Oggetto del Consiglio n. 164 del 5 novembre 2003 - Resoconto
OBJET N° 164/XII - Communications du Président du Conseil régional.
Président - J'informe le Conseil de l'activité de la Présidence et des organes du Conseil depuis la dernière réunion de l'assemblée:
Projets de loi présentés:
Proposition de loi n° 6, présentée par les Conseillers Riccarand, Curtaz et Secondina Squarzino le 30 octobre 2003 "Ulteriori determinazioni in materia di opere edili eseguite nel territorio della Valle d'Aosta, in assenza di titoli abilitativi, oppure in totale o parziale difformità o ancora con varianti essenziali a tali titoli"
Réunions:
Bureau de Présidence: 2
Chefs de groupe: 2
Ie Commission: 1
IIe Commission: 2
IIIe Commission: 1
IVe Commission: 2
Ve Commission: 2
Le Comité de coopération interparlementaire liant le Conseil régional de la Vallée d'Aoste, le Parlement de la Communauté française de Belgique et le Parlement de la République et Canton du Jura, a tenu à Aoste, les 23 et 24 octobre 2003, sa quatrième session.
Cinq points étaient à l'ordre du jour: la situation politique et institutionnelle des trois entités, le bilan et les perspectives de l'égalité des hommes et des femmes, le bilan du Parlement jeunesse, l'éducation à la citoyenneté et le suivi des travaux et résolutions, notamment l'accord de coopération entre le Gouvernement de la Vallée d'Aoste et la République et Canton du Jura. Le Comité a approuvé deux résolutions qui portent: la première, sur la politique de la jeunesse et l'éducation à la citoyenneté; la deuxième, sur l'égalité entre les hommes et les femmes. Ces résolutions seront soumises prochainement à l'attention du Conseil régional.
Pour ce qui est de l'éducation à la citoyenneté, le Comité a invité les Gouvernements à mener une politique de la jeunesse transversale et intégrée et à renforcer les actions concrètes scolaires et parascolaires conduites avec et par les jeunes, via notamment les échanges scolaires et inter-universitaires. Pour ce qui est, enfin, de l'égalité femmes/hommes, le Comité a invité les trois Assemblées à revoir leur pratique et leur législation afin de promouvoir une représentation plus équilibrée des femmes et des hommes ainsi que d'encourager l'accès équilibré des filles et des garçons au système scolaire.
Les 27 et 28 octobre dernier, le Conseiller Maquignaz et moi-même avons participé, à Reggio Calabria, à l'Assemblée plénière de la Conférence des Assemblées législatives régionales Européennes - CALRE. Aux termes des travaux, les Présidents des Assemblées législatives ont approuvé, à l'unanimité, un document par lequel la CALRE exprime sa satisfaction pour la nouvelle organisation que le Traité constitutionnel veut donner à l'Europe mais déplore le fait que les Régions et, en particulier, celles ayant une capacité législative, ne soient pas reconnues directement dans le Traité constitutionnel de l'UE mais seulement à travers les respectives Constitutions nationales. La CALRE a également souligné la nécessité de revoir la présence des Assemblées législatives régionales à l'intérieur du Comité des Régions qui devra être élevé à niveau d'Institution communautaire.
Parmi les autres points indiqués dans la "Déclaration de Reggio Calabria", la CALRE a souhaité la consolidation du dialogue, engagé dans le cadre des initiatives de la Présidence italienne, avec les Parlements des Etats américains afin d'établir un canal de communication comme contribution des Assemblées à un meilleur dialogue transatlantique, et avec les Assemblées régionales et le Sénat de la République française dans le but de partager certains principes communs: en particulier, ceux concernant la démocratie régionale dans la nouvelle Europe élargie.
Nous voulons, aujourd'hui, dans cette salle du Conseil, nous souvenir de notre collègue Giulio Dolchi, disparu récemment, et qui a laissé une empreinte indélébile dans nos Institutions.
Commémorer la personnalité complexe de Giulio Dolchi n'est pas une chose aisée, car son existence se distingue par un engagement constant au service de la communauté dans les institutions libres, nées de la "lutte de Libération" dans laquelle Giulio Dolchi tint un rôle fondamental qui le place parmi les grands hommes de la Vallée d'Aoste, depuis le moment de sa liberté retrouvée et des premières lueurs de cette autonomie reconquise au prix de lourds sacrifices.
Giulio Dolchi fait partie de l'histoire de la Vallée d'Aoste du XXe siècle. Il a vécu en symbiose avec les Institutions Autonomistes, représentant toujours un noble exemple de dévouement à la cause de la démocratie et de la liberté, cause embrassée dès sa jeunesse, à un moment crucial où il fallait le "courage" de choisir son camp.
De la Commune d'Aoste Giulio Dolchi passe à la Région où, pendant 24 ans, de 1968 à 1992, il sera Conseiller et Président du Conseil. Il présida en effet notre Assemblée de 1973 à 1975, de 1977 à la fin de la législature succédant à l'avocat Severino Caveri, décédé. Pendant sa longue permanence "au perchoir", Giulio Dolchi conserva le style de vie et de comportement de toujours: un style marqué par un culte profond des institutions, par une précise et ferme volonté de renforcer le rôle des assemblées législatives. Il fut un Président d'Assemblée estimé par tous les groupes du Conseil pour ses grandes capacités d'équilibre, pour sa compétence, pour sa connaissance des règles parlementaires et surtout pour sa sérénité dans la gestion des débats, même des plus rudes. Dans la période au cours de laquelle il recouvrit la charge de Président du Conseil, il manifesta toujours une forte ouverture vers les initiatives qui pouvaient accentuer la vocation de la Vallée d'Aoste comme région ouverte à l'influence du monde extérieur, toujours dans la pleine fidélité à ses traditions bimillénaires et avec un profond attachement à notre "langue maternelle".
