Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 1007 del 15 dicembre 2004 - Resoconto

OGGETTO N. 1007/XII - Contenuti di una bozza di intesa tra il Ministero delle infrastrutture e dei trasporti e la Regione Valle d'Aosta. (Interrogazione)

Interrogazione

Appreso che la scorsa settimana si è svolto, a Roma, presso il Ministero delle Infrastrutture e Trasporti, un incontro fra i parlamentari della Valle d'Aosta ed il Ministro Lunardi;

Preso atto che in tale occasione il Ministro Lunardi ha affermato che si sta predisponendo la bozza di un'Intesa generale quadro fra il Ministero delle Infrastrutture e dei Trasporti e la Regione Valle d'Aosta. Intesa che, stante al Comunicato Stampa della Segreteria del Ministero, sarà sottoscritta quanto prima a Roma presso la Presidenza del Consiglio dei Ministri;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

Il Presidente della Regione per sapere:

1. se la Giunta regionale ed il suo Presidente erano preventivamente a conoscenza dell'incontro citato in premessa e degli argomenti che sarebbero stati trattati;

2. se l'incontro è avvenuto su richiesta del Ministro Lunardi o su richiesta dei parlamentari valdostani;

3. quali sono i punti dell'Intesa generale quadro fra Ministero delle Infrastrutture e Trasporti e Regione Valle d'Aosta di cui si è parlato in tale incontro;

4. se i contenuti di tale "Intesa Generale Quadro" verranno presentati all'esame ed alla valutazione del Consiglio regionale prima della sua elaborazione.

F.to: Riccarand - Curtaz - Squarzino Secondina

Président - La parole au Président de la Région, Perrin.

Perrin (UV) - Je vous répondrai tout d'abord avec extrême franchise que je n'ai pas été informé au préalable de cette rencontre entre le Ministre Lunardi et les Parlementaires de la Vallée d'Aoste, mais ce fait ne présente par ailleurs pas le moindre problème, puisque ces derniers ne sont certainement pas tenus de rendre compte de leur action au Gouvernement régional, action caractérisée me semble-t-il pour être "senza vincolo di mandato", comme cela est dit et donc ils sont absolument libres de planifier leurs interventions. Cela va sans dire qu'on a avec les Parlementaires des rapports de collaboration pour toutes les actions qu'on tâche de poursuivre ensemble et ce d'autant plus si l'on considère l'objet de cette rencontre. Il faut rappeler à ce propos que déjà au mois de novembre 2001 le Président de la Région Dino Viérin et les Parlementaires de la Vallée d'Aoste avaient rencontré à Rome les Ministres Lunardi et La Loggia, pour décider des actions qui devaient être insérées dans le programme des infrastructures et chantiers stratégiques aux termes de celle que l'on a appelée la "loi-objectif". Au lendemain de cette réunion la Vallée d'Aoste avait envoyé à Rome une liste détaillée des travaux que notre Région jugeait prioritaires et qui, au chapitre des infrastructures de transport, faisait notamment état de la requalification et du développement de la liaison ferroviaire Chivasso/Aoste/Pré-Saint-Didier, de la réalisation de la transversale ferroviaire Aoste-Martigny, de l'amélioration des routes nationales n° 26 et n° 27 et de l'agrandissement de l'aéroport régional.

Au mois de décembre 2001 le Comité interministériel pour la programmation économique (CIPE) a approuvé le programme des infrastructures stratégiques, qui, pour ce qui est de la Vallée d'Aoste, mentionne deux priorités: la liaison ferroviaire Aoste-Martigny et le doublement du tunnel du Mont-Blanc. Par la suite ont été approuvés la loi n° 166/2002 et le décret législatif n° 190/2002. Ces deux textes, qui portent des dispositions en matière d'infrastructures, de transports et d'application de ladite "loi-objectif", indiquent que les actions prévues par le programme doivent faire l'objet d'un accord-cadre général passé entre le Gouvernement italien et chaque région et qu'en vue de la réalisation des différentes interventions, le Ministère des infrastructures doit proposer la mise au point d'accords-cadres avec les régions. C'est ainsi qu'au mois d'avril 2003 le Ministère des infrastructures a transmis à la Région un projet d'accord-cadre général que le Gouvernement régional a examiné, avant que le Président de la Région Robert Louvin n'informe le Ministre de ses doutes quant à la teneur de ce texte, notamment pour ce qui est du tunnel du Mont-Blanc: le projet n'envisageait plus son doublement, mais bien la réalisation d'une galerie de service et de sécurité. La Région a donc demandé à en savoir davantage sur ce point, c'est-à-dire à connaître la nature et les dimensions de ladite galerie et à ce que lui soient données des explications sur l'utilisation de cette dernière comme éventuelle voie de passage. Le Président Louvin a aussi profité de cette occasion pour rappeler que la décision - prise par les Ministres Lunardi et De Robien - de supprimer l'alternat et de rééquilibrer les flux de circulation entre le Mont-Blanc et le Fréjus imposait la réalisation d'une étude préliminaire et attentive des conséquences pour le territoire valdôtain de l'augmentation du volume de la circulation.

