Oggetto del Consiglio n. 98 del 1° ottobre 2003 - Resoconto
OGGETTO N. 98/XII - Criteri seguiti nella ridisegnazione della struttura organizzativa dell'Amministrazione regionale. (Interpellanza)
Interpellanza
Visto il programma della maggioranza riguardante l'organizzazione amministrativa, in cui vengono elencati tra gli intenti da perseguire la necessità di "costruire un'amministrazione per quanto possibile snella, con dirigenza sempre più responsabile e responsabilizzata…";
Viste le delibere di Giunta con cui viene ridisegnata la nuova struttura organizzativa dell'amministrazione regionale, ed in particolare l'individuazione dei Dipartimenti, delle Direzioni e dei Servizi;
Constatato che si assiste ad un aumento generalizzato dei livelli apicali della dirigenza, ed una conseguente diminuzione dei posti di dirigenza di terzo livello;
Ritenuto che tale cambiamento strutturale possa comportare un aumento delle risorse economiche necessarie per le retribuzioni, oltre a contrastare con i principi della corretta amministrazione;
Viste ancora le delibere di Giunta con cui vengono incaricati i responsabili dei diversi livelli dirigenziali e lette le motivazioni con cui vengono scelti i singoli dirigenti da assegnare alla funzione di coordinatore di Dipartimento;
I sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
la Giunta regionale per sapere:
1) quanti sono i Dipartimenti e le Direzioni e quale aumento si registra rispetto alla scorsa legislatura;
2) quali sono gli obiettivi che si intendono perseguire con l'aumento dei livelli apicali della dirigenza;
3) quali sono i costi aggiuntivi che incidono sul bilancio della Regione, rispetto al precedente organigramma della dirigenza;
4) quali sono i criteri seguiti per la scelta dei responsabili dei Dipartimenti.
F.to: Squarzino Secondina - Riccarand
Président - La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.
Squarzino (Arc-VA) - Abbiamo letto nel programma di governo delle affermazioni interessanti circa la necessità di "costruire un'amministrazione per quanto possibile snella, con dirigenza sempre più responsabile e responsabilizzata"; nel programma sono indicate anche delle azioni a lungo termine per realizzare questo obiettivo. Abbiamo apprezzato la volontà politica di operare per rivedere quanto non ha funzionato nella riforma dell'Amministrazione regionale operata con legge n. 45/95. Capiamo che alcuni processi sono lunghi e complessi, per cui non è pensabile di chiedere, dopo pochi mesi dall'inizio legislatura, cosa è stato fatto rispetto a questo grande problema, però vi è un momento importante, significativo, che può fare intravedere come saranno tradotti in comportamenti concreti le scelte politiche annunciate. Si tratta del momento iniziale in cui la Giunta rivede le strutture della dirigenza all'interno dell'Amministrazione regionale. Per questo abbiamo osservato con attenzione l'organigramma che è stato definito dalla Giunta, abbiamo letto le deliberazioni con cui viene ridisegnata la nuova struttura organizzativa dell'Amministrazione regionale, in particolare l'individuazione dei dipartimenti, delle direzioni, dei servizi. Abbiamo constatato che, rispetto alla precedente organizzazione del lavoro, vi è un aumento generalizzato dei livelli apicali della dirigenza, vi sono cioè più dirigenti di primo e secondo livello rispetto alla passata legislatura; mantenendosi inalterato il numero complessivo dei dirigenti, pertanto, vi sono meno dirigenti di terzo livello; quindi si è come innalzato il tutto.
Ci siamo posti alcune domande molto semplici, che qui ripresentiamo, perché ci sembra interessante capire le motivazioni di fondo di questa operazione: intanto, i numeri dei dipartimenti e delle direzioni e di quant'è l'aumento rispetto alla precedente legislatura; se le risorse necessarie per pagare gli attuali dirigenti sono diverse, aumentate o diminuite rispetto alla precedente legislatura; ma soprattutto a noi interessa capire qual è la logica a cui rispondono questi cambiamenti e questo anche perché, osservando alcune nomine a coordinatore ci sorgono alcuni dubbi. Le nomine a coordinatore sono fiduciarie, lo ricordiamo, però sono nomine che comunque devono tener conto di alcuni requisiti richiesti dalla legge, fra cui, per esempio, vi è il requisito - domandato all'articolo 17 - della coerenza rispetto alla formazione culturale richiesta dalla funzione che uno deve esercitare. Ci siamo chiesti, allora, se in alcuni casi alcuni dei requisiti previsti dalla legge per la dirigenza siano stati o meno rispettati.
