che investimenti importanti dal punto di vista pubblicitario sono fatti non solo nell'area francofona, ma ultimamente anche nell'area dell'Europa dell'est. Altri investimenti sono stati fatti a vantaggio del mercato del sud-est asiatico, del Giappone, in parte della Cina, vorremmo capire se quegli investimenti hanno portato dei frutti e se sia il caso di modificare l'attività di promozione. Pensiamo che l'interpellanza sia chiara nella sua impostazione e siano chiare anche le aspettative che riponiamo nelle risposte che lei ci andrà a fornire.

Président - La parole à l'Assesseur au tourisme, aux sports, au commerce et aux transports, Pastoret.

Pastoret (UV) - Merci au collègue Frassy pour me donner l'occasion de présenter quelques éléments qui ne seront pas trop nombreux vu le temps disponible. On demande le jugement qu'on porte sur les informations qui ont été indiquées au préambule de l'interpellation. Je commencerai tout d'abord pour faire remarquer qu'il est impossible de porter un jugement sur l'évolution de la saison touristique 2005-2006 en la comparant à la saison immédiatement précédente, sans inclure dans la période d'observation le temps qui sépare le mois de décembre du mois d'avril, puisqu'au cours de ces 2 dernières années les vacances de Pâques n'ont pas eu lieu au même moment: en mars pour 2005 et en avril pour 2006. Voilà pourquoi je parlerai oui de la saison d'hiver, mais en tenant compte de la période d'ouverture des domaines skiables et non de la terminaison de l'hiver, qui se fait au 21 du mois de mars.

Cela dit, les données officielles réunies diffèrent sensiblement des chiffres indiqués dans cette interpellation; pour être plus précis, je peux vous dire que pendant la période considérée, saison 2005-2006, le nombre total des présences touristiques enregistrées s'élèvent à 1.514.464 personnes, ce qui représente une diminution de 2,18% par rapport à la saison 2004-2005 et de 3,20% par rapport au chiffre de 2003-2004. Une analyse plus détaillée, consistant dans la désagrégation des données relatives à la composante italienne et étrangère, met en évidence le fait que cette baisse de fréquentation est exclusivement due à la composante italienne (- 5,84% par rapport à 2004-2005 et - 9,86% par rapport à 2003-2004), mais indique aussi que cette baisse a été partiellement compensée par une augmentation constante des présences d'origine étrangère (+ 2,39% par rapport aux totaux 2004-2005 et + 5,79% par rapport aux chiffres enregistrés en 2003-2004). Tout nous laisse à penser que l'une des causes principales de cette baisse de fréquentation de touristes italiens, que contrebalance partiellement la venue des touristes étrangers, soit à rapporter aux facteurs bien connus et malheureusement persistants de la santé économique fragile de l'Italie. Cette opinion semble d'ailleurs être confirmée par le fait qu'une observation attentive des chiffres de l'été 2006 fait ressortir une augmentation de 4,17% du nombre des touristes italiens par rapport à 2005 pendant cette saison; cela nous indique quelques éléments: d'un côté, nous avons une reprise, quoique faible, de l'économie et donc une possibilité accrue de faire vacances et surtout, comme on l'aura noté dans la presse italienne en genre, une croissance de l'intérêt pour la destination montagne.

Pour revenir à la saison d'hiver, je crois que nous devons également tenir compte d'un point important qui a sans la moindre doute influé sur l'évolution de la dernière saison d'hiver en particulier: je vais parler de l'enneigement qui dans certaines zones de la Vallée s'est avéré franchement maigre pendant les premiers 2 mois. Je veux faire remarquer à ce propos que le domaine skiable de Courmayeur, avec tous les problèmes qu'il porte avec lui, a bénéficié de copieuses chutes de neige jusqu'au bon moment et a vu le nombre de ses touristes augmenter de + 2,6%, alors que dans le "Monterosa Ski", et donc dans les Communes faisant partie de le domaine skiable, la neige s'étant faite rare, le nombre a chuté de - 6%, ce qui ne s'est pas passé ni dans le Sud Tyrol, ni dans toutes les Alpes centrales et occidentales. Bormio, qui a toujours de grands problèmes d'enneigement, l'année passé entre la fin du mois de novembre et le commencement du mois de décembre a eu des précipitations neigeuses importantes qui lui ont permis de conduire toute la saison avec une offre de haut niveau quant à l'enneigement des pistes. Ce n'est pas donc un cas par exemple que nous ayons constaté davantage l'absence des touristes de la Lombardie, qui, face à nos difficultés, ont bien choisi de se rendre dans cette localité.

