Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 2468 del 20 febbraio 2002 - Resoconto

OGGETTO N. 2468/XI Richieste avanzate dai Vigili del Fuoco del Comando regionale della Valle d’Aosta. (Interpellanza)

Interpellanza Appreso che le organizzazioni sindacali di categoria FP/CGIL, FPS/CISL, FP/SAVT e FPL/UIL hanno indetto lo stato di agitazione della categoria Vigili del Fuoco del Comando regionale della Valle d’Aosta;

Viste le motivazioni che sono addotte a sostegno della protesta;

Appreso che i Vigili del Fuoco si oppongono alla proposta delle Società Concessionarie del Traforo del Monte Bianco di prevedere il posizionamento permanente di una squadra di soccorso di tre Vigili del fuoco all’interno della galleria nei pressi del rifugio n. 18;

Vista la richiesta dei Vigili del Fuoco di prevedere solo due postazioni, ciascuna di almeno cinque uomini posizionate agli ingressi del tunnel;

Condividendo le ragioni addotte dai vigili del fuoco a sostegno della loro tesi;

Tenuto conto del ruolo che il Presidente della Giunta svolge all’interno della commissione intergovernativa e di sicurezza;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interpellano

il Presidente della Giunta per sapere:

1) se, e come, intenda sostenere le richieste avanzate dai Vigili del Fuoco del Comando regionale della Valle d’Aosta.

F.to: Squarzino Secondina - Curtaz - Beneforti

Presidente La parola alla Consigliera Squarzino Secondina.

Squarzino (PVA-cU)Avevo già affrontato questo argomento alcuni mesi fa, ma adesso vogliamo ritornarci perché siamo di fronte all'indizione dello stato di agitazione della categoria dei Vigili del fuoco del Comando regionale della Valle d’Aosta per una serie di motivi.

I sindacati, a fine gennaio, hanno indetto questo stato di agitazione, indicando quali sono le motivazioni, che derivano da una serie di proposte che sono state avanzate per il momento in cui sarà attivato il tunnel - speriamo presto -, il momento in cui sarà necessario garantire la sicurezza nel tunnel e il momento in cui i Vigili del fuoco, a cui è stato demandato questo compito di controllo della sicurezza, entreranno in funzione. Le proposte che sono state fatte, prevedono che siano attivi nove Vigili del fuoco, suddivisi in tre squadre, due collocate all’imbocco del tunnel e una all’interno.

I Vigili del fuoco - per motivazioni tecniche che potrei al massimo leggere, ma non credo siano di così grande interesse, nel senso che per una serie di motivi che loro, che sono gli esperti della sicurezza, indicano - fanno presente che questa soluzione non funziona, non è sicura per gli stessi operatori, non è funzionale e, in caso di incidenti non consentirebbe un soccorso immediato ed effettivo. A fine gennaio hanno pertanto avanzato una controproposta, quella di portare a dieci il numero complessivo dei Vigili del fuoco impegnati, costituendo due squadre, ciascuna di cinque vigili e ogni squadra collocata all'imboccatura del tunnel: quindi la loro richiesta consiste nell'eliminare la squadra che si trova all’interno del tunnel.

Tale richiesta è condivisa anche dai colleghi francesi dei Vigili del fuoco: proprio lunedì scorso, a Chamonix, c’è stato un incontro fra i Vigili del fuoco italiani e i Vigili del fuoco francesi, in cui vengono ribadite queste posizioni e qui addirittura la richiesta prevede un modulo base, non più di cinque unità, ma di sei unità; quindi la richiesta è di avere due squadre, ciascuna di sei unità, collocate ad ogni imboccatura del tunnel.

Rispetto a questa problematica - dato che ritengo che il Presidente della Regione abbia una serie di competenze e di possibilità di intervenire nelle decisioni sul tema della sicurezza e sul problema dei Vigili del fuoco - con la nostra interpellanza chiediamo al Presidente della Regione cosa intende fare il rispetto a queste richieste, se cioè intende sostenere queste ultime e in che modo, oppure quali sono le motivazioni per le quali viene detto di "no".

PresidenteLa parola al Presidente della Regione, Viérin Dino.

Viérin D. (UV)Le 28 janvier 2002 les organisations syndicales des sapeurs-pompiers du Commandement régional de la Vallée d’Aoste ont lancé un préavis de grève, afin de protester contre les mesures de sécurité indispensables à la réouverture du Tunnel du Mont-Blanc, et notamment la présence d’une équipe de sapeurs-pompiers dans le poste d’intervention immédiate, situé au centre du tunnel. Avant de répondre à vos questions, je me dois de vous faire part d’un certain nombre de considérations à ce propos. Comme je l’ai déjà expliqué devant cette Assemblée le 4 avril, puis le 9 mai 2001, en réponse aux précédentes demandes de renseignement sur ce même sujet, ce ne sont pas les sociétés concessionnaires du tunnel qui ont proposé la création d’un poste d’intervention central.

