Oggetto del Consiglio n. 813 del 22 settembre 2004 - Resoconto

OGGETTO N. 813/XII - Compilazione delle graduatorie e assegnazione dei docenti alle scuole. (Interrogazione)

Interrogazione

Tenuto conto che l'inizio dell'anno scolastico 2004/2005 appare particolarmente problematico, non tanto per l'avvio della riforma Moratti, quanto piuttosto per l'impatto che le norme sul punteggio da attribuire al servizio prestato nelle "scuole di montagna" hanno avuto sulle graduatorie dei docenti;

Visto che tale fatto può aver inciso nella tempistica delle graduatorie e nella conseguente assegnazione di docenti alle scuole;

Ritenuto opportuno essere a conoscenza delle condizioni in cui la scuola in Valle d'Aosta ha iniziato ad operare;

la sottoscritta Consigliera regionale

Interroga

l'Assessore competente per sapere:

1) se la vicenda delle norme relative al punteggio delle scuole di montagna ha ritardato la compilazione delle graduatorie e quindi l'assegnazione dei docenti alle scuole;

2) se esistono classi in cui gli alunni sono ancora senza insegnanti;

3) se rispetto all'organico di diritto e al successivo adeguamento, a suo tempo definiti, ci sono state variazioni per quanto riguarda il numero delle classi e quali ne sono le eventuali motivazioni.

F.to: Squarzino Secondina

Président - La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Charles Teresa.

Charles (UV) - En me référant aux préliminaires de l'interpellation, je tiens à préciser que l'introduction du nombre de points pour les écoles de montagne constitue seulement l'un des nombreux éléments essentiels pour la rédaction de listes permanentes, qui ont subi une série de modifications réitérées et consistantes à cause de l'émanation de pas moins de 3 dispositions de loi dans un arc de temps de quelques mois. Tout ceci a créé une situation d'extrême difficulté opérationnelle, qui a risqué de compromettre toute possibilité de mettre à exécution en temps utile les actes de base pour la rentrée des classes.

En me référant à la question dont à l'objet 1er de l'interpellation, je signale que les modifications contenues dans les dispositions en matière du nombre de points, y compris celles concernant les écoles de montagne, ont sans aucun doute retardé l'établissement des listes permanentes des enseignants par rapport aux temps des années scolaires précédentes; de la même manière, ces modifications ont retardé le déroulement des opérations d'attribution des postes aux enseignants de la part des bureaux scolaires, le terme ordinairement fixé au 31 juillet a glissé et a été remis au 25 août 2004, mais cela n'a en aucune façon influencé le début régulier de l'année scolaire et des leçons pour la raison suivante.

Grâce à une activité supplémentaire intense et continue, qui a eu lieu aussi pendant les jours fériés, le fonctionnaire de la Direction du personnel scolaire a su parvenir à l'urgente publication des listes permanentes définitives des enseignants et à l'immédiat déroulement des toutes les opérations qui concernent l'engagement pour une période indéterminée et pour une période déterminée, qui ont été définies justement au 23 août.

Immédiatement après, les fonctionnaires de la Direction ont travaillé pour coordonner et soutenir l'action du groupe de travail nommé par les institutions scolaires, pour l'attribution conjointe des remplacements sur la base des listes des enseignants de chaque établissement scolaire, pour la dotation des postes en surplus après l'épuisement des listes permanentes, en consentant aux groupes - toujours en travaillant en heures supplémentaires - de compléter, malgré le nombre important d'aspirants à l'enseignement qui ont refusé le postes, toutes les attributions d'enseignant aux écoles pour le 10 septembre 2004, avec quelques jours d'avance sur la date du 13 septembre fixée par le calendrier scolaire régional pour le début des leçons pour les écoles de tout ordre et grade.

Pour le second point, nous voulons mettre en évidence que, à cause du nombre élevé de candidats absents à la convocation ou bien de ceux qui ont refusé le poste proposé, une grande partie des listes des enseignants des établissements ont été épuisées bien avant la couverture totale des postes disponibles et que donc quelques établissements scolaires ont dû procéder directement et successivement à la date du 10 septembre à la recherche de maîtres auxiliaires hors liste, nécessaires pour compléter les nominations en matière d'enseignement. C'est pour cette raison que nous ne pouvons pas exclure la possibilité que quelques institutions scolaires n'aient pas encore complété la recherche d'enseignants manquants. Toutefois, sur ce point il faut souligner que cela n'a pas un rapport direct avec l'histoire de la modification du nombre des points, qui ne concernent pas du tout les listes des enseignants des établissements: cela rassemble beaucoup à la situation analogue à celle des années passées, partiellement aggravée par le temps restreint resté à la disposition des institutions pour la recherche des enseignants manquants.

