Oggetto del Consiglio n. 2476 del 20 febbraio 2002 - Resoconto
OGGETTO N. 2476/XI Invito al Governo a rivedere il disegno di legge concernente il sistema di elezione degli organi regionali in attuazione dell’articolo 122 della Costituzione. (Approvazione di mozione)
Mozione Preso atto che l’articolo 122, primo comma della Costituzione stabilisce che "Il sistema di elezione e i casi di ineleggibilità e di incompatibilità del Presidente e degli altri componenti della Giunta regionale nonché dei consiglieri regionali sono disciplinati con legge della Regione nei limiti dei principi fondamentali stabiliti con legge della Repubblica, che stabilisce anche la durata degli organi elettivi";
Visto il disegno di legge governativo (approvato dal Consiglio dei ministri di venerdì 25 gennaio 2002) contenente la definizione dei "principi fondamentali" riguardanti il sistema di elezione degli organi regionali, in attuazione del citato articolo 122;
Constatata con rammarico l’assenza di consultazione e di coinvolgimento delle Assemblee regionali nella predisposizione di un testo che condiziona pesantemente scelte ricadenti nella autonomia statutaria che le Assemblee stanno esercitando nella revisione degli Statuti; e rilevato anzi che di tale disegno di legge non è neppure stata data informazione ufficiale ai Consigli delle Regioni e delle Province autonome;
Visto l’articolo 4 del citato disegno di legge che così recita:
Articolo 4 - (Disposizioni di principio, in attuazione dell’articolo 122, primo comma, della Costituzione, in materia di sistema di elezione).
Le Regioni disciplinano con legge il sistema di elezione del Presidente della Giunta regionale nonché dei consiglieri regionali e, eventualmente, di altri componenti della Giunta regionale, nei limiti dei seguenti principi fondamentali:
a) individuazione di un sistema elettorale che agevoli la formazione di stabili maggioranze nel Consiglio regionale e assicuri la rappresentanza delle minoranze;
b) contestualità dell’elezione del Presidente della Giunta regionale con il rinnovo del Consiglio regionale;
c) divieto di mandato imperativo.
Rilevato che la prima parte dell’articolo eleva a principio generale e inderogabile, e non già a mera scelta eventuale, l’elezione diretta del Presidente della Regione;
Rilevato inoltre che la lettera b), prevedendo come obbligatoria la contestualità della elezione del Presidente col rinnovo del Consiglio, ribadisce la linea dell’elezione diretta, unica elezione che possa essere contestuale al rinnovo del Consiglio;
Considerato altresì che il carattere vincolante di una elezione diretta e contestuale all’elezione del Consiglio si traduce implicitamente nel conferimento di un potere di scioglimento dell’assemblea da parte del Presidente della Regione, oltre che nello scioglimento della stessa ogni qual volta il Presidente della Regione cessi dalla propria carica;
Ritenuto che tali norme condizionino indebitamente le scelte statutarie in materia di forma di governo regionale, e quindi costituiscano una palese violazione della disposizione contenuta al primo comma dell’articolo 123 della Costituzione, che indica nello Statuto regionale l’unica fonte competente a disporre sulla forma di governo regionale; e una violazione dell’articolo 117 della Costituzione, andando a regolare con legge statale ordinaria una materia (la forma di governo regionale) sulla quale alla legislazione statale non è attribuita alcuna competenza;
Richiamato l’articolo 2, comma 1, lettera c) della Legge costituzionale 31 gennaio 2001, n. 2, con la quale è stata attribuita alla Regione autonoma Valle d’Aosta piena competenza nella determinazione della forma di governo e nelle modalità di elezione del Consiglio della Valle e del Governo regionale;
Il Consiglio regionale
Invita
il Governo a rivedere le proprie determinazioni in ordine a quanto sopra, restituendo pienezza alla potestà statutaria delle Regioni in materia di forma di governo;
Invita inoltre
tutte le forze politiche rappresentate in Parlamento ad adoperarsi affinché vengano eliminati dal citato disegno di legge gli aspetti di chiara incostituzionalità procedendo ad un approfondito dibattito con i rappresentanti delle Regioni sull’intera materia;
Impegna
il Presidente della Giunta, il Presidente del Consiglio regionale ed i Parlamentari valdostani a manifestare nelle sedi competenti questa posizione per ottenere la necessaria modificazione del disegno di legge in questione.
F.to: Cottino - Louvin - Viérin D. - Fiou - Perrin - Agnesod - Bionaz - Borre - Charles Teresa - Rini - Ferraris - Aloisi - Nicco - Vicquéry - Pastoret - Praduroux - Cerise - Vallet - Lavoyer - La Torre - Cuc - Martin - Piccolo - Marguerettaz - Perron - Ottoz - Lanièce - Viérin M. - Comé
Si dà atto che, dalle ore 18,00, presiede il Vicepresidente Lattanzi.
PresidenteLa parola al Presidente del Consiglio, Louvin.
Louvin (UV)Je reprends mes rangs au sein du Conseil, afin d’exprimer au nom de tous les collègues qui ont souscrit cette motion, le sens politique de l’initiative, bien conscient que sur ce thème des sensibilités différentes peuvent se dégager à l’intérieur de chaque Conseil et qu’il n’est donc pas le Président du Conseil qui parle, mais le Conseiller qui, en syntonie avec les collègues de la majorité, a estimé utile porter à l’attention de l’Assemblée une question qui nous paraît capitale, sur laquelle il nous paraît utile de fixer un point de clarté de la part du Conseil de la Vallée.
Je tâcherai de ne pas trop être long dans l’illustration; vous me permettrez, cependant, de rappeler que nous vivons une saison de réformes particulièrement intense et aux rythmes accélérés, et si des points fermes ont été établis par deux lois constitutionnelles importantes, à savoir la loi constitutionnelle n° 2/2001 - en ce qui est du Statut spécial de la Vallée d’Aoste - et la loi constitutionnelle n° 3/2001 - en ce qui est de la modification du titre V de la Constitution - une série importante d’actes législatifs sont actuellement élaborés et discutés, afin de donner application à ce cadre constitutionnel. Tout le monde sait qu’un vaste document concernant l’application du titre V de la Constitution est en train d’être discuté.
A l’intérieur de ce vaste dessein, un projet de loi a été établi à l’initiative du Gouvernement, concernant tout spécifiquement un aspect du système régional, à savoir celui concernant le système d’élection et les conditions d’inéligibilité et d’incompatibilité du Président de la Région, des membres du Gouvernement et des Conseillers régionaux, qui, comme vous le savez, d’après le nouveau texte de l’article 122, est actuellement du ressort de la Région - nous parlons des régions ordinaires, telle est la discipline générale, prévue par la Constitution - par une loi qui doit être établie dans les limites des principes fondamentaux établis par loi de la République.
C’est à la préparation de cette loi que le Gouvernement Berlusconi s’est attelé dans ces derniers mois, en élaborant un texte sur lequel il a établi une confrontation avec la Conférence des Présidents de région, une conférence qui a exprimé à ce sujet un avis négatif, à moins que l’on ne rectifie ce document concernant un certain nombre de points.
Parmi les points que la Conférence des Présidents de région a indiqués comme points à rectifier pour manifester son avis favorable, ne figurait pas un aspect qui nous a paru être de la plus haute importance et par rapport auquel les Assemblées législatives italiennes, dans leur ensemble, entendent manifester un profond désaccord; un désaccord qui s’est manifesté avant même l’adoption de ce projet de loi, par une lettre que j’ai adressée personnellement, au nom des 22 Assemblées législatives italiennes, qui faisait état de notre déception du fait de ne pas avoir été globalement consultés dans une matière où il est important d’assumer et de mesurer les orientations des Assemblées, mais surtout parce que nous estimons que certains aspects d’inconstitutionnalité figurent dans ce projet de loi.
