Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 456 del 10 marzo 2004 - Resoconto

OGGETTO N. 456/XII - Risultanze di un incarico per uno studio su un movimento franoso in Comune di Courmayeur. (Interrogazione)

Interrogazione

Richiamata la delibera n. 2656 del 23 luglio 2001 con la quale si affidava l'incarico allo studio associato Cancelli di Milano per la redazione di uno studio sul movimento franoso sul versante nord occidentale del Mont de la Saxe, in comune di Courmayeur;

Sottolineato che tale incarico era dettato dall'esigenza di procedere ad uno studio geologico, geomorfologico e geologico-tecnico del settore di versante oggetto del movimento franoso, al fine di acquisire le necessarie conoscenze, in un'ottica di protezione civile, e nel contempo un supporto alla delineazione delle ipotesi di evoluzione prospettabili e dei conseguenti scenari di rischio, con conseguente attivazione di un sistema di monitoraggio;

I sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

l'Assessore competente per sapere:

1) quali sono i risultati a cui è pervenuto tale studio;

2) se ritiene, in un'ottica di protezione civile, che tale zona sia da considerare a rischio;

3) in caso di risposta affermativa al punto precedente, quali sono le iniziative che sono state poste in essere o stanno per esserlo al fine di tutelare la pubblica incolumità.

F.to: Lanièce - Comé

Presidente - La parola all'Assessore al territorio, ambiente e opere pubbliche, Cerise.

Cerise (UV) - Pour ce qui est de la procédure relative à l'étude y afférente, il faut savoir que la délibération du Gouvernement régional n° 2656/2001 avait chargé M. Andrea Cancelli de procéder à une étude technique et géologique en vue de la mise en place d'un système de contrôle du phénomène en question. Cette étude s'est subdivisée en deux phases: la première consistait en la caractérisation géologique et géomorphologique de l'ensemble du versant concerné par le mouvement de terrain de Plan Cereux et en la définition des indispensables recherches géognostiques complémentaires et s'est achevée en 2003; la deuxième phase comporte la définition de l'évolution possible de ce phénomène et l'élaboration des mesures à adopter en matière de surveillance et de protection civile.

La première phase avait commencé fin 2001 par une première campagne de mesures célérimétriques en certains points caractéristiques de ce secteur, sur lesquels des repères topographiques ont été placés au printemps 2002. Cette phase s'est achevée par la rédaction d'un rapport technique contenant la caractérisation géologique, géomorphologique et structurelle du glissement de terrain en question. Il ressort des mesures célérimétriques effectuées périodiquement que ce glissement est en activité, surtout dans sa partie haute (zones avec des gradins et des affaissements parallèles à la pente, avec des déplacements de l'ordre de quelques centimètres sur des périodes de plusieurs années).

L'étude menée par M. Cancelli, de Milan, indique qu'il est nécessaire de procéder à des sondages géognostiques, dont certains en carottage continu, complétés par la pose de piézomètres et d'inclinomètres. Ces investigations seront associées à des prospections géophysiques, c'est-à-dire on doit faire des relevés sismiques. La phase relevant de la géognostique est indispensable pour envisager l'évolution possible du mouvement de terrain de Plan Cereux, puisqu'elle permet de définir les surfaces de glissement et la quantité de roches susceptibles d'être concernées par un éboulement et donc de délimiter les zones et les structures qui sont en danger. Cette phase comporte une période d'observations instrumentales durant au moins une année - solaire évidemment - pour que la quantité de données recueillies permette une analyse statistique prenant en compte l'évolution météorologique et saisonnière.

La mise en place de dispositifs de mesure dans des forages pratiqués dans l'éboulement, qui était prévue initialement pour l'automne 2003, a dû être reportée en raison d'un contentieux relatif au marché public pour l'attribution des travaux y afférents et aussi parce que la neige tombée au mois d'octobre 2003 a empêché l'ouverture du chantier. Ces opérations reprendront vers la fin du printemps 2004, dès que les conditions d'enneigement le permettront et se poursuivront pendant environ 90 jours consécutifs.

L'administration communale a été informée régulièrement de l'avancement de l'étude et a pris acte des connaissances déjà acquises. Elle a donc inséré la zone en question dans la cartographie des espaces inconstructibles du fait de la présence de terrains ébouleux - article 35 de la loi régionale n° 11/1998 - et a délimité le périmètre de sécurité sur le fond de la vallée, à l'intérieur duquel toute activité doit respecter les prescriptions de la loi.

Les données dont nous disposons actuellement nous mettent face à une situation qui trace un mouvement de terrain de grandes dimensions, qui présente certaines spécificités morphologiques et est caractérisé par des glissements superficiels évidents, qui sont quand même seulement un signal pour ce qui est de la question, qui est plus lourde. Ces derniers, dont les répercussions sont limitées à la base de la pente, et les mouvements de masse, dont l'amplitude et la vitesse sont moindres et qui sont provoqués par des pluies d'intensité soutenue ou exceptionnelle, constituent des manifestations de la dynamique gravitationnelle de ce phénomène. En ce qui concerne les éboulements qui se sont déjà produits, l'étude et les données conservées aux archives régionales - aussi, par exemple, les rapports du poste forestier de Pré-Saint-Didier - ont permis à la structure régionale compétente de constater que les mouvements de terrain les plus probables et fréquents sont liés aux glissements superficiels de la partie frontale de l'éboulement, au pied de la pente, et que ces derniers ne risquent pas d'endommager des habitations ou des infrastructures d'importance stratégique. Le caractère dangereux de la pente en question a été confirmé: il ressortait d'ailleurs déjà des rapports techniques joints au projet de réalisation d'une nouvelle station de téléphérique déposé par la société "Funivie del Monte Bianco". Le niveau de risque pourra être précisé lorsque les conclusions de la deuxième phase de "l'étude Cancelli" seront connues.

