Oggetto del Consiglio n. 2044 del 12 luglio 2006 - Resoconto
OGGETTO N. 2044/XII - Autorizzazione alla Cogne Acciai Speciali per l'attivazione dell'impianto di sodatura riducente. (Interpellanza)
Interpellanza
Richiamata la Delibera di Giunta Regionale n. 1203 del 28 aprile 2006 avente per oggetto "Autorizzazione a favore della soc. Cogne Acciai Speciali S.p.a., di Aosta ad attivare in via sperimentale l'impianto di sodatura riducente. Autorizzazione alle emissioni in atmosfera ai sensi dell'art. 6 e 15 del DPR n. 203/1988" nella quale si autorizza, per un periodo di 1 anno, l'emissione in atmosfera di alcune sostanze inquinanti di un nuovo impianto di sodatura riducente;
Evidenziato che dalla lettura del deliberato si evince che il rilascio di un'autorizzazione specifica che fissi i relativi limiti alle emissioni per l'impianto stesso risulta "difficoltoso" in mancanza di dati sul suo funzionamento;
Rilevato che per impianti analoghi, cioè quelli soggetti ad A.I.A. (Autorizzazione Integrata Ambientale), non è possibile rilasciare alcuna autorizzazione senza conoscere ciò che si immette in atmosfera e che vi è l'obbligo per il richiedente di minimizzare le emissioni utilizzando la migliore tecnologia possibile;
Constatato quindi che per questo impianto l'Amministrazione ha rilasciato l'autorizzazione senza applicare il principio della precauzione;
il sottoscritto Consigliere regionale
interpella
la Giunta regionale per conoscere:
1) le motivazioni alla base di quest'originale e grave decisione;
2) se si intende revocare l'autorizzazione stessa alla luce delle prescrizioni di legge relative a questi tipi di impianto;
3) in che modo vengono effettuati i controlli e i monitoraggi all'interno della Cogne Acciai Speciali.
F.to: Venturella
Président - La parole au Conseiller Venturella.
Venturella (Arc-VA) - Grazie Signor Presidente. Questa interpellanza nasce dalla lettura di una deliberazione: la n. 1203, di cui leggo il titolo: "Autorizzazione..." - credo che il Consiglio debba riflettere su questo primo termine - "... a favore della società "Cogne Acciai Speciali S.p.a." di Aosta ad attivare in via sperimentale..." - altro termine su cui bisogna riflettere: "via sperimentale" - "... l'impianto di sodatura riducente, ai sensi dell'articolo ..." per chi vorrà leggerà la deliberazione. In sostanza, dopo i fatti del cosiddetto "Affaire decapaggio", dove la "Cogne" ha dovuto ritornare sui suoi passi e dopo che è stata condannata ha dovuto riconoscere che l'impianto di decapaggio che utilizzava questo processo di sodatura ossidante per la produzione di cromo esavalente, il famoso e famigerato "cromo VI", di sicuro effetto cancerogeno... ha dovuto in definitiva adeguarsi, gioco forza naturalmente, dietro invito preciso della Procura, e ha praticamente chiesto alla Regione una nuova autorizzazione per un nuovo impianto. Ora, dalla lettura della deliberazione si evincono alcuni concetti che possono destare un po' di preoccupazione, perché, quando si dice che il nuovo impianto, quello della sodatura riducente, risulta essere innovativo, ma complesso e necessita di una fase di sperimentazione... tutto questo, tra l'altro, è ripetuto nel verbale del 18 aprile 2006 di un incontro tra la Regione, l'Arpa e la società "Cogne Acciai Speciali"... insomma si dice che tale nuovo impianto sperimentale è innovativo, ma complesso e che - e questo è un altro punto importante della deliberazione - rilasciare un'autorizzazione specifica risulta difficoltoso - altro aggettivo particolare: "difficoltoso" - e allora si dice: "prevediamo l'avvio in via sperimentale dell'impianto per circa un anno con la verifica puntuale dell'efficacia del sistema di aspirazione proposto e della ricerca puntuale di tutti gli elementi da parte di Arpa e "Cogne Acciai Speciali"". Questo desta preoccupazione perché, secondo noi, non è applicato il principio derivante da una direttiva europea, direttiva comunitaria, che stabilisce che tutte le autorizzazioni di impianti industriali devono essere basate sul concetto della definizione delle migliori tecniche disponibili, ovvero delle tecniche più efficienti e più efficaci per ottenere un elevato livello di protezione dell'ambiente. Crediamo che tale principio - un principio che è la base del principio di precauzione nel rilascio delle autorizzazioni - in tale deliberazione non sia stato seguito e quindi chiediamo alla Giunta quali sono le motivazioni alla base di questa originale e grave decisione, se è intenzione dopo la nostra iniziativa di revocare l'autorizzazione e poi come ultima domanda come e da chi vengono effettuati i controlli e i monitoraggi all'interno della "Cogne Acciai Speciali". Grazie.
