Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 2050 del 12 luglio 2006 - Resoconto

OGGETTO N. 2050/XII - Realizzazione di una struttura per eventi e manifestazioni di rilievo. (Interpellanza)

Interpellanza

Premesso che:

- a più riprese l'Amministrazione regionale ha annunciato l'intenzione di realizzare nell'area sud del comune di Aosta una struttura per accogliere eventi e manifestazioni di rilievo;

- tale proposito è stato ribadito nel programma di governo della neo costituita Giunta regionale;

- la Deliberazione di Giunta 381 del 10 febbraio u.s. conferiva a Finaosta S.p.a. l'incarico di valutare - entro il 31 maggio - tramite Valle d'Aosta Struttura S.r.l. la fattibilità di una tale opera;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interpella

il Presidente della Regione per conoscere le risultanze di tali studi e gli intendimenti in proposito, con particolare riferimento ai tempi, alle modalità e ai finanziamenti con cui si intende procedere alla realizzazione della struttura sopra indicata.

F.to: Frassy

Président - La parole au Conseiller Frassy.

Frassy (CdL) - Su questo argomento, Presidente, avevamo avuto modo di intervenire verso la fine di febbraio scorso e nel domandare quale tipo di novità vi fossero rispetto a quegli annunci e a quanto era scritto anche nel programma dell'attuale maggioranza di una struttura polivalente da costruire nel Comune di Aosta lei ci aveva pregato di pazientare il tempo necessario affinché "Finaosta", tramite "Valle d'Aosta Strutture", potesse portare a compimento quello studio di fattibilità che avrebbe dovuto consegnare e che probabilmente ha consegnato entro la fine di marzo scorso. Questa interpellanza perciò vuole riprendere il filo di quell'argomento sul presupposto che avevamo convenuto su quel quadro che lei qualche mese fa aveva tratteggiato, tempi veloci nella progettazione, tempi rapidi nell'esecuzione, una struttura che lei aveva ipotizzato fra i 3.500-4.000 posti, che fosse una struttura flessibile, che potesse ospitare dagli eventi sportivi a quelli ricreativi e agli eventi della convegnistica. Vorremmo capire quali sono le novità che sono emerse da questi studi e gli intendimenti in riferimento ai tempi, alle modalità e ai finanziamenti che possano dare concretezza a quanto aveva enunciato qualche mese fa.

Président - La parole au Président de la Région, Caveri.

Caveri (UV) - Le dossier avance et nous avons eu la satisfaction de voir les premiers résultats. Avec la collaboration de la société "Vallée d'Aoste Structure S.r.l." la "Finaosta" a évalué la faisabilité du projet de réalisation, avec une série de documents tout à fait importants. Cette réalisation, dont nous avons déjà discuté avec la Commune d'Aoste et surtout avec les techniciens de la Commune d'Aoste, outre qu'avec le Syndic, devrait se faire dans la partie ouest de l'ancien site "Cogne" d'Aoste - cette zone s'appelle"green field" -, une zone verte idéale pour la réalisation d'une structure de ce genre, destinée à accueillir des manifestations sportives, culturelles et sociales.

Pour définir plus précisément les aspects juridiques, administratifs et urbanistiques de ce projet et pour en discuter avec la Commune d'Aoste, qui a réaffirmé son intérêt pour la réalisation de ce projet, des plans ont été établis et les caractéristiques principales de ladite structure ont été fixées comme suit: une capacité maximale de 3.000 personnes avec une superficie couverte d'environ 5.000 mètres carrés; un aspect architectural approprié à l'importance de la structure et à la position très en vue du site en question, parce qu'on a déjà vu des simulations de la présence de cette structure, qui pourrait devenir une espèce de billet de visite de la ville d'Aoste, parce qu'on le voit très bien de l'autoroute; des installations en mesure d'assurer une grande flexibilité et polyvalence des espaces; un haut degré de préfabrication et de prémontage, afin de permettre la superposition des phases de construction et la réduction au minimum des délais de réalisation. La zone en question sera cédée en droit de superficie et l'investissement nécessaire est estimé à environ 13 millions d'euros, TVA exclue. La zone en question sera cédée en droit de superficie à la société, car aujourd'hui c'est "Aoste Structure" la propriétaire.

Pour l'élaboration du projet définitif, la réalisation et la gestion de cette structure - et c'était une partie de l'étude qui a été faite par "Finaosta" -, il a été envisagé de créer une société d'économie mixte (à majorité publique). Une part du capital de celle-ci (comprise entre 30 et 49%) serait détenue par un partenaire privé choisi à travers une procédure publique avec des critères stricts, car il faut trouver des professionnels qui soient déjà experts dans la gestion et dans la construction des structures de ce genre, tandis que la participation publique serait assurée par le biais de la société "Vallée d'Aoste Structure S.r.l.", qui est la propriétaire du terrain.

