Oggetto del Consiglio n. 1925 del 11 maggio 2006 - Resoconto

OGGETTO N. 1925/XII - Utilizzo delle postazioni "Internet" presso la Biblioteca regionale. (Interrogazione)

Interrogazione

Appreso del successo che riscuote il servizio di utilizzo delle 4 postazioni internet situate presso la sezione consultazione e la sezione emeroteca della Biblioteca regionale;

Considerata opportuna l'installazione di un numero maggiore di postazioni;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

il Presidente della Regione per sapere:

1) il numero di utenti che si sono avvicendati alle 4 postazioni nell'anno 2005;

2) il grado di copertura medio per l'anno 2005, distinto per fasce (mattino e pomeriggio);

3) se si intende aumentare il numero di postazioni presso la Biblioteca.

F.to: Venturella - Bortot

Président - La parole au Président de la Région, Caveri.

Caveri (UV) - Si vous êtes d'accord, M. Venturella, je vous donne une réponse générale, en évitant la lecture des chiffres... je vous les donne... car je pourrais passer 10 minutes à faire cela.

Il est nécessaire d'abord de préciser quelle est la fonction de la présence du service "Internet" dans le cadre des activités de la Bibliothèque régionale et plus en général des bibliothèques publiques. Ce service, qui est gratuit - et sur cela il faudra un jour raisonner, car je dois dire que grâce à mes expériences j'ai vu que certains services que nous donnons à la population de façon gratuite, parfois par exemple dans les bibliothèques publiques en France, en Belgique ou aux Pays Bas, on paie peut-être très peu, mais c'est une question symbolique -, représente un instrument de consultation et d'information ultérieur par rapport aux sources traditionnelles de caractère bibliographique, à des fins de recherche, d'étude et de documentation, au même titre que la consultation des livres des différentes sections, dans lesquelles les utilisateurs accèdent directement aux rayons. Il ne constitue donc pas un moyen de gestion du courriel privé des utilisateurs de la Bibliothèque. De cette fonction découle nécessairement le fait que l'accès au service "Internet" est en principe libre et non soumis au contrôle des personnels de la Bibliothèque. Le nombre des utilisateurs, depuis l'ouverture de ce service, n'a donc pas été relevé de façon systématique. Il est toutefois possible de connaître la quantité effective des séances de consultation, avec une certaine précision, pour les 4 ordinateurs utilisés à cet effet placés dans les sections "Consultation" et "Hémérothèque", qui forment l'objet de la question, sur la base du nombre des utilisateurs qui ont retenu à l'avance leur accès à "Internet". Il faut aussi, par ailleurs, rappeler qu'en plus de ces 4 postes il en existe 3 autres non contemplés dans la question, à disposition du public: 2 "totems" dans la section "Prêts adultes", qui permettent un accès rapide et sans aucune formalité à une "white list" présélectionnée de sites institutionnels et d'information générale, et un poste réservé à la navigation en réseau des enfants et adolescents, dans la section "Jeunesse", avec des règles d'accès plus strictes, en raison de l'âge du public. Il faut dire que même avant les nouvelles législations qui dérivent des questions du terrorisme, 11 septembre, l'ensemble... qu'il y a déjà dedans le "software" des ordinateurs... il y a par exemple pour les enfants l'impossibilité d'entrer dans un certain site tel que le site pornographique ou dans de sites dangereux au sens large. Il faut remarquer que l'entrée en vigueur de la loi n° 155/2005 et du décret du Ministre des affaires internes a imposé de relever avec précision et rigueur l'identité de tous les utilisateurs du réseau. L'adéquation du service à ces nouvelles normes a eu comme conséquence la possibilité de disposer de données précises pour les quatre postes qui font l'objet de la question, à partir du 19 août 2005, et a impliqué la réalisation d'un programme de contrôle provisoire, élaboré par le personnel de la Bibliothèque, en attendant la mise au point d'une procédure spécifique de la part du DSI, qui a démarré le 5 novembre suivant. C'est-à-dire qu'à partir du 19 août jusqu'au 5 novembre il y a eu un système artisanal, tandis qu'à partir du 5 novembre 2005 il y a eu un contrôle en suivant un "software" un peu différent. Cette adéquation a également comporté la limitation temporaire du service pendant l'installation et le rodage des programmes entre le 8 et le 18 août et du 26 septembre au 4 novembre. Pour ce qui est des données, le nombre de sessions de l'ensemble 2005 fait presque 10.000 personnes. Pour ce qui est de la différence d'utilisation entre le matin et l'après-midi, il est possible d'établir la moyenne des temps d'utilisation des postes et le pourcentage sur les heures disponibles, à partir des données relatives à des semaines-type, en l'absence de données complètes. Quand même on peut dire qu'il y a dans l'ensemble de la journée une moyenne qui est plus ou moins toujours la même, mais je vous donnerai les trimestres, les heures utilisées, les heures disponibles. On peut donc conclure que le service de consultation du réseau "Internet" est très apprécié, avec des pourcentages d'utilisation importants. Le quota de saturation n'est toutefois pas atteint à ce jour, c'est-à-dire il y a la possibilité d'y accéder. Au contraire on remarque une tendance à la baisse, qui résulte de la confrontation du taux d'utilisation moyen des 3 premiers trimestres de 2005 avec celui du premier trimestre 2006, donc il y a eu un petit pourcentage de diminution. Cette tendance peut découler en partie des restrictions imposées par la législation anti-terrorisme, mais il est certain qu'elle s'insère physiologiquement dans les dynamiques qu'on a pu constater en d'autres situations caractérisées par une importante évolution technologique, comme aux Etats-Unis ou, plus près de nous, en Lombardie, où la diffusion à domicile d'"Internet" a amené à une réduction parfois drastique de la demande d'accès au réseau à partir des bibliothèques et des "Internet points". C'est d'ailleurs un phénomène qu'on a pu constater directement à d'autres occasions, comme dans le cas du service de vidéo-écriture offert par la Bibliothèque régionale lors de son ouverture, il y a 10 ans, qui avait eu un grand succès, mais qui a été réduit presque à néant au cours des années à cause de la diffusion progressive des ordinateurs personnels. En plus il faut dire que certaines polémiques étaient plutôt des polémiques fondées, non pas des polémiques un peu xénophobes, mais c'est vrai qu'il y avait une large majorité d'immigrés extracommunautaires qui employaient "Internet", justement pour maintenir un lien avec leur Pays natal, parfois pour envoyer de courriels ou choses de ce genre. A l'heure actuelle il semble donc qu'on s'adresse vers une réduction de la demande, plutôt que vers une expansion. Il faut dire même qu'aujourd'hui nous avons des points "Internet" importants dans les écoles, tandis que dans le passé il n'y avait pas cela; si cette tendance devait se confirmer dans les prochains mois, une multiplication des points d'accès au réseau résulterait inutile, compte tenu aussi des espaces disponibles à l'intérieur de la Bibliothèque régionale, qui avait été projetée et aménagée à une époque où ce type de service n'était pas prévisible; par exemple, pour la navigation dans les sites "Internet" de la Commission européennes même le nouveau "Europe direct" ouvert au public permet d'y accéder. Je pense que, si on regarde un peu l'ensemble "Internet", nous avons dans les dernières années augmenté notre capacité d'offre au public. Il faut dire par contre que les gens, tout compte fait, préfèrent avoir "Internet" chez eux, donc, en tenant compte de la baisse des coûts et de la facilité d'accès - et nous espérons que dans les vallées latérales on puisse avoir "Internet haut débit", donc une fourniture du service encore plus rapide -, je pense que pour le moment le système actuel de la bibliothèque résulte suffisant. Je vous donnerai quand même l'ensemble des chiffres.

