Oggetto del Consiglio n. 1097 del 26 gennaio 2005 - Resoconto

OGGETTO N. 1097/XII - Procedure di adeguamento della Riforma Moratti alla realtà valdostana. (Interrogazione)

Interrogazione

Vista l'urgenza di adeguare la nostra regione di un testo in applicazione della cosiddetta Riforma Moratti;

Considerato che da alcuni organi di informazione si è appreso di un apposito accordo fra l'Assessore ed i sindacati;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

L'Assessore competente per sapere se corrisponde al vero la notizia che è stato nominato un consulente di diritto amministrativo per elaborare un progetto di legge ad hoc e quale sarà l'iter previsto.

F.to: Salzone - Lavoyer - La Torre

Président - La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Charles Teresa.

Charles (UV) - La loi du 28 mars 2003, n° 53, la "loi Moratti", a modifié de manière significative le système éducatif d'instruction et de formation, laissant toutefois intactes les compétences des régions à statut spécial, en conformité aux statuts respectifs et aux lois relatives de réalisation, à la loi constitutionnelle du 18 octobre 2001 n° 3, en conformité aussi à l'autonomie des Institutions scolaires, qui dans la Région trouve déjà un fondement dans la loi régionale n° 19/2000. C'est pourquoi nous avons retenu opportun de procéder de manière homogène à la réalisation de la réforme, telle qu'elle est mise sur pied au niveau national, avec l'objectif de préserver la spécificité du système scolaire valdôtain, soit en relation aux systèmes soit à l'organisation de l'école, et compte tenu des prérogatives reconnues par le Statut spécial et par la réforme du Titre Ve de la Constitution.

On retient particulièrement complexe la détermination et la prédisposition de tous les actes juridiques nécessaires, compte tenu du vaste contexte où prend place la "réforme Moratti"; nous nous trouvons face à une révision constitutionnelle qui prévoit une modification des compétences des Régions en matière d'éducation. C'est pour cela que nous avons cru utile de donner un mandat de consultation à un expert, en la personne du professeur Ferrara Rosario, professeur de droit administratif à l'Università de Turin, afin de pouvoir compter sur un soutien, valable professionnellement en matière technico-juridique, qui n'existe pas dans le domaine des structures de l'Assessorat, qui est complètement absorbé, du reste, par ses propres responsabilités institutionnelles.

Chaque fois qu'un problème se présente, nous avons demandé à l'expert ses avis sur les différentes spécificités de la nouvelle loi, vu sa complexité. Il a donc rédigé une ébauche d'articles concernant l'école maternelle, élémentaire et secondaire du premier degré - c'est-à-dire sur le premier cycle de l'instruction - en analogie à ce que de la "réforme Moratti" aujourd'hui réussit à réaliser, pour ce qui ne concerne, d'ailleurs, que le premier cycle. L'ébauche est en train d'être diffusée ces jours-ci dans le monde de l'école valdôtaine et de la majorité, afin de donner les premières informations et de faire les premières discussions sur son contenu, avec l'objectif de pouvoir permettre à tous les acteurs concernés par la réforme de s'exprimer et de partager la mise en ordre des règlements et de l'organisation, revus et corrigés.

Or, je peux tout de même déjà anticiper que cette ébauche, qui n'est qu'une ébauche naturellement, tient compte des études, des travaux des commissions qui se sont constituées au cours de l'hiver, à partir du mois de février de l'année dernière, c'est-à-dire ce qu'on a appelé les groupes techniques pour les différents degrés d'école, qui ont travaillé et qui étaient composés en particulier surtout par des dirigeants de l'école.

En plus, toujours dans cette ébauche on a tenu compte de l'accord qu'on a pris avec les syndicats le 10 avril dernier, et je veux encore souligner, vous m'en donnez l'occasion, que nous en parlons bientôt dans ce contexte en raison d'une résolution du 12 février 2004, où on a pris l'engagement de porter les lignes directrices pour l'adoption des actes législatifs; donc on en parlera même au Conseil régional avant de discuter définitivement la loi au Gouvernement régional.

Président - La parole au Conseiller Salzone.

Salzone (FA) - Questa interrogazione era per capire meglio, rispetto anche ad alcuni articoli di stampa locale, che avevano dato notizie su una bozza di decreto legge già emanato. Invece apprendiamo che esiste una bozza, che è il primo passo per l'applicazione della legge di riforma a livello regionale che ancora non conosciamo.

Gli unici elementi che rimangono sono quelli che abbiamo ascoltato dalla sua voce in commissione, quando abbiamo avuto modo di parlare della riforma, quindi le cose che lei ci ha detto: e cioè il consolidamento della specificità linguistica è il presupposto dal quale dobbiamo partire, fatto che peraltro avviene da sempre. Abbiamo appreso fra le altre cose che si intende avviare la sperimentazione del "patois", questo mi pare di ricordare che lo avevamo già detto in commissione, fatto che riteniamo senz'altro positivo, teso a valorizzare la cultura montana.

Ci chiediamo però, anche qui, se si riuscirà a trovare lo spazio necessario tra le altre discipline, perché questo è uno degli argomenti che ricorre sovente soprattutto nella discussione con i sindacati. Abbiamo apprezzato, quando l'abbiamo sentita, la volontà di mantenere il tempo prolungato nella scuola media, così come la compresenza dei docenti alle elementari. Importante è poi l'avvio del tempo mensa educativo, qui c'è una grossa aspettativa, sempre nelle scuole elementari, ma anche qui sarà da regolamentare, cioè non c'è immagino ancora un progetto su questo aspetto, qui bisognerà pensare agli insegnanti, ma poi avremo modo di parlarne.

Quello che ci preme capire è se la Giunta o il suo Assessorato ha previsto risorse umane ed economiche nuove in attuazione di questi progetti. A questo punto forse la richiesta della mia interrogazione andava anche nel senso di capire meglio il rapporto che si è instaurato fra il suo Assessorato, le organizzazioni sindacali e il consulente che ha incaricato, perché ci risulta che siano stati fatti due brevi incontri con il consulente e le organizzazioni sindacali, che allo stato attuale non hanno prodotto risultati così eclatanti. È evidente che essendo tutto in itinere, il progetto necessita di un approfondimento.

Non è un'interrogazione che può scendere nei particolari rispetto a una materia così complessa, ma lei ha detto che questo testo circola già a livello di maggioranza e di organizzazioni, noi riteniamo opportuno al più presto di poter avere il testo in commissione per poterlo discutere sia in quella sede che successivamente in quest'aula.