Oggetto del Consiglio n. 2174 del 5 ottobre 2006 - Resoconto
OGGETTO N. 2174/XII - Realizzazione di una pista forestale in Comune di Valpelline. (Interrogazione)
Interrogazione
Appreso che è stata recentemente realizzata nel Comune di Valpelline una pista forestale nel Bois de Billiouque il cui progetto esecutivo giaceva negli Uffici da alcuni anni;
Ravvisata l'opportunità di conoscere le finalità dell'opera in riferimento anche all'appartenenza di quasi tutti i boschi valdostani ai popolamenti forestali di protezione, nei quali gli interventi silvocolturali dovrebbero essere attentamente valutati proprio per la particolarità che gli stessi popolamenti rivestono nella difesa dai pericoli naturali, nella protezione del suolo e della potabilità delle acque, nella protezione dal vento, dal rumore e dalla vista di deturpazioni del paesaggio;
il sottoscritto Consigliere regionale
Interroga
L'Assessore competente per conoscere:
1) per quali finalità era stata prevista la realizzazione dell'opera;
2) quali interventi silvocolturali sono stati eseguiti;
3) quali benefici economici sono stati realizzati sulla gestione del patrimonio forestale interessato dall'opera;
4) se nel prossimo futuro è previsto l'allungamento del tracciato verso il mayen di Billiouque, ora utilizzato da un gruppo di cacciatori come ricovero.
F.to: Venturella
Président - La parole à l'Assesseur à l'agriculture et aux ressources naturelles, Isabellon.
Isabellon (UV) - La piste forestière de "Billiouque", qui est dans la Commune de Valpelline, n'a pas encore été réalisée, mais c'est un projet qui est approuvé entre autres par la Commission chargée de l'évaluation de l'impact environnemental (VIA). La longueur de cette piste est de 1.595 mètres et son coût est évalué à 1.066.070 euros; le projet a été approuvé par délibération n° 3358/2005. A l'heure actuelle les ouvriers forestiers de l'Assessorat de l'agriculture sont en train de procéder à la coupe des arbres situés sur le tracé de la future piste. Contrairement à ce qu'affirme l'auteur de cette question, les forêts de la Vallée d'Aoste, tout en ayant une fonction fondamentale de protection hydrologique, ce ne sont pas toutes de peuplement de protection, nous avons en effet des forêts de protection et des forêts de production. Il faut distinguer entre les différentes situations qu'on a sur le territoire.
En réponse à la question n° 1, on peut dire que très souvent en Vallée d'Aoste les pistes forestières sont destinées à des usages pluriels, bien souvent un usage entre forestier et agricole, elles mènent en effet à des alpages et à des mayens isolés parfois; elles sont donc d'utilité générale. Dans les bois on a même une utilisation qui est celle de pouvoir gagner des endroits plus inaccessibles quand on est en présence d'incendies. Quant à la piste du "Bois de Billiouque", on peut affirmer qu'elle est destinée à permettre aux ouvriers d'accéder aux peuplements forestiers, de procéder aux opérations de gestion habituelle et d'en lever les bois en vue de la vente et de l'utilisation directe, parce que parfois on a d'utilisation directe même si ce sont des bois de propriété communale, par conséquent le bois est utilisé même dans les opérations de réaménagement des sentiers. Les opérations culturales effectuées depuis plus d'un demi-siècle, dans le respect des principes de la durabilité et sylviculture naturelle, sont nécessaires pour maintenir la forêt dans des conditions optimales et pour mettre en valeur ces usages multiples. Une forêt non entretenue n'est pas à mesure d'assurer l'importante fonction de protection à laquelle fait allusion M. Venturella dans sa question; en Vallée d'Aoste les forêts sont gérées suivant les prescriptions du plan d'aménagement forestier et celles-ci sont scrupuleusement respectées dans le cas du "Bois de Billiouque". Ce plan comporte un chapitre relatif à la voirie. Le plan de Valpelline, valable pour la période 2000-2008, prévoit la réalisation d'un embranchement de la piste forestière d'Arpisson, en vue d'atteindre Planes et Billiouque Damon; cette opération est destinée à améliorer la gestion des zones boisées. Le prolongement de la piste dans le "Bois de Billiouque" jusqu'au centre de la parcelle cadastrale n° 32 permettra d'utiliser pleinement les possibilités de développement de la mécanisation forestière. Par ailleurs, je tiens également à souligner que cet ouvrage est appelé à jouer un rôle important dans la lutte contre les incendies.
