Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 1099 del 26 gennaio 2005 - Resoconto

OGGETTO N. 1099/XII - Misure di sicurezza per gli invasi artificiali della regione. (Interrogazione)

Interrogazione

Premesso che sul territorio regionale vi sono numerosi invasi artificiali di dimensioni importanti, i quali in alcuni casi costituiscono una potenziale fonte di rischio per la loro vicinanza ai centri abitati;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

Il Presidente della Regione e l'Assessore delegato per conoscere:

1) quali sono i soggetti preposti alla gestione, verifica e aggiornamento delle misure di monitoraggio e sicurezza;

2) in quali procedure pratiche consistono le misure sopra richiamate;

3) se vi sono scenari definiti relativamente alle conseguenze derivanti da improvvise tracimazioni delle dighe di Place Moulin, Cignana e Goyet e quali sono in riferimento a tali bacini le misure poste a sicurezza della popolazione.

F.to: Frassy - Tibaldi - Lattanzi

Président - La parole à l'Assesseur au territoire, à l'environnement et aux ouvrages publics, Cerise.

Cerise (UV) - La réponse au premier point de cette question c'est qu'aujourd'hui, l'organisme central en matière de contrôle des barrages est le registre italien des barrages - notamment le "RID" -, qui exerce les compétences autrefois confiées au service national des barrages.

A ce sujet, pour comprendre bien l'état des choses je vous dois une petite explication. Initialement conçu comme une "section spéciale" du Conseil supérieur des travaux publics, le Service national des barrages du Ministère des travaux publics a été transformé en service technique national par l'article 9 de la loi n° 183/1989 sur la protection du sol. Ce texte prévoyait le renforcement et le passage sous l'autorité de la Présidence du Conseil des ministres des services techniques qui dépendaient à l'époque du Ministère des travaux publics et du Ministère de l'environnement. Les susdits services devenaient ainsi des structures techniques centralisées au service de l'action technique et administrative de toutes les administrations publiques.

Selon la législation en la matière, le Service national des barrages devait intervenir lors des phases de conception, de construction et d'exploitation des retenues d'eau dont la hauteur dépassait 15 m ou dont le volume était supérieur à 1 million de mètres cubes et était chargé de veiller à la sécurité de la population et des territoires en aval des barrages. Quant aux retenues d'eau alimentant les centrales dont la production s'élevait à plus de 3.000 kilowatts, elles relevaient toujours de l'Inspection des travaux publics.

Le décret législatif n° 112 du 31 mars 1998 a ensuite supprimé le Service national des barrages en tant que structure technique nationale et en a fait le Registre italien des barrages ("RID"). Il a également modifié les compétences attribuées aux Régions à statut ordinaire en la matière, puisque c'est désormais d'elles que relèvent tous les barrages sauf ceux dont la hauteur dépasse 15 m et qui retiennent plus d'un million de mètres cubes d'eau.

En ce qui concerne les régions à statut spécial, notamment la Vallée d'Aoste, ses compétences statutaires n'ont pas été modifiées par ledit décret législatif, puisque pour cela faire il faut l'émanation des dispositions d'application spécifique. C'est pourquoi, sur notre territoire, deux organismes devraient procéder au contrôle de la sécurité des petits barrages, en sus des services régionaux: le "RID" et l'Inspection des travaux publics. Le "RID" effectue périodiquement des visites de contrôle des ouvrages et pourvoit à l'adoption de dispositions "ad hoc". L'Inspection des travaux publics, en revanche, a cessé tout contrôle direct, mais les sociétés qui gèrent les barrages continuent toutefois à respecter toutes les opérations de la procédure de suivi et de contrôle prescrite du commencement par les cahiers des charges au moment de l'autorisation, pour la gestion des ouvrages et communiquent ses résultats à ladite Inspection. Il y a une sorte de contrôle indirect, c'est-à-dire ce n'est pas directement l'Inspection qui fait le contrôle, mais ce sont les sociétés qui, à la suite des cahiers de charge, remplissent certaines fiches et les envoient périodiquement à l'inspection.

Quant au deuxième point, il faut préciser que les mesures afférentes au suivi et à la sécurité consistent en: les contrôles portant sur l'intégrité et la stabilité des barrages, un contrôle sur le volume des pertes d'eau éventuelles, un contrôle très détaillé sur la stabilité des berges des bassins. Enfin un deuxième groupe de vérifications concerne de procédures spécifiques afférentes à la gestion de la quantité d'eau stockée et à l'information des autorités locales en cas de nécessité d'augmenter ladite quantité.

Pour ce qui est du troisième point, "ENEL" avait déjà effectué sur tous les bassins régionaux, et pas seulement sur les trois visés par la question, une étude hydraulique prenant en compte les conséquences d'une éventuelle rupture brusque des barrages, comportant le déversement immédiat dans les émissaires de toute l'eau stockée dans les retenues et les conséquences de l'ouverture rapide des vannes suite à des situations d'émergence. Cette étude établit le niveau que l'eau peut atteindre dans chaque section située en aval du barrage - c'est-à-dire les zones inondables -, ainsi que le temps de propagation de l'onde de crue et envisage donc avec précision les différents scénarios éventuels. La définition de ce scénario permet de compléter les procédures d'urgence adoptées pour chaque bassin, qui définissent les modalités et les délais d'intervention pour les lâchers d'eau contrôlés, de même que le plan régional de la Protection civile, qui comporte un chapitre consacré aux risques liés aux barrages.

