Oggetto del Consiglio n. 618 del 26 maggio 2004 - Resoconto
OGGETTO N. 618/XII - Problematiche relative alla gestione della Biblioteca regionale. (Interrogazione)
Interrogazione
Preso atto della notizia secondo la quale disposizioni europee imporrebbero l'obbligo di interrompere la fornitura di prestiti gratuiti di libri da parte delle biblioteche pubbliche;
Considerato che se questo dispositivo si rivelasse inevitabilmente da applicare, verrebbe meno uno dei cardini sui quali si basa l'attività prestigiosa della nostra Biblioteca regionale e di tutto il sistema bibliotecario regionale, basati proprio sull'ampia diffusione della lettura, dei libri e della cultura resa possibile attraverso il prestito gratuito;
Ribadito che la Biblioteca regionale ed il sistema bibliotecario regionale, che conta circa 50 biblioteche sparse sul territorio, sono una risorsa culturale irrinunciabile;
Sottolineato che nei Comuni la gestione delle biblioteche è attuata con la partecipazione diretta dei rappresentanti degli utenti e della pubblica amministrazione, rendendo così possibile una ampia partecipazione a tutte le scelte culturali, e che si ritiene che lo stesso meccanismo di partecipazione dovrebbe essere posto in atto anche per quanto concerne la Biblioteca regionale;
Sottolineato altresì che l'applicazione alla Biblioteca regionale dello stesso meccanismo di partecipazione possa essere considerato un fatto particolarmente valido, risultando utile anche a rispondere ai dispositivi europei con l'affermazione che la biblioteca è un bene pubblico, gestito con la partecipazione degli utenti e che, quindi, non si tratta di un servizio fornito da un ente, ma di un servizio per certi versi cogestito se non addirittura autogestito;
Tenuto conto che il coinvolgimento diretto dei rappresentanti degli utenti nella gestione delle biblioteche costituisce, comunque, un grande momento di democrazia e la proposta di attuarlo resta valida indipendentemente dal rischio o dalla possibilità che dispostivi europei ci costringano ad interrompere la fornitura di prestiti gratuiti;
I sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
L'Assessore regionale all'Istruzione e Cultura per sapere:
1) se rispondono al vero le notizie relative all'esistenza di rigidi dispositivi europei che potrebbero portare all'interruzione del prestito gratuito di libri presso la Biblioteca regionale e presso le biblioteche comunali e comprensoriali;
2) se esiste un progetto di maggior coinvolgimento dell'utenza nella gestione della Biblioteca regionale, sulla falsariga della partecipazione dell'utenza alla gestione delle biblioteche presenti nel territorio valdostano;
3) se, in alternativa, non ritiene opportuno valutare la possibilità di procedere ad una ampia consultazione di utenti, associazioni, forze sociali in ordine alle questioni legate alla gestione della Biblioteca regionale, anche considerando che il prestito rappresenta non solo la fornitura di un servizio, ma l'attuazione concreta di una dinamica culturale che - per quanto concerne la Valle d'Aosta - costituisce uno strumento di valorizzazione della nostra particolarità culturale, etnica e linguistica, del cui rispetto anche l'Europa si proclama garante.
F.to: Lanièce - Comé - Viérin Marco - Stacchetti
Président - La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Charles Teresa.
Charles (UV) - La Commission européenne a décidé de demander formellement des informations à l'Espagne, à la France, à l'Italie, à l'Irlande, au Luxembourg et au Portugal à propos de l'application que ces pays font au niveau national du droit de prêt public sur la base de la directive 92 sur le droit de location, le droit de prêt et sur certains droits liés aux droits d'auteur: cette directive, en substance, devrait prévoir la non-gratuité des prêts à la Bibliothèque. Ce fait constitue la première phase du procédé d'infraction, prévu par l'article 126 du Traité CE.
