Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 79 del 24 settembre 2003 - Resoconto

OBJET N° 79/XII - Engagement à oeuvrer pour la paix au Moyen-Orient. (Approbation de motion)

Motion

Préoccupé par l'évolution désastreuse de la situation politique du Moyen-Orient et notamment par les difficultés toujours croissantes auxquelles se heurte le processus de paix amorcé entre Israël et l'Autorité palestinienne;

Convaincu que la violence est non seulement condamnable, quelle qu'en soit l'origine, mais aussi source de douleur et de souffrances qui ne peuvent qu'alimenter la haine et engendrer de nouvelles violences;

Insistant sur le fait qu'il appartient à toutes les communautés politiques et, partant, à la Vallée d'Aoste également, d'encourager le processus de paix, par une pression forte et déterminée au profit du respect de la "feuille de route" et par le soutien politique et financier de toutes les communautés qui osent courir le risque de la paix;

Considérant qu'au lieu d'ériger des murs de béton et de pierre pour séparer les parties qui s'opposent, il est préférable de construire un pont humain, qui assurera tout autant la sécurité des deux communautés mais leur permettra aussi de communiquer,

le Conseil régional

Aspire

à ce que tous les acteurs politiques du Moyen-Orient s'emploient à ?uvrer pour la paix dans le cadre de l'application du programme concerté (feuille de route);

Engage

- le Gouvernement régional à transmettre ce document à l'ambassadeur d'Israël et au représentant de l'ANP en Italie, ainsi qu'au Gouvernement et à nos parlementaires;

- le Comité régional de coordination des actions de coopération, de solidarité et d'éducation au développement à soutenir les projets destinés à l'essor socio-économique des zones les plus pauvres de cette région et à la promotion d'une culture de paix.

Signé: Sandri - Ferraris - Fiou - Nicco - Borre - Cesal - Fey - Isabellon - Maquignaz - Pastoret - Praduroux - Rini - Viérin Adriana - Viérin Laurent

Président - La parole au Conseiller Borre.

Borre (UV) - La motion que nous soumettons aujourd'hui à l'attention du Conseil régional, concernant la situation politique au Moyen-Orient, représente un engagement moral et en même temps concret de notre institution pour la promotion de la paix dans une région de conflit irrésolu. Nous sommes depuis toujours attentifs aux problèmes qui agitent le Moyen-Orient, la coexistence des peuples - celui israélien et celui palestinien - nous touche de près et j'ajouterais que nous ne pouvons pas nous contenter de regarder seulement et toujours dans notre "jardin". Les problèmes des autres sont aussi les nôtres si nous acceptons de vivre dans une communauté internationale et, en tant que Valdôtains, ayant vécu, même si dans des conditions fort différentes, des problèmes similaires de reconnaissance du droit à exister, nous nous sentons davantage concernés d'un point de vue idéal et moral aux problèmes de ces 2 peuples. En effet, le bien-être de notre Région repose sur des valeurs fondamentales, comme l'autonomie, la solidarité, la paix. Pour ces valeurs nous nous sommes battus pendant des siècles chaque fois qu'elles étaient mises en question, mais aussi farouchement nous avons toujours cherché les accords, les points de synthèse, les solutions intermédiaires capables de résoudre le conflit; ainsi, forts de notre histoire, nous persévérons dans cette ligne de conduite.

En regardant ce qui se passe autour de nous et dans l'espoir de partager avec le plus grand nombre de peuples le même bien-être et les mêmes valeurs, on voit que les situations ne sont pas toujours comme on le voudrait, dans plusieurs parties du monde il y a des problèmes, mais surtout il y a depuis longtemps une terre où il n'y a ni bien-être, ni un niveau minimum de sûreté personnelle et même peu d'espoir d'y parvenir. Par un étrange vouloir de l'histoire, cette terre est la même terre promise dans la Bible.

