Oggetto del Consiglio n. 845 del 6 ottobre 2004 - Resoconto
OGGETTO N. 845/XII - Criteri di individuazione del socio privato di maggioranza della società gestionaria dell'aeroporto regionale. (Interrogazione)
Interrogazione
Ricordato che, con deliberazione n. 1795 del 31 maggio 2004, la Giunta regionale ha bandito una gara per individuare il socio privato di maggioranza della società a cui verrà affidata, per trent'anni, la gestione dell'Aeroporto regionale Corrado Gex;
Appreso che, alla scadenza per la presentazione delle domande di partecipazione alla gara, è pervenuta soltanto la domanda della Società Air Vallée che già gestisce attualmente l'Aeroporto;
Evidenziato che tale esito rende impossibile lo svolgimento della gara quale era stata prefigurata;
il sottoscritto Consigliere regionale
Interroga
la Giunta regionale e l'Assessore competente per conoscere:
1. per quale motivo non c'è stata la partecipazione alla gara da parte di più società, come era nelle attese, e quali conclusioni ha tratto la Giunta dalla mancata partecipazione;
2. quali decisioni sono state assunte in merito alla gara;
3. se non si ritiene opportuno, a questo punto, rivedere la previsione di un affidamento trentennale della gestione dell'Aeroporto.
F.to: Riccarand
Presidente - La parola all'Assessore al turismo, sport, commercio, trasporti e affari europei, Caveri.
Caveri (UV) - Pour ce qui est du manque d'intérêt - souligné dans la question de M. Riccarand - suscité par cet appel d'offres, je crois qu'il faut replacer la question dans son contexte, même si personnellement j'aurais préféré qu'à participer à cet appel il y ait plus de concurrents. La société qui gère un aéroport mise beaucoup sur le volume des trafics que ce dernier connaît ou est en mesure d'accueillir, car c'est ce volume de trafics qui génère une partie importante de recettes (royalties pour l'allocation des locaux, rétribution des services de piste, manutentions, redevances d'atterrissage, espaces publicitaires...). En l'état actuel des choses, pendant certain temps encore, l'aéroport "Corrado Gex" de Saint-Christophe est destiné qu'à ne connaître qu'un volume de trafics très (peut-être trop) limité et ce en dépit du fait qu'il se trouve au centre d'une Région à forte vocation touristique et qui par conséquent devrait générer un certain trafic aérien. Il y a plusieurs raisons à cela. Notre aéroport n'est pas équipé d'un système de guidage radioélectrique, qui pourrait être associé à son installation d'éclairage des pistes; l'éclairage des pistes a été réalisé depuis quelques temps, mais les autorités aéronautiques n'ont pas encore pourvu à son "recollement", nous sommes en train de presser les autorités et le 13 octobre nous aurons le plaisir d'avoir ici les Dirigeants "d'ENAC", qui est aujourd'hui un peu le chef de file vis-à-vis même "d'ENAV", donc j'espère pouvoir résoudre ce problème. Deuxièmement, certains de ses équipements fondamentaux sont de dimension réduite; c'est notamment le cas de sa piste d'envol, donc la longueur de la piste, de ses postes de stationnement qui sont très limités et ne peuvent pas accueillir d'avions, du "terminal" passagers, pour n'en citer que quelques-uns. Il est donc probable que, si un certain nombre de sociétés se sont abstenues de participer à l'appel d'offres pour la gestion de notre aéroport, c'est en grande partie à cause des carences de la structure en question. Evidemment, le "masterplan" répond en partie à toutes ces nécessités et je confirme qu'après la conclusion de cet appel d'offres, il y aura la possibilité de notre part de présenter l'ensemble des décisions définitives au Conseil, comme est prévu par la loi régionale.
Comme je disais, la procédure d'attribution de la gestion de l'aéroport "Corrado Gex" n'est pas encore conclue; je rappelle que, dans le cadre de cette procédure, la Région recherchait une société privée destinée à devenir le partenaire majoritaire, 51% de la société de gestion, qui sera constituée avant la fin du mois de novembre prochain, date à laquelle prend fin le mandat de la société actuellement chargée de la gestion de l'aéroport. Je précise de nouveau que ce choix d'avoir une société mixte est tout à fait cohérent avec les directives européennes qui gèrent la matière des aéroports. Pendant la phase de pré-qualification, pour toutes les raisons que j'ai essayé d'expliquer dans les prémisses, seul le gérant actuel, c'est-à-dire "Air Vallée", a présenté une offre. C'est pourquoi le Gouvernement régional a décidé, par sa délibération n° 2709 du 9 août 2004, de poursuivre la procédure d'attribution par voie de marché négocié avec la société "Air Vallée"; celle-ci c'est une prévision qui est normale selon les lois qui s'occupent des appels d'offres. Le délai de présentation des pièces requises ayant expiré le 30 septembre dernier, une commission d'experts sera chargée d'évaluer l'offre présentée. Là il y a tout un mécanisme qui permet de conclure la procédure, de ne pas la conclure ou, en tant que marché négocié, de pouvoir discuter avec cette société.
