Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 2497 del 6 marzo 2002 - Resoconto

OGGETTO N. 2497/XI Modificazione dell’articolo 4 "Regolamento di circolazione nel Tunnel del Monte Bianco". (Interpellanza)

Interpellanza Richiamato il contenuto della risoluzione approvata dal Consiglio regionale del 23.01.2002 concernente l’articolo 4 del "Regolamento di circolazione nel Tunnel del Monte Bianco";

Ricordato che in quella sede il Consiglio chiese al Presidente della Regione, ai Parlamentari valdostani e alle forze politiche di adoperarsi per una modifica di tale normativa;

Osservato che, nel frattempo, il Presidente della Repubblica francese ha promulgato e pubblicato tale Regolamento;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interpella

il Presidente della Regione per sapere:

1) quali concrete azioni sono state avviate dal Presidente della Regione e quali dai Parlamentari valdostani per modificare l’art. 4 del "Regolamento di circolazione del Tunnel del Monte Bianco", che autorizza l’accesso al traforo di un numero massimo di 240 camions all’ora (fino a 5760 al giorno);

2) quali iniziative intende assumere per dar corso a quanto deliberato nella citata risoluzione, anche alla luce dell'atteggiamento dei governi francese e italiano.

F.to: Curtaz

PresidenteC’è illustrazione da parte del proponente? Non c’è bisogno di illustrazione.

La parola al Presidente della Regione, Viérin Dino.

Viérin D. (UV)Deux questions ont été posées, la première: "Quelles actions ont été entreprises afin de donner application à la résolution qui a été approuvée par le Conseil de la Vallée". Tout d’abord, nous avons adressé un courrier aux deux Présidents de la Commission intergouvernementale de contrôle: les Ambassadeurs Bernière et Cavalchini afin qu’ils insèrent ce point à l’ordre du jour de la réunion de la commission, ce qui a été fait hier.

Je disais: un appel afin que cette question soit à nouveau soumise à l’attention de la commission intergouvernementale et que soit enfin retenu le principe énoncé par le groupe ad hoc chargé de la rédaction du projet de règlement de la circulation lors de sa réunion, chose qui a été faite hier; les résultats ne sont pas satisfaisants, en ce sens que la commission intergouvernementale n'a pas manifesté sa volonté de procéder immédiatement à une modification de cet article 4.

Il y a eu, là encore, une affirmation de principe en fonction de laquelle certainement il y aura un nombre inférieur de poids lourds qui passeront au Tunnel du Mont-Blanc, mais concrètement il y a eu uniquement l'engagement des Présidents des deux délégations de soumettre ce thème aux autorités compétentes; autorités compétentes auxquelles nous avons demandé par courrier non seulement de modifier cet article 4 du règlement, mais aussi de revenir sur la décision qui a été arrêtée, concernant l’alternat. Voilà les initiatives que nous avons entreprises.

Je sais que ces initiatives seront jugées insuffisantes. Nous ne partageons pas cette conception qui est un peu arrogante et qui démontre un esprit qui est souvent partisan, dans le sens que tout ce qui est fait par les autres, doit toujours être amoindri et, que tout en sollicitant une cohésion et une adhésion, il faut toujours donner des notes.

Ainsi il y a toujours des vainqueurs et des perdants et les perdants sont toujours les autres, peut-être parce qu’il n’y a pas une expérience de gouvernement, car gouverner c’est aussi prendre des responsabilités. Or, contrairement à ce que certains ont affirmé, nous avons obtenu des résultats parce que nous nous sommes toujours battus pour la réouverture du tunnel, contrairement à certains de vos "compagnons de route" qui n'ont pas cessé de mettre des bâtons dans les roues pour la réouverture du tunnel parce qu’ils n’en voulaient pas - pour des raisons à eux - et ils ne veulent pas la réouverture du Tunnel du Mont-Blanc et donc il faut faire attention également à "certaines compagnies" et à donner ou à exprimer certains jugements.

Il en est de même de la recherche d’une entente transfrontalière: on ne peut pas s'autoproclamer Congrès des Pays du Mont-Blanc et constituer du haut un comité de liaison en invitant qui l’on veut sans concertation, sans que les Conseils généraux, par exemple, de la Haute-Savoie et de la Savoie n’aient été pressentis. Nous avons agi également, contrairement à ceux qui font des batailles velléitaires, pour que ce règlement de circulation fasse l'objet de différentes modifications: vitesse, inter-distances, gabarits, les Euros zéro, les matières dangereuses qui sont des éléments importants.