Les événements de ces dernières semaines nous ont secoué le c?ur, le nombre des victimes innocentes impliquées dans les attentats nous font accroître la conviction que la violence est non seulement condamnable, quelle qu'en soit l'origine, mais elle est aussi source de douleur et de souffrance engendrant la haine et de nouvelles violences. Ces événements nous ont également manifesté la faiblesse d'une politique basée essentiellement sur la sécurité, tout en considérant que la lutte au terrorisme est absolument nécessaire. Nous estimons qu'en ce moment il est indispensable de donner une perspective politique aux peuples israélien et palestinien. En effet, jusqu'à ce que les 2 parties ne reconnaissent mutuellement leur droit à vivre sur leurs territoires respectifs et ne s'engagent pas par une déclaration solennelle à faire avancer les négociations à tout prix, elles resteront toujours les otages des organisations terroristes. La leçon que ces peuples en tirent aujourd'hui, pour reprendre les termes de l'écrivain israélien Yehoshua, est la suivante: "Celui qui cherche à frustrer autrui de sa souveraineté finira par voir sa propre souveraineté remise en question".

Nous sommes aussi convaincus que l'érection d'un mur, plutôt que l'expulsion de M. Arafat, ne sont pas de solutions envisageables: d'un côté, le mur peut paraître un instrument de sûreté pour les Israéliens, mais il porte préjudice à l'intégrité du territoire palestinien; de l'autre, l'expulsion du Président de l'Autorité palestinienne risque de le transformer en une victime du conflit. Nous considérons qu'il serait préférable de construire un pont humain, qui assurera tout autant la sécurité des 2 communautés, mais leur permettra aussi de communiquer.

La communauté internationale a un rôle primordial dans la promotion d'un processus de paix, en particulier en exerçant une pression forte et déterminée au profit du respect de la "feuille de route" et en promouvant le soutien politique et financier de toutes les communautés qui veulent ?uvrer pour la paix. Lorsqu'en avril dernier la "feuille de route" a été conçue pour arriver à la paix, après une terrible période d'attentats et de répressions, on espérait mettre fin aux sanglantes actions et réactions de violence et de bâtir des racines profondes pour la paix entre 2 peuples si frappés; celui-ci n'a pas été le cas. Aujourd'hui la situation est très grave et devient un devoir pour tous ceux qui sont des responsabilités politiques - et donc aussi pour notre Conseil régional - de faire retenir avec une voie nette et claire un appel à la paix, cette paix qui ne pourra pas exister sans l'effort de tous les peuples concernés. De notre part, nous avons le droit de rendre moins difficiles les conditions de vie des populations de cette terre, surtout les plus faibles. Déjà en 1999 nous avons fait entendre notre voix, lorsque Mme Nurit Peled Elhanan fut choisie comme finaliste du Prix "Femme de l'Année". Mme Nurit avait une fille de 13 ans saisie par une balle palestinienne pendant des émeutes. Dans la douleur la plus terrible, elle a eu la volonté de permettre la transplantation des organes à des petits malades palestiniens.

C'est pour ces raisons que nous vous demandons aujourd'hui de voter cette motion, qui engage le Gouvernement valdôtain à "transmettre ce document à l'Ambassadeur d'Israël et au Représentant de l'Autorité palestinienne en Italie, ainsi qu'au Gouvernement central et aux Parlementaires du Val d'Aoste". Nous vous demandons aussi d'engager le Comité régional de coordination des actions de coopération, de solidarité et d'éducation au développement à "soutenir les projets destinés à l'essor socio-économique des zones les plus pauvres de cette région et à la promotion d'une culture de paix".

Président - La parole au Conseiller Sandri.

Sandri (GV-DS-PSE) - È con totale partecipazione che abbiamo condiviso con il gruppo "dell'Union" questa mozione, che è stata bene illustrata dal Consigliere Borre, pertanto aggiungerò solo poche considerazioni, 2 in particolare.

La prima è che la speranza di noi tutti è che non solo questo provvedimento sia il segno di un impegno civile del nostro Consiglio, ma sia anche un momento di speranza per chi in quelle terre sta combattendo per la pace. Da troppo tempo il movimento per la pace non riesce più ad avere quella capacità di mobilitazione di entrambi i popoli, israeliano e palestinese, per dare il segno di come è giunto il momento di bloccare la violenza, da qualunque parte essa venga.

Credo sia un segnale di speranza che vogliamo mandare… e che possa "fruttificare" fra tutti coloro che pensano che i muri non servano assolutamente a niente; come ci dice la storia, non sono serviti a nulla il "muro di Berlino", la "linea Maginot", la "Grande Muraglia", non servirà neppure il muro che è in costruzione tra alcuni territori israeliani e palestinesi. Vogliamo mandare questo segno di speranza e di attenzione anche nella convinzione profonda che tutto ciò che di negativo, di violento, di sanguinoso accade nel mondo non possa non essere motivo di attenzione, di preoccupazione per il nostro popolo che, per fortuna, gode di una situazione profondamente diversa.

