Oggetto del Consiglio n. 2582 del 17 aprile 2002 - Resoconto
OGGETTO N. 2582/XI Iniziative assunte dalla Regione sulla circolazione di mezzi pesanti nel Tunnel del Monte Bianco a seguito di risoluzione del Consiglio della Valle. (Interpellanza)
Interpellanza Ricordato che in data 23/1/2002 e in data 7/3/2002 il Consiglio regionale approvò all'unanimità due importanti risoluzioni sul problema del traffico pesante sotto il tunnel del Monte Bianco;
Sottolineato che con tali deliberati il Consiglio impegnò il Presidente della Regione ed i Parlamentari valdostani ad adoperarsi per una modifica dell'articolo 4 del "Regolamento di circolazione nel Tunnel del Monte Bianco", nonché il Governo regionale e la Presidenza del Consiglio a promuovere in tempi brevi un incontro tra i rappresentanti delle istituzioni locali per sostenere una posizione unitaria;
Osservato che dal 7/3/2002 il Consiglio non ha più notizie circa le iniziative assunte dal Governo della Regione sul tema in questione;
Preso atto che, a conoscenza di chi scrive, nessuna iniziativa è stata assunta dai Parlamentari valdostani, cui il Consiglio chiese di adoperarsi per la modifica del citato articolo 4;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
il Presidente della Regione per sapere:
1) quali concrete iniziative sono state assunte dal Governo regionale in adempimento alle deliberazioni unanimemente adottate dal Consiglio della Valle e con quali risultati;
2) quali iniziative intende eventualmente ed ulteriormente assumere al riguardo;
3) se è a conoscenza di una qualche iniziativa assunta in materia dai Parlamentari valdostani.
F.to: Curtaz - Beneforti - Squarzino Secondina
Président La parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU) Nel mese di gennaio di quest'anno il Consiglio regionale - su nostra proposta - votò all'unanimità una risoluzione in cui esprimeva un giudizio negativo sull'articolo 4 del regolamento di circolazione nel Tunnel del Monte Bianco - per i più distratti ricordo che l'articolo 4 è la famosa norma che consente un potenziale transito di automezzi di molto superiore a quello che transitava prima dell'incidente del marzo 1999 -, nella stessa risoluzione si chiedeva al Presidente della Regione, ai Parlamentari valdostani e alle forze politiche di adoperarsi per una modifica di tale normativa.
Successivamente, in data 7 marzo 2002, il Consiglio, sempre all'unanimità, approvava una risoluzione più ampia, in cui richiamava quella risoluzione e quindi il giudizio negativo dato all'articolo 4 del regolamento di circolazione, nello stesso tempo chiedeva una significativa riduzione del traffico commerciale, domandava una moratoria al passaggio dei mezzi pesanti fin quando non fosse definita una condivisa regolamentazione, impegnava il Governo della Regione e la Presidenza del Consiglio a promuovere in tempi brevi un incontro fra i rappresentanti, impegnava altresì il Governo della Regione, i rappresentanti della Valle d'Aosta nel Parlamento italiano a proseguire nell'azione di inserimento della Valle d'Aosta nella rete ferroviaria europea.
In sostanza, queste due risoluzioni che ho riassuntivamente richiamato, impegnavano sia il Governo regionale, sia i Parlamentari valdostani, ad attivarsi per la modifica del regolamento di circolazione e a promuovere in tempi brevi un incontro fra i rappresentanti delle istituzioni locali, in primo luogo della Valle d'Aosta e della Haute Savoie.
Da queste due risoluzioni è passato un certo lasso di tempo, noi abbiamo avuto notizia attraverso gli organi di stampa che il Presidente della Regione circa 10-15 giorni fa ha inviato una lettera al Presidente del Governo, Berlusconi, in cui si chiede un incontro per affrontare il problema.
Non siamo a conoscenza diretta di altre iniziative, che immaginiamo ci siano state, da parte del Governo regionale sia in riferimento alla modifica del regolamento di circolazione, sia in riferimento all'incontro fra le istituzioni locali della nostra Regione e della Haute Savoie.
È per questo che con l'interpellanza in oggetto chiediamo di conoscere: "quali concrete iniziative sono state assunte" in adempimento alle dette deliberazioni; "quali iniziative intende…" - nella battitura dell'interpellanza è stato dimenticato un "intende? al punto 2 - "… eventualmente ed ulteriormente assumere al riguardo"; "se è a conoscenza di una qualche iniziativa assunta in materia dai Parlamentari valdostani", perché anche su questo punto, se quanto meno di un'iniziativa si è avuta diretta conoscenza da parte del Governo, almeno a mia conoscenza… ma io non ho saputo di nessuna iniziativa assunta dai Parlamentari valdostani a cui si chiese di adoperarsi per la modifica del citato articolo 4. Sono queste le questioni che poniamo al Presidente della Regione, mi riserverò in base alle sue risposte di fare le relative valutazioni.
