Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 593 del 12 maggio 2004 - Resoconto

OGGETTO N. 593/XII - Riordino della legislazione scolastica regionale nel settore dell'istruzione e formazione professionale. (Interpellanza)

Interpellanza

Preso atto del programma di governo della maggioranza ed in particolare del punto in cui si parla della volontà di riordinare la legislazione scolastica regionale nel settore dell'"istruzione e formazione professionale con particolare riferimento all'integrazione tra istruzione e formazione";

Preso atto della volontà più volte espressa dall'Assessore all'Istruzione e Cultura di legiferare in materia di Istituti Professionali regionali;

Tenuto conto che la Riforma Moratti rinnova profondamente il sistema scolastico delle scuole secondarie superiori e dell'istruzione e formazione professionale;

la sottoscritta Consigliera regionale

Interpella

l'Assessore competente per sapere:

1) se l'intenzione di rivedere l'organizzazione degli Istituti Professionali regionali è la concretizzazione del punto del programma di governo di cui in premessa;

2) come intende innovare l'attuale organizzazione degli Istituti professionali regionali e come tale nuovo modello organizzativo si raccorda con la Riforma Moratti;

3) di quali apporti intende avvalersi per delineare la nuova fisionomia degli Istituti Professionali regionali e come intende coinvolgere in tale lavoro i soggetti interessati (docenti, famiglie, organizzazioni sindacali, enti locali).

F.to: Squarzino Secondina

Président - La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.

Squarzino (Arc-VA) - Ogni tanto anche noi andiamo a rileggere il programma di legislatura della maggioranza per vedere se le azioni fatte o le intenzioni dette si realizzano, se vi è un rapporto fra quello che è scritto e quello che viene detto o fatto. Rimanendo sempre nell'ambito dell'istruzione e della formazione, ricordo che nel programma di governo era stata esplicitata la volontà di riordinare la legislazione scolastica per quanto riguarda l'istruzione e la formazione professionale, con particolare riferimento all'integrazione fra istruzione e formazione, e rammento che di questo abbiamo già discusso quando l'Assessore e la Giunta hanno firmato quel protocollo di intenti con il Ministero sull'alternanza scuola-lavoro, istruzione e formazione. Nel programma della maggioranza, quindi, vi è la volontà di affrontare questo settore dell'istruzione; d'altra parte, l'Assessore, in interviste alla tivù e sui giornali e anche in commissione, ha espresso la sua volontà di legiferare in materia di istituti professionali regionali. Quando si sono verificate alcune difficoltà per mantenere classi negli IPR e nelle sedi decentrate degli stessi, l'Assessore aveva anticipato l'intenzione di rivedere il tutto e capire come favorire un accorpamento fra le classi o prendere iniziative affinché non si verifichino tutti gli anni situazioni di classi esigue, che impediscono la formazione di corsi strutturati triennali o quinquennali negli istituti professionali.

In questo contesto di espressione di volontà politica si inserisce anche la "riforma Moratti", che, per quanto riguarda la scuola media superiore, porta delle innovazioni abbastanza pesanti, in quanto introduce una netta separazione fra i licei di diversi tipi, da artistici, a tecnici, a scientifici, e la formazione professionale. Vi è quindi questa separazione netta, che non ha ancora trovato un'esplicitazione chiara, nel senso che il decreto legislativo, che dovrebbe tradurre in atti concreti l'intento della riforma, non è stato ancora definito, per cui anche su questo tema vi sono incertezze di interpretazioni. Ultimamente, fra l'altro, è stata fornita "brevi manu" ai sindacati e alla dirigenza degli IPR una bozza di riforma di tali istituti.