Le montant exact de l'investissement public ne sera connu qu'au terme de la procédure de sélection du partenaire privé, étant donné que la part de ce dernier dans l'investissement global et dans le capital social - comprise entre 30 et 49% - fait partie des critères d'évaluation des offres et sera déterminée par l'offre qui sera choisie. La participation publique ne pourra, en tout état de cause, être inférieure à 51% de l'investissement global.

Conformément à la loi régionale n° 11, la réalisation de la structure en question sera précédée par un accord entre la Région autonome Vallée d'Aoste et la Commune d'Aoste. Vous savez qu'il y a cette procédure officielle de l'entente qui est prévue par la loi n° 11, qui a le grand avantage de donner tout de suite la "variante urbanistica", donc cela pourrait résoudre l'ensemble des problèmes d'emploi de cette zone. Les procédures y afférentes - parce qu'il faudra faire une délibération du Gouvernement pour la procédure officielle d'entente avec la Commune d'Aoste, la procédure aura un projet qui sera déjà présenté, parce que pour avoir l'entente il faut déjà donner l'existence d'un projet qui est déjà prêt - nous espérons qu'elles seront engagées avant la fin de l'été 2006.

Aujourd'hui je ne cache pas la réalité: le problème pour nous c'est de trouver l'argent nécessaire pour cette réalisation. D'une certaine façon, vu qu'une partie on pensait de la prendre dans la gestion spéciale de "Finaosta", les temps aujourd'hui sont un peu influencés par la "question Billia", parce que cela fait quand même 58 millions d'euros plus TVA, donc cela fait beaucoup. J'espère qu'on réussira à faire l'effort de trouver l'argent pour entreprendre rapidement la procédure.

Dans l'ensemble de l'étude on a commencé même à évaluer le célèbre lien entre la ville d'Aoste et cette zone. Je pense que l'étude qui a été faite - si vous aurez le plaisir d'avoir d'autre documentation, je pourrai vous la fournir - par "Finaosta" est transparente et nous donne toute une série d'éléments techniques. J'espère donc de pouvoir commencer la réalisation de ce Palais Aoste, car on ne peut pas aujourd'hui concevoir de ne pas avoir une structure dans laquelle on puisse avoir des manifestations sportives d'un certain niveau, un centre congres qui puisse être exploité par les hôteliers de la ville d'Aoste. En outre, je vois maintenant que je m'occupe un peu de l'organisation de "La Saison culturelle" une limitation des actuels théâtres - et il faut dire même les limitations techniques du futur "Splendor", qui aura 500 postes - et que, si nous demandons d'avoir une compagnie de théâtre, plutôt qu'un artiste d'un certain niveau, il faut reconnaître qu'aujourd'hui il faut avoir un lieu physique là où on puisse avoir de milliers de postes. J'espère donc que ce dossier, qui pour le moment a été suivi avec beaucoup de travail de la part d'une série de fonctionnaires, puisse avancer avec rapidité.

Président - La parole au Conseiller Frassy.

Frassy (CdL) - Qualche breve considerazione rispetto alla risposta e alle aspettative del febbraio scorso, aspettative che erano necessarie e da verificare in riferimento allo studio di cui si è poc'anzi parlato. Alcune preoccupazioni, Presidente, che in parte forse sono le solite: la prima e la principale è quella di fare qualcosa che possa andare al di fuori del limite del localismo valdostano e aostano soprattutto, questa preoccupazione gliela sottolineo nuovamente perché, rispetto a quella previsione di 3.500-4.000 posti, oggi si parla di una capacità massima di 3.000 posti. Non metto in dubbio che vi siano degli studi di mercato, però certi eventi importanti riescono a saturare un numero di posti di gran lunga maggiore anche ai 4.000 che potevano essere stimati, non vorremmo che alla fine si innescasse un meccanismo tipo quello dello "Splendor", che doveva dare una risposta superiore al "Giacosa" e alla fine probabilmente darà una risposta inferiore. Penso perciò che non sia la dimensione delle 1.000 unità in più che possa creare il problema gestionale.