C’est vrai, nous n’avons pas obtenu gain de cause, mais nous vérifierons quels sont ses résultats. Or le Ministre Gayssot, faisant partie d’un Gouvernement de Centre-Gauche, incluant les Verts, a affirmé que -: "La riapertura è una soluzione inevitabile" et qu’il dit qu’il faut rouvrir aussi aux poids lourds - Mme Squarzino, avant d’être contente, attendez un instant -, non pas aux véhicules légers "? ne abbiamo bisogno per i rapporti economici con l’Italia" ha detto Gayssot assicurando che sotto il Monte Bianco passeranno al massimo 1.600 mezzi pesanti al giorno, mentre prima del devastante rogo del 24 marzo, innescato da un TIR belga, erano in media 2.600. De ce point de vue j’ai la même attitude que vous avez, mais ce ne sont pas de déclarations qui sont faites au Bar Sports, c’est quand même un Ministre de la République qui prend un engagement.

Cela pour dire qu’avant de me déclarer perdant?, M. Curtaz, parce que peut-être nous ne gagnerons pas cette bataille, on ne peut pas tout gagner, c’est vous simplement qui pensez vouloir toujours gagner avec des initiatives d’éclat; les résultats sont parfois quelque peu décevants pour vous également.

Mais je disais: nous ne voulons pas accepter ces simples déclarations, c’est la raison pour laquelle, quant à la deuxième partie de votre interpellation, nous espérons que le Ministre nous répondra. Entre autres, le Ministre devra répondre aussi à une interpellation urgente déposée par les Sénateurs Donati et Brutti. Attendons donc de vérifier quelle réponse sera donnée. Nous continuons à avoir, je ne dis pas des certitudes, mais un peu d’espoir que les Ministres démontrent une prise de conscience de l’exigence d’introduire et d’accepter cette modification de l’article 4 du règlement de circulation. Nous avons aussi la possibilité, au moins pour une période, de vérifier quelles seront les conséquences et les retombées de l’application des dispositions actuelles du règlement de circulation. Du point de vue du principe - parce qu’il s’agit d’une question de principe -, le règlement de circulation doit indiquer clairement l’objectif que nous avons réclamé.

Encore nous réclamons également l'acceptations de l’autre principe, celui de la concertation avec les collectivités territoriales prenant en considération leurs requêtes. Avec quels moyens, me demandez-vous par ailleurs? Je pense que sur un thème de cette importance ce n’est pas le Gouvernement qui doit définir les moyens. Les décisions ont été prises par cette Assemblée et donc c’est sur la base des décisions qui seront prises par cette Assemblée que le Gouvernement d’ores et déjà se déclare disposé à les appuyer, à les soutenir afin d’obtenir les résultats que nous espérons.

PresidenteLa parola al Consigliere Curtaz.

Curtaz (PVA-cU)Non è che si pensasse con questa interpellanza di cambiare le posizioni che sono già state espresse più volte in questa sede sia da parte nostra sia da parte del Presidente della Regione. Quello che non posso accettare e respingo al mittente è l’accusa di arroganza, ma per una ragione molto semplice: perché l’arroganza è un atteggiamento indissolubile con il potere, allora chi non ha nessun potere potrà essere petulante, potrà essere indisponente oppure verbalmente aggressivo, ma proprio arrogante non può esserlo perché non ha quella possibilità di esercitare il potere in modo da apparire arrogante. Certamente su questo tema non abbiamo toni "morbidi", questo lo riconosco, perché ritengo che sia un tema sul quale utilizzare i toni "morbidi" sia controproducente per la causa. Che cosa è stato fatto per modificare l’articolo 4?

Ritengo, Presidente, che sia stato fatto pochino. È stato fatto qualcosa da lei, abbiamo letto anche una lettera sul giornale del suo partito che lei ha inviato a Gayssot e a Lunardi, che, per quanto mi riguarda, sono pari, tanto per capirci rispetto a questa questione, però non abbiamo visto altre iniziative. Non abbiamo visto iniziative forti delle forze politiche che sostengono il suo Governo, anzi abbiamo visto esponenti prestigiosi di forze che sostengono il suo Governo fare la manifestazione al Gran San Bernardo con i camionisti, non erano tantissimi però era una manifestazione che andava chiaramente in controtendenza rispetto a quella che è la volontà che esprimiamo, soprattutto - e mi sembra un fatto grave - non abbiamo visto - a meno che non mi sia distratto, se così è chiedo scusa preventivamente, proprio per evitare accuse di arroganza postume - iniziative dei Parlamentari valdostani su questa questione quando il Consiglio regionale all'unanimità li ha invitati ad assumere iniziative per la modifica di questo articolo 4.