Président - La parole au Président de la Région, Perrin.
Perrin (UV) - Je remercie les Conseillers Squarzino et Riccarand pour avoir posé ces questions; je profite d'illustrer dans le détail l'organisation, la redéfinition de l'organisation que nous nous sommes donnée au début de législature. Le nombre global des dirigeants, fixé par la loi de finances, n'a subi aucune modification et comporte 140 postes. Aux termes de la loi régionale n° 45, le Gouvernement régional est chargé d'établir la répartition en niveaux et positions des postes de direction, sur la base des objectifs et des plans visés au programme de législature présenté au Conseil régional. La nouvelle organisation du Gouvernement régional comporte: 19 structures du 1er niveau de direction - départements -, 1 en plus par rapport à l'organisation précédente; 56 structures du 2e niveau - directions -, 11 en plus, et puis j'illustrerai dans le détail les motivations qui ont porté à ce choix; 54 structures du 3e niveau - services -, 8 en moins, et 6 places de collaborateur - 3e niveau -, 2 en moins. Cette organisation a été définie en fonction des objectifs visés au programme de législature présenté au Conseil régional le 8 juillet dernier et compte tenu des dispositions de l'article 17 de la loi régionale n° 45 et des critères généraux pour l'attribution des fonctions de direction établis par la délibération du Gouvernement régional n° 2858/2003.
Les structures supplémentaires sont les suivantes:
- à l'Assessorat du tourisme, des sports, du commerce, des transports et des affaires européennes: le nouveau Département des transports et des infrastructures sportives, chargé de coordonner la conception du plan des déplacements urbains et non urbains, l'application des programmes de développement des transports ferroviaires - y compris l'axe Aoste/Martigny - et la réorganisation du secteur des transports par câble. C'est donc le secteur des transports qui a été défini dans une structure plus importante, étant donné que ce sont des thèmes d'importance capitale pour notre Région et - je crois - qui ont été souvent soulevés de la part des groupes des interpellateurs. Au sein de ce même Assessorat, le secteur des affaires européennes a été développé; là aussi c'est un autre secteur dont, dans notre programme de législature, nous avons souhaité une attention tout à fait particulière au rapport surtout avec l'Union européenne, pour utiliser au mieux toutes les ressources qui de l'Union européenne nous parviennent. Là donc nous avons institué la Direction des politiques de la montagne et des relations transfrontalières et interrégionales, pour donner plus d'importance au rôle de la Région dans le cadre des institutions européennes et, notamment, au sein des organismes qui représentent et soutiennent la montagne européenne;
- à l'Assessorat de l'agriculture, des ressources naturelles et de la protection civile, la nouvelle Direction de l'aménagement de la montagne et des infrastructures s'est vue attribuer, en sus des compétences de la précédente structure du 3e niveau, des fonctions qui étaient auparavant du ressort de l'Assessorat du territoire, de l'environnement et des ouvrages publics. Il y a eu donc un transfert de compétences et souvent, vous le noterez, les choix ont été faits aussi en fonction de certains transferts de compétence d'un Assessorat à l'autre ou de la Présidence aux différents Assessorats;
- à l'Assessorat des activités productives et des politiques du travail: 2 nouvelles structures du 2e niveau - le Secrétariat pour la concertation et la Direction de l'aide aux entreprises, de la recherche, de la qualité et de la formation professionnelle - sont nécessaires aux fins de la rédaction d'un nouveau pacte pour le développement de la Vallée d'Aoste et de la promotion de l'essor du secteur industriel et artisanal;
- à l'Assessorat du budget, des finances, de la programmation et des participations régionales, une nouvelle structure du 2e niveau, la Direction du patrimoine et des contrats, permet de centraliser la gestion du patrimoine régional et la passation des contrats y afférents. Vous connaissez là aussi les problèmes que la gestion du patrimoine a comportés, d'où la nécessité de mieux organiser toute cette gestion fondamentale, importante pour l'administration;