Nella convinzione che questa mozione sia un messaggio, che riesca ad andare al di là degli ambasciatori, al cuore di chi ci tiene alla pace, invitiamo tutto il Consiglio a condividere questa mozione.

Président - La parole au Conseiller Praduroux.

Praduroux (UV) - Siamo consapevoli del significato simbolico di questa mozione, dobbiamo tuttavia essere altrettanto convinti che qualunque atto, che è svolto con l'impegno di coltivare il seme della speranza per la convivenza pacifica dei popoli, non è mai tempo perduto. Il fatto di ragionare sulle azioni e sugli strumenti utili per garantire e promuovere una cultura della pace tra le popolazioni è un momento importante in qualunque contesto esso si svolga; a maggior ragione se questo avviene in un'assemblea come la nostra, che rappresenta la volontà popolare. Individuare i percorsi e predisporre le tappe per trovare soluzioni all'attuale situazione di conflitto è certamente compito della politica a livello internazionale, mi piace però ricordare come il Consiglio regionale della Valle d'Aosta abbia sempre tenuto "accesa la lanterna" e con essa tenuto alta l'attenzione sulle difficoltà che affliggono molte persone nelle diverse parti del mondo; nel caso specifico, una donna israeliana, Nurit Peled, venne premiata dal Consiglio regionale nella fase finale dell'iniziativa "Donna dell'anno". Il suo fu un gesto di grande umanità che ha posto un tassello nel difficile cammino di avvicinamento fra le 2 parti in lotta. Chi opera costantemente in Medio Oriente testimonia quotidianamente la necessità di una maggiore conoscenza e di mettere in atto occasioni di dialogo fra le parti; è un invito che non va sottovalutato ed è un impegno che deve essere raccolto in ogni ambito.

È di pochi giorni fa la visita in Valle dell'Ambasciatore israeliano in Italia, che si è svolta all'indomani di 2 ulteriori tragici attentati. Nel corso di quella visita e, malgrado le difficoltà nel suo Paese, l'esponente della diplomazia israeliana ha sottolineato l'importanza della sua presenza in Valle per gli aspetti particolari che ha potuto esaminare nell'esperienza storica, culturale e amministrativa della nostra Regione. Anche in questo caso si è trattato di una testimonianza semplice, che ha visto coinvolta la Valle d'Aosta per fornire un suo contributo al cammino di pace. Nella nostra terra sono sempre stati coltivati i valori di solidarietà fra i popoli, di rispetto reciproco e anche la capacità di sviluppare relazioni costruttive con i popoli vicini in un crocevia d'Europa. Il rispetto per la storia e per il bagaglio culturale di ciascuno, per le tradizioni, il rispetto per la dignità della persona umana sono sempre stati aspetti rilevanti rivolti alla creazione di un cammino di integrazione fra posizioni diverse. È significativo che chi vive ancora oggi situazioni conflittuali rivolga alla nostra esperienza uno sguardo di attenzione e di considerazione per dare un ulteriore contributo alla ricerca di soluzioni pacifiche. La Valle d'Aosta e - ci tengo a sottolinearlo - "l'Union Valdôtaine" hanno sempre dimostrato una particolare sensibilità verso temi come l'autodeterminazione dei popoli, verso il riconoscimento e la difesa dei diritti delle minoranze etniche. Possiamo quindi ben figurare fra coloro che hanno sempre operato con decisione per consolidare i valori irrinunciabili di democrazia, di fratellanza e di pace.

Président - La parole au Conseiller Tibaldi.

Tibaldi (CdL) - Penso che la pace sia un sentimento diffuso in tutti quanti, in tutte quelle persone con un minimo di sensibilità civile e che vogliono far sì che la comunità alla quale appartengono cerchi di vivere in condizioni di benessere, di soddisfazione di tutti i cittadini di appartenenza. Tutte le belle parole che abbiamo sentito finora da parte del relatore e di alcuni dei numerosi estensori di questa mozione, quindi, ci trovano concordi; non abbiamo obiezioni sul contenuto e sui principi di questo documento. Vorremmo però fare alcune sottolineature doverose; ci sembra strano che tutte le persone, che hanno collaborato all'estensione di questo documento, non abbiano pensato che fosse il caso di inserirle, perlomeno nella premessa della mozione.