Ci chiedevamo allora se la volontà di riformare gli IPR sia un modo per tradurre la volontà politica espressa nel programma di maggioranza, se l'Assessore ha già alcune idee su come innovare gli IPR e soprattutto come questo nuovo eventuale modello organizzativo si può raccordare con la "riforma Moratti". Inoltre, se è sua intenzione affrontare una riforma degli IPR, vorremmo sapere quale procedura vuole seguire, cioè se vuole coinvolgere i soggetti interessati: famiglie, docenti, sindacati, gli enti locali, lo stesso IRRE, che finora sembra essere stato escluso da ogni luogo di riflessione e di elaborazione di proposte riguardanti la scuola. Questa è la serie di domande che ci siamo posti e alle quali vorremmo avere una risposta dall'Assessore.

Président - La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Charles Teresa.

Charles (UV) - Dans l'interpellation on parle dans la première partie d'instruction et formation; en réalité, les questions du texte ne posent de questions que sur l'Institut professionnel régional, maintenant vous avez étendu à l'instruction et à la formation votre intervention, donc je parlerai très en général des deux aspects. Par ailleurs vous vous rapportez aussi au programme de législature, au programme de majorité, où justement on dit que la législation scolaire régionale sera revue, afin de faire une part plus large des thèmes suivants, entre autres, l'instruction et la formation professionnelle, donc je vais traiter cet argument en général.

A partir de l'année scolaire 2001-2002, année au cours de laquelle ont été créés par la Région des groupes techniques d'étude sur le système intégré, soit sur le modèle régional de la reconnaissance des crédits, soit sur l'éducation des adultes et la transparence des apprentissages, l'intention de l'Assesseur est manifeste de choisir un parcours régional pour l'innovation dans ces domaines. La première caractéristique de ces choix, qui ont été faits avant l'entrée en vigueur de la "loi Moratti", a été celle de s'aligner sur les directives du modèle européen (directives de Lisbonne et de Copenaghen en matière d'instruction et de formation). L'accord entre la Surintendance aux études et l'Agence régionale du travail rappelle exactement les résultats satisfaisants obtenus par ces groupes d'étude.

Le choix d'expérimenter des formes d'intégration dans le domaine de l'instruction professionnelle et technique à travers les parcours d'enrichissement du curriculum - appelé PAC avec la mode des sigles -, qui ont démontré combien ils étaient motivants et qualifiants pour les étudiants, doit être considéré un premier pas vers une innovation au niveau régional dans le domaine tout entier de l'instruction supérieure. Tout spécialement, cette législature ressent la nécessité de qualifier les parcours d'instruction professionnelle existant sur notre territoire, parcours qui constituent déjà une ressource de formation significative pour nos étudiants. En particulier, nous avons l'intention d'intensifier la didactique de laboratoire et divulguer l'innovation didactique par unités de formation capitalisables (UFC), afin de développer chez les étudiants de plus grandes compétences techniques et pratiques et afin d'avoir les instruments pour ranimer leur motivation à l'apprentissage et à leur croissance professionnelle personnelle; prédisposer des modèles professionnels selon des compétences correspondant à des modèles adéquats et à des parcours de formation pour garantir aux étudiants des instituts professionnels des possibilités d'insertion sur le marché du travail.

Quant à ce que vous dites, c'est-à-dire rationaliser ce qui existe, parfois vous donnez des interprétations personnelles sur ce que j'ai fait ou dit: je n'ai jamais dit cela, parce que c'est aussi une affaire des collectivité locales et des institutions scolaires, donc je laisserai à ceux qui doivent décider de cela éventuellement de rationaliser et de décider sur cet argument. Tout de même, c'est justement parce que l'exigence de renouveler l'instruction avait déjà été ressentie avant la réforme nationale, et je tiens à le souligner... et même le désir de préparer une ébauche avant un éventuel décret national sert, pas pour arriver avant, mais pour ne pas être influencés, c'est-à-dire, puisque nous avons la compétence primaire pour l'instruction professionnelle, ce serait vraiment de travailler suivant nos particularités, notre système, nos caractéristiques, les caractéristiques de notre territoire et de notre économie, sans avoir ce préjudice que d'avoir un autre texte auquel nous référer; celle-ci c'est vraiment une réponse comme ça... sur deux pieds, pour répondre à ce que vous disiez. Il est vrai, l'intention était de préparer une ébauche avant la décret d'application de la réforme nationale, mais cela ne se fera pas sans le consensus du monde de l'école, du monde des collectivités locales, de la société civile, des syndicats et de tout le monde qui a affaire avec l'école; donc on ne fera rien si on n'aura pas le consensus de tout le monde. Il faut partager cette idée et celle-ci aussi c'est une chose à ajouter par rapport à votre commentaire. Je disais qu'il y a l'intention de poursuivre sur ce parcours d'innovation locale, éventuellement en englobant et en allant au-delà de la réforme, ici j'ai ajouté déjà... pas au-delà de la réforme, mais même de la précéder, mais tout de même de tenir compte des réalités locales.