Un en particulier, et c’est celui autour duquel est articulé le document qui est soumis à votre attention, concerne la question de l’élection "contestuale", c’est-à-dire à tenir au même moment du Président de la Région et de celui du Conseil. Nous avons attiré l’attention du Gouvernement sur cet aspect, parce que nous estimons qu’en établissant ce principe de contextualité des élections, le Parlement national poserait une pierre angulaire en matière non pas d’élection, mais de forme de gouvernement.
En établissant comme principe fondamental de la législation pour toutes les régions ordinaires ce principe - et je dirai tout à l’heure un mot en ce qui concerne l’aspect des régions spéciales - l’on fixerait législativement comme étant obligatoire pour toutes les régions la situation de "simul stabunt simul cadent": l’élection du Président de la Région et du Conseil doit avoir lieu en même temps et si l’un des deux - mais le cas de toute évidence concerne prioritairement la personne du Président de la Région - si celui-ci pour n’importe quelle raison cesse ses fonctions, arrête d’exercer son mandat de Président, automatiquement l’Assemblée est dissoute; ce qui, par ailleurs et sous certaines perspectives, revient aussi à attribuer un pouvoir de dissolution de l’Assemblée au chef même de l’Exécutif.
Dans cette situation nous avons examiné avec attention le projet de loi, qui contient d’ailleurs d’autres aspects concernant les incompatibilités, les inéligibilités, la durée des conseils régionaux, le système électoral, et un aspect ultérieur sur lequel la doctrine discute beaucoup, qui est celui de l’établissement des conditions de "incandidabilità".
Des arguments, tous, sur lesquels il nous paraissait utile d’ouvrir une discussion. Nous estimons, par rapport à cette situation, qu’il y a encore quelque chose à ajouter pour ce qui est de notre propre région; à cet égard notre point de vue est très clair et net et nous souhaiterions même le préciser ultérieurement par une rectification, ou plutôt par une amélioration du dernier alinéa des prémisses de cette motion. Nous estimons que la forme de gouvernement et les modalités d’élection du Conseil de la Vallée et du Gouvernement régional reviennent, sur la base de l’article 15 de notre Statut, entièrement au Conseil régional, et que ce principe d’ordre général n’affecte pas notre propre compétence.
Cette non-affectation n’est cependant pas totalement claire aux jeux de tout le monde et il ne nous paraît pas inutile de la réaffirmer et, le cas échéant, de vérifier s’il y a la possibilité d’en avoir une confirmation au moment, à la fois, des auditions qui auront lieu dans les mois prochains au sujet de ce projet de loi, ou même dans le contexte du projet de loi quand il sera examiné et adopté par le Parlement.
Notre souhait est qu’il y ait donc en ce moment, de la part de l’Assemblée, une position de principe: non pas une position de principe concernant les systèmes électoraux, non pas une position de principe concernant la forme de gouvernement: ces thèmes font l’objet d’un débat politique beaucoup plus large et qui sera ouvert à un moment donné et dans les endroits compétents, dans les commissions compétentes. Ce qui nous appartient, ce que nous proposons à l’Assemblée de décider aujourd’hui, c’est la position de principe concernant le fait que la compétence statutaire des régions ordinaires ne soit pas en ce moment dépassée et biaisée par une intervention législative centrale.
Que ces régions ordinaires maintiennent donc toutes leurs compétences à décider de leur propre forme de gouvernement, et ceci dans l’esprit même de la Constitution, qui a voulu que l’article 122, qui établissait dans le temps que la forme de gouvernement, l’élection et les conditions d’inéligibilité et d’incompatibilité soient établies par loi de l’Etat, et qui a voulu transférer aux régions la compétence par la modification de l’article 122, que ce transfert ne soit donc pas biaisé, et qu’il puisse s’exercer dans le cadre des compétences statutaires des régions dans toute leur plénitude.
Je pense qu’il est parallèlement utile de dire, d’une façon très claire, que nous estimons que cette matière est dans la chasse gardée de ce Conseil, qu’elle ne doit pas, par ambiguïté, par interprétation analogique ou par extension, être considérée comme une matière sur laquelle d’autres ont posé des jalons ou des principes qui se rétorqueraient sur notre décision au moment où elle serait assumée.
Je pense qu’il est là tout simplement le sens de cette initiative, une initiative qui trouvera, j’en suis persuadé, un large écho dans les autres régions qui discutent en ce même moment des documents pareils à celui-ci; un document par rapport auquel - et je termine par cette précision - nous avons considéré utile apporter deux modifications; de l’une j’ai déjà fait état et elle concerne le dernier alinéa des prémisses, l’autre revient essentiellement à un aspect de forme et de respect pour les rôles et les relations réciproques.
L’engagement que ce Conseil prendrait, en adoptant cette motion, serait un engagement par rapport à ses propres organes, au Président de la Région et au Président du Conseil en ce qui concerne leurs mêmes fonctions, mais se manifesterait, comme cela se doit, en bonne et due forme, comme invitation aux Parlementaires valdôtains à manifester et à ?uvrer au soutien de cette même orientation dans les instances qui leur sont propres.
Voilà, mes chers collègues, en quoi consiste cette initiative de motion, à laquelle j’ai considéré utile, en tant que membre de cette Assemblée, porter ma propre adhésion, personnelle et convaincue; mais elle porte la signature de tous les collègues de la majorité et elle est, bien sûr, ouverte à l’adhésion que nous attendons de la part des collègues, qui voudront bien rejoindre notre même position en la matière.
PresidenteIl dibattito generale è aperto.
La parola al Consigliere Curtaz.
Curtaz (PVA-cU)Colleghi, voglio fare un intervento, piuttosto modesto, su questa mozione, che vuole essere uno stimolo a dei chiarimenti, perché da una prima lettura la mozione mi è sembrata - lo dico con umiltà - un po' pasticciata. Adesso vedo che il Presidente Louvin ha corretto un po' il tiro, ha presentato degli emendamenti che ho letto frettolosamente. Perché un po' pasticciata?
Perché dal tenore della mozione sembrerebbe, ad una prima lettura, che questa proposta di legge governativa interessi non solo le regioni a statuto ordinario, ma anche le regioni a statuto speciale e, per quanto ci riguarda, la Valle d’Aosta. Cosa che, a mio sommesso avviso, non è così, perché noi abbiamo una norma costituzionale che prevede certe procedure per la definizione della forma di governo.
Io poi chiederò, e avremo occasione di dibatterne nei prossimi mesi, che la Regione eserciti questo potere perché finora c’è stato su questo punto un silenzio poco dignitoso delle forze politiche locali; ma questo è un altro discorso. Dal punto di vista giuridico-costituzionale mi sembra che questa proposta governativa non abbia alcun modo di intaccare le competenze statutarie della Regione, che sono per certi versi protette, sono in quella "riserva di caccia" che il Presidente Louvin definiva "inviolabile", se non una riforma costituzionale ad hoc per il nostro Statuto e non per una normativa di carattere generale.