Président - La parole au Conseiller Venturella.

Venturella (Arc-VA) - In attesa dei dati che gentilmente il Presidente Caveri ci vorrà fornire, questa interrogazione prendeva spunto dal fatto che esiste, è vero, una lieve diminuzione del numero di utilizzatori delle postazioni "Internet" in biblioteca, ma credo che potrà essere un "trend" in discesa che fra un po' di mesi si fermerà subito, in quanto il mercato di quelli che fanno accedere al servizio Internet dietro pagamento è in evoluzione, perché il libero mercato non ha sortito gli effetti voluti. Credo che fra pochi mesi, qualche trimestre, più persone ritorneranno in Biblioteca, in quanto un conto è l'allacciamento alle reti ad alta velocità, un conto è l'allacciamento alle "ADSL", poi quando le persone si rendono conto che il costo è eccessivo... personalmente sono a conoscenza di utenti che hanno disdetto il loro contratto perché si sono resi conto che costa troppo. Credo che oltre che per gli extracomunitari e le persone che utilizzano "Internet" anche per avere una corrispondenza con la loro casa... e in questa sede non vorrei parlare di comportamenti illeciti, questa non è la sede per parlarne, c'è questo "decreto Pisanu" che obbliga a compilare una serie di schede personali con dati personali...

(interruzione del Presidente della Regione, fuori microfono)

... esatto, ma gli strumenti ci sono per controllare, però credo sia il caso per l'Assessorato della cultura di riflettere, perché sono convinto che fra un po' di mesi le richieste saranno in aumento. Ringrazio per la risposta, saremo sempre attenti a che il problema sia sempre analizzato e quindi che la riflessione sull'utilizzo e sull'uso della rete sia sempre portato all'attenzione della Commissione con ad esempio la predisposizione di un nuovo regolamento, che potrebbe essere una strada da percorrere.