Président - La parole à l'Assesseur au territoire, à l'environnement et aux ouvrages publics, Cerise.
Cerise (UV) - Merci Monsieur le Président, je tiens avant tout à préciser que l'autorisation visée à la délibération du Gouvernement régional n° 1203 concerne la réalisation et la mise en marche dans l'usine sidérurgique "Cogne" d'Aoste d'une nouvelle installation de traitement à base de soude des aciers, nécessaire pour modifier le processus auquel sont soumis les aciers spéciaux. La modification de ce processus productif permet d'éviter la formation de composés contenant du chrome hexavalent pendant les traitements chimiques et physiques destinés à éliminer la couche superficielle qui se forme sur l'acier à la suite des traitements thermiques et de réduire ainsi les inconvénients liés à la gestion du processus de décapage et des résidus de chrome hexavalent, élément qui est classé très dangereux pour la santé.
La procédure d'autorisation environnementale établit que les autorisations relatives à l'émission dans l'atmosphère d'agents polluants doivent être réexaminées compte tenu des modifications apportées au processus productif, afin de vérifier si ces dernières respectent toutes les dispositions en vigueur en matière de protection de l'environnement et de la santé. A cet égard, je rappelle que le rapport technique présenté par M. Mazelli, Conseiller technique du Juge, le 20 novembre 2005, dans le cadre de la procédure pénale engagée contre la "CAS" pour la pollution, précisait que "depuis que la "Cogne Acciai Speciali S.p.a." a mis en place ces mesures entre les mois de mai et d'octobre 2005 l'activité productive comportant un traitement oxydant à base de soude respecte la législation en vigueur en matière de rejet dans l'atmosphère d'agents polluants". L'installation actuelle de traitement à base de soude a fait l'objet de plusieurs autorisations qui fixent les limites d'émission de substances alcalines - par délibération du Gouvernement régional n° 2672/2001 -, d'oxydes de soufre et de brouillards d'acide sulfurique - délibérations du Gouvernement régional n° 1598/2000 et n° 5196/2002 - et de chrome IV, délibération du Gouvernement régional n° 2107 du 2005. Il est donc évident que, pour évaluer la modification proposée par la "CAS", nous devons nous baser sur la situation actuelle - telle qu'elle a été constatée par le Conseiller technique du Ministère public - et qui respecte les exigences en matière de protection de l'environnement, de l'hygiène et de la santé fixées par les dispositions en vigueur. L'objectif de la "CAS" est donc de plus grand intérêt pour les citoyens de la plaine d'Aoste, car il vise à éliminer du processus productif la principale source de pollution de l'air et de l'eau, ce qui ne peut évidemment qu'être bénéfique pour l'environnement et la santé publique.
