Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 2458 del 20 febbraio 2002 - Resoconto

OGGETTO N. 2458/XI Dono da parte della Regione di un altare alla Chiesa di Canterbury. (Interrogazione)

Interrogazione Preso atto delle risposte fornite dall’Assessore alla Pubblica Istruzione durante la discussione in Consiglio regionale delle iniziative programmate per ricordare la figura di Sant’Anselmo di Aosta, arcivescovo di Canterbury e primate della Chiesa d’Inghilterra;

Appreso che sia il convegno su Sant’Anselmo educatore sia il pellegrinaggio a Canterbury sono organizzati sotto la responsabilità della Diocesi di Aosta, a differenza del dono dell’altare che la Regione intende fare in prima persona in occasione di tali celebrazioni;

Appreso che è stato scelto quale artista lo scultore inglese Cox;

la sottoscritta Consigliera regionale

Interroga

l’Assessore competente per sapere:

1) chi ha operato tale scelta;

2) quali sono stati gli altri artisti interpellati;

3) quale budget complessivo è stato previsto per l’acquisto e l’installazione di tale altare.

F.to: Squarzino Secondina

PrésidentLa parole à l’Assesseur à l’éducation et à la culture, Pastoret.

Pastoret (UV)En 2002 on va célébrer le "IXème Centenaire du Concile de Londres Westminster", s’étant tenu en 1102, présidé par Saint-Anselme, Archevêque d’Aoste. Le 2003 représentera le "IXème Centenaire de l’exil de Saint-Anselme", exil tenu en 1103.

C’est dans ce cadre que la Région et le Diocèse d’Aoste se proposent de promouvoir des initiatives ayant pour objet la célébration de l’éminente personnalité de Saint-Anselme, trois initiatives sont prévues: la première c’est un congrès international sur Saint-Anselme, éducateur européen, organisé et promu par la Présidence de la Région en collaboration avec le Diocèse, qui se tiendra à Saint-Vincent au printemps, les 7 et 8 mai prochain; la deuxième initiative est le pèlerinage à la tombe de Saint-Anselme dans la chapelle qui lui a été dédiée dans la Cathédrale anglicane de Canterbury, organisé par l’Evêque d’Aoste, dont les dates restent à préciser au cours des deux premiers jours de pèlerinage une messe aura lieu à l'autel de Saint-Anselme avec la participation du Dean et du Chapter de la Cathédrale de Canterbury qui présideront aussi les vêpres solennelles, le but est de réunir dans la prière chorale les fidèles catholiques et anglicans; troisième initiative: réalisation et don d’un autel à placer sur le tombeau de Saint-Anselme, l’autel actuel est constitué d’une tablette en bois, sans aucune valeur artistique, qui sera remplacé par un autel en marbre du Val d’Aoste, cette initiative représente un moment de toute importance dans le cadre des célébrations citées et marquera dans le temps le lien de la Vallée d’Aoste et de la Cathédrale de Canterbury, lieu où Saint-Anselme d’Aoste gît.

Les initiatives prévues sont importantes, mais elles ne sont pas faciles à concrétiser et tout en particulier, en ce qui concerne la réalisation et la pose de l’autel, il est nécessaire d’agir en accord avec la Couronne anglaise qui est propriétaire de la Cathédrale anglicane de Canterbury, tandis que ces initiatives ont été prises par les Catholiques. Voilà donc pourquoi il est nécessaire de traiter la matière en accord avec le clergé de la cathédrale, qui est d’une autre confession religieuse.

En même temps, il faut aussi bien avoir à l’esprit que celle-ci est une opportunité unique pour notre Région, à l’occasion d’un anniversaire très importante pour célébrer cette illustre figure qui a été Saint-Anselme. Voilà pourquoi le choix de l’artiste devant réaliser l’autel n’était pas simple devant celui-ci remplir différentes conditions.

Tout en particulier l’artiste choisi devait assurer d'être une personne estimée par les autorités anglicanes, permettant ainsi un accord rapide avec celles-ci pour le choix de l’artiste devant réaliser l’autel; il aurait du être: un connaisseur de la cathédrale, de son histoire et de ses caractéristiques; mais aussi une personnalité de haut niveau artistique, sachant négocier, pour la Région, les différentes questions d’ordre bureaucratique avec les autorités chargées de la conservation de la Cathédrale de Canterbury; il devait s’agir d’un artiste connu par l’Administration régionale et en même temps agréé par les responsables de la confession anglicane, tout en particulier par sa Majesté Elisabeth II qui est le Chef de l’Eglise anglicane et la propriétaire de la Cathédrale de Canterbury.

Le sculpteur Stephen Cox, étant l’artiste qui mieux pouvait remplir ces fonctions, le choix du Gouvernement valdôtain a été celui de lui confier la tâche de réaliser cet autel et cela parce que Stephen Cox est un artiste universellement reconnu, ses ?uvres sont présentes dans le monde entier et il est considéré comme l’un des majeurs sculpteurs vivants sur le plan mondial, mais ce qui est également très important c’est qu’il est bien expérimenté dans le secteur des réalisations de meubles liturgiques. En effet il a déjà réalisé des autels, des sièges de présidence, des tabernacles pour des églises catholiques et anglicanes, il a donc une expérience et une compétence reconnues dans le secteur.

Autre question: l’artiste séjourne pendant plusieurs mois de l’année à Canterbury, il connaît assez bien la cathédrale, c’est un artiste de confiance de la Couronne anglaise et du clergé de la cathédrale aussi, ce qui permet de régler dans des brefs délais la question liée aux autorisations qui sont indispensables aussi en Angleterre et qui auraient pris beaucoup plus de temps dans le cas de toute autre proposition.

