Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 1424 del 27 luglio 2005 - Resoconto

OGGETTO N. 1424/XII - Criteri di ammissione alla Scuola di specializzazione per l'insegnamento della lingua inglese presso l'Università della Valle d'Aosta. (Interrogazione)

Interrogazione

Richiamate le precedenti interrogazioni dei sottoscritti Consiglieri sul tema dei concorsi e delle selezioni presso l'Università della Valle d'Aosta, discusse in aula rispettivamente il 15/12/2004 e il 24/3/2005;

Appreso che l'esame di ammissione alla scuola di specializzazione per l'insegnamento della lingua inglese (S.S.I.S.), a suo tempo annullato per acclarate illegittimità dal T.A.R. della Valle d'Aosta, è stato ripetuto con gli stessi esiti (curiosamente: stesso numero di promossi, stessi candidati non ammessi);

Ricordato che, a seguito dell'omessa utilizzazione di strumenti di autotutela amministrativa e dell'accoglimento dei ricorsi al T.A.R., si produssero serie conseguenze, in particolar modo per i candidati ammessi, che videro vanificati mesi di lavoro ed annullati esami regolarmente sostenuti;

Ritenuto opportuno ritornare sulla vicenda;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

Il Presidente della Regione per sapere:

1) svolta la seconda selezione di ammissione, con il curioso esito indicato nelle premesse, a quale "iter" saranno sottoposti i candidati ammessi (anzi, riammessi) in riferimento allo svolgimento del tirocinio previsto e agli esami da sostenere;

2) se, allo stato, i candidati non ammessi abbiano proposto ricorsi, lamentando l'illegittimità anche dell'ultima selezione.

F.to: Curtaz - Squarzino Secondina

Président - La parole au Président de la Région, Caveri.

Caveri (UV) - Permettez-moi d'abord une prémisse de méthode, parce qu'il me paraît tout à fait important, dans le sens que personne veut contester la possibilité d'avoir un pouvoir d'inspection de la part des Conseillers, mais je pense que, en qualité de Président du Conseil d'administration de l'Université de la Vallée d'Aoste et en accord avec le recteur de celle-ci je souhaite que des informations de ce genre on peut tranquillement les demander à l'Université, parce qu'on ne peut pas parler de l'autonomie universitaire et après, chaque fois qu'il y a quelqu'un qui a échoué à un examen, on demande quelque chose au Conseil. Moi je trouve que c'est une méthode de clientèle qu'on ne peut pas supporter! S'il y a quelqu'un qui ne passe pas l'examen, va auprès d'un Conseiller régional qui présente une interpellation. Alors moi je dis, c'est une méthode, il y a l'autonomie universitaire, je devrais éviter de répondre parce qu'en répondant je vais toucher à une question très délicate, c'est-à-dire le lien entre la Région et l'autonomie de l'Université. Je pense que nous, en tant que Conseil, à travers les 2 représentants nommés dans le conseil d'administration, on doit donner des lignes d'ordre général, mais chaque fois qu'il y a un concours, vu que vous avez le droit de vous adresser directement à l'Université - et il y a de la part de M. Passerin d'Entrèves pleinement la disponibilité à répondre directement à une question de ce genre -, moi je pense qu'on pourrait très bien - je le dis aussi au Président du Conseil - choisir dans le sens que moi je pense qu'il y a à voir une logique de partage entre les responsabilités sur les lignes directrices de l'Université et les petites questions de recours administratifs.

