Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 86 del 1° ottobre 2003 - Resoconto

OGGETTO N. 86/XII - Accesso ai siti internet nella Biblioteca regionale. (Interrogazione)

Interrogazione

Appreso che le postazioni INTERNET della Biblioteca regionale sono dotate di un sistema "firebaal", avente la finalità di impedire l'accesso a siti sconvenienti;

Osservato, tuttavia, che tale sistema risulta nella sostanza assai grossolano, in quanto vieta l'accesso attraverso la barriera costituita da alcune parole-chiave, con ciò impedendo l'accesso a siti che dovrebbero essere normalmente consultabili;

Ritenuto, dunque, opportuno che l'Amministrazione si attivi per rendere maggiormente fruibili i siti INTERNET senza inopportune (e qualche volta ridicole) restrizioni;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

l'Assessore competente per sapere:

1) se è a conoscenza del problema evidenziato nella premessa, peraltro lamentato da numerosi utenti;

2) se sono state avviate iniziative per modificare il programma che impedisce agli utenti della Biblioteca regionale di accedere a determinati siti INTERNET.

F.to: Curtaz - Riccarand - Squarzino Secondina

Président - La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Charles Teresa.

Charles (UV) - Avant de donner une réponse aux Conseillers requérants, il faut d'abord décrire de façon correcte l'architecture du système installé auprès de la Bibliothèque régionale. Les postes de consultation réservés au public, au nombre de 5, sont des ordinateurs identiques à ceux qu'emploie le bureau où a été installé un software particulier, dénommé "site kiosque", dont le but est de limiter la navigation sur réseau internet. Contrairement à ce qui a été incorrectement affirmé dans la question, il ne s'agit donc pas d'un "système firewall" - on suppose qu'on voulait se référer à cette typologie en écrivant "firebaal", c'est du moins ce que les bureaux m'ont fait remarquer -, qui sert à empêcher ou à minimiser les intrusions et les agressions au système de la part de malintentionnés. L'exigence d'empêcher l'accès, au moyen des ordinateurs de la bibliothèque, à des sites pornographiques ou prônant la violence ou le racisme, est évident et correspond à l'intérêt public découlant du caractère institutionnel de l'établissement. C'est pourquoi il a été requis le service au DSI, pour répondre aussi aux exigences manifestées par un public qui a des caractères très hétérogènes tant au point de vue intellectuel qu'à celui des comportements.

L'accès aux postes est gratuit et est assuré à tous les usagers sans distinction d'âge, de sexe, de religion ou autre. Il en découle le devoir pour l'administration publique de respecter en priorité leur valeur. C'est notamment pourquoi une réglementation particulière est prévue pour la section jeunesse, fréquentée par les enfants âgés de moins de 15 ans, qui doivent être obligatoirement assistés d'un adulte fondé de pouvoir s'ils veulent accéder à internet. La section adultes aussi est fréquentée par des mineurs âgés de 15 à 18 ans et, avant l'introduction du software filtre en 2001, des plaintes avaient été adressées à la Direction de la bibliothèque de la part de parents et d'usagers ayant vu de jeunes gens accéder à des sites, appelons-les, inconvenants.

Le système installé, contrairement à ce qui est affirmé dans la question, n'est nullement grossier, mais présente au contraire des caractéristiques de grande complexité. Les critères de sélection des accès - aménagés et constamment mis à jour par les producteurs du système, qui analysent le site au niveau mondial - sont axés à la fois sur les mots-clé et sur les adresses Internet. Il faut souligner à ce propos l'extrême complexité de la gouvernance et donc de la limitation de la navigation en réseau. Si en effet poser des limites trop souples comporte inévitablement des résultats minables du point de vue de la qualité, c'est-à-dire de la visualisation des contenus offensants la morale publique, des limitations efficaces amènent nécessairement à rater l'accès à certains sites aux contenus irréprochables. Le même site peut en effet avoir aussi bien des contenus licites qu'illicites. Le "système site kiosque" agit en éliminant de la navigation les serveurs qui, entre autres informations, contiennent celles qui ne sont pas considérées aptes à la divulgation publique dans un endroit institutionnel. La sélection des mots-clé de même peut parfois produire des exclusions inattendues, étant donné l'immense patrimoine d'information qui est rendu disponible sur internet. Il est possible un choix différent, en utilisant des systèmes ayant des critères plus permissifs, avec le risque très concret cependant, qu'on véhicule à l'intérieur d'une structure institutionnelle, vouée à l'éducation et à la culture, des informations et des contenus qui pourraient être considérés dangereux, ce qui ne correspond évidemment pas à l'intérêt public. C'est pourquoi on ne croit pas opportun pour le moment de modifier le programme filtre choisi par le DSI.

Il faut enfin remarquer au point de vue général que n'importe quelle bibliothèque publique ne peut prétendre de mettre à la disposition de son public tous les documents et toutes les informations; une sélection préalable est faite pour ce qui est tant des livres et des revues que des documents sonores et visuels. Ces sélections sont nécessairement subjectives et ne peuvent prétendre à être exhaustives pour tous les usagers.

Président - La parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (Arc-VA) - Ringrazio l'Assessore per la risposta molto cortese e peraltro accolgo anche volentieri e senza alcun problema le sue osservazioni critiche. L'Assessore, che forse si ricorda di essere insegnante, mi ha rimproverato l'utilizzo di parole e consento… quanto al termine inglese, non a caso alle 15,00 sarò ad iscrivermi al corso di inglese. Per quanto riguarda l'aggettivo "grossolano" - che non ho messo fra virgolette, quindi è ancora più giusta la sua osservazione -, non mi riferivo alla tecnica informatica, che sarà pure sofisticata o complicata, ma mi riferivo alla constatazione che, a quanto mi è stato detto da alcuni utenti, questo sistema renderebbe troppo difficoltoso l'accesso ad alcuni siti, un accesso che diventa troppo "stretto", probabilmente perché le parole chiave che impediscono l'accesso sono troppo numerose o comuni.

È vero che l'Assessore, per certi versi, ha ammesso e giustificato l'esistenza del problema dicendo che si tratta di operare una scelta: se rendere l'accesso più ampio e quindi correre dei rischi - che nessuno di noi vuole che l'utenza corra, ovviamente - oppure tenere le maglie più strette e impedire l'accesso ai siti normali. Rimane la perplessità. Forse è necessario cercare di studiare, o di far studiare, un sistema più sofisticato, perché mi sono stati rappresentati degli esempi un po' paradossali di inaccessibilità di alcuni siti che non hanno niente di sconveniente. Non voglio fare degli esempi, perché la discussione ci porterebbe lontano, però potremmo parlarne in separata sede per esemplificare come si possa raggiungere anche i limiti del ridicolo. Invito quindi l'Assessore a verificare se non sia possibile adottare, anche con l'evoluzione tecnologica, un sistema che sia meno penalizzante per chi vuole accedere a dei siti che non hanno nulla di sconveniente.