Cette initiative constitue, en effet, l’une des conditions posées par le Comité de sécurité de la Commission intergouvernementale, pour la réouverture du tunnel et ressort d’ailleurs des indications fournies par la Commission d’enquête administrative franco-italienne constituée au lendemain de la catastrophe du 24 mars 1999 (les 42 points qu’on doit respecter pour rouvrir le tunnel). Le raisonnement sur lequel repose l’idée de créer ce poste central, option approuvée tant par le Comité de sécurité que par la Commission intergouvernementale, est extrêmement simple.

Si, comme l’affirment les experts, tout incendie qui se déclare dans un espace confiné de ce type, doit être attaqué dans les quelques minutes qui suivent - les experts disent entre 5 à 10 minutes - faute de quoi il risque de devenir incontrôlable, alors la présence d’un poste au centre du tunnel devait permettre aux secours d’intervenir beaucoup plus rapidement, deux fois plus vite en théorie, toujours selon les experts, quel que soit l’endroit du tunnel où le problème se manifeste d’un côté comme de l’autre. Voilà pourquoi, dans le cadre des nouvelles mesures de sécurité, étudiées pour le Tunnel du Mont-Blanc, les trois sapeurs-pompiers du poste central ne sont pas considérés comme une équipe isolée, mais bien comme l’un des composants du dispositif d’intervention, une équipe à même d’effectuer les premières opérations d’extinction depuis les véhicules, dont elle est dotée, comme sur un aéroport par exemple.

Cette organisation reflète les choix de la commission, qui a décidé de privilégier une extinction rapide de l’éventuel foyer d’incendie, plutôt que l’évacuation des usagers, qui fait par ailleurs l’objet de mesures spécifiques du plan interne d’intervention et de sécurité, car un incendie qui n’est pas rapidement maîtrisé peut se propager et avoir des conséquences beaucoup plus graves pour un nombre de personnes bien supérieurs. Cela dit, je tiens à rappeler également que les sapeurs-pompiers de la Vallée d’Aoste et de la Haute-Savoie ont officiellement et activement participé à toutes les réunions consacrées à la discussion et à l’élaboration des mesures de sécurité en vue de la réouverture du Tunnel du Mont-Blanc. Leurs organisations syndicales ont en outre approuvé, sans réserves, la décision de confier les missions de secours et de lutte contre les incendies aux services publics. A cet égard, on pouvait faire un choix différent: on pouvait tout simplement, vu que cette responsabilité revient au G.E.I.E., dire au G.E.I.E. qu’il y pourvoie avec son personnel. On a par contre obtenu que lesdits services publics s’en chargent.

Les sapeurs-pompiers offrent des garanties supplémentaires en termes de compétence; le fait de relever ce type de défi représente pour les pompiers un enrichissement professionnel; ses missions entraîneront la création d’emplois, ce qui ne manquera pas de se répercuter à terme sur la communauté valdôtaine. De plus, il y a une convention qui réglemente cette utilisation, qui est payante, et donc le G.E.I.E. paie des redevances au SDIS 74 et aux sapeurs-pompiers de la Vallée d’Aoste.

C’est d’ailleurs pour toutes ces raisons que ces mêmes organisations syndicales ont approuvé la convention passée entre le G.E.I.E. du Tunnel du Mont-Blanc, le service départemental d’incendie et de secours de la Haute-Savoie, et la Région autonome de la Vallée d’Aoste. Il est évident que les positions des sapeurs-pompiers ont bien été prises en considération.

Une réunion avec les représentants syndicaux de ces derniers a d’ailleurs eu lieu le 24 janvier 2002 à la Présidence de la Région et les réserves que ceux-ci ont formulées ont été communiquées, tant au Comité de sécurité et à la Commission intergouvernementale, qu’au G.E.I.E. En outre, par des courriers du 12 décembre 2000 et du 28 janvier 2002, les responsables - l’ingénieur Badino et le colonnel Laurent - ont également sollicité toute l’attention et l’avis supplémentaire du Comité de sécurité et du G.E.I.E. sur ce thème.

Une rencontre a même été organisée avec les membres du Comité de sécurité, les experts, le Président l’ingénieur Cialdini - et l’ingénieur Parisi, qui est d’ailleurs le responsable des Sapeurs-pompiers à niveau italien. Le Comité de coordination, qui s’est réuni le 7 février, a même demandé d’augmenter le nombre des personnels - actuellement il s’agit d’un dispositif qui concerne trois équipes de trois personnes: une au centre du tunnel et deux aux extrémités -, pour assurer cette efficacité d’intervention.

