Oggetto del Consiglio n. 1423 del 27 luglio 2005 - Resoconto
OGGETTO N. 1423/XII - Applicazione delle norme disciplinanti la pubblicità stradale in Valle d'Aosta. (Interrogazione)
Interrogazione
Ricordato che la Valle d'Aosta si è dotata, fin dal 1956, di una legge regionale che ha opportunamente vietato la collocazione di materiale pubblicitario lungo le strade della nostra Regione;
Rilevato che sono sempre più frequenti le deroghe concesse rispetto al divieto previsto dalla normativa regionale;
Evidenziato inoltre che i controlli sul rispetto della normativa sono del tutto inadeguati;
il sottoscritto Consigliere regionale
Interroga
L'Assessore competente per sapere:
1) quali disposizioni sono state date ai capocantonieri per un'azione di vigilanza e controllo sulle strade regionali in merito all'applicazione delle norme che disciplinano la pubblicità stradale in Valle d'Aosta;
2) quali iniziative sono state assunte per modificare l'attuale situazione che vede un proliferare di cartelli, manifesti e striscioni lungo le strade della Regione.
F.to: Riccarand
Président - La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Charles Teresa.
Charles (UV) - A propos de l'interrogation en question, il est opportun de mettre en évidence que la lecture du texte de la norme contenue dans la loi du 31 mai 1956, faite par Monsieur Riccarand, n'apparaît pas appropriée. En effet, il faut souligner que l'interdiction d'affichage et de pose d'objet de publicité commerciale ou industrielle n'est pas une interdiction absolue. En substance, la loi n'interdit pas directement la pose de matériel commercial ou industriel le long des routes de la Région, mais elle oblige à se munir préalablement des autorisations nécessaires. C'est-à-dire, vous vous êtes arrêté là où on dit: "Ai fini della tutela del paesaggio, nel territorio della Regione Valle d'Aosta è vietato affiggere e collocare scritte... no: è vietato affiggere e collocare senza la preventiva autorizzazione", donc là il y a une petite interprétation qu'il fallait préciser. Il est donc juste de préciser que ne sont pas délivrées de dérogations à une interdiction, mais -à la suite d'évaluations régulières de "routine" - sont délivrées des autorisations ou des refus à la pose de matériel publicitaire après les instances formalisées aux termes de l'article 4 de la loi elle-même, qui prévoit que sera joint le dessin du type de moyen de publicité choisi, ainsi que les dimensions et le lieu du moyen publicitaire, en relation aux exigences touristiques et de la sauvegarde du paysage.
Je souligne, en outre, qu'il n'est pas nécessaire de se nantir préalablement, pour toutes les enseignes, d'autorisation de la part des Structures compétentes, puisque l'article 2 de la loi elle-même établit que: "les normes de la présente loi..." - je traduis là - "... ne sont pas applicables aux inscriptions, aux panneaux-réclame et aux moyens de publicité permanente assujettis aux normes en vigueur pour l'application de la taxe communale sur les panneaux, lorsqu'il s'agit de publicité posée sur des immeubles, des kiosques, des magasins ou des locaux dans lesquels s'exercent les activités auxquelles se réfère la publicité elle-même", ce qui veut dire qu'un bon pourcentage de messages publicitaires peut se trouver posé sans obligations particulières.
Pour ce qui concerne le point n° 1, afin de réduire le temps de la réponse, même si la compétence spécifique à propos de la question concerne plutôt l'Assessorat du territoire, de l'environnement et des ouvrages publics, je cite ce qui a été mis en évidence par la Direction du réseau routier qui, elle, accorde, exclusivement pour les routes classifiées régionales, des autorisations pour l'installation d'équipements publicitaires aux termes du Code de la route. Une copie de ces autorisations est envoyée pour information à la Surintendance pour les biens et les activités culturelles. Les chefs cantonniers veillent à contrôler si les prescriptions éventuellement données au moment de la délivrance des autorisations de compétence de la Direction du réseau routier sont respectées et veillent aussi à signaler les équipements publicitaires installés abusivement.