Président La parole au Président de la Région, Viérin Dino.
Viérin D. (UV) Cette interpellation se réfère aux deux dernières résolutions votées par le Conseil de la Vallée, le 23 janvier et le 7 mars 2002, au sujet de la circulation des poids lourds dans le Tunnel du Mont-Blanc. Ces deux textes ne sont cependant que les derniers en date que cette Assemblée a approuvés dans ce domaine et ils reprennent les différents éléments que l'Exécutif valdôtain et cette Assemblée ont toujours mis en avant dans leurs discussions avec toutes les parties intéressées, à savoir la nécessité d'une politique générale des transports dans les Alpes, la nécessité de lancer des mesures concrètes susceptibles de rééquilibrer le rapport rail/route, la réduction du nombre des poids lourds qui utiliseront le Tunnel du Mont-Blanc par rapport au chiffre d'avant l'accident du mois de mars 1999 et enfin la participation des communautés concernées de part et d'autre du Mont-Blanc aux décisions relatives à la réouverture du tunnel.
Il est vrai que ces dernières résolutions ont été adoptées dans un contexte un peu différent puisque, entre temps, la Commission intergouvernementale de contrôle du règlement de la circulation a approuvé l'article qui autorise le passage des camions en fixant un barème par heure maximum et par ailleurs la réouverture du tunnel a été finalement effectuée.
Or, le collègue Curtaz nous pose la question: qu'est-ce que nous avons fait après le vote de ces deux résolutions? Le Gouvernement, de concert avec les Parlementaires, a entrepris les démarches nécessaires à leur application. La question de l'article 4 du règlement de la circulation a été soumise à l'attention des deux Ministres des transports, Gayssot et Lunardi, mais aussi de la commission intergouvernementale.
Aux uns comme aux autres nous avons répété les réserves que nous avions déjà formulées lors de l'approbation de ce règlement et demandé que soient pris en compte les principes exprimés, au vu de l'engagement de l'Assemblée, par le groupe binational chargé de la rédaction du projet de règlement de la circulation, c'est-à-dire la sécurité de la circulation et la protection de l'environnement non seulement dans le tunnel, mais aussi sur ces voies d'accès.
Je dois dire que jusqu'à présent nous n'avons pas eu de réponse, dans le sens que l'on nous a dit que ce sont les gouvernements qui doivent approuver une modification du règlement et cette question est reliée donc à la deuxième démarche se référant à la résolution du 7 mars. Là, tout d'abord, nous avons pris contact avec le Conseil général de la Haute Savoie, parce que nous avons voulu privilégier le rapport avec les collectivités territoriales, et donc nous avons tout d'abord pris contact avec le Président du Conseil général de la Haute-Savoie et ensuite - mais j'y reviendrai - compte tenu de l'échec de cette démarche, nous avons demandé au Président du Conseil des ministres et au Ministre des transports italien de bien vouloir recevoir de toute urgence une délégation valdôtaine composée des représentants de l'Exécutif, du Conseil de la Vallée, des collectivités locales ainsi que des Parlementaires de la Vallée d'Aoste pour aborder les différents points que nous examinons aujourd'hui et notamment la modification de l'article 4 et les autres décisions concernant le transit des poids lourds.
En ce qui concerne le rapport avec les collectivités territoriales, Savoie et Haute-Savoie - parce qu'avec le Président Nycollin nous avions concerté une réunion non seulement de la délégation valdôtaine avec la délégation de la Haute-Savoie, mais ouverte à une délégation de l'Assemblée des Pays de Savoie et donc avec la participation aussi des représentants de la Savoie -, si je n'avais pas dû répondre à cette interpellation, j'aurais informé l'Assemblée dès le début de la séance, dans le cadre des communications, de l'issue de cette démarche, vu qu'il ne nous a pas été possible de nous accorder sur une date suffisamment proche pour une rencontre.
La date du 11 avril avait fixée, mais ensuite le Président Nycollin nous a informé par téléphone des difficultés liées à la période et à la situation que les Français vivent actuellement. Je tiens en effet à rappeler que la France vit actuellement au rythme de la campagne présidentielle, un événement qui - vous vous en doutez - monopolise la scène politique. Dans ce contexte la question du Tunnel du Mont-Blanc est devenue l'un des thèmes du débat politique et - n'ayons pas peur des mots - de l'affrontement entre les différents candidats à l'élection présidentielle qui ont exprimé sur ce point des opinions parfois tellement différentes qu'une position commune semble en ce moment difficile à trouver, même dans le cadre des institutions locales de la Savoie et de la Haute-Savoie.