Quant à savoir s'il ne convenait pas de reconsidérer l'attribution de la gestion de l'aéroport pour une période de 30 ans, je voudrais dire qu'au contraire il est indispensable pour le développement de l'aéroport que nous procédions sur une base de cette durée. Encore tout récemment j'ai rencontré les experts qui s'occupent des aéroports qui ressemblent un peu à la situation du Val d'Aoste: je pense à l'aéroport d'Albenga, à ceux de Trente, de Bozen et la longue durée d'une gestion de l'aéroport permet de programmer les interventions complexes et délicates qui se profilent à l'horizon et permettent de bénéficier du retour sur l'investissement considérable qu'elles comportent. A titre de complément d'information, je peux par ailleurs vous indiquer que bon nombre d'autres aéroports italiens envisagent la possibilité d'octroyer des concessions de très longue durée, de 40 ans dans certains cas, donc la moyenne de la durée des gestions c'est plutôt 40 ans que 30 ans; nous avons décidé 30 ans pour toute une série de questions. Moi j'espère qu'à la fin on pourra trouver une bonne solution pour l'aéroport, en réaffirmant ce que j'ai plusieurs fois dit en répondant à M. Riccarand, donc je voudrais le rassurer que toutes les procédures seront prises dans une logique de cohérence et de partage avec tous ceux qui sont intéressés au développement de l'aéroport de Saint-Christophe.
Presidente - La parola al Consigliere Riccarand.
Riccarand (Arc-VA) - Le considerazioni dell'Assessore rispetto a questo appalto non sono convincenti, perché la situazione dell'aeroporto era ben nota prima di bandire la gara, non sono intervenuti fatti nuovi, cioè le caratteristiche attuali dell'aeroporto, il suo traffico limitato, le sue dimensioni, le sue strutture... non è un dato che si sia reso disponibile dopo che è stata bandita la gara, ma era noto prima e ciononostante è stato avviato un meccanismo che si basava sulla presunzione che vi fosse la partecipazione di più soggetti, altrimenti alla gara... altrimenti non aveva nessun senso mettere in moto un meccanismo di gara così complesso e macchinoso, se poi si prevedeva che partecipava solo l'attuale gestore. Mi sembra che vi sia stato un errore di valutazione, perché, se si è partiti con il presupposto di dire: "facciamo in modo di fare una gara trentennale in cui non vi è solo la gestione, ma ci sono anche gli impegni ad assumersi l'incarico di fare delle opere sull'aeroporto..." - da quello che ho capito l'impostazione della gara è questa - "... avere diversi concorrenti, scegliamo il migliore in base all'affidabilità, alla competenza e agli impegni finanziari che assume", alla fine non vi è niente. Vi è solo l'attuale gestore, il quale ovviamente ha un interesse, ma un interesse anche perché si trova in una situazione del tutto anomala rispetto ad altre società, in quanto gestisce un servizio di trasporto aereo molto redditizio, che ha durata pluriennale e che gli permette d'intervenire come "partner" privilegiato in questa vicenda, quindi non è che sia una situazione in cui i vari soggetti intervengono ad armi pari.
Mi sembra pertanto che vi sia stato un errore di valutazione, ma quello che mi preoccupa di più è il fatto di dire: "manteniamo comunque questa previsione trentennale anche in presenza di un solo soggetto che partecipa". In tali condizioni mi sembra difficile che l'Amministrazione possa "spuntare" qualcosa di interessante, perché, di fatto, vi è un solo partecipante, vi è solo la possibilità di una trattativa privata in cui la società "Air Vallée" - fra l'altro, già società partecipata dalla Regione - potrà dire quello che vuole, altrimenti la Regione non ha alternative. Mi pare quindi che la Regione si sia posta in una condizione di debolezza e non di forza in tale situazione e che sia sbagliato insistere su una durata così lunga, sapendo che in questi 30 anni tutto può cambiare. Andiamo a fare oggi degli accordi sulla base di una dinamica che difficilmente può essere padroneggiata, sulla base di una trasformazione dell'aeroporto che sicuramente in una certa direzione ci sarà, che però non è detto che debba avvenire per forza per iniziativa del gestore, perché le infrastrutture possono benissimo essere realizzate dalla Regione. Vista la situazione che si è determinata: un solo partecipante a questa gara - fra l'altro, la società che è partecipata già dalla Regione, che ha degli interessi legati al contratto aereo in corso -, mi sembra che questa scelta trentennale vada sicuramente rimeditata. Nell'ambito di tale trattativa che avete in corso il nostro invito è: facciamo attenzione a non vincolare l'Amministrazione regionale per un periodo così lungo nei confronti di un'unica società, scartando opzioni migliori che forse potrebbero nei prossimi anni presentarsi.