Pour arriver au point 3, il est opportun de dire tout d'abord que la réelle institution et la mise en activité de chacune des classes font partie des compétences des institutions scolaires autonomes, qui l'exercent dans les limites des ressources du personnel et de finances qui leur sont attribués, tandis qu'à l'administration scolaire régionale il lui revient de définir l'ensemble total du personnel et sa répartition entre chaque institution scolaire. Il en découle que le nombre de classes comptées par le Bureau scolaire pour déterminer le personnel de droit et son ajustement successif revêt un caractère essentiellement figuratif et fonctionnel, qui ne concerne que le compte des postes d'enseignement. Il ne constitue donc par pour cela une obligation pour les décisions que les institutions scolaires peuvent prendre, le personnel leur étant assigné restant ce qu'il est à cet égard, sans du reste devoir en rendre compte à notre Administration.

Il y a eu une seule exception, et peut-être c'est là qu'on voulait arriver, pour la formation d'une classe de première moyenne de l'institution scolaire Grand Combin, où suite à 2 inscriptions tardives des résidents sur 2 classes déjà aux limites de 27, ce qui a porté les 2 classes à 2 classes de 28, on est intervenu comme Administration régionale pour favoriser la formation d'une ultérieure classe de première, en considération aussi du fait que c'était une première classe d'un cycle obligatoire. La Région est intervenue pour la formation d'une seule chaire de 6 heures de français et toutes les autres heures d'enseignement ont été garanties par la disponibilité des enseignants, soit en utilisant des surplus d'horaire à titre gratuit, soit en garantissant l'enseignement par des heures supplémentaires à paiement, mais faites par les professeurs mêmes.

Président - La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.

Squarzino (Arc-VA) - Prendo atto del lavoro egregio svolto dagli uffici, che sono riusciti, in un mese, a rifare per l'ennesima volta le graduatorie, in base ai punteggi che di volta in volta venivano modificati da Roma, dagli interventi in Parlamento, e anche tutta l'organizzazione di supporto degli insegnanti e i sindacati hanno lavorato bene, per consentire che questi interventi legislativi - a ridosso uno dell'altro - influissero il meno possibile sull'avvio dell'anno scolastico. Questo è un aspetto positivo, che va sottolineato, come pure va sottolineato il fatto - e ci stupisce! - che ci siano stati diversi insegnanti i quali non hanno accettato i posti disponibili, poi coperti da supplenti. Si pone un problema sul rapporto "classe/insegnanti" in Valle d'Aosta e posti di lavoro: è un rapporto ormai saturo oppure ci sono ancora possibilità di lavoro per gli insegnanti? Tale domanda va fatta anche pensando a come organizzare i corsi universitari che preparano nella nostra Regione gli insegnanti.

Rispetto alla terza domanda, di fronte a un problema contingente credo sia giusto trovare una risposta, però mi rendo conto che quando si arriva a ridosso o appena dopo le scadenze, è difficile trovare una soluzione equilibrata, perché o si va contro la norma - e allora questo diventa un primo caso, che anche successivamente può essere seguito da altri casi analoghi -, oppure c'è il rischio di irrigidirsi nel rispetto della norma, senza tener conto che la realtà impone un ripensamento. In queste situazioni di difficoltà ritengo sarebbe utile pensare a come poterle risolvere, dando a monte alcuni criteri da rispettare; altrimenti, si può rischiare di fare qualche pasticcio.

È vero che in questo caso è stata istituita una nuova classe di prima media, ma in genere tali istituzioni sono accompagnate anche dalla relativa individuazione in pianta organica dei posti; qui, invece, si è istituita la classe, ma non si sono garantite contemporaneamente le ore adeguate per coprire questa classe, facendo ricorso agli insegnanti e gli insegnanti, giustamente, proprio perché pensavano ai ragazzi e alle difficoltà di lavoro, hanno messo del loro. È comunque una situazione pasticciata, perché nell'individuare le ore di una materia da aggiungere e le ore da chiedere agli insegnanti, all'interno di un'organizzazione complessa come la scuola media, in cui ogni insegnante ha una serie di ore frontali, ma un'altra serie di ore che servono per progettare progetti bilingue - Mme l'Assesseur on a touché cela, pas beaucoup, mais on a touché cela! - c'è il rischio di colpire l'innovazione della scuola media e di sottrarre spazi ai progetti bilingue...

(interruzione dell'Assessore Charles, fuori microfono)

... mais on n'a pas donné à tous les enseignants les heures suffisantes pour faire les 2 activités: activité en classe avec les élèves et activité avec les collègues!

Sottolineo questo aspetto, perché le chiedo di pensare ad individuare con gli uffici, con i sindacati, una serie di criteri utili in questi momenti di decisione a ridosso di scadenze; altrimenti, è la pressione del politico di turno, del territorio, o di altro, che convince l'Assessore a cercare una soluzione!