Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 2129 del 20 settembre 2006 - Resoconto

OGGETTO N. 2129/XII - Situazioni di criticità all'inizio dell'anno scolastico. (Interrogazione)

Interrogazione

Preso atto che, in genere, l'inizio di ogni anno scolastico è preceduto e/o accompagnato da eventuali disguidi e da singoli episodi di criticità;

Considerato che, inoltre, sono state recentemente emanate, dal nuovo Ministro alla Pubblica istruzione, disposizioni circa il rispetto (o, meglio, il parziale o non rispetto) di alcune indicazioni della Riforma Moratti;

Ritenuto opportuno avere informazioni al riguardo;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

l'Assessore competente per sapere:

1) se ci sono stati episodi di criticità che hanno preceduto o accompagnato l'inizio dell'anno scolastico 2006/2007;

2) come si pone la scuola valdostana nei confronti delle recenti Direttive ministeriali riguardanti aspetti della Riforma Moratti.

F.to: Squarzino Secondina - Venturella

Président - La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Viérin Laurent.

Viérin L. (UV) - Pour ce qui est de la première question, il faut dire qu'aucune particulière criticité s'est manifestée à la rentrée scolaire, pour tous les ordres d'école les nominations des titulaires ont pris fin en juillet et c'est aussi en juillet que la Surintendance a attribué les remplacements. Les postes disponibles à la date du 31 août pour les remplacements sur l'année ou sur les remplacements temporaires jusqu'à la fin des classes ont été attribués grâce à l'accord signé le 3 août dernier par l'Administration, par les chefs d'établissement et par les organisations syndicales. Pour ce qui concerne l'école primaire, pour l'école maternelle les remplacements ont été attribués dans la presque totalité et pour l'école secondaire cela dépend des classes de concours. Les chefs d'établissement ont par la suite procédé aux nominations de leur compétence depuis lundi 4 septembre. Le personnel enseignant a donc été nommé et je veux rappeler que chaque institution scolaire organise des projets d'accueil des élèves et organise pendant les premières semaines d'école des éventuelles adaptations des horaires sur la base de son projet didactique dans le cadre de son autonomie, ce qui veut dire que cela ne porte aucun compromis à l'attribution des postes aux enseignants. Pour ce qui est de notre ressort, donc tout s'est passé d'une façon régulière. Si par contre la collègue se réfère à quelques protestations au sujet de la révocation de la nomination de chef d'établissement à M. Luigi Bellebono de l'Institution scolaire "Monte Emilius 3" et l'attribution, après l'acceptation de l'intéressé bien évidemment, à l'Institution scolaire d'instruction scientifique de Pont-Saint-Martin à propos des procédures qui ont été engagées, protestations qui ont parues dans les journaux à travers une lettre avant même qu'on ait eu la possibilité d'expliquer aux signataires les procédures suivies ou, mieux, je veux dire avant même encore que les procédures aient été adoptées par les bureaux, mais je veux remercier Madame Squarzino car ce sera pour moi l'occasion pour exposer quelques précisions. Ces protestations évoquaient dans le mérite la revendication de la primauté de la continuité didactique par rapport au classement, mais ce n'est pas ainsi, c'est-à-dire que la réglementation de l'Etat - directive n° 25/2006 - sur les nominations des chefs d'établissement garantit sans l'ombre d'un doute la continuité de service, mais seulement dans les limites de la disponibilité numérique des postes au point qu'avant que ne soit confirmée l'affectation à l'article 3, l'article 2 prévoit impérativement la probabilité que quelqu'un perd son poste à cause de la réduction des postes attribuables par confirmation. Les postes s'étant réduits après le retour de l'ancienne Surintendante aux études dans l'école où elle est légitimement chef d'établissement, je rappelle aux collègues qu'il y a plusieurs chefs d'établissement prêtés temporairement à l'Administration et que leur retour éventuel dans le monde de l'école comporte qu'ils aient le droit de conserver leur poste tout légitimement, donc nous avons appliqué à la lettre les normes et même je dirais qu'on a fait plus. Afin d'écarter tout soupçon sur l'interprétation et afin de sauvegarder aussi le droit de chacun, mon Assessorat s'est mis en contact avec le Ministère de l'instruction publique qui, par une communication du 30 août 2006, signée par le Directeur général M. Cosentino, a précisé à la suite de notre question que (je cite):