Quindi, leggendo questa mozione, non capivo - dico la verità - adesso mi è un po' più chiaro, ma non chiarissimo, se questa mozione fosse un documento di solidarietà alle regioni a statuto ordinario, e allora chiariamolo un po' meglio. Mi sta bene: ogni regione ha diritto di scegliere la propria forma di governo, mi sembra un principio fondamentale e, per quanto mi riguarda, condivisibile. Oppure la mia interpretazione è totalmente infondata - però bisogna che qualcuno me lo spieghi perché vuol dire che finora ho capito poco di queste cose, e può darsi che sia vero - e allora questa riforma incide sul nostro Statuto speciale ed è il Consiglio che vuole fare una mozione a difesa delle proprie prerogative. Queste sono le due scelte.
A me sembra che dalle premesse e dal deliberato questa cosa non sia chiarissima. Mi pare che un po' venga chiarito dagli emendamenti, soprattutto per quanto riguarda la competenza statutaria che ci appartiene su questo punto, e quindi questa zona d’ombra viene in parte chiarita, ma con una qualche difficoltà. Detto questo, prendo ancora due minuti per esprimere qual è la mia posizione su questo tema.
Personalmente sono d’accordo che il Presidente della Regione venga eletto direttamente dal popolo, per una questione di chiarezza, di democrazia, di obbligo delle forze politiche di dichiarare prima - e non dopo - con chi si alleeranno, per tutti i motivi che per chi si occupa di questioni politico-istituzionali sono facili da elencare. Ritengo però che questo potere, attribuito dalla Regione, debba essere dalla Regione esercitato, non solo perché è una prerogativa di autonomia del nostro Statuto e che, come tale, va esercitata, ma perché ritengo sia giusto che il Consiglio regionale si prenda la responsabilità di decidere su queste cose.
Se c’è una cosa che personalmente odio sono i piagnistei nei confronti dell’esterno: che sia Roma, Parigi o Bruxelles, additando i cattivi che prendono le decisioni per noi. No, in questo caso non c’è nessun cattivo, noi abbiamo delle competenze e siamo noi a doverci misurare e a prendere la responsabilità politica nei confronti degli elettori di decidere qual è la forma di governo. Questa è la mia posizione, perlomeno.
Per finire, quindi, se il voto su questa mozione significa un voto di solidarietà alle altre regioni, può essere un voto favorevole; peraltro sono consapevole - e il Presidente Louvin lo sa - di quanto sia importante che in questa fase attuativa delle modifiche costituzionali ci sia un coinvolgimento delle regioni, e aggiungo, non solo delle regioni rappresentante dai Presidenti delle giunte, ma anche delle assemblee, anche perché le assemblee legislative, e quindi noi, siamo i corrispondenti regionali dei legislatori nazionali; mi sembra corretto che siano sentiti i rappresentanti delle assemblee per riforme di questo tipo, che riguardano la legislazione costituzionale regionale.
Questo tipo di proposta mi trova quindi consenziente. Gradirei però, per superare queste difficoltà, che ci siano quei chiarimenti che possono scaturire dalla discussione, l’impegno politico, una diversa formulazione, in modo che questa mozione sia più chiara e risponda a quelle zone d’ombra che individuo e sulle quali andrebbe fatta luce.
PresidenteLa parola al Consigliere Tibaldi.
Tibaldi (FI)A leggere il documento che sorregge questa mozione si ha una prima impressione di importanza, perché comunque è scritto su due pagine, è articolato nella sua premessa, è altrettanto articolato nella parte impegnativa e reca la firma di ventinove consiglieri che sono i rappresentanti della maggioranza.
È stato illustrato in sede di relazione da un attento giurista e osservatore delle evoluzioni del mondo costituzionale, ovvero il Presidente Louvin. La nostra umile impressione è che si stia facendo tanto rumore per nulla. Questa nostra "umile impressione" è suffragata dal fatto che lo stesso disegno di legge governativo, che è stato adottato il 25 gennaio scorso, e illustrato in quella sede con tanto di relazione allegata, sgombra il campo da certi equivoci ed abbagli che oggi sembrano essere stati manifestati.
Innanzitutto questo disegno di legge - e lo dice molto bene il titolo - tratta di disposizioni di attuazione dell’articolo 122, primo comma, della Costituzione, ovvero si dà applicazione concreta a quell’articolo della Costituzione che è stato sostituito con legge costituzionale il 22 novembre 1999, e che prevede che il sistema di elezione, i casi di ineleggibilità e di incompatibilità del Presidente della Regione, nonché dei Consiglieri regionali, siano disciplinati con legge della Regione, nei limiti dei principi fondamentali stabiliti con legge della Repubblica, a differenza di prima dove tali casi erano stabiliti dalla legge della Repubblica.
È l’applicazione di una riforma fatta da un Governo di Centro-Sinistra, appoggiato e sostenuto comunque e sempre dai due Parlamentari valdostani allora in carica, fra l’altro un Governo di Centro-Sinistra che ha avuto una rappresentanza autorevole di un valdostano al suo interno con delega agli affari regionali. È una riforma voluta da un Governo di Centro-Sinistra, la cui applicazione sarà in questo caso realizzata da un Governo di Centro-Destra, che è stato estremamente rispettoso delle autonomie statutarie perché la competenza legislativa regionale è tutelata; e si badi bene che si parla di competenza legislativa di regioni a statuto ordinario, non si parla di competenza legislativa di regioni a statuto speciale, fra le quali la Valle d’Aosta! Anzi, si dice chiaramente che il disegno di legge intende individuare principi e non disposizioni immediatamente cogenti. Quindi i principi che sono enunciati nell’articolo 4, che viene riportato anche nella premessa della mozione, sono principi che lasciano un notevole margine di discrezionalità alle regioni, che dovranno poi legiferare.
Sappiamo che c’è una certa eterogeneità di norme elettorali tra le regioni italiane. Questa eterogeneità deve essere conservata nei limiti di alcuni principi, che riguardano l'ineleggibilità, l'incandidabilità, l’incompatibilità e poi la forma di governo, la contestualità del momento elettorale e la durata della legislatura. Per queste ragioni, ripeto, intendiamo sottolineare, in punta di piedi, al Presidente Louvin in qualità di relatore di questa mozione, che forse qui il terreno di scontro è stato cercato nel momento e nel posto sbagliato.
Fra l’altro, nell’adottare questo disegno di legge è stato recepito, e lo si evince anche questo dalla stessa relazione, il parere della Conferenza Stato-Regioni, all’interno della quale abbiamo dei rappresentanti. Sarebbe interessante sapere questi rappresentanti cosa hanno espresso e votato, se erano presenti?
(interruzione del Presidente del Consiglio, fuori microfono)
? evidentemente mi è sfuggito questo passaggio. A nostro avviso, comunque, quelle che sono delle formulazioni, dei principi che qui vengono enunciati, non vanno a toccare l’autonomia statutaria che, come è stato ribadito nell’emendamento presentato adesso, in aula, dallo stesso Presidente e da altri firmatari, richiama una legge costituzionale, una modifica statutaria che è intervenuta nel 2001.
Modifica statutaria effettuata da una maggioranza parlamentare di Centro-Sinistra che ha cambiato, d’imperio, la nostra carta dell'autonomia speciale.
I principi contenuti invece in questo ddl non sono influenti su quella che è la nostra impalcatura statutaria, e quindi la nostra potestà elettorale e regionale, ma vanno semplicemente a delimitare una cornice molto elastica che riguarderà la potestà normativa delle regioni a statuto ordinario.