Quant aux mesures que nous entendons prendre pour remédier à cette situation, les faits que je viens de vous exposer confirment que nous allons devoir mettre en place une stratégie promotionnelle fondée sur la diversification des marchés et de lancer diverses initiatives de "marketing", à la fois en renforçant les actions entreprises depuis des années sur les différents marchés traditionnels, à savoir l'Italie, et en prévoyant des initiatives ciblées et systématiques sur des nouveaux marchés potentiellement intéressés par notre offre touristique régionale. Nous nous sommes tournés depuis 2 ans vers de nouveaux canaux promotionnels, afin d'aborder des marchés qui n'avaient pas encore été pris en considération d'une façon organique, tels que la Russie et l'Espagne, mais aussi d'une façon pour le moment moins systématique et tout récente le Japon. Comme l'ont démontré les données enregistrées en 2006, nous avons reçu de tous ces marchés des signes évidents d'intérêt à l'égard de notre Région, comme en témoignent les chiffres relatifs à l'affluence touristique en 2006 et que je vais vous lire d'ici peu. C'est dans ce sens qu'il convient d'interpréter notre récente adhésion à un projet international réunissant toutes les Régions italiennes de l'arc alpin et destiné à promouvoir le "produit montagne", ce qui est encore un autre problème important, soit dans l'Allemagne, soit dans les Pays Bas, soit dans le Royaume Uni, car ces Pays sont intéressés par l'offre touristique des Régions de montagne tant en hiver qu'en été.

Nous avons également prévu d'autres actions visant à sensibiliser le marché scandinave par le biais de journalistes et d'opérateurs déjà emplantés sur ledit marché. Je dois signaler que le marché scandinave en quelque sorte a souffert l'année dernière. C'est un marché qui a une forte destination dans la partie "Monterosa Ski" et dans les endroits où on pratique le "free-raid" et qui l'année passée a été intéressé de façon négative par le manque de neige.

Pour ce qui est du marché italien, il nous semble en revanche que la demande, notamment celle qui concerne l'hiver, pourrait être mieux stimulée par un renfort d'actions de promotion et de publicité, démarche que l'Assessorat entend relancer dès l'année prochaine, mais qui devrait s'accompagner d'une politique de promotion commerciale plus diffuse et plus agressive, notamment pendant les périodes creuses, car d'un côté le rôle de la Région existe quant à la promotion, mais il ne faut pas oublier une nécessité qui concerne d'autres sujets qui, eux, doivent promouvoir l'offre commerciale. D'ailleurs, nous payons dans notre Région le manque d'une croissance d'établissements hôteliers, une amélioration, si cela était possible de s'avérer, porterait aussi la possibilité d'avoir une amélioration du rapport prix-qualité et surtout il faudra qu'on mette en marche un dynamisme plus marqué sur le plan de l'offre du produit par les entreprises et par les consortiums. Sur ce point nous sommes en train d'essayer de travailler d'une façon concertée.

La répartition par nationalité des nuitées et des arrivées enregistrées au cours des dernières saisons hivernales, et c'est ce que vous avez demandé, est la suivante - je résume pour celles plus importantes et après je vous fournirai une fiche -: en Italie nous avons eu 238.000 arrivées en 2005-2006 par rapport aux 249.000 de l'année précédente, nuitées 810.000 en 2005 contre 860.000 en 2004, ce qui nous a porté un solde négatif de - 50.000 nuitées; la Belgique a eu une croissance qui nous a portés à 3.000 et quelques nuitées en plus, pourcentage de 9% sur la Belgique; la France est restée plus ou moins sur le même niveau et elle a augmenté quelque chose; nous avons eu une perte sur la Suisse et le Lichtenstein de 2 400 nuitées; sur 328.500 nuitées de touristes de l'Irlande et du Royaume Uni nous en avons perdu 897 - un pourcentage de 0,27% -; nous avons perdu 4.400 nuitées sur l'Allemagne; nous avons gagné 2.900 nuitées sur les Etats-Unis d'Amérique; nous avons progressé en ce qui est le Canada pour 1.911 nuitées; nous avons progressé en ce qui concerne l'Espagne pour 2.548 nuitées, passant de 5.600 à 8.100; nous avons augmenté de 12.476 nuitées pour la Russie, passant de 18.000 nuitées de 2004 à 30.600 de 2005. Vous demandez encore les ressources destinées...

(interruzione del Consigliere Frassy, fuori microfono)

... siamo passati dalle 18mila del 2004 alle 30mila del 2005: più 12.476, +69%.

J'ai encore les données des ressources destinées, je n'ai plus le temps de les lire, je vais vous les fournir si vous êtes d'accord.

Presidente - La parola al Consigliere Frassy.

Frassy (CdL) - Una breve replica, che non può non nascondere una forte preoccupazione che nasce dalla motivazione che nel suo argomentare avrebbe dato spiegazione del calo pesante (10%) delle presenze turistiche nella scorsa stagione invernale. Lei dice che la flessione "dati alla mano" - poi mi riservo di vederli nel dettaglio - va individuata nel turismo italiano, nel senso che complessivamente il comparto straniero ha dato una risposta di crescita e lei dice che la flessione del turismo in Valle d'Aosta... ribadisco che il 10% non è una cifra da poco...