"En conformité avec ce qui est prévu par l'ordonnance ministérielle n° 40/2005, les candidats qui demandent la confirmation de leur nomination exercent leur droit de priorité quant aux postes disponibles seulement s'ils rentrent dans la catégorie de ceux qui remplissent les conditions pour être nommés. C'est pourquoi dans le cas d'une réduction des postes..." -justement le cas en question puisqu'un titulaire est retourné à son poste - "... celui qui prend le poste en question, mê me sur la base des principes généraux sur la détection des surnuméraires, devra correspondre au candidat qui a moins de points dans la liste de mérite, dans le cas présent M. Bellebono".

Je tiens à dire cela surtout pour défendre les bureaux de l'Assessorat, car je crois qu'ils ont agi de manière impeccable et dans le respect le plus absolu par rapport à des règles définies et valables sur tout le territoire italien. Des règles qui tiennent tout particulièrement au sujet du statut juridique du personnel, par le DPR n° 871/1975 qui n'est malheureusement pas du ressort de la Région.

Pour ce qui est de la deuxième question, je veux rappeler que notre Région n'a pas subi passivement la "réforme Moratti", mais elle l'a adaptée à ses exigences. C'est pour cette raison que l'année scolaire passée il y a eu un partage de propositions entre les ensembles concernés par l'école, ainsi qu'une prise en charge politique par le Gouvernement et par le Conseil du problème de la formation scolaire des générations futures. La "loi Moratti" appliquée dans ces termes stricts à notre réalité risquait de démanteler l'école valdôtaine, telle que nous la connaissons, donc le Conseil a montré sa perspicacité et l'an dernier a confirmé nos compétences statutaires en la matière. Nous avons approuvé la loi n° 18, qui nous a permis de conserver notre modèle d'école. Le Gouvernement régional a décidé qu'il valait mieux contraster les effets de la "loi Moratti" sur notre système scolaire en transposant les orientations des accords entre l'Administration régionale et les organisations syndicales dans une disposition de loi concernant les horaires, le maintien des effectifs, l'enseignement de la langue anglaise et la question de l'informatique à l'école primaire et aux collèges, la programmation collégiale à l'école maternelle, les exigences de maîtres auxiliaires - "precari" - et puis il faut dire aussi que le Gouvernement a pris en compte les perplexités sur quelques fonctions contestées - sur le fameux "tutor" par exemple -, sur quelques modalités d'évaluation - le portfolio notamment - et sur quelques questions liées à l'âge minimum pour rentrer à l'école maternelle et sur la question de l'horaire. Le Ministre italien de l'éducation dans ses premiers actes a tenu compte des incertitudes qui ne venaient pas seulement de la Vallée d'Aoste, mais qui provenaient aussi d'une grande partie du monde de l'école. Il faut dire que pendant son audition le 29 juin dernier devant la VIIe Commission de la Chambre, au cours de l'explication de son programme politique, il a inclus au nombre des priorités justement quelques thèmes qui sont aussi les nôtres et sur lesquels l'Administration a déjà travaillé en obtenant de bons résultats (comme l'éducation des adultes, l'intégration, les enseignants non titulaires, l'obligation scolaire et la construction d'établissements adéquats). Ces thèmes qui ont été abordés donc nous trouvent d'accord et sont les mêmes thèmes qui sont au centre de l'intérêt de l'école valdôtaine. De plus: il faut mettre en évidence que nous avons non seulement le droit, mais je crois le devoir envers les générations futures de sauvegarder et d'améliorer aussi les caractéristiques de notre école, qui sont les caractéristiques de notre Communauté, afin d'éviter de perdre nos points de repère, car l'école est un point de repère. Nous risquerions d'être désorientés par rapport à notre histoire et de nous sentir un peu égarés par rapport à notre identité et celle-ci ce n'est pas notre volonté.