Voilà où nous en sommes à ce jour, puisque la situation n'a pas eu pour le moment des développements ultérieurs, si l'on excepte, en octobre dernier, la nomination par le Ministre Lunardi d'un commissaire extraordinaire chargé de la réalisation des ouvrages stratégiques pour le Piémont et la Vallée d'Aoste. A cette occasion le Ministre nous a toutefois précisé que les fonctions dudit commissaire seront détaillées dans l'accord-cadre général que son Ministère est en train d'élaborer et qu'elles consisteront essentiellement dans le suivi des différents chantiers et dans la faculté de demander, en étroite collaboration avec les régions, que soient prises les mesures nécessaires pour que toute intervention indispensable soit effectuée. Le Ministre a par ailleurs tenu à souligner que l'un des objectifs auquel il entend particulièrement s'attacher est la conception et la mise en œuvre - en accord avec la Région - de tous les travaux nécessaires à la sécurisation du tunnel du Mont-Blanc, conformément aux normes les plus rigoureuses, qu'exige la place de cet ouvrage dans le domaine des transports en Italie et dans l'Union européenne et ce tout en respectant les caractéristiques environnementales et sociales de notre Région.

En l'état actuel des choses nous attendons donc que nous soit communiqué l'ébauche d'accord-cadre général pour pouvoir en connaître la teneur. Il est cependant probable que ce texte abordera, en tout cas, les questions citées dans le communiqué de presse publié par le Secrétariat du Ministre, à savoir la modernisation et l'électrification du tronçon ferroviaire Chivasso-Aoste, la galerie de sécurité du tunnel du Grand-Saint-Bernard et la collaboration avec les autorités françaises en vue de garantir des conditions de sécurité optimales dans le tunnel du Mont-Blanc. Ce dont je peux vous assurer c'est que les contenus de l'accord-cadre général seront, comme il se doit, soumis à l'examen de cette Assemblée, non seulement par respect pour les compétences du Conseil régional, mais surtout en raison de l'importance politique de cette question.

Presidente - La parola al Consigliere Riccarand.

Riccarand (Arc-VA) - Ringrazio il Presidente per la risposta, che ritengo chiara e soddisfacente rispetto ai punti da noi sollevati, che non sono di poco conto perché questa vicenda ha due aspetti che vogliamo evidenziare e sottolineare con forza. Il primo: è vero che i Parlamentari della Valle d'Aosta non hanno vincolo di mandato, quindi possono incontrare chi vogliono, come vogliono e nei limiti che ritengono più opportuni, però il problema è che qui si è andati a discutere sui contenuti di un accordo generale quadro fra Regione Valle d'Aosta e Ministero, cioè non su una questione riguardante i lavori del Parlamento, ma su una questione coinvolgente la Regione. Trovo quindi piuttosto strano che si vada ad un incontro a questo livello, che poi si traduce in un comunicato stampa ufficiale fatto dal Ministero delle infrastrutture e dei trasporti, senza che i nostri Parlamentari abbiano anche solo il "senso" dell'opportunità di consultarsi preventivamente con la Regione, con il suo Presidente, in modo da coordinare anche certe prese di posizione che non sono indifferenti; anche perché in questo comunicato si parla di questioni di estrema rilevanza e di una che ci preoccupa molto, perché il punto n. 3 indicato in tale documento è da chiarire, come lo leggiamo noi "suona" una cosa molto precisa, perché quando si dice: "per la messa in sicurezza strutturale del tunnel del Monte Bianco"... tradotto cosa vuol dire questo? Non vuol dire collaborazione transfrontaliera Italia-Francia affinché il transito avvenga in condizioni di sicurezza, qui si parla di "messa in sicurezza strutturale"; ci chiediamo: sono stati spesi centinaia di miliardi per sistemare questa galleria, è stato detto per mesi che era la galleria stradale più sicura d'Europa, perché allora si vuole fare una "sicurezza strutturale"? A noi pare evidente, perché sappiamo che è stata inserita nella legge obiettivo questa ipotesi del raddoppio del traforo del Monte Bianco, che dietro tale dizione vi sia quell'obiettivo, che non è mai stato negato dal Ministro Lunardi, che è stato più volte portato avanti e che è stato inserito nella legge obiettivo, ma rispetto al quale il Consiglio regionale si è espresso ormai da molto tempo in modo diametralmente negativo. È preoccupante quindi che vi sia una concertazione in corso fra i Parlamentari della Valle d'Aosta e il Ministro Lunardi rispetto ad un obiettivo che è stato ritenuto assolutamente non da perseguire da parte di questo Consiglio regionale.

Accogliamo positivamente questo impegno di informare tempestivamente il Consiglio dell'iter di tale accordo quadro, degli incontri con questo Commissario straordinario per il Piemonte e per la Valle d'Aosta e che comunque la parola decisiva su tale accordo quadro sarà del Consiglio regionale, in modo che possiamo discutere "a carte scoperte" e con la massima trasparenza rispetto a scelte che avranno un'incidenza enorme sul millennio futuro della Valle d'Aosta, rispetto alle quali sono già stati messi dei punti fermi, ma vi è sempre qualcuno che li vuole rimettere in discussione. Siamo soddisfatti della risposta, evidenziamo però l'opportunità di un'estrema attenzione rispetto ai tentativi di riproporre opere estremamente pericolose e dannose per la Valle d'Aosta.