C’è da dire poi che questi principi sono comunque anche condivisibili, perché ridanno fiato e soprattutto energia a quella che è sempre stata decantata da tutti come la "sovranità popolare", che ha il diritto di conoscere anticipatamente le scelte dei partiti o delle coalizioni per quanto riguarda la figura del presidente di una regione e, di conseguenza, danno la possibilità agli elettori di scegliere senza ambiguità e senza sorprese colui che li governerà per il quinquennio della legislatura.
C’è da dire che la sovranità popolare è anche rafforzata dal fatto che si crea un forte rapporto fiduciario e, qualora questo venga meno, si torna al voto.
Questi principi non ci dispiacciono assolutamente: essi hanno già ispirato la modalità di elezione in altre regioni e sarebbe opportuno che anche la Valle d’Aosta, che quanto prima dovrà occuparsi di questo importante tema, cercasse di recepire quelle innovazioni giuridiche e culturali che sono state sperimentate con successo altrove.
Il nostro punto di vista è quello che ho ora enunciato; pertanto gradiremmo avere qualche chiarimento in più dallo stesso relatore in merito a questa mozione che, a nostro avviso, così come è stata presentata, è assolutamente ininfluente.
PresidenteLa parola al Consigliere Nicco.
Nicco (GV-DS-PSE)Vorrei intanto cogliere questa occasione per qualche breve considerazione che va un po' al di là del tema specifico, qualche considerazione sul quadro generale in cui si inserisce anche questo disegno di legge concernente "Disposizione di attuazione dell’articolo 122", e quadro a cui ha fatto riferimento anche il Presidente Louvin nella sua relazione introduttiva.
Penso che non possiamo non constatare il singolare procedere del processo di riforma delle istituzioni, di cui questo disegno di legge è uno spezzone. Noi abbiamo più volte espresso in quest’aula valutazioni anche fortemente e giustamente critiche sulle iniziative assunte dal Centro-Sinistra nel corso della XIII legislatura del Parlamento italiano. Abbiamo parlato di mancanza di organicità, di contraddittorietà, di timidezza di quelle proposte di riforma. Oggi, ci troviamo ad esaminare una prima serie di iniziative del Centro-Destra, fra cui questo disegno di legge. È un Centro-Destra che in questi anni si è fatto paladino, giustamente, di iniziative forti di trasformazione istituzionale. Oggi, Ministro per le riforme istituzionali è l’esponente più autorevole della Lega, Umberto Bossi.
Voglio allora ricordare che nel 1993 - qualcuno se lo ricorderà - circolava una cosiddetta "Costituzione di Assago", il cui Titolo I recitava: "L’Unione italiana è una libera associazione della Repubblica padana, della Repubblica dell’Etruria e della Repubblica del Sud". Nel 1995, poi, i senatori leghisti presentarono al Parlamento italiano un corposo malloppo, un ponderoso disegno di legge costituzionale in 123 articoli, che recava "Revisione della Costituzione in senso federale", in cui si stabiliva che l’Italia era costituita da nove stati, ognuno dei quali aveva una sua Costituzione, un suo Parlamento, con una corte costituzionale federale, nominata per un terzo dagli stati, e così via.
C’era stata anche un’altra proposta di legge costituzionale del 1999 recante: "Referendum costituente per l'istituzione del Parlamento della Padania". Ma non era solo la Lega. Anche altri autorevolissimi esponenti del Centro-Destra si erano cimentati in materia.
Gianfranco Fini, ora vicepremier, proponeva un'assemblea costituente nel momento in cui io avevo richiamato questo elemento in una mia relazione, il Vicepresidente Lattanzi mi aveva ricordato giustamente che la primogenitura di quella proposta era in realtà non di Gianfranco Fini, ma del Presidente del Consiglio Berlusconi, "il primo che indicò l’unica strada percorribile per la riforma dello Stato in senso federale, per il federalismo vero, e non il falso decentramento che ha messo in piedi la Sinistra; un Parlamento costituente".
Tremonti, dal canto suo, nel 1998 scriveva un bel saggio in cui diceva: "Nel prossimo secolo la questione federale è dunque la questione politica, universale e fondamentale". Poi sostanziava dicendo che allo Stato dovevano rimanere cinque competenze (e noi su questo concordiamo): politica estera, difesa, moneta, giustizia federale, standard minimi di stato sociale. L’attuazione del "122" non era proprio prevista in tutte queste cose!
Anche la trasformazione del Senato in una "Camera delle regioni" pareva cosa fatta, era lì! Autorevoli esponenti di Forza Italia, fra i quali credo anche l’attuale Capogruppo Schifani, avevano presentato un emendamento alle proposte del Centro-Sinistra, in cui si legge: "È istituita la Camera delle Regioni, composta da 200 membri, che rappresentano le Regioni".
Di fronte ad uno scenario di questo genere, eravamo un po' tutti in trepida attesa per vedere cosa concretamente questo Governo di Centro-Destra avrebbe messo in campo. E invece cosa partorisce il Ministro Bossi dopo mesi di travaglio, con qualche convulsione anche? Partorisce questo foglietto, una decina, forse dodici righe che egli definisce "Disegno di legge costituzionale relativo all’articolo 117 della Costituzione"!
Ora, io sono uno che ha sempre molto apprezzato la sinteticità, ma qui forse si è un tantino ecceduto: dai 123 articoli della citata proposta leghista di revisione della Costituzione, qui siamo arrivati ad un articolo unico in due commi, e allora non so se siamo più nel patetico o nel ridicolo! Esprimo pertanto pieno apprezzamento per la posizione assunta dal Presidente Viérin nella recente discussione sul "disegno di legge Bossi" in sede di conferenza unificata.
Nel complesso, mi pare che siamo in una situazione - per quanto concerne le riforme - quanto mai confusa, ingarbugliata, in cui abbiamo assistito ad epiche discussioni sulla cabina di regia e ad un titanico scontro per sapere a chi doveva spettare l’onore di sedere nella cosiddetta "Bicameralina". Francamente credo che siano discussioni e scontri di cui i cittadini avrebbero volentieri fatto a meno!
È stato intanto predisposto dal Ministro La Loggia - lo ricordava prima il Presidente Louvin - il disegno di legge recante "Disposizioni per l’adeguamento dell’ordinamento della Repubblica alla legge costituzionale 18 ottobre 2001, n. 3" in cui c’è, fra l’altro, un articolo un po' singolare sulla: "Ricollocazione di funzioni già esercitate dal Commissario del Governo". Un noto organo di stampa così ha commentato, forse un po' brutalmente: "Torna il Commissario di Governo - Cancellato dalla Costituzione con la riforma del Titolo V, approvata l’anno scorso, torna in scena di fatto la figura del Commissario di Governo con importanti compiti di sorveglianza sulle Regioni". Mi auguro che questa sia stata un'interpretazione impropria, che non sia così, però qualche dubbio rimane!
Ciò che invece più mi preoccupa è che questo disegno di legge, in alcune parti, ci concerne direttamente, in particolare l’articolo 9, relativo all’articolo 10 della legge che ha modificato il Titolo V della parte seconda della Costituzione, in cui si dice: "In attesa delle modifiche statutarie, le commissioni paritetiche previste dagli statuti delle Regioni a statuto speciale?", eccetera, "? individuano le ulteriori materie spettanti alla competenza legislativa di tali Regioni".