En raison de la complexité du système proposé, l'Arpe a procédé à l'instruction technique détaillée de la demande présentée, à l'issue de laquelle la délibération du Gouvernement régional n° 1203/2006 a délivré l'autorisation requise. Cette décision n'est ni originale, ni grave, car elle a été prise après comparaison de la situation actuelle - que, je le répète encore, respecte la législation en vigueur en matière d'environnement et de protection de la santé - et de celle résultant de la mise en place de la nouvelle installation, qui permet d'éliminer totalement la présence du chrome VI du cycle productif. Cette décision constitue d'ailleurs une application du principe de précaution mentionné dans l'interpellation. Le choix de délivrer ladite autorisation de mettre en place la nouvelle installation à titre expérimental découle du fait que le nouveau système, basé sur un processus chimique de réduction, qui remplacerait le processus d'oxydation, et sur un cycle de production plus automatisé, constitue une innovation complexe et nécessite une phase expérimentale visant à vérifier l'efficacité du processus chimique d'élimination du chrome VI et, partant, la réduction substantielle des émissions polluantes dans l'atmosphère. L'automatisation, en sus d'assurer le déroulement correct du processus chimique, permet de limiter considérablement la quantité de vapeur produite et de réduire ainsi, voire d'éliminer, l'entraînement dans les liquides de décapage des particules solides de substances polluantes qui se forment - telles que le chrome VI et le nickel -, ce qui limite la retombée de ces particules dans l'environnement immédiat des bassins et l'émission de vapeurs par les cheminées.
Faute de données relatives au fonctionnement de la nouvelle installation, qui est réalisée sur mesure pour l'usine sidérurgique d'Aoste, les techniciens ont eu du mal à délivrer une autorisation spécifique aux termes des articles 6 et 15 du DPR n° 203 du 24 mai 1988 et à fixer les limites d'émission y afférentes. Le commencement de la phase d'expérimentation du nouveau système, même si celui-ci n'est pas en marche, ne comporte en aucun cas le dépassement des limites d'émission fixées pour l'installation de traitement à base de soude actuellement utilisée et qui restera en l'état de manière à pouvoir fonctionner en alternance avec le nouveau système tant que celui-ci ne sera pas pleinement opérationnel. Sur la base de ces considérations et compte tenu du fait que la mise en marche des nouveaux équipements ne comporte aucun danger pour la population, mais est plutôt susceptible d'améliorer la situation actuelle, le Gouvernement a décidé d'autoriser la société "Cogne Acciai Speciali S.p.a." à réaliser dans son usine sidérurgique d'Aoste la nouvelle installation pour le traitement réducteur à base de soude des aciers visée à la demande d'autorisation déposée par cette société et d'autoriser également la mise en marche de cette installation à titre expérimental pendant une année, ce qui permettra d'en vérifier l'efficacité. J'estime donc qu'à l'heure actuelle rien ne justifie la révocation de ladite autorisation, qui est fondée sur le recours à la meilleure technologie actuellement disponible et qui vise à minimiser les émissions de polluants dans l'atmosphère. Je rappelle par ailleurs que pendant toute la phase expérimentale la "CAS" devra maintenir en bon état de fonctionnement l'installation actuelle pour le traitement oxydant à base de soude, afin de permettre son utilisation en cas d'urgence, et que les limites d'émission établies précédemment restent donc en vigueur.
Pour ce qui est de la troisième question, je précise enfin qu'un plan de suivi et de contrôle a été établi pour vérifier l'efficacité du système proposé, ainsi que pour détecter les polluants et fixer les limites y afférentes qui figureront dans l'autorisation définitive et que ledit plan prévoit la collaboration de l'Arpe, de la Région et de la "CAS". Ce plan comporte le contrôle de la suppression définitive du chrome VI et de l'efficacité du nouveau système: ce dernier consiste en l'immersion des pièces, l'élimination de l'entraînement des particules solides de substances polluantes dans l'environnement immédiat et la cessation des émissions de vapeurs par les cheminées. La délibération n° 1203 établit que la société concernée doit présenter tous les 3 mois à la Région et à l'Arpe un rapport technique sur les activités effectuées pour la mise au point des nouveaux équipements et sur les résultats des contrôles et du suivi environnemental réalisés pour veiller au bon déroulement de la phase expérimentale.