Or, le but de notre intervention est notamment de faire en sorte que les instances compétentes tiennent compte de ces observations, en vue - c’est ce que le G.E.I.E. a déjà communiqué - de leur examen, qui doit répondre à ces exigences de sécurité que j’ai énoncées tout à l’heure. Si le Comité de sécurité et les experts nous diront qu’il est plus efficace en termes de sécurité de partir de beaucoup plus loin, des deux côtés par exemple qu’au lieu d’intervenir en partant du centre, nos réserves pourront être levées.

En effet nous n’avons pas, les compétences nécessaires pour dire que tout ce qui a été fait, ne correspond pas aux mesures de sécurité les plus efficaces. Et ce vue également des modifications éventuelles des modalités de lutte contre l’incendie - parce que ce qui nous intéresse c’est l’efficacité de ces modalités – compte tenu et de l’utilisation du poste central en fonction des types de véhicules qui pourront emprunter le tunnel et de l’expérience acquise lors de la première phase de remise en exploitation de l’ouvrage.

Tant le Comité de sécurité que le G.E.I.E. ont indiqué qu’ils étaient d’accord sur ce point et sur cette procédure, aussi suivrons-nous le déroulement de cette affaire.

Si dà atto che, dalle ore 12,09, presiede il Vicepresidente Viérin Marco.

PresidenteLa parola alla Consigliera Squarzino Secondina.

Squarzino (PVA-cU)L’articolato intervento del Presidente ha messo in luce una serie di problemi ed ha fornito una serie di date rispetto agli incontri. L’ultima data che il Presidente ha fornito riguarda un incontro del 7 febbraio; poi, ha parlato di eventuali incontri futuri.

Io vorrei collocare il mio intervento adesso fra il 7 febbraio, che è l’ultima data di tutti gli interventi fatti finora, e quello che potrà avvenire successivamente, e voglio collocarmi non con parole mie, ma portando, qui, le osservazioni dei diretti interessati.

Sarà tutto vero quello che è stato detto fino al 7 febbraio, però l’11 febbraio si sono incontrati i rappresentanti dei sindacati francesi e dei sindacati italiani, che hanno poi diffuso un communiqué de presse commun des organisations syndicales Vallée d’Aoste: CGIL, CISL, SAVT et UIL, e les organisations syndicales françaises: CFDT, CGT, CFTC, e dicono: "Suite à la rencontre qui s’est tenue à Chamonix le 11 février 2002, les organisations syndicales dénoncent?" - non dicono: fanno delle osservazioni, ma usano un termine molto chiaro - "? dénoncent le manque de concertation qui n’a pas permis que leur point de vue soit pris en compte sur deux points en particulier". Qual è la prima cosa che dicono? Fino al 7 febbraio ci saranno stati tanti incontri, tante decisioni, tante osservazioni, però c’è stato, e lo denunciano: "le manque de concertation qui n’a pas permis que leur point de vue soit pris en compte"; quindi c’è qualcosa che non ha funzionato in tutti questi incontri, e nelle modalità con cui sono state prese le decisioni, perché è mancata la concertazione con i diretti interessati.

E poi riprendono dicendo che su due punti è mancata la concertazione: "Premier point: sur le plan interne d’intervention et de sécurité, la consultation des instances paritaires existant tant du côté français que du côté italien, ne s’est pas réalisée. Seul le Comité mixte a été informé et ce dans des délais ne permettant pas une véritable concertation. Toutes les organisations franco-italiennes demandent à être reçues ensemble par les différents responsables du Comité directeur du G.E.I.E.. Deuxième point: sur la sécurité à l’intérieur du tunnel, la question des effectifs est fondamentale, nous proposons donc le renforcement des effectifs, en créant au minimum deux équipes de six pompiers, en respectant la législation en vigueur dans les deux côtés de la frontière. En conclusion, aujourd’hui 11 février comme il y a un an, il s’agit de promouvoir les meilleures conditions de sécurité pour les usagers mais également pour les intervenants".

Io sottolineo che tutto il lavoro fatto fino al 7 febbraio non ha tenuto conto delle opinioni, del parere, delle professionalità dei pompieri interessati, non sono io che lo dico, lo dicono loro! E il comunicato è firmato da tutti i sindacati della Valle d’Aosta: CGIL, CISL, SAVT e UIL, e da quelli francesi; inoltre chiedono un incontro.

Spero che in quell'incontro a cui accennava il Presidente prima, questi problemi siano esaminati. Spero che anche questa volta le decisioni non vengano riprese o riaffermate, senza aver consultato gli interessati!