Qui si fa riferimento a una situazione di grave crisi relativa al Medio Oriente: un'autentica polveriera che mina la pace non solo di quel territorio, ma di zone ben più ampie riguardanti il globo. Vi sono stati numerosissimi tentativi di "traguardare" la pace, l'ultimo dei quali la "road map", che è "affondata" ed è "affondata" perché, finché un Capo di Stato - come si definisce lui - rimane colui che è arbitro delle forze che generano il terrore, è difficile conseguire la pace. Nella mozione che leggiamo si fanno tante affermazioni - condivisibili -, considerazioni quali quelle del 4° capoverso, dove si afferma, come il Consigliere Sandri ha ribadito, che erigere i muri si è dimostrato - anche la storia lo testimonia - un fallimento. Quando si fa una considerazione che si rivolge in una direzione, allora è opportuno farla anche nell'altra direzione, perché se è vero che, invece di erigere dei muri di cemento e di pietra per separare le parti in contrasto, è preferibile costruire un ponte umano, è anche auspicabile condannare fermamente le azioni terroristiche. Non si fa menzione delle azioni terroristiche, ma si fa cenno genericamente alla violenza. Nel 2° capoverso si parla di "violenza condannabile": la "violenza" è un termine talmente generico in questo contesto che non può essere individuata solo in questa direzione, cioè nell'erezione di un muro. È una subdola indicazione e noi chiediamo che vi sia una "par condicio", per cui se da una parte erigono un muro, dall'altra non possiamo disconoscere che stanno realizzando una sequela di azioni terroristiche non solo contro militari israeliani, ma contro civili, il che, secondo noi, merita menzione in questo documento.

Sappiamo bene, e la notizia l'abbiamo appresa oggi da "La Stampa", che ospita un'intervista dell'analista politico dell'Università di Herzliya - biografo anche del Rais palestinese, cioè di Arafat -, Barry Rubin, è professore… e chiaramente emerge da queste dichiarazioni come Arafat sia oggi il vero arbitro del terrore che ha affossato la "road map", tolto Abu Mazen, che poteva essere colui che poteva iniziare un dialogo con Sharon, certamente persona non semplice da gestire.

Non vogliamo però entrare nella querelle di chi ha ragione o di chi ha torto, perché la violenza è censurabile da entrambe le parti, però se vogliamo censurare la violenza e promuovere la pace, censuriamo la violenza che promana dall'una e dall'altra parte. Se qui la censura va in direzione israeliana - e lo condividiamo - perché viene eretto un muro di cemento, vogliamo che venga stigmatizzata l'azione "dell'ANP", in particolare che "l'ANP" assuma fin da subito in maniera efficace un ruolo più determinato nel fermare il terrorismo armato delle frange estremiste della società palestinese. Ad Arafat, paradossalmente, gli hanno dato il "Nobel per la pace", a nostro avviso non se lo è meritato, anche perché tutti gli attacchi kamikaze, le bombe, i morti che ha collezionato la sua azione terroristica… non penso che oggi potrebbero vederlo di nuovo titolare di un Nobel di questo tipo.

Se si vuole la pace, dobbiamo stigmatizzare la violenza da qualunque parte promani, questa mozione così stilata ha una visione unilaterale della "questione mediorientale": è come se una persona dotata di due occhi, si sia tappata un occhio perché non conviene guardare in quella direzione, ma guardi solo con l'altro. Chiediamo che gli estensori della mozione integrino i loro pensieri, legittimi e condivisibili, con l'emendamento che presentiamo e di cui chiediamo la votazione da parte del Consiglio, in caso contrario non voteremo la mozione.

Emendamento

Inserire dopo il 4° capoverso della Premessa:

"Ritenuto che l'ANP debba assumere sin da subito un ruolo più determinato nell'isolare e fermare il terrorismo armato delle frange estremiste della società palestinese".

Président - La parole au Conseiller Salzone.