- à l'Assessorat de l'éducation et de la culture: une nouvelle structure de 2e niveau, la Direction des archives et des bibliothèques, pour rationaliser la gestion de la conservation, de la valorisation et de l'utilisation du patrimoine documentaire ayant un caractère historique, linguistique et ethnographique… et aussi une attention particulière à la Bibliothèque et au réseau des bibliothèques, réseau qui est à la une; je crois qu'il y a peu de régions qui disposent d'un réseau de telle nature sur le territoire, donc une importance d'une structure culturelle qui nous revient;
- à l'Assessorat de la santé, du bien-être et des politiques sociales: une deuxième structure de second niveau, la Direction des ressources, qui ajoute aux compétences du service, tel qu'il existait précédemment, les fonctions générales de soutien à toutes les structures de l'Assessorat, y compris les systèmes informatifs;
- à l'Assessorat du territoire, de l'environnement et des ouvrages publics: une nouvelle structure de 2e niveau, la Direction de l'environnement, en relation avec les objectifs développés dans le programme de législature, c'est-à-dire une attention accrue pour tout ce qui est de la politique de l'environnement, qui répond directement à l'Assessorat du territoire;
- à la Présidence de la Région, qui a la régie de toute l'organisation de l'administration: 2 nouvelles structures de 2e niveau - la Direction des services de secrétariat du Gouvernement et la Direction des sanctions administratives -, du fait de la nécessité de rendre les contrôles internes de légitimité plus incisifs et de remplir plus efficacement certaines fonctions préfectorales, c'était le point qu'on a voulu signifier, le contrôle préventif de tous les actes délibératifs qui sont portés à l'attention du Gouvernement régional et les actes des directeurs. Une attention particulière donc, surtout pour faire face à d'éventuelles possibilités d'une lecture pas aussi attentive, ce qui peut apporter les problèmes que nous connaissons.
Contrairement à ce qui est affirmé au préambule de l'interpellation, il ne s'agit pas d'un accroissement généralisé du nombre de dirigeants du plus haut niveau, étant donné que ces derniers, à savoir les coordinateurs, n'ont augmenté que d'une unité - et je l'ai expliqué - et que le Gouvernement régional, sur la base du programme de législature, a créé de nouvelles structures du 2e niveau là où ces dernières étaient nécessaires, en raison aussi de la redistribution de certaines compétences par rapport à la situation précédente.
Quant à l'aspect économique, si l'on prend en compte toutes les structures, y compris celles dont le responsable n'a pas encore été nommé, donc c'est une prise en compte encore virtuelle, ce n'est pas la précision du moment… et considérant l'attribution à tous les dirigeants d'une prime de résultat correspondant à une évaluation du 100%, c'est-à-dire dans des conditions optimales où tous les postes sont remplis et où tous les dirigeants se comportent de la façon la meilleure - et donc ont une prime de résultat correspondant à 100% - le nouvel organigramme comporterait des coûts supplémentaires grevant le budget régional qui s'élèvent à 511 mille euros.
En ce qui concerne les critères relatifs au choix des responsables des départements, la loi n° 45 établit que celui-ci doit être effectué par l'Exécutif parmi le personnel du statut unique de direction ou bien par l'acquisition, dans le cadre des postes appartenant à la catégorie unique et dans la limite de 15%, de personnel étranger à l'Administration, ayant une qualification particulière ou une expérience de gestion adaptée à la situation. C'est cela qui est demandé en tant que critère pour le choix. Les personnes concernées, y compris celles qui n'appartiennent pas à l'Administration régionale, pour être investies de cette fonction - fonction qui est attribuée par le Gouvernement régional sur désignation de la part de l'élu compétent -, doivent être en possession des conditions requises pour l'accès à la catégorie unique de direction, telles qu'elles sont prévues par la loi n° 45, et remplir les conditions visées par le Gouvernement régional dans la délibération concernant sa réorganisation.