Je crois que les mots ne suffisent pas à exprimer la juste dimension du Président Giulio Dolchi. L'avenir - j'en suis convaincu - mettra en évidence ses qualités humaines, ses capacités d'administrateur public, de serviteur fidèle aux Institutions desquelles il avait une conception sacrée. En mon nom personnel, du Président de la Région et de toute cette Assemblée, je renouvelle à sa famille les plus sincères condoléances.
La parole au Conseiller Fiou.
Fiou (GV-DS-PSE) - Ringrazio il Presidente per le parole con le quali ha rinnovato la memoria dei fatti più salienti della vita politica di Giulio Dolchi, vita ricca di sfaccettature e caratterizzata soprattutto da dialogo, rispetto per gli altri, tolleranza.
L'intervento del Presidente e molti altri, autorevoli, che nei giorni passati hanno voluto testimoniare il cordoglio per la scomparsa di "Dudo", avendo ormai evidenziato con puntualità il percorso della sua attività pubblica nella Resistenza, al Comune di Aosta, qui, in Regione, in importanti organismi internazionali, mi sollevano dalla necessità di puntualizzare ancora questo percorso e quindi mi permettono di esprimermi in maniera molto più informale, un po' a ruota libera, su ricordi, sensazioni evocate dal suo esempio.
Per molti, per me, Dolchi è stato soprattutto il "Sindaco di Aosta", il sindaco che ha ricevuto il testimone da un altro grande personaggio, grande protagonista del tempo: Savioz e che ha promosso e guidato la modernizzazione della città in quel periodo di grande sviluppo seguito all'ultima guerra mondiale: via Torino, viale Federico Chabod, via XVI Febbraio; nuovi assi stradali prendono il posto dei prati, degli orti. Un richiamo per tutti: vi ricordate la stretta via Plouves con da un lato le vecchie case addossate alle mura romane e dall'altro un muro che recintava gli orti? Adesso è piazza Plouves. Via che sbucava con una curva in discesa verso la cieca via Festaz; vi ricordate la distesa dei prati, che da via Guido Rey spaziava su fino alla Consolata? Il piano "Nosengo" voluto da Dolchi ha organizzato questi interventi, ha organizzato il territorio su cui sono cresciute tante delle case che attualmente abitiamo.
Nella sua vita politica, nella sua vita di amministratore, Giulio Dolchi si è sempre fatto guidare da due grandi riferimenti, che caratterizzavano il progetto di società di cui i partigiani erano portatori: democrazia nelle scelte, rispetto delle idee e della dignità degli altri. Ogni decisione che riguardasse i cittadini veniva presa discutendone con loro, coinvolgendoli nelle scelte; era un approccio anche funzionale al reperimento delle risorse, perché allora era molto diverso l'accesso alle risorse rispetto a ciò che viviamo ora. Il Comune doveva chiedere i soldi per gli interventi pubblici direttamente ai cittadini, credo che tutti ricordino la passata "tassa di famiglia".
Il rapporto diretto con la gente è stato uno dei tratti caratteristici dell'attività del "Sindaco Dolchi", la porta del suo ufficio era sempre aperta, lo era veramente per tutti, senza distinzione di "Credo" politico o religioso, tanto da richiamare persino qualche mugugno da parte di compagni di partito dalla visione un po' ristretta. D'altronde, dicevo, per Dolchi il rispetto delle idee degli altri era una scelta fondamentale, maturata come alternativa irrinunciabile agli atteggiamenti degli amici dei bruciatori di libri, degli eliminatori del confronto. Da questa scelta deriva molto dello stile di fare politica del "gentiluomo della politica valdostana".
La signorilità di Dolchi era certamente anche fatta di tratti innati, ma non era solo forma: era sostenuta dalla forte convinzione del rispetto dell'interlocutore, del misurarsi con le opinioni dell'altro, correttezza nei rapporti, propensione alla mediazione come valori. Chi di voi ha vissuto con lui gli anni della sua attività in quest'aula ha potuto misurare la consistenza della sua capacità di coniugare rigore, rispetto delle istituzioni, correttezza e serietà nei rapporti; capacità che l'ha portato ad essere l'unico nostro esempio di Presidente del Consiglio eletto nelle file dell'opposizione. Ho sentito apprezzare la sua signorilità anche nel contesto internazionale, dove a fianco di personaggi come La Pira, Mauroy Delors, ha promosso importanti iniziative di diplomazia delle genti nell'ambito delle "Villes jumelées".
Di fronte alla scomparsa di Dolchi provo un disagio che va oltre il dolore di aver perso un amico, un compagno: ho come la sensazione del compimento di un periodo storico. Dolchi era un po' il simbolo di una generazione che ci sta lasciando, della generazione che ha costruito questa democrazia, che ci ha garantito e consegnato un bagaglio di valori, che ne è stata guardiano e garante. Una serie di segnali paiono mettere in discussione questo patrimonio: conquiste di civiltà, che parevano ormai indiscutibili, vengono violate. Nella nostra militanza, nel nostro lavoro istituzionale, nei nostri percorsi di vita impallidiscono il rigore e le motivazioni etiche, di cui questa generazione era portatrice.
Di Dolchi voglio perciò proporre un forte ricordo di coerenza politica e uno stimolo alla nostra militanza politica, perché sia aperta e rigorosa e mi piace pensare che questa consegna possa coesistere con la nostra giusta aspirazione alla qualità della vita.
Dolchi amava la vita!