Il existe actuellement un vaste mouvement d'opinion, dont le but est partagé par le Ministre des biens culturels Urbani, qui voit en première ligne l'Association des bibliothèques italiennes, les associations et les bibliothèques en général, de nombreux écrivains, de personnalités représentatives de la culture, pour demander la modification de la discipline européenne, dont il est question. Vu que certains organismes publics ont déjà approuvé des documents de soutien aux principes du prêt gratuit, peut-être il ne serait pas mal de préparer nous-mêmes une sorte de résolution. Je peux essayer dans l'après-midi de préparer une sorte d'ébauche, j'ai déjà quelques données, et après ou la présenter cette fois ou la prochaine fois au Conseil régional, si tout le monde peut partager ce même principe.
Quant à la seconde question, les modalités de participation des institutions culturelles locales sont réglementées par la loi régionale n° 27/1992, qui prévoit l'existence de commissions de gestion pour les bibliothèques de zone et communales, parce qu'elles ont des buts spécifiques qui contemplent des fonctions d'animation culturelle sur le territoire et donc le devoir de promotion d'activités différentes de celles qui sont propres à la bibliothèque en tant que telle. Ces fonctions ont une importance d'autant plus grande que dans ce cas la bibliothèque fonctionne comme un centre propulseur d'initiatives d'intérêt culturel ou social, en l'absence d'autres structures d'animation, telles que bureaux, offices du tourisme, cercles culturels et ainsi de suite. Dans toutes ces circonstances la bibliothèque est, avant tout, le centre d'agrégation sociale et de coordination d'activités qui sortent amplement du cadre strictement bibliographique ou biblio-économique.
La fonction de la Bibliothèque régionale, au contraire, est différente. La loi en question en effet précise qu'elle a exclusivement des responsabilités de conservation des matériels bibliographiques et de promotion de la lecture et de l'information. Il s'agit d'un choix clair, qui attribue à la Bibliothèque un rôle technique, qui lui permet d'effectuer entre autres son œuvre de support aux bibliothèques du territoire, pour ce qui concerne l'achat des livres que ces dernières avancent, ainsi que le catalogage de tous les livres, ceux qui vont aussi aux bibliothèques communales et qui permettent aux bibliothécaires des Communes de renforcer leurs activités propres.
A la Bibliothèque régionale il existe déjà des moyens directs de participation des usagers aux choix bibliographiques à travers des fiches à remplir, qui leur sont données lorsqu'ils les demandent sur place, et sur chaque fiche les usagers peuvent faire des observations, donner des suggestions, des communications à propos de l'achat des livres. Rien n'empêche que ces suggestions soient soumises au crible de la direction compétente par des sujets collectifs plutôt que par des simples usagers. Apparemment il n'est ni nécessaire, ni utile d'imaginer une réforme de la loi qui introduise des modes d'intervention institutionnalisés de participation, fondées sur de présumées délégations, qui ne jouiraient pas, en réalité, d'investitures directes de la part des usagers et dont les compétences ne seraient pas clairement identifiables.
Là, d'après ce que vous dites, il faudrait chercher à récréer le climat des années '70, favorisé à travers la création des centres culturels toujours des années '70, qui ont été les prémisses à la naissance des bibliothèques communales et ces mêmes centres culturels ont été les précurseurs des bibliothèques communales. Moi je me demande s'il est possible de récréer un climat, pas toujours; un climat répond à une époque, répond à une manière de sentir. De toute manière, puisque vous m'en donnez l'occasion, je vais lire un statut d'une association des centres culturels de 1974, qui peut nous illuminer sur ce qu'on faisait à ce temps-là mais ils étaient des temps différents.
L'association qui comprenait les Communes d'Aymavilles, Derby, Dolonne, Saint-Christophe, Saint-Nicolas, Valsavarenche, Villeneuve, Introd et Valgrisenche, dit:
"L'association n'est liée à aucun parti au mouvement politique, n'entendant participer à aucune lutte électorale, ni politique, ni administrative, laissant ses membres libres à cet égard et dans les limites consenties par son statut.
Article 2: quels sont les buts de l'association. Le but principal de l'association est de coordonner les actions locales et disposer des moyens pour la réalisation d'un plan d'animation socioculturelle dans chaque Commune de la Vallée d'Aoste, qui, jusqu'à présent, est restée en marge d'une telle activité. L'animation socioculturelle réside dans l'effort de sensibilisation de la population aux problèmes de notre communauté et aussi de l'engager à contribuer activement à la recherche des solutions. L'association culturelle vise à préparer des conditions de compréhension de la réalité, toujours nouvelle et complexe, ou stimuler la réflexion critique pour redonner dignité et force à la culture de notre pays".
