Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 2161 del 5 ottobre 2006 - Resoconto

OGGETTO N. 2161/XII - Validità e costi delle rotonde "alla francese" realizzate nei Comuni di Châtillon e Montjovet. (Interrogazione)

Interrogazione

Visto le rotonde alla "francese" costruite sulla Statale 26, nel Comune di Châtillon all'altezza dell'incrocio per la fraz. Chameran e la Valtournenche, e nel Comune di Montjovet, all'incrocio per la strada della collina e quella che attraversa il ponte sulla Dora;

Vista la deliberazione n. 1903 del 30 giugno 2006 "... per le opere di costruzione di una rotonda alla francese per il nuovo imbocco della S.R. n. 45 della Valle d'Ayas, e la sistemazione delle viabilità in località Chopine in Comune di Verrès", opera per la quale è prevista una spesa di 2.936.400 euro;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interroga

l'Assessore al Territorio, Ambiente e Opere Pubbliche per sapere:

1) quanto sono costate le singole opere di Châtillon e Montjovet suddivise in costi di progettazione ed esecuzione lavori;

2) quali criteri sono stati adottati per la costruzione delle rotonde di Châtillon e Montjovet: architettonici, urbanistici, estetici, e per la sicurezza stradale;

3) quanto è previsto che costi la rotonda alla francese di Verrès e quanto è previsto che costi la sistemazione della viabilità di località Chopine dato che dalla deliberazione sopraccitata non è comprensibile;

4) qual è l'organismo predisposto alla valutazione della validità di tali opere e quali criteri adotta per approvarne l'esecuzione.

F.to: Bortot

Président - La parole à l'Assesseur au territoire, à l'environnement et aux ouvrages publics, Cerise.

Cerise (UV) - Pour ce qui est du giratoire situé au croisement de la route nationale n° 26 et de la route régionale n° 46, dans la Commune de Châtillon, la mise à prix était de 800 euros presque. Les travaux qui ont été attribués à l'entreprise "Italscavi" de Châtillon comportaient, en sus de la réalisation du giratoire, le prolongement du passage souterrain permettant aux piétons de traverser la route nationale n° 26 et la mise en place des ouvrages de raccordement y afférents. Ces travaux ont été achevés le 4 août 2006 et la dépense y relative s'est élevée à 686.000 euros, plus 137.000 euros d'IVA, soit un total de 823.000 euros. Les coûts de conception ont été pris en charge par l'Administration communale de Châtillon et se sont élevés à 86.000 euros, IVA incluse. La direction, la comptabilité des travaux et la coordination de la sécurité pendant l'exécution de ces derniers ont été assurés par des fonctionnaires de l'Assessorat régional du territoire, de l'environnement et des ouvrages publics.

La mise à prix des travaux de réalisation du giratoire permettant l'accès à la route de l'Envers à partir du chef-lieu de Montjovet était de 152.000 euros: ce chantier a été confié à l'entreprise "Dalle Renato" de Montjovet et a été achevé le 29 mai 2006. Son coût s'est élevé à 151.000 euros, plus IVA, ce qui représente un total de 182.000 euros. Les coûts de conception, qui ont été pris en charge, là aussi, par l'Administration communale de Montjovet, se sont élevés à 8.000 euros, toujours avec IVA incluse; dans ce cas aussi, les activités techniques liées à l'exécution des travaux ont été effectuées par des fonctionnaires de l'Assessorat régional.

Compte tenu de l'emplacement des giratoires de Montjovet et de Châtillon et de l'importance de ces ouvrages dans le contexte urbain des Communes concernées, ce sont les Administrations communales qui ont adopté des directives en matière de critères urbanistiques et architecturaux à respecter, à l'intention des professionnels chargés de la conception des travaux, d'ailleurs qui sont eux-mêmes qui ont payé. Les Communes ont pris en charge aussi les frais pour l'embellissement. Les dimensions des giratoires, de l'anneau central et de leurs voies d'entrée et de sortie ont été fixées par des fonctionnaires de l'ANAS d'Aoste, ces ouvrages étant réalisés sur la route nationale n° 26.