Quand même, quant au résultat de la nouvelle sélection, qui a été qualifié de "curieux" par les Conseillers auteurs de cette question, l'Université de la Vallée d'Aoste - dont je suis interprète, parce que moi je n'ai pas un pouvoir de contrôle - souligne qu'il n'est pas du tout surprenant, du point de vue de l'enseignement et du contrôle des connaissances, qu'une commission confirme les décisions prises par la précédente quelques mois auparavant: cela peut se produire et ce n'est absolument pas "curieux". Ou on pense qu'il y a eu des irrégularités et alors à ce point il faut se refaire à rue Ollietti, sinon il me semble que, dans la logique de l'autonomie universitaire et de l'assomption de responsabilités de la part des enseignants, c'est tout à fait normal. La forme est évidemment importante - et c'est sur ce point que le TAR s'est prononcé au mois de février dernier relativement aux actes portant admission des étudiants à l'École de spécialisation pour la formation des enseignants -, mais le fond l'est encore plus: il y a ceux qui connaissent l'anglais et ceux qui ne le connaissent pas et ce indépendamment du fait que le jury d'examen soit composé de 4 femmes et 1 homme ou de 3 femmes et de 2 hommes. Le problème c'est: est-ce que tu as une bonne connaissance de l'anglais, oui ou non? Après on peut faire recours parce que la composition n'est pas bonne, mais le problème de fond pour être admis c'était la connaissance de l'anglais.

Toujours est-il que l'Université de la Vallée d'Aoste est la première à regretter ce qui s'est passé et est parfaitement consciente qu'elle doit protéger les personnes intéressées et notamment celles qui ont été admises à la suite de la première sélection et ont fréquenté la SSIS, l'école de spécialisation d'anglais, pendant les premiers mois de cette année académique. J'en veux pour preuve le fait que les responsables de la faculté ont tenu plusieurs réunions - avant et après que l'ordonnance du TAR ait prescrit une suspension - avec les étudiants admis lors de la première sélection, mais aussi avec ceux qui ont été exclus et ont introduit un recours et ce dans l'intention de résoudre la question. Il est en tout cas inévitable que des problèmes apparaissent, compte tenu de l'extension considérable des activités de l'Université, en matière d'enseignement dans les domaines scientifiques et du point de vue administratif: c'est le lot de toutes les universités et c'est même un peu la mode italienne que quand il y a quelque chose qui ne fonctionne pas il y a cette espèce de simulacre que c'est le TAR, où tout le monde - n'importe quand, ni comment - malheureusement est à même de présenter de recours.

En l'occurrence les candidats admis à l'issue de la deuxième sélection auront la possibilité de mener à bien toutes les phases de formation relevant de la première année, dans les délais prévus par le calendrier normal et sans frais supplémentaires, à savoir: pour les personnes initialement admises à la SSIS et qui peuvent à nouveau soutenir l'épreuve l'évaluation de toute la carrière précédant leur inscription au cours est en voie d'achèvement, conformément à l'opinion exprimée par le groupe de travail spécifiquement constitué par le Conseil de l'Université et approuvée par les organes académiques compétents; pour les étudiants réadmis au cours de spécialisation un cours de rattrapage de toute la formation dispensée durant le deuxième semestre a été organisé pendant l'été; pour les étudiants réadmis au cours de spécialisation la session d'examen a été prolongée jusqu'au 30 septembre et 2 convocations sont prévues pour les cours du 1er et du 2e semestre 2005-2006.

En réponse à la deuxième question, je peux vous dire qu'il ne résulte pas du registre des actes concernant l'Université que des recours aient été formés devant le Tribunal administratif au sujet du renouvellement des épreuves d'admission. Peut-être que vous avez des renseignements plus actuels que les miens, mais moi je trouve qu'il y a un ensemble de considérations qui portent à nous dire que de procédures de ce genre doivent rentrer dans l'autonomie universitaire, donc l'Université doit s'assumer ses responsabilités, doit prendre acte des erreurs qui ont été faites. Moi, en tant que Président du Conseil de l'administration, je fais partie d'un organe qui donne des lignes d'ordre général; le reste des responsabilités c'est aux organes de l'Université, donc c'est à réfléchir sur le fait si de questions de ce genre doivent se poser au Conseil, sinon il y a la pleine disponibilité du recteur à répondre directement aux questions posées par les Conseillers.