J'ai voulu lire ces passages, parce qu'ils nous illuminent sur le climat de cette époque.
Président - La parole au Conseiller Lanièce.
Lanièce (SA) - Prendo atto della risposta dell'Assessore. In merito alla prima domanda avevamo presentato questa iniziativa, proprio perché eravamo venuti a conoscenza dell'esistenza di questa direttiva e dell'inizio di processo di infrazione nei confronti anche del nostro paese, e quindi ci ponevamo il problema se c'era la possibilità di fermare l'applicazione di questa direttiva: questo sarà un colpo duro anche al ruolo delle biblioteche, perché far pagare un "ticket" per poter leggere un libro, non è una cosa positiva, visto il ruolo importante delle biblioteche come centro di cultura.
Siamo anche noi d'accordo nel fare qualcosa: il fatto stesso che ci sia da parte dell'Assessore la volontà di predisporre una risoluzione, penso sia una cosa condivisibile, soprattutto dal sottoscritto, perché riteniamo opportuno che ci sia una dichiarazione del Consiglio regionale che affermi che non deve trovare applicazione questa direttiva, e quindi ben venga questa risoluzione da presentare oggi o nel prossimo Consiglio.
Perché nell'interrogazione abbiamo indicato la possibilità di introdurre un comitato di gestione anche nella Biblioteca regionale, comitato di gestione che - come diceva l'Assessore - esiste in tutte le biblioteche comunali comprensoriali? Era per trovare un "escamotage" per cercare di superare questo rischio derivante dalla direttiva europea, perché creando un comitato di gestione, la Biblioteca potrebbe essere considerata un bene pubblico, quindi gestito con la partecipazione degli utenti: in questo caso si tratterebbe di un servizio fornito da un ente, ma un servizio per certi versi cogestito, quindi autogestito. È un "escamotage", con cui cercare di fronteggiare questo rischio derivante dall'applicazione della direttiva europea. Era una specie di suggerimento da valutare con i funzionari sulle modalità di applicazione, ma che poteva servire a far capire che la Biblioteca è un bene pubblico, perché vi partecipano gli stessi utenti, che la autogestiscono; in questo modo si potrebbe superare tale problema. Naturalmente è una proposta che lasciamo valutare all'Assessore e ai suoi uffici.
Per quanto riguarda la possibilità da parte degli utenti di dare suggerimenti, questo è un fatto positivo, ma è cosa diversa dal poter influenzare la gestione, perché sappiamo bene che in qualsiasi luogo c'è sempre la possibilità di fare osservazioni, ma che la maggior parte di queste purtroppo - per questioni di tempo e di organizzazione - vengono visionate "en passant" o addirittura cestinate, e ciò è una cosa normale, e quindi questo non rappresenta una forma di avvicinamento dell'utenza alla gestione della Biblioteca, ma è una cosa più formale che sostanziale.
Noi crediamo invece che si possa valutare per il futuro la possibilità di trasformare la Biblioteca regionale nel centro culturale degli anni '70, perché una maggiore partecipazione dell'utenza potrebbe permettere l'organizzazione di più eventi, senza per questo togliere nulla alle modalità operative attuali: questo può essere un suggerimento da valutare per il futuro. Sappiamo che l'esperienza delle biblioteche comunali è da tutti quanti apprezzata, in quanto in paesi molto piccoli è l'unico centro culturale che dà informazione e che funziona da centro di aggregazione sociale, come diceva giustamente l'Assessore.
Penso che queste piccole indicazioni che abbiamo messo nella nostra interrogazione possono essere utilizzate in futuro dall'Amministrazione e dall'Assessorato, per verificarne la bontà e la possibilità di applicarle direttamente. Con questo invito ribadiamo l'interesse a sottoscrivere assieme, e anche a lavorarci oggi pomeriggio, per presentare una risoluzione in Consiglio regionale in merito alla non applicazione di questa direttiva europea, che potrebbe portare grossi danni alla Biblioteca regionale, all'utenza delle biblioteche italiane e di tutto il resto d'Europa.