La conception du giratoire de Verrès a été particulièrement complexe. Elle a commencé en 1998 avec un projet de bretelle permettant de relier directement l'accès au Val d'Ayas à la sortie de l'autoroute, sans que les véhicules doivent traverser la route nationale. Ce projet a été vite abandonné en raison des difficultés posées par l'insertion de cet ouvrage dans une zone déjà fortement urbanisée. Pour fluidifier la circulation vers le Val d'Ayas et, surtout, pour sécuriser le carrefour situé près de la sortie de l'autoroute, il fut alors envisagé, de concert avec l'Administration communale de Verrès, la SAV et l'ANAS, de réaliser à cet endroit un giratoire. L'avant-projet y afférent a été examiné et approuvé en 2001 par les organismes concernés. L'élaboration du projet a ensuite été suspendue, car les travaux de reconstruction et de mise en sécurité du territoire, suite à l'inondation de l'an 2000, étaient prioritaires. Au mois de mars 2003, l'Administration communale de Verrès a proposé, à la Direction des ouvrages routiers, de réaménager la route de Chopine, d'y mettre en place un sens unique et de réaliser un 2e giratoire sur la route nationale n° 26, près des bureaux de l'INPS. Cette proposition visait à empêcher les véhicules de tourner à gauche et de traverser la route nationale entre la sortie de l'autoroute et les bureaux de l'INPS, c'est-à-dire dans la zone où plusieurs établissements commerciaux importants sont implantés.

Pour vérifier de manière concrète l'efficacité de l'aménagement d'un giratoire près de la sortie de l'autoroute, on a décidé de mettre en place une structure provisoire à cet endroit, pendant une période expérimentale. Les travaux y afférents ont commencé au mois d'août 2003, avec l'accord de la SAV, de l'ANAS et de la Commune de Verrès. Au mois de novembre 2003, l'Administration communale de Verrès et l'ANAS ont déclaré que cette structure avait permis d'obtenir de bons résultats. Au mois de décembre 2003, l'ANAS a suggéré de prolonger - cela pour vérifier face à la saison hivernale - la période d'expérimentation et a souligné que la réalisation d'un 2e giratoire près des bureaux de l'INPS améliorerait encore la fluidité de la circulation et la sécurité routière. Vers le milieu du mois de décembre 2003, le projet définitif a été déposé: celui-ci prenait en compte les indications de la SAV, de l'ANAS et de l'Administration communale de Verrès, notamment de l'Administration régionale, et comportait l'aménagement d'un 2e giratoire près des bureaux de l'INPS, ainsi que la mise à sens unique de la route de Chopine. Au cours de l'année 2004, tous les organismes concernés par la réalisation de cet ouvrage se sont réunis, à plusieurs reprises, pour parvenir à un accord sur le projet définitif: celui-ci a été ensuite approuvé par la délibération du Gouvernement régional n° 474 du février 2005. Le projet d'exécution - destiné à compléter le projet définitif et à préciser certaines de ses parties - a été élaboré au cours de l'année 2006 et approuvé par la délibération du Gouvernement régional n° 1903 du 30 juin 2006. La Direction des ouvrages routiers a alors engagé la procédure d'attribution des travaux y afférents, lesquels devraient commencer au printemps 2007. Cette procédure découle de la complexité du projet d'un ouvrage qui, en sus de respecter les priorités en matière de sécurité routière et de fluidité de la circulation, doit s'insérer dans une zone fortement urbanisée et éviter de porter préjudice aux établissements commerciaux, tout en tenant compte des exigences des résidants et des propriétaires des terrains concernés par les travaux.

Pour ce qui est du montant global, ça fait 2.200.000 euros; pour ce qui est de la route de Chopine ça fait 450.000 euros et, pour ce qui est des travaux des 2 giratoires, ça fait 1.750.000 euros.

Les autorisations et les avis afférents à la réalisation des giratoires ont été délivrés à l'issue des Conférences de services visées au 8e alinéa de l'article 8 de la loi régionale n° 12/1996. Tous les organismes et toutes les structures régionales qui devaient exprimer des avis relativement aux projets en question ont participé à ces Conférences. Il n'existe pas d'organisme spécifique qui soit chargé d'apprécier la validité de ces ouvrages et, en Italie, ce n'est que récemment que le décret ministériel du 19 avril 2006 (Normes fonctionnelles et géométriques pour la réalisation des intersections routières), publié au Journal officiel de la République italienne le 14 juillet 2006, a établi des dispositions qui concernent, toutefois, uniquement la conception de nouvelles intersections et qui peuvent servir de référence pour le réaménagement et la modification des bretelles existantes.