Président - La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.

Squarzino (Arc-VA) - È la prima volta che interloquisco con l'Assessore Viérin e posso dire che, rispetto alle domande poste, sono soddisfatta. Vorrei aggiungere però alcuni elementi, sono soddisfatta, nel senso che ha preso sul serio le domande che ho posto e ha cercato di rispondere portando argomentazioni condivisibili. Rispetto alle criticità credo che l'Assessore abbia capito che uno degli elementi che ci ha suggerito di iniziare il discorso della scuola è stato l'episodio del ritorno del dirigente scolastico nella propria scuola; anche qui, dal punto di vista formale, nulla da eccepire: "les bureaux ont bien travaillés". Il problema molte volte non è quello di aver lavorato formalmente in modo corretto, in questo caso c'è probabilmente un'esigenza che va tenuta presente fin dove possibile; capiamo anche che la sua nomina è avvenuta prima dell'estate per cui era anche difficile, ma credo che come obiettivo sia quello di cercare di armonizzare le esigenze della politica - in questo caso il cambio, lo "spoil system" - con le esigenze della scuola, questo nel senso che si tratta anche o di mantenere una continuità didattica, o di dare alla scuola per tempo gli elementi per programmare il proprio lavoro. In questo senso pongo l'attenzione su questa esigenza, se possibile di armonizzare le esigenze della politica con le esigenze della scuola.

Seconda osservazione. Rispetto alla "riforma Moratti", credo che giustamente la Regione abbia cercato di tamponare quelli che si ritenevano i "vulnus" per la scuola valdostana e vediamo con soddisfazione che alcune caratteristiche della scuola valdostana che sono state difese "a spada tratta" dalla "riforma Moratti" sono tornate in auge, all'attenzione del Ministero della pubblica istruzione e ci consentono anche di essere più facilmente predisposti a dialogare con il Ministero e a capire le innovazioni e a inserirle se si ritengono utili oppure no.

Volevo approfittare di questo momento per sottolineare altre criticità, le ricordo come temi che lei deve tener presente. C'è un problema dell'alternanza scuola-lavoro, perché lì cambierà la riforma, quindi su questo tema bisogna prestare alta l'attenzione, cercando di sostenere il ruolo delle scuole. Seconda criticità: qui dico cose che lei già conosce, perché quando era membro della V Commissione aveva sollevato la questione della precarietà specie nelle superiori, allora qui occorre pensare come trovare delle risposte sostenibili giuridicamente, oltre che didatticamente.

Terzo elemento: mi permetta poi, Presidente, di sforare di qualche secondo, riguarda la qualità della scuola; credo che lei abbia visto l'ultima indagine che è stata fatta dal "Invalsi" a livello nazionale sulla preparazione degli alunni nelle scuole elementari, medie e superiori, in due capacità che sono l'italiano, matematica e scienze. Lei ha visto che purtroppo lavoriamo molto sulla qualità della scuola, ma i risultati dei nostri alunni comparati ai risultati di altri alunni d'Italia sono negativi. Lei ha visto che, per quanto riguarda la scuola elementare, siamo nel punteggio più basso, siamo quasi gli ultimi e la cosa mi stupisce. Abbiamo dei punteggi molto bassi: nelle classi elementari siamo gli ultimi, in tutti i cicli scolastici siamo i penultimi, ci salviamo un po' nelle medie e nelle superiori: questo per dire che l'obiettivo che tutti diciamo di voler perseguire sulla qualità della scuola forse va ripensato, va rimesso di nuovo all'attenzione, ma su questo torneremo un'altra volta.