Président - La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.
Squarzino (Arc-VA) - Ringrazio il Presidente per la risposta dettagliata, in cui ha cercato di spiegare le motivazioni che sono alla base dell'organizzazione… in cui ha spiegato, dal suo punto di vista, le motivazioni… Signor Presidente, vi è comunque un dato oggettivo… vi sono più dati oggettivi: il primo, l'Amministrazione regionale non ha acquisito più competenze dal mese di luglio del 2003 nel suo complesso, rispetto al mese di maggio del 2003, quindi non esistono competenze nuove attribuite alla Regione, per cui l'Amministrazione regionale avrebbe dovuto riorganizzarsi, prevedendo nuove competenze e quindi nuove strutture; il secondo, vi è stata una diversa organizzazione, ne prendiamo atto, un trasferimento di competenze da un Assessorato all'altro, ma non credo che ogni trasferimento implichi l'aumento di competenze. Posso capire che in un caso o due si voglia potenziare, ma i dati qui sono chiari, Signor Presidente! Non parlo del dipartimento in più, cioè non parlo del fatto che vi siano 19 dipartimenti, invece che 18 - quindi 19 coordinatori invece che 18 -, vi possono essere dei motivi, forse non li ho capiti… ma che vi siano 11 direzioni in più e siano diminuiti i servizi… per cui abbiamo l'assurdo di diverse direzioni senza neanche dei servizi questo è difficile da capire; si aumentano le direzioni, ma si hanno dirigenze di 2° livello con dietro nessun servizio, quindi solo quarti, quinti, ottavi livelli. A cosa servono i servizi, allora, Signor Presidente? Questo è il problema! O effettivamente i servizi non servono a niente, sono solo strutture in più, allora possiamo eliminarli e dare tutto agli ottavi livelli, tornando a 2 livelli semplicemente, oppure se sono previsti come anche la legge prevede, mi chiedo come mai si siano diminuiti così tanto i servizi e aumentate così tanto le direzioni.
Lei prima mi ha detto: "Lei, collega Squarzino, ha l'abitudine di avere sempre degli arrière-pensées, di vedere male e non vedere bene". Può anche darsi, non lo metto in dubbio, però è difficile, scorrendo l'elenco dei servizi trasformati in direzione e dei dirigenti che lavoravano nei servizi e che sono stati promossi dirigenti in una direzione, promossi sul campo dal 3° al 2° livello, esaminando ad una ad una quelle persone, che non venga il dubbio che lì vi siano state altre motivazioni, è molto difficile! Qui non faccio nomi - perché abbiamo questa correttezza, non mi piace far nomi -, ma se qualcuno osserva attentamente, si rende conto subito e lei lo sa benissimo, Presidente! Mi spiace che lei faccia queste cose, perché lei sa quanto la stimo a livello personale; mi spiace vedere che un modo di fare clientelare continui a permanere e lei lo avvalli!
L'impressione che lei dà è che ancora una volta l'affermazione di voler rendere più efficace la struttura, il rispetto della professionalità, la scelta dei dirigenti operata in modo tale da valorizzare la professionalità… ancora una volta queste parole non trovino riscontro nei fatti, perché è difficile pensare che un esperto, molto bravo, molto competente nell'ambito dell'Agricoltura diventi responsabile di un Dipartimento della cultura! Credo che, quando nella legge si parla chiaramente di corrispondenza con la formazione culturale richiesta dalle funzioni, si debba fare un po' di attenzione, come ritengo anche che sarebbe opportuno che lei, Presidente, facesse una verifica del requisito richiesto per essere nominato dirigente e cioè chi non si trova all'interno dell'Amministrazione, deve avere almeno 1 anno come dirigente in altre strutture pubbliche o private o almeno 5 anni di esercizio professionale di un'attività in cui sia richiesta un'esperienza manageriale. Purtroppo questi requisiti non ci paiono essere presenti.