Sul problema gestionale sorge la seconda perplessità. Mentre lei dava la risposta ho fatto un conto veloce e la stima dei 5.000 metri coperti rispetto alla stima dei 13 milioni di euro come costi danno un costo a metro quadro di 2.600 euro, che non mi sembra esattamente un costo di poco conto se parliamo per l'appunto di costo e non di valore di mercato finale, considerando fra l'altro che questa, per tutte le tecnologie che possa avere, dovrebbe essere una struttura relativamente povera dal punto di vista dei materiali che vengono usati e dei costi rispetto a strutture più stabili rispetto a quella che dovrebbe essere, se abbiamo capito bene, una struttura di tipo prefabbricato, tensostruttura o qualcosa di similare. Sicuramente perciò sono dei costi che nella sua stima ci sembrano un po' azzardati e, tenendo presente che i costi aumentano sempre, questa è la seconda preoccupazione.

Rimanendo sulla gestione l'altra preoccupazione è quella sul privato che non c'è, nel senso che non abbiamo capito se non c'è per una paura di far spazio ai privati...

(interruzione del Presidente della Regione, fuori microfono)

... ho capito, ma facciamo una gara con un'ipotesi che sta fra il 30 e il 49%. È un'ipotesi di un privato che, essendo socio di minoranza, entra per essere socio privilegiato, perché sa già che entra, gestirà questa struttura, i problemi di bilancio verranno poi gestiti dall'intervento pubblico. Stamani stavamo parlando di privatizzazione del casinò e citavo le sue affermazioni e quelle effettuate in sedi diverse dall'Assessore Marguerettaz; qui cerchiamo di costruire qualcosa che dovrebbe stare in piedi e dare una risposta turistica ad Aosta, che dovrebbe creare dei grossi eventi, ma in tutto il mondo occidentale i grossi eventi fanno "business", allora non capiamo per quale motivo solo in Valle d'Aosta i grossi eventi e il turismo non possono fare mercato. Si tratta di uscire da una certa logica che con un certo coraggio, seppure pionieristico, l'Assessore La Torre sta percorrendo... che è la logica di dire: "basta con l'assistenzialismo, con l'intervento pubblico a pioggia e quant'altro". Se mettiamo in piedi un qualcosa che serve per portare la Valle d'Aosta nel mondo a livello di eventi, dobbiamo "partire con il piede giusto", perché se la partenza è quella di dire: "facciamo una società mista dove il privato ha il 30%", sappiamo già cosa succede. Succede quello che è già successo in tutte le società miste, dove i privati, essendo soci di minoranza, alla fine erano dei privati privilegiati con una filosofia di tipo assistenzialistico, noi rifuggiamo da questa logica. Nel rispondere alle nostre interpellanze precedenti su questo argomento si citavano gli esempi di Genova, di Milano e di Torino: lì però sono dei meccanismi gestionali che stanno in equilibrio economico...

(nuova interruzione del Presidente della Regione, fuori microfono)

... ma il problema non sono i milioni di abitanti, perché se lei fa un certo evento e lo fa a San Marino, piuttosto che in un altro posto microscopico, la gente si sposta. Qui è il solito parallelismo: Valle d'Aosta, montagne valdostane e montagne trentine. Nel Trentino il turista per il 70% è un turista stanziale che fa la settimana bianca, in Valle d'Aosta nella migliore delle ipotesi il turista stanziale si attesta a percentuali inferiori al 30%, ma perché accade questo? Perché abbiamo montagne più brutte o strutture più brutte? Probabilmente perché c'è ancora da far parecchio nella promozione e nella gestione del "business" del turismo. Noi perciò auspichiamo che questa struttura si concretizzi, ma lo auspichiamo in un'ottica un po' diversa rispetto a quel "tratteggio" che lei ha voluto dare a risposta di questa interpellanza. Se dobbiamo costruire una struttura che va a gravare ulteriormente di costi la gestione pubblica, penso che non interessi a nessuno: non interessa al bilancio regionale, non interessa neppure agli operatori turistici perché, se sono strutture deficitarie, sono probabilmente strutture che non portano valore aggiunto e, se non portano valore aggiunto, non hanno interesse dal punto di vista dell'economia e in particolare quella del turismo. Auspichiamo che la sua Giunta possa fare un'ulteriore riflessione su questo aspetto, applicando quella che in questo momento mi piace chiamare la "filosofia La Torre", la filosofia che non deve essere gestita sul ritaglio di vecchie leggi, ma che deve trovare applicazione su iniziative nuove. Auspichiamo che questo tipo di iniziativa possa essere gestita con una filosofia diversa rispetto alla filosofia di "GS", rispetto alla filosofia di una "Casinò S.p.a." che di privato non ha nulla, salvo forse alcune piccole "miserie" che ritroviamo nel "CdA".