Je mets en évidence aussi qu'en ce qui concerne le point n° 2, toutes les mesures publiées par la Surintendance sont envoyées aux communes, qui ont la responsabilité de contrôler directement ce qui est installé sur leur territoire: c'est pour cela que les bureaux de la Région agissent directement pour la répression de la pratique illégale lorsqu'ils sont au courant d'irrégularités au cours de contrôle direct sur le territoire ou alors à la suite de dénonciations des organismes locaux ou d'autres organismes (des particuliers, des associations, et cetera). Afin d'affronter les problèmes de manière globale, un dialogue a été engagé avec quelques administrations communales, dialogue finalisé à trouver des typologies uniformes pour les panneaux-réclame et les enseignes, qui pourraient être utilisés dans le cadre de territoires homogènes ou bien sur tout le territoire de la commune, afin d'éviter l'introduction fortuite et redondante d'éléments en contraste avec le champ visuel entre eux et dans le contexte du paysage de pertinence. Pour les centres historiques de la Commune d'Aoste et de Saint-Vincent et en accord avec ces 2 communes qui ont prédisposé le matériel technique, des règlements spécifiques pour la discipline du secteur publicitaire ont été approuvés. Pour compléter l'argument, il est vrai que dans le secteur il existe un haut pourcentage de pratique illégale, cela parce que les autorisations expirent après 3 ans de la délivrance et peuvent être renouvelées et dans bien des cas ce renouvellement n'est pas demandé et les enseignes peuvent se trouver là de manière illégitime.
Président - La parole au Conseiller Riccarand.
Riccarand (Arc-VA) - L'Assessore giustamente ha evidenziato che questo divieto previsto dalla legge del 1956 ha delle deroghe, nel senso che vi possono essere delle autorizzazioni che devono essere ben giustificate. Voglio ricordare che la legge regionale del 1956 è stata una legge molto avanzata che la Regione approvò a suo tempo e che andava nella giusta direzione; abbiamo visto anche nell'ultimo decennio che in Italia, ma anche all'estero, dove vi era questo abuso di pubblicistica lungo le strade, si è progressivamente andati nella direzione opposta, cioè si è cercato di smantellare, perché soprattutto in zone turistiche questo diventava un elemento fortemente negativo rispetto alla qualità del paesaggio.
Noi quindi abbiamo una legge che è stata a suo tempo ben concepita, che era frutto di un'esigenza reale, che ha avuto anche delle forti opposizioni durante diverse fasi, ma che era una legge lungimirante. Quello che lamentiamo è, da un lato, un eccesso di autorizzazione rispetto a quello che prevede la legge e rispetto alle reali necessità informative; dall'altro, una mancanza di controllo. Ho qui una serie di immagini che riguardano la strada della Valtournenche e lungo questa strada vi è di tutto, vi sono striscioni lungo le pareti della strada, striscioni di pubblicità di negozi che non c'entrano niente, di manifestazioni, cartelloni, manifesti appiccicati lungo le strade, sulle staccionate a fianco della strada, a volte cartelloni che segnalano un'iniziativa o una manifestazione e che si potrebbero anche giustificare rispetto al momento specifico, ma che poi rimangono lì anche 6-7 mesi e che costituiscono un elemento di degrado. Siccome abbiamo un sistema di presenza sulle strade costituita dai capocantonieri e siccome questi, soprattutto in passato, svolgevano un'azione di vigilanza su tale situazione, chiediamo che questa vigilanza venga fatta. Ci risulta invece che alcuni capocantonieri assolutamente si rifiutano di segnalare questa situazione, cioè, se un cittadino si rivolge al capocantoniere, lui gli risponde di lasciarlo tranquillo che non vuole avere grane e non vuole segnalare queste cose; quindi vi è un problema di inadeguatezza quanto meno di controlli che è molto rilevante.
Noi abbiamo fatto questa iniziativa per segnalare un problema che ha alcune situazioni di particolare crisi, in cui la situazione è particolarmente evidente - segnalo in particolare la strada della Valtournenche -, ma che è un problema di carattere generale. Abbiamo una legge lungimirante, una legge che è stata molto utile per salvaguardare il nostro territorio, usiamola nel migliore dei modi e cerchiamo di evitare gli eccessi e di controllare rigorosamente l'applicazione di questa norma.