Oggetto del Consiglio n. 2040 del 12 luglio 2006 - Resoconto
OGGETTO N. 2040/XII - Quote riservate ai dipendenti delle forze di polizia nella normativa di integrazione degli affitti per le categorie svantaggiate. (Interpellanza)
Interpellanza
Considerata l'opportunità di un franco e collaborativo rapporto tra le nostre Istituzioni e le Forze di Polizia, che svolgono nel nostro territorio un insostituibile ruolo di tutela della sicurezza dei cittadini;
Tenuto conto che il personale dei differenti corpi di polizia, per intrinseche procedure organizzative, è frequentemente costretto a spostamenti di sede e quindi al trasferimento proprio e del proprio nucleo familiare;
Valutato positivamente l'obiettivo di ridurre al minimo i disagi per gli operatori di Polizia nella ricerca di un alloggio adeguato, perché possano quindi operare serenamente e perché si sentano parte integrante della nostra comunità, nella stessa direzione di quanto già oggi è previsto per il Corpo Forestale Valdostano;
il sottoscritto Consigliere regionale
Interpella
Il Governo regionale per conoscere:
1) se è possibile prevedere, all'interno della normativa regionale di integrazione degli affitti per le categorie svantaggiate, una quota riservata ai dipendenti delle differenti forze di polizia, tenuto conto dell'oggettiva difficoltà che spesso questi nuclei familiari riscontrano nell'inserimento lavorativo del coniuge;
2) se identica riserva non possa essere individuata anche nella legislazione sull'abbattimento dei tassi dei mutui per l'acquisizione della prima casa, o della ristrutturazione o costruzione sempre ai fini dell'abitazione principale;
3) se non sia opportuno identificare dei parametri di residenza e di reddito specifici per tali categorie, per l'ottenimento dei benefici sopra ipotizzati.
F.to: Sandri
Presidente - La parola al Consigliere Sandri.
Sandri (GV-DS-PSE) - L'interpellanza che ho posto è legata a un problema che ciclicamente si ripresenta nel panorama politico valdostano, perché legata alla ciclicità dei turni, della mobilità del personale di polizia, sia Polizia di Stato, sia Polizia penitenziaria, Carabinieri e Guardia di finanza, che si alternano sul nostro territorio: questo è l'ennesimo momento di riflessione su tale tema, che però pensavo di portare alla riflessione su 2 direttive fondamentali. La prima riguarda il fatto di trovare una collaborazione con questi organi dello Stato, trovare un modo in cui vi sia un corretto scambio con tali organi, che per la loro essenza strutturale sono obbligati alla mobilità sul territorio nazionale, di trovare dei meccanismi per cui la ricerca della residenza soprattutto per persone che si spostano con la famiglia sia garantita dall'Amministrazione regionale. In questo senso abbiamo già un regolamento ben chiaro: quello previsto per il Corpo forestale valdostano; quindi in questo senso abbiamo già dimostrato di avere un'attenzione per i corpi di polizia. È chiaro però che bisogna avere un'attenzione precisa rispetto anche a quelli provenienti da fuori Valle, anche perché - e questo è abbastanza importante -, grazie al fatto che la situazione della nostra Regione è una situazione di benessere, di piacevolezza anche dell'essere rispetto ad altre zone d'Italia meno favorevoli rispetto alla nostra, c'è una fetta significativa di questi operatori della sicurezza che tendono a fare radici su questo nostro territorio: questo credo sia un dato molto positivo. L'impressione è però che non sempre questa volontà e quindi questo apprezzamento della situazione che trovano siano in grado di tramutare questi loro desideri in oggettiva possibilità di realizzarli per difficoltà di inserimento del coniuge a livello lavorativo, per il problema dell'abitazione e per altri problemi. Mi chiedevo allora se non era possibile, all'interno dei vari provvedimenti esistenti per l'utilizzo di fondi regionali per l'abbassamento dei tassi dei mutui di acquisizione della prima casa o di costruzione, o ristrutturazione dell'abitazione principale, se non era possibile prevedere solo ed esclusivamente per queste categorie limitate quote annuali per consentire, anche in deroga ai requisiti di residenza e di reddito previsti abitualmente per altre categorie, la possibilità di poter accedere a questi benefici. È un'attenzione che diventa importante perché significa ricompattare il tessuto sociale valdostano e fare in modo che l'integrazione di questi nostri concittadini possa avvenire nel modo migliore, questo si tramuta poi in una maggiore identificazione nella nostra autonomia e nella nostra Regione, quindi nella Valle d'Aosta, e questo non può che giovare al benessere di tutta la Comunità.