Salzone (SA) - Intervengo per dire brevemente che le aspirazioni della mozione presentata dalla maggioranza, oltre ad essere lodevoli, ci trovano concordi e ci fanno anche dire che queste considerazioni sarebbero talmente ovvie da non doversi neanche discutere.

Ci sarebbe però piaciuto aver potuto celebrare in questo decimo anniversario della firma degli "Accordi di Oslo" che cade proprio in questi giorni: nel 1993 nel mondo abbiamo assistito con ottimismo alla stretta di mano fra Rabin, Peres, Arafat e Clinton, insieme avrebbero potuto portare all'accordo finale per la pace nel Medio Oriente. Dopo 10 anni la pace è ancora un sogno sfuggente, discutere oggi delle responsabilità dei migliaia di morti lasciati sul campo ci porterebbe a una discussione interminabile. Abbiamo alcuni dati sui morti: mi pare che da parte israeliana siano 1.200-1.300, ma molti di più da parte palestinese. A 10 anni dagli "Accordi di Oslo", il terrorismo continua a manifestarsi con violenza quotidianamente; ritengo dunque necessario sottolineare in questa mozione l'importanza di una ferma e perentoria condanna del terrorismo. Noi vorremmo votare volentieri questa iniziativa… ma credo che sia indispensabile sottolineare che il problema del terrorismo è un problema vero, reale: ne bisogna sicuramente fare cenno in questa mozione affinché abbia un vero senso.

Président - La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.

Squarzino (Arc-VA) - Tutti noi - credo -, quando vengono fatte affermazioni o vengono prospettate delle scelte che hanno come obiettivo la pace, concordiamo sempre - sia io, sia anche il nostro gruppo concorda -, siano esse scelte istituzionali, di paesi, di gruppi o di singole persone. La pace chiaramente è un bene così prezioso che forse dovremmo avere il pudore di parlare sempre di pace e riempirci della parola "pace". Forse è un'aspirazione e forse la cosa più importante che toccherebbe a noi tutti è quella di individuare in concreto come nelle diverse situazioni si può raggiungere la pace: personale, di gruppo, collettiva e via dicendo. Mi ritrovo naturalmente d'accordo nel condannare la violenza, tant'è vero che penso che alcuni del nostro gruppo siano assolutamente partecipi di metodi non violenti, di associazioni sulla non violenza, in cui si lavora affinché i conflitti siano risolti senza la violenza e le armi. Ci ritroviamo quindi in queste affermazioni, nel fatto che bisogna incoraggiare ogni processo di pace, nel fatto che è meglio un ponte umano che non un ponte di pietra.

Questa mozione tenta di tradurre le aspirazioni e i desideri di questo Consiglio e vi dirò che mi sono ritrovata di più nelle parole del suo presentatore, Borre, che non nel testo, un po' più scarno forse: c'era una concretezza anche nelle parole di presentazione del collega Borre, che nella mozione non c'è, purtroppo, quindi il testo è molto scarno. Al di là di questo, però, negli impegni si ha l'impressione che si rimanga sul vago ancora, c'è l'espressione di un desiderio, ma poco si incide come comportamenti. Pensiamo che sarebbe opportuno inserire in questo testo una valutazione su un fatto di grande rilevanza avvenuto dopo la presentazione di questo testo: il Governo di Sharon ha dichiarato di voler espellere il leader palestinese. Queste azioni contrastano con il processo della "road map".

Negli impegni, al di là dell'impegno di trasmettere il documento alle autorità, e va bene… credo che uno degli impegni che la Regione ha portato avanti e che continua a portare avanti - penso che l'Ufficio di Presidenza sia impegnato in questo senso - sia proprio quello di partecipare come Regione alla "Marcia della pace", di partecipare, insieme agli altri enti locali, ad affermare pubblicamente che si è da "quella" parte. Ritengo che questo sia anche uno degli impegni forti espresso da questo Consiglio in questi anni attraverso la Presidenza del Consiglio.

Si potrebbe aggiungere qualche elemento in più in questa mozione per renderla forse più concreta, presentiamo un emendamento in questo senso. Ritengo comunque che ogni affermazione della necessità della pace, della giustizia e dell'impegno di popoli, di nazioni e di istituzioni a creare la pace sia un appello che non possa essere non fatto proprio.

Emendamento

Dopo il paragrafo introdotto da "Aspire" inserire la seguente frase:

"S'unit à la condamnation des menaces israéliennes au Leader palestinien".