Autre point: le projet concernant les choix régionaux en matière d'instruction et de formation et de réorganisation des instituts professionnels, actuellement en cours d'élaboration, aura besoin, de toute évidence, de la mise en place de groupes de travail élargis qui, en première instance, devront impliquer les professeurs et les dirigeants scolaires et plus tard... chose qui a déjà été faite pour le moment, dirigeants scolaires et quelques professeurs, des groupes restreints, on ne peut pas mettre 100 personnes ensemble à discuter, parce qu'on ne trouverait pas la bonne voie, et plus tard, à partir de maintenant, les organismes locaux et les syndicats et ce que j'ai déjà cité avant.

Quand les groupes d'étude ainsi créés seront éventuellement arrivés à une hypothèse de réaménagement partagée par les groupes qui ont participé à son élaboration, nous soumettrons éventuellement aussi aux familles des questionnaires de vulgarisation. En d'autres termes, aucune partie du projet global déterminé ne trouvera son application sans que les sujets intéressés ne soient correctement impliqués dans une confrontation préliminaire. De cette confrontation il est évident que ne seront pas exclus les représentants du monde du travail, qui devront fournir leur soutien indispensable au réaménagement des instituts professionnels, partageant les modèles professionnels et leurs compétences, pour que les étudiants trouvent un travail qui soit à leur goût et qui réponde aux exigences particulières du territoire, ainsi que les phases possibles d'alternance, pour lesquelles ils devront fournir une collaboration indispensable. Voilà, celle-ci c'est notre intention et le parcours à suivre.

Président - La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.

Squarzino (Arc-VA) - Credo che l'Assessore abbia un po' difficoltà a comunicare le sue idee e i suoi propositi, non alla sottoscritta, ma al mondo della scuola nel suo insieme. Perché dico questo? Perché credo che questi intenti che lei ha cercato di rappresentare in questo momento non siano stati rappresentati alla scuola. La scuola si è vista arrivare una bozza, un foglio senza alcuna intestazione, per cui non si sa bene chi è l'autore di questo documento, non si sa bene che origine abbia, chi lo ha costruito, di chi è la paternità o la maternità, cioè una bozza senza autore, senza la responsabilità di chi dice: "questa bozza rappresenta il pensiero dell'Assessore, della Giunta, di questo gruppo" e via dicendo. Non è chiaro niente, Assessore, tanto che lei sa bene come questa modalità di procedura poco efficace - per usare un termine eufemistico - abbia creato anche delle reazioni abbastanza negative da parte della scuola. Lei sa benissimo che i sindacati scuola hanno fatto un comunicato in cui esprimono il loro dissenso sul metodo che è stato utilizzato dall'Assessore, la forte preoccupazione per il prosieguo dei lavori impostati su questa bozza. Anche il mondo della scuola non capisce bene quali sono le intenzioni dell'Assessore: si è trovato un pezzo di carta in cui sono indicate alcune linee, che possono essere condivisibili oppure no, ma non sa quale rapporto c'è fra queste linee e la volontà dell'Assessore. È per questo che ho fatto riferimento al documento del programma di maggioranza, per capire se questa bozza, questo lavoro rientra in questo programma oppure è una cosa a parte, se è una proposta che l'Assessore fa sua e che presenta come sua riflessione con cui aprire una discussione.