Enfin Cox est un artiste connu par notre Région et par l’Administration régionale; une exposition d’?uvres de l’artiste a été réalisée par la Présidence de la Région à Aoste aux mois de juillet-novembre 2000 et c’est à cette époque que l’artiste a découvert les liens existant entre Aoste et Saint-Anselme et il a dessiné une sculpture dédiée à Saint-Anselme qu’il s’est engagé à offrir à la Région. Cette sculpture, qui représente un cadeau de Cox à la Région, a déjà été presque entièrement réalisée, il ne manque que les inscriptions; elle sera installée sur la place de la Cathédrale d’Aoste, qui sera bientôt réaménagée, elle aura donc une considérable réévaluation suite à ce jumelage idéal entre Aoste et Canterbury, deux villes qui seront liés par la figure séculaire de Saint-Anselme, lequel aura un autel à Canterbury et une sculpture dédiée à lui devant la Cathédrale d’Aoste. Celles-ci sont les raisons principales pour lesquelles Stephen Cox a été choisi par le Gouvernement par rapport à d’autres artistes.

Ce choix garantit la possibilité de remplir les conditions de rapidité dans la réalisation de l’autel, élément indispensable si l’on veut respecter les temps prévus pour obtenir les autorisations pour réaliser l’?uvre, pour la placer dans les courts délais disponibles à l’intérieur de la Cathédrale de Canterbury.

Voilà pourquoi l’Administration a, oui, réfléchi aussi sur d’autres noms possibles mais, ayant constaté que ceux-ci ne pouvaient pas remplir les conditions que j’ai citées tout à l’heure dans la mesure où M. Cox aurait pu le faire, a choisi ce sculpteur. Aucun autre artiste n’a été préalablement contacté de la part de l’Administration.

Pour ce qui est des coûts de l’ouvrage, ces coûts sont ceux qui ont été indiqués par la délibération n° 343/2002, se chiffrant à € 72.000.

PrésidentLa parole à la Conseillère Squarzino Secondina.

Squarzino (PVA-cU)Assessore, la sua presentazione dettagliata dei criteri in base ai quali è stato scelto questo artista inglese, Cox, è un insieme di criteri che si "attagliano" in modo preciso e specifico a questo artista, cioè lei ha indicato una serie di motivi che, "post factum", per così dire, possono giustificare questa scelta, ma qui - e lo avevo già sottolineato la volta precedente - non è l’Assessore Pastoret o la Giunta che benevolmente con soldi propri decide di fare un dono alla Regina d’Inghilterra o alla Chiesa anglicana e quindi sceglie un proprio consulente di fiducia per poter fare questo dono.

Si tratta invece di amministratori pubblici che gestiscono denaro pubblico, che devono rendere conto pubblicamente delle scelte che fanno. Ogni volta che viene scelto un artista, un’opera d’arte, qualunque esecutore di opere, si fa prima un elenco specificando le caratteristiche di cui questa persona deve essere in possesso; ci possono essere infatti altre persone, Signor Assessore, che avevano queste caratteristiche e che non hanno potuto partecipare, che non hanno potuto far presente la loro proposta. Qui invece lei continua a giustificare l’azione che è stata fatta, ma non dà elementi di trasparenza e di chiarezza per i motivi per i quali è stata fatta. La Regione, quando deve decidere sui manifesti della Fiera di Sant'Orso, non ha mai detto: "Scelgo questa persona perché a me piace di più", opera invece una scelta trasparente, indice un bando a cui molti artisti possono partecipare.

Lei ha detto: "Sì, abbiamo preso in considerazione altri artisti, ma nessuno di questi soddisfa le indicazioni che avevamo dato". Certo, quelli da lei elencati sono criteri che ben corrispondono alla persona che è stata scelta. Continuo a ritenere abbastanza "ingenui" i suoi criteri perché se lei avesse dovuto fare un appalto, sulla base di questi criteri avrebbe dovuto dire: "Scegliamo un artista di alto profilo, che abbia prodotto altri altari, che sia conosciuto dalla Regina d’Inghilterra, che abbia anche delle reti di amicizie tali all’interno della chiesa anglicana per cui possa facilitare tutto l’iter burocratico" di collocazione dell’altare e che - aggiungo io - sia disposto a fare un dono alla Regione di un'opera sua.

Quanto più lei è poco chiaro nel dire la procedura seguita, tanto più possono prendere piede certe supposizioni, che possono anche trovare credito; in questi giorni lei ha letto sui giornali una serie di supposizioni come quella della scelta di Cox per poterlo risarcire per i danni subiti nel trasporto da una delle sue statue esposte ad Aosta. Forse non è vero, ma lei con il suo atteggiamento, con il fatto che descrive i criteri sulla base della persona che ha scelto, non fa altro che avallare questo tipo di supposizioni. Non credo che, nel momento in cui la Regione decide di fare un dono a qualcuno, si preoccupi di verificare che la persona o l'istituzione a cui fa il dono conosca l’artista, e sia d’accordo sulla scelta operata. Lei continua, Assessore, a darci delle indicazioni che non sono convincenti. Non convincono me, ripeto, ma neanche l’opinione pubblica perché quelle informazioni apparse sui giornali, che hanno fatto il giro della Valle d’Aosta, dicono chiaramente che non c’è una chiarezza nelle motivazioni che hanno suggerito all’Assessore o alla Giunta di scegliere Cox come artista per l’altare, dono a Canterbury.