Président - La parole au Conseiller Fiou.

Fiou (GV-DS-PSE) - Intervengo con poche battute. Mi pare che si stia reintroducendo un'interpretazione ambigua del terrorismo, nel senso che vengono proposte responsabilità unilaterali. Al fine di chiarire il mio pensiero, approfitto di un abusato esempio: il marziano che arriva sulla nostra travagliata Terra, che capita dalle parti del Medio Oriente e guarda allibito un popolo prendere i suoi figli e metterli dentro a dei carri armati, a degli elicotteri potenti, a degli aerei, che vanno a distruggere città, uccidere soldati e civili dall'altra parte, e l'altro popolo prendere i figli, imbottirli di esplosivo e mandarli a farsi esplodere in campo avverso. Il marziano si chiederebbe e io mi chiedo se la differenza degli strumenti di guerra usati, al di là di tutte le valutazioni che potremmo fare in merito alla situazione, può qualificare "terrorista" una parte piuttosto che l'altra. È una riflessione che faccio da tempo e la faccio ogni volta che un rappresentante di una parte o dell'altra accusa gli avversari di aver messo in moto un processo per cui sono costretti a rispondere.

L'impegno che possiamo assumerci oggi, anziché attardarci su queste definizioni, che - stiamo attenti - prese in un certo modo, hanno portato anche a quelle "bellissime" invenzioni teoriche, poi praticate, delle guerre preventive, scelte che non possiamo che condannare… è quello di creare le condizioni affinché vengano supportate quelle parti, come mi pare sia stato detto in qualche intervento… che lavorano per spazzare questo circolo vizioso. Non possiamo che essere preoccupati per le iniziative che producono l'andamento distruttivo alternato, che va avanti da troppo tempo, che nessuno vuole arrestare perché, nel momento in cui si arrestasse, darebbe ragione a quell'altro. Dobbiamo mettere in moto tutte le iniziative in grado di fare anche da minimo sostegno, da minima testimonianza verso chi in quei paesi - in questo caso quindi palestinesi e israeliani - cerca di promuovere meccanismi di pacificazione. Meccanismi difficili da portare avanti da parte loro, ma che sono gli unici - ripeto: supportabili da chi dovrebbe farsi carico di iniziative di supporto dei movimenti che tentano di costruire concretamente condizioni di pace.

Président - La parole au Conseiller Pastoret.

Pastoret (UV) - Je n'aurais pas voulu prendre la parole, mais cela il me semble judicieux et nécessaire à ce moment, parce qu'il est nécessaire que j'explicite ma pensée. J'ai signé cette motion avec la conviction qu'il nous appartient de réaffirmer certaines valeurs, à savoir celles de la paix, de la coopération, de la solidarité, de la démocratie. C'est ce que j'ai fait en signant cette motion à laquelle nombre de collègues ont concouru soit en l'écrivant, soit en la présentant. Les motions sont en effet importantes: elles nous permettent de dire à l'extérieur quelle est la pensée de ce Conseil et je crois que sur ces thèmes que l'on vient d'évoquer, de la part de ce Conseil, l'unanimité soit à rechercher, si cela est possible. Dans ce sens, si cette motion ne peut pas satisfaire toutes les sensibilités personnelles ou politiques de cette Assemblée; il me paraît judicieux d'y réfléchir mais, à mon sens, en faisant attention: si on reproche une faute, on ne peut pas modifier quelque chose par une autre faute.

Moi je suis convaincu qu'on peut prendre en examen quelques passages de cette motion, plutôt pour amoindrir quelque chose, mais non pas pour aller évoquer d'autres groupes armés ou d'autres factions "à l'intérieur" de cette motion, autrement le sens de ma signature - et, je pense, le sens de la signature des autres collègues - serait amoindri. Nous voulons ici lancer un signal soutenant cette paix et cette démocratie que nous souhaitons. Si cela est possible, je suis disponible à travailler, à prendre en examen ces passages; si par contre cela veut dire se retrancher sur d'autres positions encore plus dures, je considère qu'il est souhaitable de garder le moindre des maux, par rapport à ce qui serait une complication. Dans ce sens je reviens aux considérations que M. Fiou vient de faire. Ce Conseil doit dire ce qu'il veut faire sur ce thème, non pas rechercher l'élément d'une possible condamnation ou des différentes condamnations sur des faits qui se vérifient.