Questa è una questione sulla quale credo dovremo seriamente riflettere. Non abbiamo dubbi che la grande riforma del Centro-Destra, dopo tutto quello che è stato detto, arriverà, non potrà non arrivare! Lo annunciava, ancora oggi, il Ministro La Loggia su "Il Sole 24Ore": "Diciotto mesi per il nuovo federalismo", e quindi siamo in attesa ma, intanto, i provvedimenti di cui dobbiamo occuparci sono altri, e fra quegli altri c’è per l’appunto questo che riguarda le "Disposizioni di attuazione dell’articolo 122, primo comma, della Costituzione".
In merito, non avendo particolari competenze giuridiche - e, meno che mai, la pretesa di ergermi a costituzionalista, essendo tutt’altra la mia formazione - mi limito ad esprimere un molto personale e sommesso parere, che collima con quello che in parte è già stato espresso da altri colleghi, e cioè che il disegno di legge in questione non riguardi affatto la situazione della Valle d’Aosta, ma solo quella delle Regioni cosiddette "ordinarie", tant’è che nella relazione di accompagnamento di quel disegno di legge si fa espresso riferimento alla legge costituzionale 22 novembre 1991, n. 1, che riguarda appunto le Regioni a statuto ordinario.
Questa relazione di accompagnamento incomincia così: "L’articolo 122 della Costituzione, come sostituita dalla legge costituzionale 22 novembre 1991, n. 1, prevede, al primo comma, che il sistema di elezione ed i casi di ineleggibilità e di incompatibilità del Presidente della Giunta nonché dei Consiglieri, siano disciplinati con legge della Regione, nei limiti dei principi fondamentali stabiliti con legge della Repubblica".
Per quanto ci concerne il riferimento è un altro, è evidentemente un altro. Il riferimento nostro è la legge costituzionale 31 gennaio 2001, n. 2, che abbiamo richiamato nella mozione, nel cui articolo 2, comma 1, lett. c), si stabiliscono i limiti entro i quali ci spetta legiferare e cioè: "in armonia con la Costituzione e i principi dell’Ordinamento giuridico della Repubblica, e con l’osservanza di quanto disposto dal presente Titolo".
Non vi è alcun cenno ai principi fondamentali stabiliti con legge della Repubblica relativamente a questa materia. Ricordo anche che la legge a cui ci riferiamo, questa del 31 gennaio 2001, n. 2, è una legge costituzionale e, nel sistema delle fonti, è perciò in ogni caso sovraordinata alla legge ordinaria, in cui si tradurrà eventualmente il disegno di legge del Governo, ancorché attuativo di un articolo della Costituzione.
Per concludere, quindi, penso che con la mozione noi esprimiamo più che altro una doverosa solidarietà alle regioni cosiddette "ordinarie", ed esprimiamo critica alla mancata consultazione delle stesse nel corso della redazione della legge; consultazione che, anche se non espressamente prevista, dovrebbe comunque costituire prassi costante in situazioni di questo tipo, trattandosi di regolamentare aspetti che attengono esclusivamente all’ambito regionale. Questo metodo è perciò sintomo preoccupante di una "forma mentis" centralistica.
PresidenteLa parola al Consigliere Beneforti.
Beneforti (PVA-cU)È vero, può essere che di questo provvedimento che è stato preso a livello di Governo non riguardi le regioni a statuto speciale, ma riguardi solo le regioni a statuto ordinario, ma, per l’esperienza che si ha, quando tuona, da qualche parte piove e ogni tanto i nodi vengono anche al pettine, per cui bisogna saperli affrontare e prevenire.
Devo dire che i firmatari di questa mozione si sono schierati in due importanti occasioni contro la prima riforma federalista, quando è stata approvata dal Parlamento, e anche in occasione del referendum confermativo svoltosi il 7 ottobre.
La fortuna che abbiamo avuto è che il popolo italiano lo abbia votato e che oggi sia legge dello Stato, legge costituzionale. Certamente è ammissibile che qualcuno sperasse di ottenere di più dalla "devolution" di Bossi e dal Centro-Destra, ma non è stato così. Infatti, ritengo che per le nostre e vostre aspettative, si sia caduti dalla padella alla brace; per noi dell’Ulivo la riforma federalista del Centro-Sinistra, diventata legge dello Stato, era e rimane un punto di riferimento e oggi riconfermiamo che con la sua approvazione non c’erano stati né tradimenti né attentati alla nostra autonomia, come qualcuno al tempo affermava.
Anzi, può cambiare la forma dello Stato, dare corpo ai principi di sussidiarietà verticale ed orizzontale, valorizzare le regioni ordinarie e a statuto speciale rafforzandone l’autonomia e, nello stesso tempo, mantenere l'unità nazionale; poteva tracciare il percorso del successivo cammino che si doveva compiere in questa legislatura con l'istituzione della "Camera delle regioni" e delle autonomie, con la presenza delle regioni e degli enti locali anche nella Corte costituzionale. Questo doveva avvenire in questa legislatura, cosa che non era stato possibile ottenere in quella precedente.
Colleghi, è vero che nel testo di legge non era stato introdotto il principio del patto e delle intese, per i motivi che sono a tutti noti; ma allora almeno nessuno avrebbe negato alla Valle d’Aosta di decidere autonomamente il proprio futuro, nessuno avrebbe negato il confronto e il dialogo. Nessuno avrebbe pensato di imporre i contenuti - se ci riguardano - dati da Bossi all’articolo 4 della legge approvata nei giorni scorsi, contro la quale è stata presentata, per un chiarimento, questa mozione.
Per noi dell’Ulivo sia la legge n. 1 del 1991, sia la legge sul federalismo erano state fatte, per come erano concepite, per conferire alle regioni non soltanto la piena autonomia nella scelta della propria forma di governo, del sistema elettorale, ma anche per dare la possibilità di decidere autonomamente se procedere o meno all'elezione diretta del Presidente.
Queste erano le nostre prospettive, che si dovevano concretizzare in questa legislatura; in cambio di tutto ciò, per pagare "la cambiale" di Bossi, il "Governo Berlusconi" ha dato via libera alla "devolution", che è solo una riforma modesta, pericolosa e sbagliata, che divide i forti dai deboli, che sottrae alle regioni certi poteri che avevano conquistato e che l’articolo 4 porta via. È una riforma che, se va avanti, creerà venti piccoli stati che ci faranno passare dal centralismo statale a venti centralismi "bonsai", perché questo è l’obiettivo della legge di Bossi! In compenso però - e non c’è scritto - non si farà l’unica cosa veramente innovativa, quello che dicevo prima, la "Camera delle autonomie", da sempre richiesta dalla regione, dai comuni e dalle comunità montane.
In sostanza, si creerà una grande confusione per la genericità con cui si trattano temi delicatissimi quali sanità, scuola, polizia locale, perché non tocca neppure il tema chiave, che riguarda le regioni a statuto ordinario e anche la nostra, il tema cioè delle risorse necessarie per mettere in pratica i mandati ricevuti; perché non dà più potere e responsabilità, ma porta solo più differenze e divisioni fra le regioni e fra i cittadini; perché rischia di mettere in discussione diritti sociali essenziali uguali per tutti, creando diversità di trattamento.
Detto questo, voglio richiamare la vostra attenzione su più aspetti della massima importanza. Oggi siamo posti davanti a delle battaglie politiche, che dobbiamo affrontare, al di là della pochezza della proposta di Bossi e Berlusconi.