D'autant qu'après l'élection présidentielle, au mois de juin il y aura les élections législatives en France pour le renouvellement de l'Assemblée nationale. Le Président Nycollin m'a donc dit qu'il était d'accord pour organiser cette rencontre, mais que la date de cette rencontre ne pouvait être fixée avant ces échéances électorales. Voilà la raison pour laquelle, après avoir pris acte de cette impossibilité, nous avons adressé un courrier à M. Berlusconi et à M. Lunardi en leur demandant de recevoir de toute urgence la délégation valdôtaine pour leur soumettre nos requêtes et nos instances.
Quant à la rencontre avec le Gouvernement italien, nous attendons que ce dernier nous réponde; j'espère que l'on nous répondra avec une sollicitude différente par rapport à la rencontre que nous avons demandée depuis le mois de juillet de l'année dernière au Président Berlusconi, mais nous savons qu'il est occupé par plusieurs dossiers et donc avons bon espoir que dans cet esprit de collaboration loyale entre les institutions cet entretien aura lieu et que nous pourrons exprimer les points de vue de cette Assemblée.
Il faut dire à cet égard que néanmoins et le Gouvernement italien et le Gouvernement français connaissent les positions du Conseil de la Vallée et de l'Exécutif valdôtain. Force est toutefois de constater qu'ils n'en ont pas tenu compte, comme nous l'espérions, lorsqu'ils ont par exemple décidé des modalités de remise en exploitation du Tunnel du Mont-Blanc; la réouverture progressive au trafic commercial qui a déjà débuté, le strict respect des dispositions en matière de distance entre les véhicules et de vitesse à l'intérieur de l'ouvrage, de même que l'évaluation de l'alternat prévu pour le mois de septembre prochain sont autant de facteurs, même importants, en vue d'une exploitation du tunnel qui soit compatible, comme le préconisent les deux ministres, avec une répartition équilibrée des flux de circulation entre le Mont-Blanc et le Fréjus et une nette diminution du nombre de camions en transit par rapport à la période précédente l'accident de 1999.
Or, s'il ne fait aucun doute que les deux Gouvernements ont pris à cet égard des engagements, il n'en est pas moins vrai que ces engagements ne sauraient nous satisfaire, notamment parce qu'ils n'ont pas prévu et ne prévoient pas la participation des collectivités et des institutions locales que nous tenons au contraire pour indispensable. C'est d'ailleurs ce que nous avons dit clairement au Président du Conseil des ministres dans la lettre que nous lui avons adressée car, lorsqu'il s'agit de problèmes d'une telle ampleur, il est capital de tenir compte des requêtes, des aspirations des populations directement concernées et de leurs exigences en matière de protection de l'environnement et de la qualité de la vie, non seulement à proximité du tunnel, mais aussi sur les voies d'accès.
Enfin, pour ce qui est des Parlementaires, en sus des initiatives concertées auxquelles j'ai fait référence, je me dois également d'informer l'Assemblée des deux initiatives ultérieures qui ont été prises par notre Europarlementaire, M. Caveri.
Celui-ci, le 20 mars est intervenu en séance au Parlement européen sur le problème du Mont-Blanc en reprenant les sollicitations du Conseil de la Vallée et par la suite a adressé un courrier au Président de la Commission européenne, M. Prodi, au Commissaire européen aux transports, Mme Loyola de Palacio, et au Ministre espagnol, Francisco Juan Costa qui actuellement préside le Conseil des ministres de l'Union européenne. Dans ce courrier il a repris les sollicitations de cette Assemblée quant à la nécessité de réglementer le nombre de passages des poids lourds au Mont-Blanc et donc de tenir compte de notre requête de réduire leur nombre par rapport à celui qui passait au Mont-Blanc avant l'accident de mars 1999.
Président La parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU) Prendo atto della risposta formalmente ampia e completa del Presidente che ha cercato di valorizzare le iniziative che nel frattempo sono state messe in atto. Devo però dire che sul merito di queste iniziative, e quindi sulla sostanza della sua risposta, non posso ritenermi soddisfatto perché quello che emerge da questa vicenda - se non altro emerge a me che sono nello stesso tempo molto interessato alla vicenda dei TIR e molto impegnato, ma che non conosco gli ingranaggi istituzionali e non partecipo alle riunioni di vertice, agli incontri intergovernativi, alle relazioni con i ministeri, eccetera - è che si facciano queste iniziative, ma con poca convinzione, quasi con rassegnazione.
Manca quella determinazione che su altre questioni, nei rapporti per esempio Stato/Regione, l'Amministrazione ha dimostrato di avere quando sono in ballo altre questioni. È questa la sensazione che ne ricavo perché, rispetto alle richieste d'incontro con le istituzioni, abbiamo appreso che ci sono stati dei contatti, delle disdette telefoniche, le elezioni francesi: ma sarà tutto vero? Bisognerebbe cercare allora altri interlocutori: ci sono i comuni, ci sono le associazioni e poi ci sarà qualcuno che non è impegnato nella campagna elettorale o che ha fatto di questo tema un punto importante della campagna elettorale.