Moi je suis convaincu que ce n'est pas une motion de ce Conseil qui changera les sorts du Proche-Orient, je suis par contre persuadé que la motion peut être un prétexte pour discuter dans cette salle, et nous inviter, au point de vue personnel, à réfléchir non pas seulement aux moments politiques qui caractérisent la vie de cette assemblée, mais d'une façon plus ample à nos engagements politiques et personnels. Il faudra bien se poser le problème d'être attentifs aux nouvelles qui nous parviennent, à savoir décerner ce qui est vérité et ce qui est image et surtout à se préoccuper des piliers de notre démocratie, de notre processus de vie humaine et sociale, par rapport à des endroits, à des zones géographiques où ces éléments sont négligés tous les jours.

La question que je me pose, et je vous pose, est la suivante: est-ce que c'est sur cette motion que nous voulons mettre en discussion tout l'ensemble de ces systèmes ou nous ne pouvons pas considérer cette motion comme un point de départ, où nous mettons ensemble les éléments qui sont partagés, en laissant en dehors ceux qui font la division, pour commencer à donner un signal d'unité face à des exigences humaines profondes.

On a évoqué, d'un côté, la guerre, et, de l'autre, les martyrs. Moi je pense que les martyrs appartiennent à l'une et à l'autre partie et c'est à ces martyrs que nous devons du respect et je vous invite donc à faire en sorte de laisser de côté ce qui pourrait être considéré, d'une part comme de l'autre, un engagement trop personnalisé en défense d'une partie plutôt que de l'autre et à réaffirmer ces valeurs, pour lesquelles nous avons signé cette motion.

Président - La parole au Conseiller Borre.

Borre (UV) - Pour demander 5 minutes de suspension.

Président - Est accordée une suspension de 10 minutes.

La séance est suspendue de 19 heures 7 à 19 heures 52.

Président - Il y a un nouveau texte qui a le consensus de tous les groupes du Conseil, dont je donne lecture:

Motion

Préoccupé par l'évolution désastreuse de la situation politique du Moyen-Orient et notamment par les difficultés toujours croissantes auxquelles se heurte le processus de paix amorcé entre Israël et l'Autorité palestinienne;

Convaincu que la violence et le terrorisme sont non seulement condamnables, quelle qu'en soit l'origine, mais aussi source de douleur et de souffrances qui ne peuvent qu'alimenter la haine et engendrer de nouvelles violences;

Insistant sur le fait qu'il appartient à toutes les communautés politiques et, partant, à la Vallée d'Aoste également, d'encourager le processus de paix, par une pression forte et déterminée au profit du respect de la "feuille de route" et par le soutien politique et financier de toutes les communautés qui osent courir le risque de la paix;

Considérant qu'au lieu d'ériger des murs de béton et de pierre pour séparer les parties qui s'opposent, il est préférable de construire un pont humain, qui assurera tout autant la sécurité des deux communautés mais leur permettra aussi de communiquer;

Considérant que Palestiniens et Israéliens doivent assumer d'ores et déjà un rôle plus marqué dans le but d'isoler et arrêter le terrorisme armé;

le Conseil régional

Aspire

à ce que tous les acteurs politiques du Moyen-Orient s'emploient à ?uvrer pour la paix dans le cadre de l'application du programme concerté (feuille de route);

Engage

- le Gouvernement régional à transmettre ce document à l'ambassadeur d'Israël et au représentant de l'ANP en Italie, ainsi qu'au Gouvernement et à nos parlementaires;

- le Comité régional de coordination des actions de coopération, de solidarité et d'éducation au développement à soutenir les projets destinés à l'essor socio-économique des zones les plus pauvres de cette région et à la promotion d'une culture de paix.

Signé: Borre - Cesal - Curtaz - Fey - Fiou - Frassy - Isabellon - Lattanzi - Maquignaz - Marguerettaz - Pastoret - Praduroux - Riccarand - Rini - Salzone - Sandri - Squarzino Secondina - Tibaldi - Viérin Adriana - Viérin Laurent

Je le soumets au vote:

Conseillers présents et votants: 32

Pour: 32

Le Conseil approuve à l'unanimité.