Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 909 del 3 novembre 2004 - Resoconto

OGGETTO N. 909/XII - Realizzazione di opere di edilizia scolastica. (Interrogazione)

Interrogazione

Viste le delibere di Giunta n. 175 e n. 176 del 2 febbraio 2004 concernenti l'approvazione del piano triennale e dei relativi piani annuali di utilizzo di finanziamenti statali (ex legge n. 23/96) per l'attivazione di opere di edilizia scolastica;

Visti i progetti inseriti in tali piani e la tempistica di realizzazione prevista;

la sottoscritta Consigliera regionale

Interroga

l'Assessore competente per sapere:

1) a che punto sono i progetti finanziati;

2) a partire da quale anno scolastico gli edifici saranno agibili;

3) quali scuole saranno collocate negli edifici oggetto dei finanziamenti statali.

F.to: Squarzino Secondina

Président - La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Charles Teresa.

Charles (UV) - Attendu que la loi n° 23 du 11 janvier 1996, à l'article 2, prévoit un financement pour la construction, l'achèvement, les réaménagements et les manutentions extraordinaires nécessaires pour adapter les bâtiments scolaires aux normes de sécurité, d'hygiène, de suppression des barrières architectoniques; que l'article 4 de la loi citée autorise la "Cassa Depositi e Prestiti" à accorder aux organismes territoriaux, donc aux communes et aux communautés, qui représentent l'instance aux régions de compétence, "des prêts sur 20 ans avec frais d'amortissement total à la charge de l'Etat...", et attendu que la programmation des interventions se passe selon un plan général sur 3 ans et selon des plans annuels de réalisation approuvés par les régions, le montant du financement assigné par l'Etat est communiqué aux régions par décret du Ministère de l'éducation, de l'université et de la recherche.

Le MIUR, par décret du 30 octobre 2003, a disposé les instructions et établi les orientations auxquelles les régions doivent se conformer pour effectuer la programmation et il a destiné à la Vallée d'Aoste, en tant que deux premières tranches de la troisième période sur 3 ans - donc 2003-2005 - la somme globale de 1.113.370,00 euros, disponibles sous forme de prêts sur 20 ans. En outre, par la délibération n° 175 du 2 février 2004, le Gouvernement régional, sur la base des instructions et des orientations établies par le décret du 30 octobre 2003, a approuvé la troisième période sur 3 ans de programmation, en assignant les fonds en question aux Communes de Villeneuve et de Saint-Vincent pour la réalisation des ouvrages suivants: la Commune de Villeneuve veut procéder à la construction d'une école maternelle pour une somme globale de 1.014.815,37 euros (cette intervention a déjà été partiellement financée, pour la somme de 369.641,00 euros, avec les fonds prévus par le décret ministériel destinés à la troisième annuité de la seconde partie sur 3 ans de programmation. Il n'y a plus qu'à financer la partie restante, globalement c'est 645.173,00 euros); la Commune de Saint-Vincent entend procéder à l'adaptation aux normes en vigueur en matière de praticabilité, de sécurité, d'hygiène et de l'élimination des barrières architectoniques, ainsi qu'à permettre une adaptation distributive des espaces aux nouvelles exigences de l'école maternelle et l'intervention prévoit un coût global de 1.850.000,00 euros. Par cette même délibération, la n° 175/2004, le Gouvernement a établi que la Commune de Saint-Vincent sera insérée, avec priorité, pour la couverture de la somme non financée en sous-ordre et en compatibilité avec les fonds qui seront expressément affectés par le MIUR, pour la mise en œuvre du troisième plan annuel de la troisième période de programmation.

Alors, pour répondre maintenant plus précisément aux questions: à quel point sont les projets financés? L'article 4 de la loi de 1996, concernant la programmation, les procédures de réalisation et le financement des interventions, prévoit que les organismes territoriaux compétents approuvent les projets exécutifs des interventions s'ils veulent réaliser avant 180 jours à partir de la publication sur le Bulletin Officiel de la Région. Le plan dont on parle, a été publié sur le "BUR" n° 18 du 4 mai 2004: c'est pourquoi, avant le 4 novembre, les Communes de Villeneuve et de Saint-Vincent doivent procéder à l'approbation des projets exécutifs et à la demande de la concession des prêts à la "Cassa Depositi e Prestiti".