In luogo dell'interrogazione di quei Deputati a me conosciuti, ma non rappresentativi della Valle d’Aosta, mi sarei aspettato un'analoga iniziativa da parte dei Parlamentari valdostani. I nostri Parlamentari li vediamo tutti i lunedì sul TG3 a fare la loro rubrica sul nulla, però su questa cosa non li abbiamo né visti né sentiti, fra l’altro - ma qui apriremmo una parentesi che ci porterebbe lontano - è curioso come ad un atteggiamento così duro da parte della maggioranza regionale nei confronti del Governo, di queste iniziative, corrisponda sempre in Parlamento un atteggiamento dell’astensionismo, questi nostri Deputati si astengono su tutto: o non si sa cosa fanno e bisogna andare a cercarselo su Internet - e non parlo di questioni da poco, ma di questioni importanti come rogatorie, conflitto di interessi - oppure si sa che si astengono.

Direi che finora l’attività delle forze politiche è stata piuttosto blanda, salvo questa sua iniziativa che è un'iniziativa rispettabile. Devo però rilevare - e lo colgo come un segnale positivo - il fatto che oggi, nel dibattito sulle sue comunicazioni, ci sono stati alcuni interventi, e segnatamente gli interventi dei Consiglieri Cerise, Nicco e Cottino, nei quali ho colto dei segnali di una consapevolezza che un tipo di confronto - non parliamo di lotta che forse è un termine eccessivo - che finora è stato troppo "tenero" deve essere più duro nella sostanza e nella forma, allora io chiedo a questi Consiglieri che si facciano delle proposte, mi ricordo una proposta anche suggestiva, che mi era piaciuta, quella del Consigliere Nicco di fare una sorta di stato generale degli eletti valdostani al tunnel: se l’avessimo fatta, sarebbe stata sicuramente una cosa che faceva discutere, che dava forza.

Per certi versi è comprensibile una polemica politica, però il Presidente della Regione dovrebbe anche capire che le nostre iniziative, magari hanno alla fin fine lo scopo di rafforzare la sua posizione nelle sedi istituzionali. È questo, Presidente, che lei non ha capito oppure ha ritenuto che non fosse utile avere degli strumenti di partecipazione, avere dei pronunciamenti, non solo da parte delle istituzioni.

Nelle sue lettere a Gayssot e a Lunardi lei parla sempre delle posizioni prese qui come le posizioni della Communauté valdôtaine. Il Conseil régional rappresenta ovviamente la Communauté valdôtaine, ma sappiamo, riteniamo, che la posizione dei cittadini sulla questione TIR sia un tantino più radicale rispetto a quella delle istituzioni regionali e di alcune istituzioni comunali. Secondo me questa distinzione di posizione andrebbe fatta per correttezza ed onestà.

Per quanto mi riguarda quindi c'è insoddisfazione perché le iniziative sono state o insufficienti oppure del tutto assenti in altri ambiti, come dicevo è soprattutto grave l’assenza da parte dei Parlamentari; voglio esprimere speranza, fiducia che all’esito dei dibattiti di oggi ci sia una nuova consapevolezza.

Non voglio fare battute del tipo: meglio tardi che mai e sarebbe facile citare il CELVA che ha avuto bisogno di tre anni prima di fare un comunicato su questo punto. Dopo tre anni si fa un comunicato, quando ormai "siamo spinti fuori dalla porta", con i TIR a dieci giorni da noi, allora anche il CELVA fa il suo comunicato, lo leggo in positivo, però questo "sassolino" me lo dovevo togliere.

Perché abbiamo visto sindaci un po' alla volta venire su posizioni più corrette sperando che queste posizioni assieme a quelle che oggi si sono manifestate portino ad un'azione più incisiva da parte della popolazione valdostana e dei suoi rappresentanti.

Oggi mi ha stupito sentire, credo per disinformazione, alcuni consiglieri dire che auspicavano un regolamento, una regolamentazione, come se fosse una cosa che si deve fare ancora e che non sia stata approvata. Colleghi, guardate che il regolamento c’è, è stato approvato, i Francesi lo hanno pubblicato sulla gazzetta ufficiale ed è quello che permette in teoria seimila TIR al giorno, non c’è da fare un regolamento, è tutto fatto ed impacchettato! E, come diceva prima il Presidente Viérin, non ne vogliono neanche ridiscutere tanto.

Quale affidamento posso fare sulle dichiarazioni, queste sì da bar, di Gayssot e Lunardi quando, a fronte di queste dichiarazioni possibiliste, c’è un regolamento che permette questa cosa? Oggi che c’è il regolamento è molto più difficile modificarlo rispetto a prima; speriamo che l’iniziativa congiunta delle forze politiche ottenga finalmente quei risultati che tutti auspichiamo.

Si dà atto che, dalle ore 19,28, riassume la presidenza il Presidente Louvin.