Pour ce qui est de la 2e question, en particulier pour les opérations culturales, on doit considérer que la piste en question est destinée à permettre aux ouvriers de pénétrer dans la forêt avec des engins mécaniques, pour enlever le bois, qui du fait de l'immobilisation du carbone constitue aujourd'hui une source locale d'énergie de la plus haute importance et aussi un matériel de construction fondamental. Celui-ci sera un secteur à développer de plus dans le futur du moment que, si on pourra surtout dans des bois de valeur de chez nous utiliser pour les constructions un peu plus de bois de provenance locale, ce sera un objectif important pour le futur. Sans liaison routière avec les zones boisées l'exploitation des forêts aurait des coûts trop élevés et l'utilisation du bois ne serait pas rentable. En effet, à défaut de ces infrastructures, le bois ne pourrait ni constituer une alternative aux produits pétroliers en tant que biomasse, ni servir de matériel de construction. Les opérations culturales ne seront possibles que grâce à l'aménagement de la piste en question. La piste de "Billiouque" desservira une zone d'environ 100 hectares de forêt de production, conformément au plan d'aménagement forestier, la parcelle n° 3 P, qui a une superficie de 27 hectares, appartient à la Commune et comprend la zone située à l'altitude de Frangette et de Billiouque est une sapinière mesotrophique intra-alpine avec de nombreux épicéas, mélèzes et pins cembros qui représentent 307 mètres cubes par hectare de matériel sur pied, avec un pourcentage d'accroissement de 1,14%. La reprise, c'est-à-dire le volume bois fort sur pied faisant l'objet de coupe au cours d'une décennie est de 9% pour un total d'environ 800 mètres cubes. La reprise relative à la superficie totale de la zone concernée (100 hectares) est de 3.000 mètres cubes pour une période calculée sur les 10 ans. Ce sont des données qui peuvent être intéressantes dans une situation comme celle du Val d'Aoste. La piste prévue permettra d'effectuer les opérations culturales, d'exploiter la forêt en question année par année et parcelle par parcelle et de produire ainsi 3.000 mètres cubes de bois à des prix concurrentiels et rentables.
Pour ce qui est de la troisième question, en ce qui concerne les bénéfices attendus de cet ouvrage en matière de gestion du patrimoine forestier, il n'en y a là pour l'instant aucun puisque la piste n'a pas encore été aménagée. Quant à l'avenir, je vous invite à vous reporter aux données que je viens de dire à l'avance.
Point n° 4: ici on peut répondre seulement que ce n'est pas prévu de prolonger la piste jusqu'au mayen de Billiouque.
Président - La parole au Conseiller Venturella.
Venturella (Arc-VA) - Forse non parliamo della stessa pista, Assessore, perché la pista del "Bois de Billiouque" è già stata ultimata, finisce nel bosco del "Bois de Billiouque". Va bene, sono basito dalle dichiarazioni. Il progetto data 1998, comunque vediamo di analizzare ciò che ha detto l'Assessore Isabellon, in relazione anche a ciò che ha detto il collega Bortot questa mattina.
Esistono delle zone grigie nel comportamento dell'Amministrazione: zone grigie che riguardano i finanziamenti, l'uso delle risorse, l'apertura di piste forestali; ecco che balza agli occhi un paradosso nei comportamenti: mentre da una parte si fa riferimento ai costi-benefici, quanto ci costa, come lo facciamo, in alcune opere - vedi alcune che in questo Consiglio approfondiremo - il conto costi-benefici non funziona, perché? Non funziona perché vi sono alcune cambiali da pagare; i pagherò sono dei documenti contabili che sono forti, se poi sono accompagnati da comportamenti di tipo politico, sono ancora più forti. La pista forestale del "Bois de Billiouque" è costata non so quanto, mi pare 100 o 200mila euro, finisce ora nel bosco, perché pista forestale. Dobbiamo sapere che i boschi della Valle d'Aosta - peccato che non vi sia il Dottore forestale Cerise - sono boschi di protezione, non sono boschi di produzione; sfido qualsiasi forestale a dirmi che questi sono boschi di produzione, con artifizi di tipo politico possono diventare boschi di produzione, ma sono boschi di protezione, dove l'intervento silvicolturale è ammesso in qualche occasione. Per intervenire silvicolturalmente, bisogna fare un'analisi costi-benefici; se ho una strada che mi costa 300mila euro e dal taglio dell'esbosco e dall'accatastamento del legname prodotto ricavo 30mila euro, e nel "Bois de Billiouque" non ricavo 30mila euro, ne ricavo molto meno, vuol dire che siamo a meno 270mila euro, per cui ciò che ho impiegato come risorse ha un bilancio negativo. Potevo impegnarlo in altra maniera.
Mi si dice: "guarda, la pista forestale non serve solo per l'esbosco", e lasciamo perdere il fatto dei boschi di produzione e di protezione, lasciamo cadere nel dimenticatoio tutta una serie di trattati scientifici sui boschi di produzione e boschi di protezione, dimentichiamola! Mi si parla del rischio incendi, ma non mi si può venire a dire che nella giurisdizione forestale di Valpelline vi è un rischio incendi, il rischio incendi lì è zero. L'unico incendio in 30 anni che la giurisdizione forestale di Valpelline ha subito è stato poco tempo fa, nel bosco di Roisan, in un microclima e in un ambiente completamente diverso! Fra l'altro, un incendio di tipo colposo, quindi non mi si venga a raccontare delle storie, che la pista forestale di "Bois de Billiouque" ha come obiettivo quello di aiutare lo spegnimento degli incendi, perché non è vero! Lì poi, fra l'altro, è all'"envers", quindi esposizione nord-ovest e non vi sono mai stati incendi lì. Sappiate che, poco sopra al bosco di "Billiouque", a 300 metri circa esiste un "mayen" abbandonato da una ventina di anni, dove non vanno né manzi, né lattifere, ma è utilizzato come capanno di caccia da alcuni cacciatori, da un avvocato amico della maggioranza. Non vorrei che fra un po' di tempo la strada venisse completata, valorizzata, per poi far sì che il gruppo di cacciatori possa facilmente raggiungere il "mayen" del "Bois de Billiouque", da lì cacciare sotto la Becca di Viou, Mont Mary... quindi spendiamo un bel po' di euro per permettere ai nostri cacciatori di andare con gli automezzi al "mayen" del "Bois de Billiouque" e da lì cacciare in territorio libero.