Presidente - La parola all'Assessore al territorio, ambiente e opere pubbliche, Cerise.
Cerise (UV) - Les critères pour la détermination du montant des aides sont fixés à l'échelon national par le décret ministériel du 7 juin 1999, en application de l'article 11 de la loi n° 431/1998. Ce même décret établit la possibilité de prévoir des conditions plus favorables si la Région et les Communes interviennent avec leurs propres ressources pour le financement du fonds concernant les loyers. La Vallée d'Aoste cofinance ce fonds: par conséquent, des catégories de revenu et des plafonds plus favorables pourraient être définis pour tous les habitants de la Région. De plus, ce même décret établit que pour les foyers qui comptent des personnes âgées de plus de 65 ans, des handicapés ou qui comportent des situations de faiblesse sociale le montant de l'aide peut être majoré jusqu'à un maximum de 25% ou, en alternative, les plafonds de revenu peuvent être relevés jusqu'à un maximum de 25%. Ce texte définit aussi les catégories susmentionnées et laisse aux Régions le soin d'en définir d'autres: "... d'autres situations analogues de faiblesse sociale importante". La seule limite imposée aux Régions est le taux de 25%, au-dessus duquel elles ne peuvent augmenter ni les plafonds de revenu, ni le montant des subventions.
Sur la base de la réglementation nationale la Région définit chaque année, par délibération du Gouvernement régional, les modalités d'octroi des aides à la location visées à l'avis de concours y relatif. Dans le dernier avis de concours les catégories de faiblesse sociale identifiées étaient les suivantes: les plus de 65 ans et les handicapés dont le taux d'invalidité est supérieur ou égal à 90%, pour ces catégories le montant de l'aide a été augmenté de 15%. Pour ce qui est d'une éventuelle quote-part réservée aux Forces de l'ordre, entendue comme réserve financière en faveur de cette catégorie en vue de l'augmentation des aides à la location, il me semble opportun de signaler que, selon ce décret, le montant des aides doit être fixé selon un principe de progression qui favorise les foyers à très bas revenu ou les foyers dont le loyer compromet gravement les revenus mêmes. Les dispositions actuelles vont en ce sens. Par ailleurs, il ne semble pas vraiment juste de considérer les membres des Forces de l'ordre comme des "désavantagés" sociaux au même titre que les personnes âgées ou que les handicapés. D'ailleurs on enregistre une augmentation des requêtes de soutien de la part de citoyens qui ont des revenus beaucoup moins importants par rapport à ceux des représentants des Forces de l'ordre.
Enfin il convient de signaler que depuis le 1er avis de concours pour l'aide à la location, datant de 1999, toutes les demandes d'aide ont été satisfaites, même si dans certains cas le montant en a été diminué: ces réductions sont toutefois toujours restées au-dessous du seuil de 40% du montant initial. En outre, pour ce qui est du dernier avis financé, l'avis 2004, tous les requérants ont obtenu le montant total de l'aide. Les procédures pour financer à 75% toutes les demandes déposées dans le cadre du dernier avis de concours sont en cours.
Venant maintenant à la 2e question: "une telle réserve ne peut-elle pas être définie dans la législation sur l'abattement des taux des emprunts pour l'achat, la restauration ou la construction d'une résidence principale?"... comme nous l'avions déjà vu au cours de la discussion sur une précédente interrogation, le taux d'intérêt est fixé sur la base du revenu global du foyer, on va d'un minimum de 1% à un maximum de 3%, donc il paraît excessif baisser encore ces paramètres.