(interruzione dell'Assessore Pastoret, fuori microfono)

... no, la cifra sulla stagione invernale 2005-2006, non sulla stagione estiva... sono gli stessi dati che le sto dando io... comunque poi li verifichiamo... dicembre-marzo, dicembre-aprile, bisogna vedere se c'è aprile o meno perché quest'anno la Pasqua era in aprile.

Dicevo, se la flessione è motivata come lei dice da 2 aspetti: uno, lo scarso innevamento, sì, lo scarso innevamento è un problema, ma bisogna anche dire che oggi è un problema minore rispetto a quanto era qualche anno fa, perché con gli impianti di innevamento artificiale oggi nei comprensori principali riusciamo se non a dare l'apertura totale degli impianti, comunque a dare possibilità di divertimento su un comprensorio che consente di tenere aperti oltre il 70% degli impianti. E, se è vero che la Valle d'Aosta, per una congiuntura del destino meteorologico, ha pagato i primi 2 mesi in termini di carenza di precipitazione, questo è un fenomeno che ha penalizzato la nostra Regione favorendo le altre realtà dell'arco alpino nazionale, ma anche dell'altro fronte delle Alpi, perciò i turisti che sono venuti qui probabilmente avevano le stesse informazioni che avevano i turisti italiani che non sono venuti, perciò penso che la carenza di innevamento, a fronte di un innevamento artificiale di un certo tipo, non possa più essere un problema come poteva esserlo qualche tempo fa.

Abbiamo una grossa preoccupazione, se invece la sua analisi fosse corretta, sulla crisi del "sistema Italia", perché se nella stagione 2005-2006 abbiamo pagato una flessione del turismo italiano in virtù di quella crisi a cui lei ha fatto riferimento al "sistema Italia", c'è da preoccuparsi per la stagione che sta per iniziare, perché la crisi di tale sistema forse era appena iniziata, adesso mi sembra che si stia palesando in tutta la sua evidenza. Noi però abbiamo delle altre convinzioni, questi possono essere dei fattori, ma probabilmente non sono i fattori principali. Nella nostra Regione soffriamo di 2 patologie: una è la difficoltà di fare comunicazione in una maniera che vada al di fuori dell'improvvisazione che ci porta a pubblicizzare degli eventi con dei tempi che non sono compatibili con i tempi delle programmazioni dei "tour operators" e di tutti quei soggetti che contribuiscono a fare turismo. Non so, ad esempio, se e come e da quanto sia stata pubblicizzata l'immagine della Valle d'Aosta in relazione a questi 3 eventi che ci gestiremo da qui a un mese, sfogliando le riviste nazionali e facendo "zapping" sulle reti televisive nazionali, devo dire che la Valle d'Aosta non esiste. Diceva stamani il Presidente Caveri che nella finanziaria la Valle d'Aosta è stata sbianchettata, devo dire che forse di tanto in tanto sono in molti a dimenticarsi della nostra Regione, perciò torneremo su come viene gestita la veicolazione del messaggio pubblicitario, perché va gestito con una certa programmazione. Non si può concentrare un messaggio pubblicitario sui 15 giorni del periodo natalizio, perché a quel tempo la gente ha già fatto le sue scelte e poi perché 15 giorni non riteniamo siano sufficienti per dare un'immagine persistente di esistenza e di presenza della Valle stessa.

Vi è poi un problema di cui penso abbiamo la fortuna di poter dibattere in questo Consesso, dove è presente il Presidente dell'Associazione albergatori, che è uno dei pilastri portanti del sistema turistico di questa Regione... forse allora, Assessore, ci dovrebbe essere una maggiore collaborazione e sinergia fra quanto fa il suo Assessorato e quanto fa o dovrebbe fare l'Associazione degli albergatori valdostani. Devo dire che questa situazione è ancora più riprovevole quando non consegue quelle sinergie auspicabili proprio per il fatto che le 2 figure di rappresentanza e dell'Assessorato, e dell'Associazione siedono entrambe in questo Consiglio e appartengono entrambe alla stessa forza politica. Nell'esprimere una preoccupazione sullo stato di salute del turismo in questa Regione, perciò la invitiamo a dialogare di più con quella che riteniamo essere un'associazione importante per lo sviluppo del turismo valdostano. Mi riservo di analizzare nel dettaglio i dati che ci ha fornito e di capire se, oltre alle cause che lei ci ha indicato, non vi siano anche altre cause e di conseguenza altri strumenti per poter recuperare una flessione preoccupante ed importante in relazione alla scorsa stagione.