Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 2032 del 12 luglio 2006 - Resoconto

OGGETTO N. 2032/XII - Aggiornamento del protocollo d'intesa tra la Regione e l'Amministrazione penitenziaria per la riabilitazione dei detenuti. (Interrogazione)

Interrogazione

Preso atto del protocollo d'intesa, firmato il 3 marzo scorso, tra il Comune di Brissogne e la Direzione Casa Circondariale Aosta, afferente al Dipartimento dell'Amministrazione penitenziaria del Ministero della Giustizia, al fine di avviare un processo rieducativo dei detenuti attraverso il loro impiego in progetti di pubblica utilità, svolti a titolo di volontariato, nella bonifica, nel ripristino e nell'adeguamento delle aree verdi di proprietà o in concessione allo stesso comune;

Ricordato l'impegno preso dall'attuale governo regionale di predisporre un aggiornamento del protocollo d'intesa tra l'Amministrazione regionale e l'Amministrazione penitenziaria, alla cui realizzazione è stato chiamato il Difensore civico, con la collaborazione delle associazioni di volontariato che agiscono in tale settore;

Ritenuto opportuno favorire la trasformazione dell'attuale struttura penitenziaria in una "struttura modello", fortemente finalizzata al recupero ed alla riabilitazione dei detenuti, e non più struttura satellite dei penitenziari piemontesi, vera e propria valvola di scarico delle tensioni e dei sovraffollamenti, anche sulla base di un'analisi approfondita dei risultati ottenuti con il protocollo attualmente vigente;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interroga

il Governo regionale per conoscere:

1) a che punto sia la predisposizione degli aggiornamenti del protocollo d'intesa tra l'Amministrazione regionale e l'Amministrazione penitenziaria, in particolare per ciò che riguarda le attività di volontariato finalizzate alla riabilitazione dei detenuti e l'osservatorio di valutazione delle attività svolte;

2) se vi siano allo studio iniziative, a fini riabilitativi dei detenuti, nel settore agricolo, forestale o vivaistico, da attuare all'interno o nelle immediate adiacenze del penitenziario di Brissogne.

F.to: Sandri

Président - La parole au Président de la Région, Caveri.

Caveri (UV) - Je réponds à la question qui a été posée par le collègue Sandri, le point de départ c'est bien évidemment que la Présidence de la Région considère qu'il est important d'intervenir pour collaborer à l'amélioration de la situation de la Maison d'arrêt de Brissogne, dans une optique d'intégration de celle-ci (qui, malheureusement, est bien plus grande de la vieille prison d'Aoste) dans le contexte régional valdôtain et le Gouvernement régional a œuvré pour la mise à jour des accords, qui sont encore bien évidemment valables, passés avec le Ministre de la justice au début des années '90.

L'Assessorat régional de la santé, qui a été chef de file, a obtenu au mois de janvier 2005 la collaboration du Médiateur pour l'élaboration d'un projet de protocole d'accord - entre le Département de l'Administration pénitentiaire et la Région - sur la Maison d'arrêt de Brissogne et les politiques en matière d'assistance et de réinsertion des détenus. C'est entre autres une question tout à fait délicate, il suffirait parler avec le frère de l'Assesseur Cerise, parce que la prison se trouve dans son territoire, pour comprendre que cette question est tout à fait délicate, parce que les gens qui sont à l'intérieur de la Maison d'arrêt ne sont pas dans la large partie de provenance de notre Région et donc à la sortie de la prison il y a quand même du point de vue social toute une série de problèmes de réinsertion. Ce projet de protocole d'accord est parvenu audit Assessorat en juillet 2005 et a été examiné par les bureaux compétents. Au mois de décembre 2005 il a été fait appel au Président de la Région pour coordonner certains aspects qui pouvaient poser des problèmes et notamment: la nécessité d'examiner la faisabilité concrète des engagements de la Région et de concilier les engagements de l'Etat et les exigences régionales; la nécessité de garantir l'équité des engagements des deux parties.

Compte tenu du travail remarquable effectué par le Médiateur, qu'il ne fallait pas surtout compromettre ni altérer par l'adjonction de nouvelles dispositions préconisées par les bureaux dudit Assessorat, par la Surintendance des écoles et par l'Agence de l'emploi, le Cabinet de la Présidence a examiné les observations formulées par lesdites structures et a estimé pouvoir apporter quelques modifications au projet de protocole en question, tout en préservant son excellente architecture. Notre souci était de parvenir à un protocole d'accord contenant des engagements d'ordre général, mais concrètement applicables et respectant les intérêts des parties et les exigences qui ne peuvent parfois être précisées de manière détaillée qu'au cas par cas par les sujets chargés d'y répondre et de trouver les ressources financières et organisationnelles nécessaires. C'est-à-dire que je voulais personnellement éviter le danger d'avoir un protocole d'accord qui était une espèce de Charte des Nations Unies, mais qui n'avait pas une possibilité concrète d'application.