A partir de quelle année scolaire, les bâtiments seront-ils praticables? C'est une question qu'il faut poser aux organismes locaux, qui sont tenus à attribuer par adjudication les travaux et qui connaissent, par conséquent, les temps nécessaires pour la réalisation des constructions.

Quant à la troisième question: "quelles écoles seront installées dans les édifices objets des financements de l'Etat", les deux interventions insérées dans le plan sur la période de 3 ans de programmation pour la construction de bâtiments scolaires ont le but de s'adapter aux normes en vigueur en matière de praticabilité, de sécurité, d'hygiène et d'élimination des barrières architectoniques des édifices destinés à l'école maternelle, Villeneuve et Saint-Vincent.

Président - La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.

Squarzino (Arc-VA) - Ringrazio l'Assessore per le informazioni fornite. Avevo chiesto, fuori microfono, a chi sono destinati questi edifici ristrutturati, per adeguarli alle norme per l'abbattimento barriere architettoniche, alle norme di sicurezza e via dicendo, e la risposta è stata: "école maternelle"... mais il y a deux typologies d'école maternelle en Vallée d'Aoste: école maternelle régionale et l'école maternelle privée!

Allora, la mia domanda voleva proprio essere esplicita per capire a quale scuola materna ci si riferisce, perché credo che tutte le scuole materne, anche quelle gestite da enti privati, vanno aiutate per far fronte alle necessità dovute all'adattamento richiesto dalle nuove normative in tema di sicurezza. Quindi va benissimo che la Regione, nel suo programma di lavoro di abbattimento di barriere architettoniche, inserisca le scuole materne private. D'altronde, abbiamo visto che nelle varie leggi di finanziamento, nelle leggi finanziarie e anche negli adeguamenti, sono previsti specifici finanziamenti per venire incontro ad esigenze di enti privati specifici: questo mi sembra giusto, quindi rivendico alla Regione la decisione di scegliere come spendere i soldi, non solo, ma di favorire gli enti privati che svolgono un ruolo pubblico!

In questo caso, però, mi sembra che la questione sia leggermente diversa, Assessore, nel senso che qui si tratta di fondi statali che la legge dello Stato destina in modo chiaro, come manifestato anche nella deliberazione regionale: si tratta di fondi destinati dal ministero per attivare opere di edilizia scolastica da parte di enti competenti, e via dicendo, ma sono fondi statali destinati alla scuola pubblica.

Allora perché la mia domanda? Perché nel momento in cui il Comune di Saint-Vincent chiede alla Regione Valle d'Aosta di inserire nel piano triennale per ripartire i fondi destinati dal ministero all'edilizia scolastica, dice che nell'edificio che viene ristrutturato saranno collocate tutte le classi di scuola materna regionale, sia quelle che ci sono a Moron sia quelle che ci sono a Saint-Vincent. Mi sembra che questa sia una giustificazione che consenta alla Regione di dire: "benissimo, visto che la scuola materna regionale a Moron ha degli alunni di Saint-Vincent, ristrutturo l'edificio, in modo che tutte le classi della scuola materna regionale del Comune di Saint-Vincent siano collocate in questo edificio"! Recentemente, però, il Comune di Saint-Vincent ha cambiato idea e dice chiaramente che intende spostare le classi di scuola materna regionale sia di Saint-Vincent che di Moron, tutte quante a Moron, in modo che l'edificio che viene ristrutturato sia destinato alla scuola materna privata, in quanto la stessa ha alcuni spazi in questo locale.

Allora lei capisce che la questione è totalmente cambiata; chiedo pertanto formalmente all'Assessore e alla Giunta di verificare la destinazione di questi fondi, perché se sono statali, vanno utilizzati per scuole materne regionali, che sono - per così dire - la traduzione in Valle delle scuole materne statali; se, invece, tali fondi sono destinati a scuole private, chiedo alla Regione di accollarsi lei, come Regione, queste spese e di riservare i fondi statali alle scuole materne regionali, che hanno una valenza pubblica.