Addirittura gli insegnanti sono così disorientati che comunicano che, se non vengono chiariti sia la divisione territoriale degli indirizzi, sia il valore dei titoli di studi, sia la partecipazione dei docenti ad una formulazione del progetto, dichiareranno lo stato di agitazione. Gli insegnanti quindi sono preoccupati, ma non solo, proprio perché non è chiaro a cosa serve questa bozza e come si inserisce nella riforma. La bozza è stata data ai dirigenti sicuramente, ma lei saprà anche che alcuni di essi non ne hanno neanche parlato con i docenti e con gli alunni, perché non sanno quali reazioni aspettarsi: sono così precise le indicazioni territoriali dei vari indirizzi che i dirigenti sono preoccupati di una "levata di scudo" da parte degli stessi alunni.

Qui veramente si è di fronte ad una procedura non corretta e a questa richiesta di procedura corretta da parte della scuola l'Assessore ribadisce la sua volontà di aprire a tutti; ma capisce, Assessore, qui bisogna proprio indicare con chiarezza gli strumenti! Esiste una commissione tecnica scientifica che elabora questo progetto? Possiamo dire quali sono le persone, le competenze che hanno elaborato quel progetto? Oppure è caduto dall'alto in questo modo? Chi è responsabile scientificamente? Se è un progetto importante che riguarda la scuola, ci sarà pur qualcuno che avrà riflettuto, qualcuno che ha fatto riferimento a esiti della ricerca, delle conoscenze che altrove sono state raggiunte.

Ancora: probabilmente bisognerà pensare ad un tavolo preciso di confronto istituzionale, perché credo che non si possa continuare a lavorare sulla scuola con le modalità con cui si è lavorato fino adesso, per cui vi è l'incontro solo fra Assessore e sindacati. I sindacati della scuola sono importantissimi, ma i problemi della scuola richiedono un approfondimento e un coinvolgimento maggiore. Credo poi si debba avere maggiore chiarezza di dove si colloca questo rispetto alla riforma. Lei dice che questo non c'entra niente con la riforma, allora credo che in Giunta dovreste mettervi d'accordo su cosa volete fare. Stamattina l'Assessore Caveri parlando dell'IPRA ha detto: "noi adesso all'IPRA non facciamo niente, perché aspettiamo di aver più chiaro il quadro della riforma e capire come agire", adesso lei dice: "noi qui agiamo, cominciamo a riflettere, a presentare un modello tranquillamente, indipendentemente dalla riforma"...

(interruzione dell'Assessore Caveri, fuori microfono)

... però questo pensiero allora si traduce in documenti che non esprimono un pensiero concorde, perché nella bozza è previsto che l'IPRA entri dentro e poi...

(interruzione dell'Assessore Charles Teresa, fuori microfono)

... écoutez, Madame, je ne sais pas demain ce que vous voulez faire, aujourd'hui on a ces informations et sur ces informations on travaille, Madame, voilà!

Dicevo, questo sarà anche un pensiero bellissimo della Giunta, ma è un pensiero che finora non ha trovato una chiarezza del contesto in cui collocarsi, non ce l'ha o non è stato in grado di presentarsi come tale: la scuola non lo ha capito, i dirigenti non lo hanno capito e notate: da una parte, abbiamo la commissione che lavora sulla riforma delle superiori; dall'altra, abbiamo questa bozza sulla IPR che non si capisce bene in che rapporto sta con questa commissione.

Credo che questi siano i punti da chiarire, perché gli IPR che si vogliono riformare sono una scuola importante in questo territorio e bisogna sapere con certezza cosa se ne vuole fare.