La validité des ouvrages en question est démontrée par la diminution évidente, surtout les jours où le trafic est intense, des délais d'attente aux croisements de la Valtournenche et de la Vallée d'Ayas où un giratoire provisoire a été aménagé, par l'augmentation de la sécurité découlant du ralentissement de la circulation due à ce type de structure, et par la facilité d'insertion dans l'environnement d'un giratoire qui est supérieure à celle d'une intersection au même niveau.

Président - La parole au Conseiller Bortot.

Bortot (Arc-VA) - Come al solito, le risposte dell'Assessore Cerise sono ineccepibili sul piano formale. Chiedo poi se posso avere per iscritto le risposte che ho avuto, però i conti non tornano dal punto di vista estetico di queste rotonde, i conti non tornano dal punto di vista della sicurezza e dal punto di vista finanziario.

Abbiamo sentito illustri colleghi, prima, "tuonare" contro una finanziaria che "mette le mani nelle tasche degli Italiani e dei Valdostani" per quanto riguarda la possibilità di riequilibrare i conti nella nostra Regione; di conseguenza, quando dico che i conti non tornano, ci troviamo con deliberazioni di Giunta che stanziano da 2.000 a 3.000 euro di lire per costruire delle rotonde che dal punto di vista funzionale sono anche inefficaci... Qui ho la deliberazione n. 1903 per l'imbocco della strada della Val d'Ayas: vengono stanziati 2.900 euro; ho sentito dall'Assessore che 450mila sono per la sistemazione della strada di Chopine e in sostanza, ripeto, stiamo spendendo una barca di soldi incredibile rispetto alle reali necessità di una viabilità basata sulla sicurezza. Ho un'altra deliberazione: la rotonda di Châtillon, per la quale sono stati stanziati come importo base 953mila euro e il costo dell'opera con ribasso d'asta è stato 654mila, salvo poi una modifica con ulteriore deliberazione dei costi di altri 32mila euro!

Vorrei attirare l'attenzione di quelli che sono intervenuti prima sulla finanziaria - anche se in questo momento non c'è nessuno di loro! -, perché quest'estate ho avuto l'occasione di vedere in televisione la Coppa di agosto di ciclismo delle 3 Valli varesine; queste gare si svolgevano una di seguito all'altra e l'arrivo era nel Comune o attraversavano il Comune di Lissone, in Lombardia. Là ho visto delle bellissime rotonde all'entrata di questo paese... prego i colleghi di vederle...; il giorno dopo ho preso il telefono, ho telefonato al Comune di Lissone, mi hanno passato l'ingegnere capo, sig.ra Sansovito, la quale - gentilissima - mi ha mandato le foto e poi mi ha mandato questa e-mail in data 30 agosto 2006, che leggo integralmente: "Egregio sig. Bortot, facendo seguito alla Sua telefonata, Le comunico che l'Amministrazione comunale di Lissone spende per la realizzazione di una rotatoria dai 35mila ai 40mila euro, comprese le demolizioni, gli scavi, le opere edili, le opere di giardiniere e di segnaletica. Le rotatorie in questione sono tutte all'interno del centro abitato con un diametro esterno di 25-30 metri, alcune sono più grandi delle nostre. Considerando la tradizione artigianale di Lissone, come vedrà dalle foto allegate, molte rotatorie ospitano nell'isola centrale alcune vecchie macchine utilizzate in passato per la lavorazione del legno". Non voglio fare commenti, voglio solo attirare l'attenzione della stampa e dei colleghi... sono in sciopero? Faremo un comunicato stampa!

Assessore, seriamente, però, non è possibile che le nostre rotonde costino 20 volte le rotonde che si fanno nel resto d'Italia! Abbiamo parlato di "finanziaria", abbiamo detto tutti che è tempo di "stringere la cinghia" e di risparmiare; al di là delle risposte formali dell'Assessore Cerise, occorre che il Governo e il Consiglio mettano le mani su queste opere, ce ne sono programmate almeno un'altra ventina... vediamo se riusciamo a risparmiare... perché c'è qualcosa che non quadra! Non so chi deve intervenire... non è possibile che la stessa opera, con le stesse dimensioni, costi in Valle d'Aosta 20 volte tanto!