Les problèmes posés par ce phénomène devront être pris en compte par le plan communal de protection civile: ce dernier constitue le seul instrument officiel de gestion du territoire et est exclusivement du ressort du syndic de la commune concernée. Pour ce qui est de la sécurité publique, la nature et les dimensions du glissement de terrain ne permettent pas à l'heure actuelle d'envisager les interventions de nature structurelle susceptibles de le stabiliser ou de le contenir. Les seules mesures qui puissent être adoptées consistent dans la mise en place de systèmes de surveillance continue capables de déceler toute évolution du glissement de terrain et permettant ainsi aux autorités locales chargées de la protection civile de disposer de toutes les informations qui leur sont nécessaires. C'est pourquoi, tant que les dispositifs de contrôle en profondeur ne seront pas opérationnels, les observations célérimétriques relatives aux déplacements des repères placés à la surface de l'éboulement se poursuivront.

Presidente - La parola al Consigliere Lanièce.

Lanièce (SA) - Prendo atto della risposta che ci ha fornito l'Assessore, da cui emerge un quadro un po' particolare: ha detto che, ad oggi, non vi è alcun rischio per le abitazioni in questa zona, però ha aggiunto che, per poter fare un'esatta valutazione del rischio, bisognerà aspettare l'esito dei sondaggi geognostici che lo "studio Cancelli" prevede.

Qui vi è da chiarire la situazione. Prima di tutto la deliberazione con cui è stato assegnato questo incarico è del 23 luglio 2001 e prevedeva una durata temporale di 11 mesi: sono passati 31 mesi e questo studio è a metà. Sempre nella deliberazione si diceva che lo studio doveva, fra l'altro, prevedere: la caratterizzazione geologica e geomorfologia - punto n. 1 -, la caratterizzazione geologica tecnica, l'esecuzione di sondaggi geognostici e rilievi geomeccanici - punto n. 2 -, la definizione dei possibili scenari di rischio - punto n. 3 -, la proposta di un piano di monitoraggio e posizionamento di strumentazione idonea al monitoraggio. Oggi siamo in pratica al punto n. 1, e la parte più importante che si riferisce ai sondaggi geognostici, sulla cui base si possono studiare - come ha detto l'Assessore - gli eventuali scenari di rischio, non è ancora stata effettuata; nel contempo però è stata fatta una scelta importante nella zona, che lo stesso Assessore ha richiamato: il posizionamento della stazione di partenza della funivia del Monte Bianco.

In riferimento ad un'interpellanza fatta a marzo 2003 sempre dal nostro gruppo, ad una domanda precisa in merito alla funivia del Monte Bianco l'Assessore aveva detto: "Il faut avant tout résoudre le problème relatif à l'emplacement de la station de départ, problème lié aux aspects géologiques du terrain et qui est en cours d'évaluation, par la suite il sera possible de passer l'accord de programme avec la commune et la société". Oggi, da quanto ci ha detto l'Assessore, questo passaggio è già superato, perché sappiamo già che è stata fatta una scelta: Entrèves, ma nel contempo sappiamo che, per essere sicuri che nella zona non vi sia alcun rischio, bisogna aspettare questi sondaggi, che verranno eseguiti tra poco e inoltre abbiamo letto sul giornale l'avviso pubblico di avvio agli espropri per la realizzazione della funivia. Qui vi sono delle situazioni non molto chiare. È da rilevare in primo luogo il fatto che questo studio non è stato completato negli 11 mesi che erano stati previsti, anche perché, se lo studio fosse stato ultimato, oggi avremmo finalmente anche questi sondaggi geognostici e potremmo dire con sicurezza: uno, "non vi è nessun rischio per la zona"; due, "la scelta della funivia non comporta alcun rischio". Oggi invece ci mancano ancora dei risultati, ma abbiamo già dato l'okay al posizionamento della stazione di partenza della funivia del Monte Bianco e non sappiamo se questi sondaggi, che devono ancora essere effettuati, ci diranno che tutto va bene oppure no.

Mi sembra un modo di procedere assurdo e penso che anche il Comune di Courmayeur, visto che era informato dell'andamento di questo studio, avrebbe dovuto evitare, nel maggio del 2003, di dare il benestare al posizionamento della funivia ad Entrèves. Qui si tratta di realizzare delle strutture in posizioni di estrema sicurezza, mentre da questo incarico manca la determinazione importante, cioè l'individuazione dell'esistenza o meno del rischio in questa zona. Questo è un aspetto molto preoccupante e pertanto invitiamo il Governo regionale, in accordo con il comune, a verificare il tutto, perché siamo in una situazione imbarazzante; ripeto: è stato dato l'okay alla struttura, ma i sondaggi, che dovrebbero dimostrare la sicurezza in questa zona, devono ancora essere effettuati. Non sappiamo ancora oggi se questa zona è a rischio o meno, e quindi mi sembra che questa sia una dichiarazione molto preoccupante.

Invitiamo pertanto l'Assessore a riflettere e a prendere le dovute misure, incentivando subito l'effettuazione di questi sondaggi, in modo da poter poi avere dei dati che testimonieranno se la zona è o non è a rischio, anche perché altrimenti non ha senso portare avanti delle iniziative, che potrebbero essere bloccate dai risultati di questi sondaggi, nel caso in cui emergesse l'esistenza di un rischio in questa zona.