Oggetto del Consiglio n. 75 del 24 settembre 2003 - Resoconto
OGGETTO N. 75/XII - Eventuale acquisizione al patrimonio pubblico della Caserma Testafochi. (Interpellanza)
Interpellanza
Premesso:
- che è stata paventata l'ipotesi di acquisire al patrimonio pubblico la Caserma Testafochi, per farne la sede dell'ateneo valdostano;
- che l'annuncio di tale ipotesi è stato effettuato dal Presidente della Regione Louvin, poco prima della scadenza del mandato;
- che lo stesso Presidente Louvin e il Sindaco del Comune di Aosta avrebbero assicurato piena disponibilità a concorrere, nell'ambito di un accordo di programma, al sostegno delle opere di rilocalizzazione delle strutture e infrastrutture militari;
tutto ciò premesso, i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
il Presidente della Regione o l'Assessore delegato per conoscere:
1) se la Giunta regionale in carica intende confermare l'ipotesi di cui in Premessa;
2) se la dismissione della struttura militare rientra nelle intenzioni del Ministero della Difesa: in caso affermativo, se ci sono trattative in corso e se sono stati previsti tempi o modalità di attuazione;
3) se è stato istituito un tavolo di lavoro per i doverosi approfondimenti tecnici ed economici: in caso affermativo, quali sono i componenti.
F.to: Tibaldi - Lattanzi
Président - La parole au Conseiller Tibaldi.
Tibaldi (CdL) - Questa interpellanza mira a conoscere le intenzioni della Giunta sulla base di un'ipotesi che è stata palesata alla scadenza del mandato scorso da parte dell'ex Presidente Louvin. Tale ipotesi consiste nell'acquisizione al patrimonio pubblico della Caserma "Testafochi" per farne un importante luogo di cultura e di studio nel cuore del capoluogo regionale o, meglio, per farne la sede dell'ateneo valdostano, sulla base delle informazioni che abbiamo appreso anche dagli organi di informazione. L'annuncio è stato dato a fine giugno, contestualmente a un accordo per l'utilizzo dell'ex Centrale del latte sempre da parte dell'Università della Valle d'Aosta e di questa ipotesi è reso partecipe anche il Sindaco del Comune di Aosta poiché governa il territorio del capoluogo. Con il Comune di Aosta addirittura si ipotizza sin d'ora la possibilità di realizzare un accordo di programma fra Regione e comune a sostegno delle opere di rilocalizzazione delle strutture e delle infrastrutture militari.
Passato il testimone dal Presidente Louvin al Presidente Perrin, chiediamo oggi al Presidente Perrin se queste intenzioni, manifestate allora, sono confermate oppure se vengono smentite; se la dismissione della struttura militare rientra nelle intenzioni del Ministero della difesa, con il quale l'ex Presidente Louvin avrebbe avuto un contatto i primi di luglio, in caso affermativo, se ci sono tempi e modalità di attuazione di questa dismissione; inoltre se è stato istituito un tavolo di lavoro tecnico innanzitutto per i doverosi approfondimenti, in caso affermativo da chi è composto oppure se lo si intende istituire prossimamente.
Président - La parole au Président de la Région, Perrin.
Perrin (UV) - Il faut rappeler que la question de l'insertion de la Caserne "Testafochi" dans le patrimoine régional ne constitue pas une nouveauté. Les premières initiatives en ce sens remontent en effet aux années '80, lorsque la Région a entamé des pourparlers en vue d'acquérir cette caserne, opération qui avait été conditionnée à la mise à disposition d'autres aires et infrastructures, sur la base des exigences de l'Administration militaire. Cette dernière avait déjà affirmé à l'époque que la Caserne "Testafochi", en raison de ses caractéristiques intrinsèques, était peu adaptée pour accueillir un détachement opérationnel moderne et, du fait de sa vétusté, nécessitait de travaux d'entretien continus et coûteux. Lors de ces pourparlers, la Région avait également trouvé les aires nécessaires à la réalisation d'une nouvelle structure, mais les Administrations communales concernées à l'époque, Pollein et Saint-Pierre, s'y étaient opposées.
Cette question a été examinée de nouveau en 1990, en 1991 et au mois de février 2001, suite à l'entrée en vigueur du décret législatif n° 282/2000 portant dispositions d'application du Statut en matière de pouvoir législatif régional, relativement au financement de l'université et à la construction universitaire. L'article 2 dudit décret établit que l'utilisation de biens immeubles appartenant aux Forces armées pour la réalisation de bâtiments universitaires, aux termes des articles 5 et 6 du Statut, est décidée de concert par le Ministre de la défense et le Président de la Région. A cette occasion, dans le cadre d'un premier groupe de travail composé du "Centro di addestramento alpino", de la Commune d'Aoste et de la Région, l'Administration militaire a confirmé qu'elle était disposée à quitter non seulement la Caserne "Testafochi", mais également toutes les autres casernes situées dans le chef-lieu régional en échange d'autres locaux appropriés. Cette décision est due à la vétusté des immeubles, aux frais d'entretien, au fait qu'il s'agisse de structures qui ne sont désormais plus en conformité avec les critères de fonctionnalité propres aux Forces armées et aux inconvénients liés à la position des casernes dans le centre ville.
Nous venons aux faits d'aujourd'hui. La rencontre du 4 juillet dernier entre le Président Louvin, le Syndic d'Aoste et le Commandant du "Centro di addestramento alpino" a donc représenté la poursuite d'une discussion engagée depuis longtemps et qui est revenue d'actualité en raison de la nécessité d'étudier toutes les solutions possibles quant aux exigences de l'université. L'utilisation de la Caserne "Testafochi" pour accueillir l'Université de la Vallée d'Aoste est donc une hypothèse que l'Exécutif régional entend étudier et dont la concrétisation serait possible grâce à la collaboration de l'Administration militaire, qui est disposée à quitter les locaux en question si elle peut s'installer sur un autre site répondant aux exigences actuelles de l'Armée, donc cela a été confirmé.
Le groupe de travail qui avait été institué sera complété et reprendra ses activités et nous avons commencé nos démarches, dès que les exigences de l'Administration militaire seront transmises à la Région, parce qu'on n'a pas encore une proposition précise de l'Administration militaire quant aux nécessités pour délocaliser la caserne, des initiatives ont été entreprises dans cette direction et les jours prochains il y aura une rencontre entre le soussigné et le Général Vaccino pour reprendre ces initiatives.
Président - La parole au Conseiller Tibaldi.
Tibaldi (CdL) - Ringrazio il Presidente per la risposta fornita; chiedo cortesemente se è possibile avere copia delle affermazioni contenute nel documento che ha letto.