Président - La parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (Arc-VA) - Sono dispiaciuto della risposta del Presidente Caveri, perché il Presidente ha equivocato ed ha sbagliato totalmente il taglio della risposta. Sa perché? Perché in maniera un po' presuntuosa non è andato a vedere le altre iniziative che erano state richiamate. Dalle altre iniziative che sono state richiamate nella premessa avrebbe capito che la nostra intenzione fin dall'inizio non è mai stata quella di tutelare gli esclusi, ma di tutelare gli inclusi! Noi non sappiamo neppure chi sono gli esclusi, sappiamo che sono tre persone, io non ne conosco il nome, né la mia collega Squarzino, nessuno ci ha mai telefonato o sollecitato alcunché! Qui il problema è stato fin dall'inizio - cosa in ordine dalla quale l'Università è stata carente - di tutelare coloro che avevano passato la selezione, non coloro che non l'avevano passata, perché questi altri avevano come possibilità quella di ricorrere al TAR, lo hanno fatto e hanno avuto ragione; quindi, anche la nostra seconda domanda era in riferimento sempre a tale logica, perché non vorremmo che si riproponesse la trafila dell'altra volta.

Quanto al termine "curiosamente" - qui posso capire e fare anche ammenda - non è riferito alle persone che sanno o non sanno l'inglese, questo è un problema dell'Università, è un problema dei commissari, di chi le ha selezionate. Il problema è che "curiosamente" si ripropone la stessa situazione di qualche mese fa, che è stata già oggetto del contenzioso del TAR. È questo il "curiosamente". Perché abbiamo segnalato questa cosa? Perché vi è il rischio di ripetere la stessa scena e l'altra volta i danneggiati da tale vicenda non sono stati quelli che erano stati esclusi, che hanno avuto il diritto di rifare concorso, ma sono stati quelli che lo avevano fatto, perché hanno visto saltare degli esami già svolti. Vi erano persone che hanno dato sette esami, tutti annullati! Prima di dire che i Consiglieri di opposizione fanno il loro lavoro in maniera inadeguata, bisognerebbe quindi informarsi meglio sui presupposti e sul perché si è arrivati a questa iniziativa. Uso il poco tempo a disposizione anche per fare un'ulteriore osservazione.

Il Presidente Caveri su una questione procedurale dice: "forse queste indicazioni potreste farle al Rettore dell'Università". Faccio presente due cose: la prima è che questa interrogazione è stata ammessa dal Presidente, quindi, come è stata ammessa, deve essere discussa. Secondariamente, su materia analoga, anzi identica nessuno ha sollevato questioni quando le stesse domande sono state fatte al suo predecessore. Il suo predecessore ha risposto alle iniziative che sono richiamate anche nell'interrogazione. Potrei dire anche che tutta un'altra serie di materie, usando un criterio rigoroso, dovrebbero essere escluse da questo Consiglio, ma noi non siamo molto d'accordo, altrimenti il Consiglio non si fa più, perché in Valle d'Aosta lei sa che fra Università, Casinò, società a partecipazione regionale gran parte dell'attività amministrativa avviene all'esterno della Giunta e non all'interno della stessa...

Vi è una questione di merito - ed è l'ultima osservazione che faccio - che, proprio le considerazioni che ho fatto per la rilevanza politica amministrativa che ha questa vicenda, non poteva essere circoscritta all'ambito universitario, non era questione meramente amministrativa, ma era una questione di rilevanza pubblica, perché, secondo noi, il Consiglio dell'amministrazione dell'Università ha gestito malissimo quella vicenda, perché, nel momento in cui ci fu il primo ricorso al TAR, bastava fare un provvedimento di autotutela e tutta tale vicenda si sarebbe sanata: questo è il problema! Secondo noi, quindi è corretto che una vicenda del genere venga portata all'attenzione dell'opinione pubblica attraverso la discussione in questo Consiglio.