Président - La parole au Conseiller Venturella.
Venturella (Arc-VA) - Grazie ma, al di là delle risposte piene di cifre e di dati dell'Assessore Cerise, che sempre ama citare cifre e numeri, un po' per celarsi dietro direttive, decreti, leggi regionali, leggi statali... ebbene con questa deliberazione l'Amministrazione regionale ci ha fatto fare un salto di 40 anni indietro, prima della direttiva del 1996, ma ancora prima, prima dei fatti di Priolo, prima dell'"Enichem" di Mantova, dove le società potevano fare quello che volevano. Io vorrei ora semplificare il discorso perché al di là della risposta dell'Assessore Cerise dove si dice che "tutto va bene Madama la Marchesa"... non è vero, non è affatto vero! Uno: questo impianto che si dice in via sperimentale nuovo impianto... ma cosa vuol dire "via sperimentale"? L'impianto sperimentale viene fatto con delle quantità di soda, così come dicono tutte le direttive, che sono minime rispetto ad un impianto normale... non si può fare sperimentazione sulla pelle della gente, questo è il problema! Non si può fare sperimentazione e non si possono dare nemmeno le autorizzazioni per fare tale sperimentazione! La sperimentazione non può essere autorizzata così con un verbalino, dicendo: "autorizziamo l'impianto in via sperimentale", ma che senso ha! Anche perché è chi fa la domanda che deve garantire: uno, l'utilizzo della migliore tecnologia possibile, e questo lo dice la "direttiva IPPC"; due, deve obbligatoriamente... bisogna sapere prima di iniziare la fase di avvio dell'impianto quali emissioni... non si può dire, come l'Assessore Cerise e i suoi funzionari affermano: "si vedrà poi, vedremo". Assolutamente no, è in contrasto con tutte le normative, è il costruttore che deve dire quali emissioni saliranno in atmosfera, da quali sorgenti, quali quantità, non è possibile dire: "dato che è difficoltoso, allora non stabiliamo i limiti", è assurdo, è paradossale, è da incoscienti! "Miglior tecnologia possibile" vuol dire che il costruttore si impegna a utilizzare le tecniche più efficaci, ma non quelle che sono più difficoltose, quelle che sono più innovative, le più efficaci e sull'economia di scala non può essere l'impianto in via sperimentale, questo lo dice la direttiva! Non può essere affatto un impianto su scala industriale, le quantità devono essere ridotte al minimo, perché sapete benissimo che ad esempio... e mi fa specie che il nostro Assessore Cerise che ha nel suo "curriculum studiorum" dato qualche esame di chimica... sa benissimo che la soda a quelle temperature, e lo dice la deliberazione... 350-400° è altamente instabile, ci stiamo cacciando in un vicolo cieco, in definitiva stiamo ritornando a 40 anni fa, ma soprattutto facciamo le sperimentazioni, come qualcuno mi disse per telefono, quasi alla maniera del terzo mondo, Niger, Nigeria, abbiamo spostato il parallelo dal 42 al 30-35esimo parallelo nord... dove "ma che ci importa delle popolazioni, tanto noi cominciamo ad aprire l'impianto non stabiliamo i limiti perché è difficoltoso, è difficile stabilire i limiti, iniziamo la sperimentazione e poi tra un anno si vedrà". Neghiamo assolutamente questo modo di fare. È un modo incosciente, è un modo da pazzi, non si usa tale sistema, soprattutto in questi tipi di impianti e lo dicono le normative vigenti! Se poi esiste per l'Assessore Cerise e i suoi dirigenti una normativa regionale parallela che autorizza in via sperimentale questi impianti, allora ce la porti e ci dia spiegazioni migliori. Siamo esterrefatti di fronte a queste risposte perché, al di là delle cifre, il fatto è che si autorizza un impianto a lavorare su scala industriale in via sperimentale senza sapere che cosa può capitare. È pazzesco!