Teniamo presente che il federalismo è tale se unisce il paese e non lo divide; che occorre creare - e questo lo dico ai nostri due Presidenti, della Regione e del Consiglio - altri strumenti di raccordo fra Stato e regioni e autonomie locali, perché le conferenze attuali non sono forti e adeguate alle necessità e rischiano di essere delegittimate. Il rischio c’è, perché quando la Conferenza delle regioni si spacca su certi argomenti, vuol dire che prevalgono le logiche di trascinamento del Governo sulle riforme costituzionali: questo è quanto successo nell’ultima conferenza, e io ho apprezzato che il collega Viérin si sia espresso in modo diverso da altre regioni; vuol dire mettere in crisi il rapporto Stato e regioni, e la solidarietà che deve sussistere fra Stato e regioni. Siamo di fronte a dei cambiamenti che vanno presi sul serio e concretizzati con iniziative credibili ed unitarie.
Teniamo presente che il federalismo prevede anche riforme costituzionali che devono essere realizzate con l’apporto delle autonomie locali; senza riforme, il federalismo rimane quello di oggi, resta strisciante, debole, di transizione. Occorre superare le ambiguità ed affrontare quelle riforme che riguardano la legge elettorale ed anche la forma di governo a livello nazionale. Il "Governo Berlusconi" ha soddisfatto le aspettative di Bossi, ma la Padania non rappresenta l’intero Paese, e questo lo devono tenere presente! Venendo alla mozione, devo ricordare che sulla riforma dello Statuto speciale abbiamo a suo tempo espresso il nostro parere a livello regionale e nazionale; abbiamo portato il nostro contributo al dibattito anche in questo Consiglio, quando ci è stata data l'opportunità.
Ieri eravamo convinti - come lo siamo oggi - che debba essere la Valle d’Aosta a decidere il suo futuro e la forma di governo, perché siamo per la difesa delle nostre prerogative e della nostra autonomia, perché rifiutiamo ogni imposizione autoritaria proveniente dal Centro, ma anche dal nostro interno. Per questo allora non condividemmo gli emendamenti presentati dai nostri Parlamentari al testo unificato della Commissione affari costituzionali, come non abbiamo compreso lo schieramento per il "no" in occasione del referendum.
Personalmente, devo dire che l’elezione diretta del Presidente della Regione, anche se è un atto altamente democratico, può portare all'eliminazione delle piccole forze politiche e delle minoranze etniche e linguistiche, che hanno il diritto di esistere e di esprimersi a tutti i livelli istituzionali; ma non si può rifiutare l’elezione diretta del Presidente della Regione perché non si vuole scegliere a monte i compagni di viaggio, come ogni sistema bipolare richiede!
Il fatto di non scegliere all’inizio avviene da sempre nella nostra regione e questo è stato il comportamento del movimento di maggioranza relativa, sempre! Certo che poi, quando sulla strada si incontra un "Bossi" qualsiasi che ci impone le sue leggi, ci si organizza per prendere provvedimenti in questo Consiglio, come in altre sedi.
Siamo convinti che la strada da seguire sia quella della difesa della nostra autonomia e del nostro modo di porsi di fronte alle riforme che avvengono a livello nazionale. Devo dire che il vostro comportamento, colleghi della maggioranza, non è stato fino ad oggi lineare. Occorre saper scegliere con chi stare, in base ai valori, ai principi, agli ideali di cui i Valdostani sono portatori; scegliere in base ai presupposti su cui si basa la nostra specificità. Non è stando dalla parte del più forte o dalla parte di chi ci dà di più, non è rimanendo equidistanti dall’una o dall’altra parte, non è con i preconcetti e le posizioni precostituite che si difende la nostra autonomia! Occorre sempre e comunque avere il coraggio di scegliere!
Ciò era possibile per noi, per la Valle d’Aosta, se la Commissione speciale dello statuto regionale, di cui era Presidente il Consigliere Nicco fino alla scadenza del 31 dicembre, fosse stata rinnovata dopo la sua scadenza, con noi o senza di noi della minoranza. La riforma dello Statuto, oltre ad essere l’occasione per un confronto significativo nella vostra maggioranza, come con noi della minoranza, avrebbe potuto indicare al Governo centrale e al Parlamento ciò che il Consiglio regionale rivendicava per la Valle d’Aosta; avrebbe potuto essere un manifesto presentabile in tutte le sedi e in tutte le discussioni inerenti le regioni a statuto speciale e, in particolare modo, la Valle d’Aosta.
Purtroppo ora siamo in ritardo, dobbiamo far fronte al nuovo che sta venendo avanti con il disegno di legge al Governo, perché quello intende rimettere in discussione anche la legge, confermata dal referendum costituzionale, e dobbiamo darci da fare per non essere esautorati del tutto dal ruolo di indirizzo politico, che ci appartiene, e per evitare che la Regione non sia più la sede politica come lo Statuto prevede. Se avvenisse ciò, sarebbe grave per noi ma, per la Valle d’Aosta, sarebbe molto umiliante!
PresidenteLa parola alla Consigliera Squarzino Secondina.
Squarzino (PVA-cU)Annuncio a nome del nostro gruppo due emendamenti, fra l’altro speriamo che venga chiesto un momento di sospensione per analizzare?
Presidente? è una richiesta di sospensione o si tratta di un auspicio?
Squarzino (PVA-cU)È una richiesta di sospensione.
PresidenteSe non ci sono opposizioni, il Consiglio è sospeso.
Si dà atto che la seduta è sospesa dalle ore 19,02 alle ore 19,04.
PresidenteRiprendono i lavori.
La parola alla Consigliera Secondina Squarzino per illustrare gli emendamenti?
(interruzione del Consigliere Curtaz, fuori microfono)
? gli emendamenti della maggioranza sono già stati presentati, eri distratto, sono stati presentati ancor prima dell’inizio della discussione e sono già stati illustrati dal Presidente del Consiglio. Non vedo nessuno iscritto per l'illustrazione degli emendamenti?
(interruzione della Consigliera Squarzino Secondina, fuori microfono)
? allora lei sta chiedendo una sospensione per discutere con le altre forze politiche gli emendamenti? Prego le forze politiche di incontrare la Consigliera Squarzino per discutere gli emendamenti, il Consiglio è sospeso per cinque minuti.
Si dà atto che la seduta è sospesa dalle ore 19,05 alle ore 19,13.
PresidenteRiprendono i lavori. La parola al Consigliere Curtaz.
Curtaz (PVA-cU)Chiedo scusa, non starò a presentare gli emendamenti, stante la loro chiarezza, è solo per presentare una modifica, che mi pare condivisa, al secondo emendamento. Al primo capoverso del deliberato, le parole: "con i rappresentanti delle regioni" vengono sostituite con le parole "con i rappresentanti delle istituzioni regionali".
PresidenteSe non ci sono altri consiglieri iscritti, dichiaro chiusa la discussione generale.
La parola al Presidente del Consiglio, Louvin, per la replica.
Louvin (UV)Merci, Monsieur le Président et merci naturellement aux collègues qui ont pris au sérieux l’effort de préciser une position politique sur le thème, qui nous paraissait et qui nous parait toujours délicat et controversé.
Vous me permettrez, sans vouloir entrer dans le détail des interventions qui ont eu lieu, de considérer que le souci qui avait exprimé le collègue Curtaz quant à la clarté de la résolution, a déjà trouvé une réponse par l’amendement n° 1, déposé par les forces de la majorité, et qui visait justement à départager le terrain d’application de cette loi de principe que le Gouvernement a adoptée et qu’il a soumise au Parlement. Je pense qu’il trouvera, dans la précision que nous avons apportée, l’élément de clarté qu’il demandait, et auquel il a ajouté des amendements qui, sous la formulation qu’il a eu l’amabilité de convenir sur sa propre proposition, donnent une précision ultérieure. Nous estimons que la maîtrise du jeu, collègue Curtaz, doit rester dans les régions.