En considération de l'ampleur des contenus du projet de protocole d'accord et de la volonté de traduire les engagements pris en actions concrètes, l'accent a été mis sur la mise en œuvre et le suivi de l'application dudit accord, par la création d'une commission comprenant des représentants de l'Unité sanitaire locale et de la Maison d'arrêt, chargée des questions relatives à la santé et au bien-être, et d'un observatoire permanent, présidé par le Président de la Région, chargé de suivre la mise en œuvre dudit accord et de promouvoir sa pleine application. Nous attendons dans ces jours les observations finales des structures régionales concernées quant à notre proposition, qui leur a été transmise le 23 juin, afin de pouvoir poursuivre en quelques semaines le parcours avec le Département de l'Administration pénitentiaire en vue de la passation du nouveau protocole.

En remerciant encore le Médiateur pour son action, je passe à la deuxième question pour communiquer qu'à l'heure actuelle la Direction des forêts n'est en train d'examiner aucune initiative visant la réinsertion des détenus et dans la prochaine réponse que je donnerai concernant la question posée par Madame Squarzino et M. Bortot je soulignerai même qu'il y a quelques petits problèmes de collaboration de la part des directeurs qui se sont succédés, car sur la question de la formation il faut dire que, tandis que l'Agence du travail s'est démontrée toujours très disponible, les directeurs n'étaient pas tellement enthousiastes de la formation des gens qui se trouvent à l'intérieur de la prison. Quand même, les expériences précédentes effectuées dans le cadre de la convention 2004 pour l'emploi de détenus de la Maison d'arrêt de Brissogne dans la pépinière régionale Abbé Henry ont été positives, grâce notamment à la participation constante des tuteurs. Cette initiative a été appréciée par les détenus concernés - précisément 3 détenus, dont un est devenu après employé dans ce secteur -, ainsi que par la structure qui les a accueillis et, si les conditions sont réunies, il est probable qu'elle puisse être renouvelée.

Président - La parole au Conseiller Sandri.

Sandri (GV-DS-PSE) - Mi sembra che il Presidente Caveri abbia ben chiaro quale sia l'iter in questo momento del protocollo d'intesa e credo possa concordare con me che comunque i tempi sono biblici. Vorrei ricordare in proposito che da quando fu decisa la costruzione a quando fu terminata e aperta la ferrovia Aosta/Pré-Saint-Didier, che non era una cosa semplice da fare negli anni '20 con il piccone, ci misero 4 anni; qui non siamo a tempi tanto diversi.

A parte queste considerazioni malinconiche sulla nostra efficienza, vorrei però evidenziare un aspetto che nella risposta è stato sottovalutato. L'obiettivo di questa azione di reinserimento, di questa azione di riabilitazione dei detenuti e di trovare queste forme di iniziative che consentano un recupero ha anche un altro grande obiettivo, cioè per regolamenti nazionali non possono accedere a queste tipologie di aiuto le persone che hanno avuto condanne superiori ai 5 anni. Se tale stabilimento penale riuscisse a farsi riconoscere per questo tipo di attività, quindi verosimilmente sarebbe caratterizzato come un penitenziario modello di recupero e verrebbe scaricato dai detenuti con pene più ampie e diventerebbe più ridotta la pericolosità e la complessità di quel sistema. Questa mia riflessione mi è stata confermata sia dalla nuova Direttrice, sia dal nuovo Comandante, che mi hanno dato l'idea di essere in discontinuità rispetto alle perplessità che ci sono state raccontate dal Presidente Caveri. Mi sembra che adesso vi sia una situazione assestata, non più quel continuo succedersi di direttrici e direttori come in passato, ma vi siano persone responsabili che hanno voglia di collaborare. Questo lo dico anche perché dall'altra parte mi pare vi sia una situazione molto pericolosa, che può andare anche a peggiorare nei prossimi mesi, perché, essendo in grande aumento in Italia i reati cosiddetti "socialmente deplorevoli", il carcere di Aosta, se non si dà una caratterizzazione di recupero... già è stato riempito ultimamente con una nuova sezione di 60, ma questa rischia di diventare di 150 e di trasformarsi in una situazione poco gestibile. Essendo però tali detenuti accusati di reati che sono visti in maniera negativa, anche se in una fase ancora intermedia, ma che non possono ottenere questo tipo di benefici, questo tipo di iniziativa limiterebbe il fatto che... oggi l'attività penitenziaria di Aosta è uno scarico del Piemonte, soprattutto di Torino, e inoltre farebbe del bene a quelli che sono più recuperabili. Sono riflessioni difficili che vanno a toccare situazioni complesse della nostra umanità.

Vorrei aggiungere ancora che su tali temi non ci si può nascondere o chiudere in un atteggiamento di chi non vuol vedere; questa struttura fa parte della nostra Regione, non solo, ma quei reati fanno parte della Valle d'Aosta, perché qualcuno che commette queste cose c'è anche fra i nostri corregionali. Dobbiamo quindi avere la capacità intellettuale di porci con chiarezza di fronte a questi temi e di affrontarli. Non sono temi facili, nessuno ha la "bacchetta magica", ma come in passato poi i risultati positivi ci sono. È una strada da imboccare e in questo senso mi fa molto piacere che il Presidente abbia annunciato che domani alle una e mezza si presenterà al carcere, mi permetterò di esserci anch'io in modo da andare avanti in questo discorso.