In secondo luogo c'è la lettera al Presidente Berlusconi. Io capisco che questa sia una "cosa" ad effetto, apparentemente importante, ma io sono talmente convinto dell'intelligenza del Presidente Viérin da essere altrettanto convinto che egli fosse persuaso fin dall'inizio che il Presidente Berlusconi non gli avrebbe risposto perché io non me lo immagino Berlusconi, che peraltro è il capo del Partito dei TIR, rispondere su una questione, che per lui deve essere una delle sciocchezze quotidiane. Che Berlusconi riceva l'Amministrazione regionale, i rappresentanti dei comuni e via dicendo, mi sembra improbabile. Queste, quindi, mi sembrano delle iniziative formalmente ineccepibili, un po' ad effetto, però nella sostanza mi sembra che l'iniziativa del Governo regionale sia stata debole, un po' rassegnata.
Il Presidente, non ho capito se per cortesia - credo solo per quello -, ha un po' coinvolto in queste sue iniziative anche i Parlamentari Rollandin e Collé, io non sono venuto a conoscenza neanche di una delle iniziative dei nostri due Parlamentari, non un commento, non una dichiarazione, non un'interpellanza, non un'interrogazione, non una riunione. Mi chiedo anche, visto che abbiamo un servizio pubblico televisivo che ogni lunedì concede uno spot di alcuni minuti ai nostri Parlamentari, perché non gli si chiede cosa fanno per adempiere alle risoluzioni che questo Consiglio ha approvato all'unanimità.
Questo sarebbe un servizio pubblico degno di questo nome! Abbiamo saputo di iniziative dell'Onorevole Caveri oggi dal Presidente della Regione. Anche qui ho sentito, sempre in televisione perché ci informano bene sulle iniziative dei nostri Parlamentari, una dichiarazione - penso nell'aula di Strasburgo - dell'Onorevole Caveri, che peraltro ripeteva un convincimento rispetto al passaggio dei TIR che non è propriamente il mio convincimento, ma neppure quello che risulta dalle risoluzioni, ma questa può essere anche una mia interpretazione.
Credo che su questo tema la Valle d'Aosta abbia ancora due possibilità: l'una è quella di mandare avanti con una qualche rassegnazione queste iniziative, far vedere che si è fatto qualcosa, si è fatto il possibile. Di sicuro non si è, come si dice, "gettato il cuore oltre l'ostacolo" perché ci si tiene ben al di qua "dell'ostacolo", si ha paura di questo "ostacolo"; l'altra è quella di cercare con tutti i mezzi un'azione politica più convinta, più intransigente e più forte.
Sappiamo che ci saranno su questo tema delle iniziative anche di mobilitazione popolare che saranno come nel passato molto forti nella Valle dell'Arve, che saranno come nel passato meno forti, ancorché ugualmente combattive, nel nostro territorio; secondo me questa è solo un'occasione. Io intanto invito i colleghi, soprattutto i colleghi che erano al Gran San Bernardo a manifestare a fianco dei camionisti, quando si trattava di sollecitare l'apertura del tunnel, a manifestare con noi.
Erano pochi quella volta, non avranno il problema di essere qualcuno in più al Monte Bianco a manifestare contro l'articolo 4 che loro stessi hanno detto di giudicare negativamente e questo lo si potrà fare fin dal 13 maggio perché ormai è già notizia, se non ufficiale, comunque un dato noto, che ci sarà una prima manifestazione il 13 maggio in territorio francese e stiamo valutando con le associazioni se fare una manifestazione analoga sul nostro territorio oppure se fare un'unica manifestazione.
Mi sembra che ci sia la possibilità il 13 maggio, o nelle date successive, di fare un'azione forte, non necessariamente, come farà qualcuno di noi, andando a bloccare il traffico. Si può fare qualcos'altro, anzi io direi che i rappresentanti delle istituzioni abbiano soprattutto il dovere di muoversi all'interno delle istituzioni e di fare tutto quanto è nelle loro possibilità per raggiungere dei risultati, altrimenti c'è il rischio che questa vicenda venga posta su "uno scivolo" e che lentamente prenda a scivolare all'ingiù finché da qui a qualche mese o a qualche anno avremo di nuovo le migliaia di TIR che transitano nella nostra regione. Io credo che nessuno vorrà avere sulla coscienza, anche se forse non è il termine appropriato, la consapevolezza di non aver fatto tutto quanto poteva fare per impedire che questa catastrofe - io la chiamo con una parola secondo me giusta e non esagerata - per l'ambiente, per il turismo e per l'economia valdostana debba verificarsi a causa anche della nostra impotenza.