Nous savons quelle est la position de votre force politique, comme celle d’autres forces politiques qui se sont exprimées. Je ne reviens pas sur la question de fond de l’élection directe, "oui" ou "non", tel n’est pas l’argument du jour, de cette motion. Nous estimons que la maîtrise du jeu en ce qui nous concerne - et nous l’espérons aussi pour les régions ordinaires - demeure dans le camp des régions et non pas à un autre niveau.
Par contre, l’opinion exprimée par le Conseiller Tibaldi, toute veloutée et gentille qu’elle a été, s’avère beaucoup plus inquiétante. Vous avez voulu réduire, collègue Tibaldi, le problème en le minimisant et en estimant qu’il n’a pas finalement d’implications aussi lourdes que nous en avons l’air de croire. Or, il y a des mots qui pèsent comme des pierres; il y a des mots dans les lois qui peuvent devenir extrêmement contraignants et tel est le cas d’un mot de contextualité qui, inséré dans une loi de principes, devient une chaîne par rapport à la décision politique d’établir tel ou tel autre système comme étant le système que l’on estime devoir introduire.
D’éminents constitutionnalistes l’ont déjà remarqué tout de suite dès que ce projet de loi a été annoncé. Ils estiment en effet que: "? non consentirebbe la possibilità di un'elezione disgiunta del Presidente della Regione e del Consiglio regionale, sia sincronica che diacronica, rafforzando così solo il principio del "simul stabunt, simul cadent". Impedirebbe la realizzazione nell’accoglimento del sistema proporzionale con liste concorrenti, sia del meccanismo della lista bloccata, sia di quello delle preferenze multiple?", et ainsi de suite. Toute une série d’options sont, d’emblée, empêchées aux régions.
Je reconnais votre cohérence, vous dites: "c’est pour les adresser dans la direction que nous estimons être politiquement la plus efficace, celle d’une élection directe des présidents de région". Je dis: "si cette décision doit être prise, qu’elle soit à notre niveau!". Nous disons: "si ce thème doit être décidé, qu’il ne le soit pas par le Gouvernement central et le Parlement, mais qu’il devienne l’effet d’une décision autonome!".
Et "diffidando delle acque chete" je dis: "attention à ceux qui minimisent la portée de certains projets de loi, en affirmant qu’ils ont de nature purement technique". De même, mais sur un autre registre, je voudrais mettre en garde moi-même et tous les présents par rapport à un autre danger, et c’est le danger d’être trop cartésien sur le terrain du droit constitutionnel.
A l’égard de la reconstruction qui a été faite concernant le fait qu’il n’existe pas de dispositions qui attireraient dans notre espace ces dispositions, c’est vrai qu’elles n’existent pas, comme il n’existait aucune disposition qui disait que la Région avait besoin de normes d’application, et dans les années '50 nous avons eu une amère surprise de la Cour constitutionnelle.
Et les amères surprises concernant les principes fondamentaux, concernant les intérêts généraux de l’Etat, concernant les applications extensives, concernant "i limiti impliciti", ont été trop nombreuses dans le droit constitutionnel italien, pour ne pas avoir quand même une petite arrière-pensée.
Je pense personnellement qu’un excès de prudence ne fait pas tort, et que s’il y aura lieu, quelque part, de mettre un mot clair pour dire que nous ne sommes nullement concernés, personnellement j’en serais extrêmement heureux.
Je ne vais pas au-delà, collègues conseillers, non pas parce que je n’ai pas apprécié la teneur des interventions qui ont eu lieu de plusieurs parts, mais parce que j’estime que c’est là que nous devons nous en tenir aujourd’hui: c’est à cette affirmation de principe qui concerne une forme de solidarité aux régions ordinaires, et l’établissement clair d’un principe que la forme de gouvernement demeure l’affaire des régions et qu’elle ne doit pas faire l’objet d’une décision de l’Etat.
PresidenteLa parola al Consigliere Tibaldi, per dichiarazione di voto.
Tibaldi (FI)Di aneddoti e di contraddizioni l’epopea federalista è ricca e penso che nessun partito politico ne sia immune. Quindi concordo con quanto detto in parte dal Consigliere Nicco, però bisogna avere il coraggio di guardarsi ogni tanto allo specchio, perché i difetti risiedono anche in casa propria! Potremmo quindi scrivere un bestiario di una voluminosità tale da "Enciclopedia Treccani".
In questo bestiario si potrebbe annoverare anche questa mozione. Tuttavia essa ha un aspetto lodevole: oggi da certi pulpiti promanano dichiarazioni distensive e morbide nei confronti delle regioni a statuto ordinario, o meglio attenzioni che fino all’altro erano impensabilida parte di una classe di governo di una regione a statuto speciale come è la Valle d’Aosta, la quale ha sempre guardato con sospetto l'acquisizione di progressive frazioni di autonomia da parte delle altre regioni.
Oggi questo senso egoistico, di gelosa tutela e conservazione delle prerogative statutarie sembra venire meno e viene ribaltato da due autorevoli esponenti di questo Consiglio regionale: il Presidente Louvin e il Consigliere Nicco. Dico due autorevoli esponenti, perché il primo è un attento giurista, avvocato, nonché massima espressione di questa assemblea non solo in Valle d’Aosta, ma anche al di fuori di questa Valle, e quindi profondo conoscitore delle normative in materia; il secondo perché ha avuto un ruolo di tutto rispetto nella redazione di uno statuto virtuale nell'ambito di una commissione ad hoc ove che ha lavorato alacremente, ma infruttuosamente.
Mentre egli lavorava in quella direzione, il suo Governo di Centro-Sinistra decretava una modifica statutaria da Roma, da Roma su Aosta, e lo Statuto valdostano subiva un cambiamento. Quindi, vede, Consigliere Nicco, lei stesso si ricorderà del tentativo, della perizia approntata dal Deputato Soda, diessino, quando anche lui dal suo scranno parlamentare voleva modificare alcuni articoli dello statuto valdostano?
(interruzione del Consigliere Nicco, fuori microfono)
? sì, li abbiamo criticati infatti, quindi vede che il bestiario è ricco ed eterogeneo, e comporta partecipazioni diffuse e di tutti i partiti. Oggi le ostilità, che prima venivano indirizzate nei confronti di regioni a statuto ordinario, che stanno guadagnando spazi di autonomia e di potestà legislativa e amministrativa grazie alla "devolution", si sono trasformate in una curiosa azione di solidarietà. Questo è l’aspetto positivo di questa mozione, Presidente Louvin!
Per il resto, come abbiamo detto in occasione di intervento generale, si tratta di una mozione ininfluente e lei probabilmente lo sa. Lo stesso Ministro La Loggia ha chiarito con una dichiarazione autentica che queste norme non vanno ad influire su quella che è la nostra impalcatura statutaria; di conseguenza non si tratta di minimizzare da parte nostra, ma si tratta di non creare un "casus belli" da parte vostra, come ha fatto lei, cioè inventando un caso di conflittualità con il Governo nazionale perché evidentemente vi manca un nemico potenziale.
Se altrettanta coerenza fosse stata utilizzata quando da Roma modificavano lo statuto, non ci sarebbe dispiaciuto. Su questa mozione il voto del gruppo di Forza Italia non sarà favorevole.
PresidenteLa parola al Consigliere Curtaz.
