Oggetto del Consiglio n. 2876 del 2 dicembre 2002 - Resoconto

OGGETTO N. 2876/XI Commissariamento della Fondazione per la formazione turistica e professionale. (Interrogazione)

Interrogazione Preso atto che la Fondazione per la formazione professionale e turistica è da tempo commissariata;

Atteso che tale decisione pare sia stata assunta anche per facilitare il momento d'avvio dei corsi quinquennali dell'Istituto Alberghiero;

Considerato che, essendo partiti tali corsi, sarebbe opportuno ripristinare il normale funzionamento della Fondazione, anche per conservare un sempre più stretto rapporto tra la formazione di personale qualificato nell'ambito del turismo e gli imprenditori che operano in tale settore;

la sottoscritta Consigliera regionale

Interroga

l'Assessore competente per sapere:

1) se, a suo avviso, è opportuno mantenere ancora il commissariamento;

2) quando, e come, pensa di mettere fine al commissariamento della Fondazione.

F.to: Squarzino Secondina

Président La parole au Président de la Région, Viérin Dino.

Viérin D. (UV) A notre avis, pour les raisons qui sont rappelées également par Mme Squarzino dans le préambule de sa question, il est opportun, je dirais même nécessaire, dans les circonstances actuelles, qu'un commissaire assure la gestion de la Fondation. Et ce, compte tenu de l'exigence d'assurer une meilleure organisation à l'Institut professionnel régional hôtelier, car ce sera seulement à partir de l'année prochaine que, dans le cadre du projet de réhabilitation des bâtiments de l'ancienne Montefibre, cet institut pourra disposer des locaux, qui lui font actuellement défaut, qui l'accueilleront, ainsi que des équipements pédagogiques de pointe, susceptibles d'attribuer à ce nouvel institut un rôle de premier plan dans le panorama de l'enseignement professionnel hôtelier au niveau même de la République. On pourra ainsi disposer de toutes les données nécessaires pour connaître les réelles exigences organisationnelles et financières des nouveaux cours, des cours parallèles d'initiation à la profession hôtelière, et partant, de la fondation elle-même.

C'est à partir de ce moment-là qu'un dialogue sérieux et constructif pourra être entamé avec les organismes et les autres associations intéressées à participer à la gestion de la Fondation. Je veux rappeler que le commissaire a été nommé sur sollicitation aussi de nos partenaires de la Fondation, parce que, compte tenu du projet qui avait été lancé, nous n'étions pas encore à même d'en définir exactement les objectifs, d'où l'impossibilité de demander à des partenaires de s'engager davantage dans une Fondation, sans au préalable définir ces aspects.

En effet il faut définir l'organisation des structures y afférentes, mais en disposant de toutes ces différentes données. Il est, en tout état de cause, à préciser que, même lors de la gestion du commissaire, les rapports avec les professionnels du secteur ont toujours été fondés sur un dialogue et sur une collaboration fructueuse.

La durée de la période de gestion du commissaire est en fonction de l'achèvement de cette phase que nous avons présentée. Je peux dire que ladite période, sans doute, dépassera cette législature, parce que nous ne pouvons pas imaginer que le tout se termine avant le mois d'avril ou de juin prochain. Surtout que, s'agissant de bâtir une structure et donc une nouvelle organisation, je ne pense pas que ce Gouvernement, qui arrive à expiration fin de son mandat, pourra s'engager, lui, sur cette perspective qui est une perspective d'avenir.

Nous envisageons, en tout cas, en ce qui nous concerne, de réduire au maximum cette période, en mettant en ?uvre toutes les interventions qui sont liées au fonctionnement de cet institut professionnel. Et ce, tout en renforçant les contacts qui sont actuellement en cours avec les partenaires sociaux et économiques intéressés par l'activité de la Fondation, de façon à transmettre au nouveau Gouvernement un dossier complet et - nous l'espérons - en laissant à ce dernier simplement le choix de la phase finale et donc le soin de mettre sur pied cette nouvelle organisation, qui impliquera une modification de la loi. Voilà une raison supplémentaire pour que les temps s'étendent au delà de cette législature.

Président La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.

Squarzino (PVA-cU) Prendo atto della risposta. Capisco anche che questa Giunta non possa impegnarsi nei tempi lunghi, perché la legislatura termina a giugno. Qui ci sono due problemi che si intersecano e che, a mio avviso, andrebbero tenuti presenti nel momento in cui si delineano le due tipologie di corsi che si vogliono dare in capo alla fondazione.

Un primo problema riguarda il tipo di corsi che si stanno costruendo, perché, è vero, ognuno di questi corsi ha una propria autonomia, ma deve anche collocarsi all'interno di un sistema turistico, di un sistema alberghiero, di un sistema di richieste, che deve essere coinvolto e presente nel momento della decisione. È stato segnalato da più parti l'esistenza di uno scollamento fra chi definisce un percorso e il settore turistico alberghiero, che dovrebbe essere quello che dovrà, da una parte, indicare i bisogni e, dall'altra, utilizzare le figure che da queste scuole emergeranno. C'è quindi questo scollamento.

In secondo luogo, capisco tutte le esigenze esistenti, ma mi sembra che questa azione di commissariamento si prolungherà per diversi anni… perché se è vero che bisogna aspettare che sia sistemata la scuola, che questi corsi abbiano un loro riconoscimento a livello nazionale, questo richiederà degli anni, tre, quattro, cinque; finché non si è arrivati al quinto anno e questo non si è concluso, non si può dire che si hanno elementi per poter capire come si colloca questo corso.

Quello che mi preoccupa è che di fatto questa azione di commissariamento durerà per almeno ancora quattro o cinque anni e questo mi sembra abbastanza grave per certi aspetti, perché rischia che si radichi e aumenti lo scollamento fra queste tipologie di corsi e il settore turistico alberghiero, che invece è interessato alle figure professionali.