Pour ce qui est du 3e point: "ne serait-il pas opportun de définir des paramètres de résidence et de revenu spécifiques pour ces catégories, en vue de l'octroi des bénéfices envisagés ci-dessus?"... pour les aides à la location, aucune durée de résidence particulière n'est requise; en effet, seuls sont requis la résidence dans le logement pour lequel on demande l'aide au moment du dépôt de la demande. Si pour des raisons de service le requérant doit résider dans la caserne où il exerce, ou s'il doit conserver sa résidence dans une autre commune l'on peut envisager dans l'avis de concours annuel une dérogation en ce sens, à condition que ledit requérant remplisse les autres conditions (qu'il soit titulaire du contrat de location, qu'il ne soit pas propriétaire d'un logement approprié à son foyer sur le territoire régional, qu'il remplisse les conditions de revenu...). Pour les prêts destinés à l'achat, à la restauration ou la construction d'une résidence principale l'on considère que le critère de stabilité qui est pris en considération ne justifie pas un traitement de faveur pour ces catégories. Je vous rappelle que les membres des Forces de l'ordre peuvent bénéficier d'aides pour l'accès aux logements sociaux, conformément à la loi régionale n° 39 du 4 septembre 1995. Ces aides consistent justement dans le relèvement des limites de revenu - qui ont été majorées de 30% - et dans la modification du critère de la résidence en Vallée d'Aoste, qui doit être de 6 mois au moins. Enfin une réserve en faveur de cette catégorie est prévue: en effet, 15% des logements visés par les avis de concours lui sont réservés.
Presidente - La parola al Consigliere Sandri.
Sandri (GV-DS-PSE) - Dire che sono deluso è dir poco dalla risposta dell'Assessore a questa interpellanza. Evidentemente quando si parla della pelle degli altri la si fa facile. Credo che liquidare come categoria di benestanti i rappresentanti delle Forze dell'ordine... mi piacerebbe vedere lei trasferirsi in Sardegna con solo il suo stipendio di 1.300-1.400 euro al mese, vedere di trovarsi un alloggio, se si considera una categoria socialmente debole o una categoria socialmente forte. Evidentemente non ha ben presente né quali siano gli stipendi dell'Amministrazione dello Stato per quanto riguarda i rappresentanti delle Forze dell'ordine quanto meno non nei graduati, ma nelle posizioni inferiori, né cosa significa vivere una vita in cui ci si trasferisce ogni 5-6 anni da una parte e l'altra d'Italia portandosi dietro la famiglia. È una disattenzione che capisco, perché tutto ciò che succede fuori dai confini della nostra Regione, quindi i sistemi nazionali, poco importa. C'è una disattenzione quasi ideologica: prima l'Assessore Marguerettaz se la prendeva con le ideologie per quanto riguarda il casinò, mi permetta di ritrasferirle questo "fastidio" per l'ideologia anche su tali temi! Le Forze dell'ordine sono una parte importante della nostra società, ci piaccia o non ci piaccia anche se con le stellette e con il Tricolore rappresentano forse simboli verso cui qualcuno ha delle remore. Sono una parte fondamentale anche per l'importanza numerica e per i servizi che svolgono per la nostra sicurezza. Siamo una Regione percepita come una Regione in cui c'è uno dei più alti indici di sicurezza in Italia, larga fetta è anche merito di tali operatori. Che si liquidi tutto questo evocando regolamenti... benissimo, ne prendiamo atto! Riteniamo assolutamente "sconveniente" questo tipo di posizione e reputiamo invece che si dovrebbero prevedere non delle grandi quote, perché non stiamo parlando di enormi numeri, ma sia per quanto riguarda l'acquisto della prima casa, sia per quanto riguarda la costruzione e la ristrutturazione bisognerebbe incentivare proprio questo radicamento territoriale. Significa ricompattare questi 2 aspetti della nostra Regione, ricompattare e inserire questi operatori in maniera più forte nella nostra Comunità, nei vari Comuni e questo stabilizzerebbe molto il nostro rapporto.
Mi stupisce che, dal punto di vista delle prospettive, si neghi qualunque possibilità di fare delle modifiche. Penso che soprattutto per quanto riguarda gli affitti nulla vieta che fra le varie categorie non possano essere inseriti gli operatori di polizia, ovviamente utilizzando dei criteri e delle tipologie che siano specifiche per la loro categoria. Il discorso interessa non tantissime persone, però si parla di qualche decina di persone nella Polizia di Stato e nella Guardia di finanza e qualcosa di più nella Polizia penitenziaria. Lei conosce benissimo la situazione degli alloggi ad Aosta, cosa significa affittare gli alloggi ad Aosta e nei Comuni della Plaine e nelle zone vicine... penso che questo sarebbe un segnale forte di attenzione.
Dicevo prima che le Forze di Polizia, la Questura, il Penitenziario, la Guardia di finanza, la Polizia di frontiera sono tutti apparati che sempre più devono diventare parte integrante del nostro panorama e della nostra coscienza politica. Il volerne prendere delle distanze non solo è un errore adesso, ma è una "miopia" per il futuro!