Curtaz (PVA-cU)Sciolgo la riserva che era implicita nel mio primo intervento, dicendo che voteremo favorevolmente a questa mozione, anche perché pensiamo di aver dato, con i due emendamenti, un piccolo contributo di chiarimento.
Li illustro in due parole. Il primo emendamento va nel senso di specificare meglio che si tratta di un'azione di solidarietà alle preoccupazioni espresse dalle regioni a statuto ordinario, e io mi associo con un'osservazione del collega che mi ha preceduto relativamente alla positività di questa cosa.
Anch’io, a mia memoria, penso che sia una delle prime volte in cui il Consiglio regionale valdostano, in genere sempre chiuso su sé stesso a difesa dei suoi diritti e privilegi, si preoccupa anche di altre regioni. Quindi mi sembra un fatto assai positivo.
Il secondo emendamento era relativo al ruolo di consultazione che il Governo deve avere nei confronti dei rappresentanti delle regioni; io ho preferito suggerire, in accordo con i proponenti, una modifica del deliberato, perché il termine "rappresentante della Regione" viene spesso riferito al rappresentante politico legale, che è il Presidente della Regione, invece mi sembra che vadano coinvolti anche i consiglieri regionali e perciò mi sembra più opportuna la dizione "rappresentanti delle istituzioni regionali", in modo da ricomprendere ogni organo decisionale di questa regione.
PresidenteSi passa alla votazione del testo emendato. Do lettura degli emendamenti presentati dai firmatari della mozione:
Emendamento L'ultimo capoverso delle premesse è sostituito dal seguente paragrafo:
"richiamato l’articolo 2, comma 1, lettera c) della Legge costituzionale 31 gennaio 2001, n. 2, con il quale è stata attribuita alla Regione autonoma Valle d’Aosta piena competenza nella determinazione della forma di governo e nelle modalità di elezione del Consiglio della Valle e del Governo regionale, disposizione che esclude implicitamente e in modo inequivocabile che le norme contenute nel citato disegno di legge governativo possano applicarsi alla nostra Regione."
Emendamento L'ultimo capoverso del deliberato è sostituito dal seguente:
"il Presidente della Regione e il Presidente del Consiglio regionale a manifestare nelle sedi competenti questa posizione per ottenere la necessaria modificazione del disegno di legge in questione ed invita i Parlamentari valdostani ad adoperarsi a sostegno dello stesso orientamento."
Do lettura degli emendamenti presentati dal gruppo della Valle d’Aosta per l’Ulivo, che sono stati accettati dai proponenti la mozione:
Emendamento Il primo comma del deliberato è sostituito dal seguente:
"Condivide le preoccupazioni espresse dalle Regioni a Statuto ordinario, invitando il Governo a rivedere le proprie determinazioni in ordine a quanto sopra e restituendo pienezza alla potestà statutaria delle dette Regioni in materia di forma di governo;".
Emendamento Al primo capoverso del deliberato, le parole "con i rappresentanti delle Regioni", sono sostituite dalle parole "con i rappresentanti delle istituzioni regionali".
Pongo in votazione il testo così emendato:
Mozione Preso atto che l’articolo 122, primo comma della Costituzione stabilisce che "Il sistema di elezione e i casi di ineleggibilità e di incompatibilità del Presidente e degli altri componenti della Giunta regionale nonché dei consiglieri regionali sono disciplinati con legge della Regione nei limiti dei principi fondamentali stabiliti con legge della Repubblica, che stabilisce anche la durata degli organi elettivi";
Visto il disegno di legge governativo (approvato dal Consiglio dei ministri di venerdì 25 gennaio 2002) contenente la definizione dei "principi fondamentali" riguardanti il sistema di elezione degli organi regionali, in attuazione del citato articolo 122;
Constatata con rammarico l’assenza di consultazione e di coinvolgimento delle Assemblee regionali nella predisposizione di un testo che condiziona pesantemente scelte ricadenti nella autonomia statutaria che le Assemblee stanno esercitando nella revisione degli Statuti; e rilevato anzi che di tale disegno di legge non è neppure stata data informazione ufficiale ai Consigli delle Regioni e delle Province autonome;
Visto l’articolo 4 del citato disegno di legge che così recita:
Articolo 4 - (Disposizioni di principio, in attuazione dell’articolo 122, primo comma, della Costituzione, in materia di sistema di elezione)
Le Regioni disciplinano con legge il sistema di elezione del Presidente della Giunta regionale nonché dei consiglieri regionali e, eventualmente, di altri componenti della Giunta regionale, nei limiti dei seguenti principi fondamentali:
a) individuazione di un sistema elettorale che agevoli la formazione di stabili maggioranze nel Consiglio regionale e assicuri la rappresentanza delle minoranze;
b) contestualità dell’elezione del Presidente della Giunta regionale con il rinnovo del Consiglio regionale;
c) divieto di mandato imperativo.
Rilevato che la prima parte dell’articolo eleva a principio generale e inderogabile, e non già a mera scelta eventuale, l’elezione diretta del Presidente della Regione;
Rilevato inoltre che la lettera b), prevedendo come obbligatoria la contestualità della elezione del Presidente col rinnovo del Consiglio, ribadisce la linea dell’elezione diretta, unica elezione che possa essere contestuale al rinnovo del Consiglio;
Considerato altresì che il carattere vincolante di una elezione diretta e contestuale all’elezione del Consiglio si traduce implicitamente nel conferimento di un potere di scioglimento dell’assemblea da parte del Presidente della Regione, oltre che nello scioglimento della stessa ogni qual volta il Presidente della Regione cessi dalla propria carica;
Ritenuto che tali norme condizionino indebitamente le scelte statutarie in materia di forma di Governo regionale, e quindi costituiscano una palese violazione della disposizione contenuta al primo comma dell’articolo 123 della Costituzione, che indica nello Statuto regionale l’unica fonte competente a disporre sulla forma di Governo regionale; e una violazione dell’articolo 117 della Costituzione, andando a regolare con legge statale ordinaria una materia (la forma di Governo regionale) sulla quale alla legislazione statale non è attribuita alcuna competenza;
Richiamato l’articolo 2, comma 1, lettera c) della Legge costituzionale 31 gennaio 2001, n. 2, con il quale è stata attribuita alla Regione autonoma Valle d’Aosta piena competenza nella determinazione della forma di governo e nelle modalità di elezione del Consiglio della Valle e del Governo regionale, disposizione che esclude implicitamente e in modo inequivocabile che le norme contenute nel citato disegno di legge governativo possano applicarsi alla nostra Regione;
Il Consiglio regionale
Condivide
le preoccupazioni espresse dalle Regioni a Statuto ordinario, invitando il Governo a rivedere le proprie determinazioni in ordine a quanto sopra e restituendo pienezza alla potestà statutaria delle dette Regioni in materia di forma di governo;
Invita inoltre
tutte le forze politiche rappresentate in Parlamento ad adoperarsi affinché vengano eliminati dal citato disegno di legge gli aspetti di chiara incostituzionalità, procedendo ad un approfondito dibattito con i rappresentanti delle istituzioni regionali sull’intera materia;
Impegna
il Presidente della Regione e il Presidente del Consiglio regionale a manifestare nelle sedi competenti questa posizione per ottenere la necessaria modificazione del disegno di legge in questione ed invita i Parlamentari valdostani ad adoperarsi a sostegno dello stesso orientamento.
Consiglieri presenti e votanti: 30
Favorevoli: 27
Contrari: 3
Il Consiglio approva.