La gestion des barrages valdôtains, assurée par "ENEL" d'abord, puis par la "CVA", a prouvé la très grande sécurité opérationnelle de ces structures, et ce, grâce aussi notamment à la compétence et au professionnalisme du personnel qui y travaille. Compte tenu du très étroit lien entre les barrages et les territoires au dessous de ceux-ci qui sont très peuplés, nous pouvons être certains que la sécurité demeure la préoccupation première de cette Administration et que toutes les mesures nécessaires pour assurer l'exécution des contrôles les plus rigoureux sont adoptées.

Président - La parole au Conseiller Frassy.

Frassy (CdL) - Ho ascoltato la sua risposta, Assessore, con attenzione ma devo dire che alla fine non è che abbia capito molto, nel senso che al di là dei principi che lei ha sintetizzato, richiamandosi a norme nazionali, a problematiche di tipo legislativo in riferimento alle regioni a statuto speciale e dunque alla necessità di procedere attraverso norme di attuazione a un più completo trasferimento per i bacini più piccoli al di sotto di una certa portata, 15 metri di altezza e 1 milione di metri cubi di volumi di acqua, e le tre dighe qui citate probabilmente sono bacini maggiori, nel senso che dovrebbero essere direttamente sotto il controllo del registro italiano dighe, al di là di questo impianto di tipo legislativo su cui lei ha incentrato la sua risposta, devo esprimere insoddisfazione sul merito della questione che abbiamo posto.

Siamo convinti che ci siano tutta una serie di soggetti preposti a verificare l'integrità, la stabilità degli sbarramenti, se ci sono perdite di volumi e quant'altro, ma nell'emergenza la sicurezza è data dalla struttura della Protezione civile, è data dai piani che sono comunicati e condivisi con le popolazioni residenti nelle zone a rischio, tanto che alla luce di quello che è accaduto con l'alluvione del 2000 in alcune zone a rischio sono state attuate delle procedure, codificate, fatte delle simulazioni con le popolazioni.

Sulla questione della sicurezza di questi tre grandi bacini, poi ce ne sono tanti altri, ma sicuramente Place Moulin, Cignana e Goyet sono i bacini più importanti per la massa d'acqua che contengono e per le popolazioni che vi stanno a valle, siamo più che preoccupati, perché lei ha chiuso la sua risposta dicendo che sono adottate misure rigorose a tutela della sicurezza. Nutriamo la sensazione che nemmeno lei conosca queste misure rigorose certamente ignote alle popolazioni interessate, nel senso che se dovesse verificarsi un fatto di questo genere ho modo di ritenere difficilmente ipotizzabile, che queste popolazioni possano apprendere in tempo reale delle procedure che non conoscono. Allora penso che qui come Giunta una riflessione la dovete fare, al di là del problema del completamento del trasferimento delle competenze, che peraltro riguardano i bacini minori e che non riguardano né Place Moulin, Cignana e Goyet, che rimangono sotto il "RID".

Penso che la Protezione civile debba assumersi il compito e il ruolo di collaborare in maniera interattiva con il "RID", cioè mi sembra paradossale che questo Consiglio regionale si preoccupi degli "OGM", si preoccupi qualche volta del nucleare, che sono problemi lontani dalla realtà valdostana per le ricadute di potenziali rischi, e non si preoccupi invece di realtà che incombono sulle nostre comunità.

Le vicende del Vajont e di Stava siano vicende fresche nella memoria di tutti; noi siamo ottimisti e siamo convinti che queste cose non accadranno mai, ma non è questo il sistema migliore per gestirle. Prendiamo atto che lei ha fornito una risposta come assessore ai lavori pubblici, ma forse un supplemento di risposta su questa materia avrebbe dovuto provenire da chi ha la responsabilità della Protezione civile, perché sono materie che comportano delle responsabilità sulla popolazione civile, e non possono rinchiudersi in una responsabilità dei lavori pubblici, che fra l'altro non so che ruolo svolgano in questa vicenda, perché dai dati che lei ci ha fornito, penso che i lavori pubblici regionali non svolgano nessun ruolo attivo, in quanto i controlli sui bacini più piccoli vengono effettuati da strutture statali con dati forniti direttamente dall'ente gestore, o forse per il tramite del suo Assessorato, ma sui bacini più grandi mi sembra che, al di là dell'affermazione di principio che ci sono misure rigorose, queste misure sono ignote a noi tutti.

Nell'esprimere insoddisfazione nel merito della risposta, chiedo sin d'ora che lei o l'Assessore Vicquéry o la Presidenza della Giunta ci fornisca un elenco dettagliato di queste misure rigorose, altrimenti ci riserviamo di investire di queste problematiche l'aula consiliare.