Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 2398 del 23 gennaio 2002 - Resoconto

OBJET N° 2398/XI Communications du Président du Conseil régional.

PrésidentJ'informe le Conseil de l'activité de la Présidence et des organes du Conseil depuis la dernière réunion de l'Assemblée:

Réunions:

Bureau de Présidence: 2

Ière Commission: 1

IIème Commission: 1

IIIème Commission: 2

IVème Commission: 2

Ière et IIème Commission: 1

Le groupe des Conseillers de la "Stella Alpina" nous a adressé, dans la soirée de lundi, une requête visant à reporter le début de cette séance du Conseil afin de permettre au plus grand nombre de Conseillers d'intervenir à la manifestation organisée pour la journée d'aujourd'hui à Saint-Rhémy concernant la réouverture du Tunnel du Mont-Blanc. Tout en considérant l'importance de l'événement, après avoir entendu les Chefs de groupes de l'Assemblée, j'ai estimé devoir maintenir l'horaire habituel de cette séance. Je considère en effet capital pour la régularité des travaux de notre Conseil de ne pas établir un précédent qui pourrait multiplier les situations dans lesquelles le déroulement de nos travaux pourrait changer en fonction de manifestations, de célébrations, de réunions externes ou d'autres événements.

J'estime enfin judicieux que les forces politiques - qui le souhaitent, naturellement - désignent si elles le veulent, pour la matinée d'aujourd'hui, des délégations les représentant à la manifestation en question, où elles pourront ainsi témoigner de l'adhésion que ces mêmes forces politiques entendent porter à l'initiative. Le Conseil de la Vallée dispose enfin de tous moyens nécessaires pour débattre la question, comme il l'a d’ailleurs fait de façon suffisamment intense et animée même lors de sa dernière séance, ainsi que pour exprimer officiellement son propre point de vue dans les formes prévues par notre Règlement.

La Conférence des Présidents des Conseils régionaux a été reçue, mercredi 16 janvier à Rome, par le Comité paritaire des Commissions du Règlement de la Chambre et du Sénat. L'audition, présidée par le Sénateur Nicola Mancino, concernait l'élargissement de l’organe appelé la "Bicameralina" aux représentants des Régions et des autonomies locales. Comme vous le savez, l'élargissement de cette commission trouve son fondement dans l'article 11 de la loi constitutionnelle n° 3/2000 où l'on prévoit que "jusqu'à la révision des dispositions du titre 1er de la 2ème partie de la Constitution, les règlements de la Chambre des Députés et du Sénat de la République peuvent prévoir la participation des représentants des Régions, des Provinces autonomes et des collectivités locales à la Commission parlementaire pour les questions régionales".

Pour la Conférence des Présidents des Conseils régionaux, l'intégration des représentants régionaux dans l'organe parlementaire devra se faire par le biais d'un représentant désigné par les Conseils, élu parmi les élus, expression d'un accord démocratique homogène. Cette orientation, qui se base sur le fait que la Conférence Etat-Régions constitue déjà un lien entre les systèmes pour ce qui concerne les Exécutifs, représenterait un procédé analogue à celui prévu par la Constitution quant à la représentation des Régions lors de l'élection du Président de la République par des représentants désignés par chaque Assemblée.

La Conférence des Présidents des Conseils régionaux se réunira nouvellement vendredi prochain pour examiner un autre projet de loi particulièrement important en matière institutionnelle, à savoir le projet portant application à l'article 122 de la Constitution en matière de système d'élection, d’inéligibilité et d'incompatibilité des Conseillers régionaux.

J'ai manifesté à ce propos au Gouvernement national la plus vive déception pour le fait qu'un tel projet de loi puisse être prochainement délibéré par le Conseil des ministres en l'absence de toute confrontation avec les Assemblées régionales, destinataires directes de cet acte et détentrices du pouvoir normatif en matière de forme de gouvernement et d'élection du même Conseil.

Collègues Conseillers, notre collègue Teresa Charles a demandé à pouvoir rappeler à la mémoire de ce Conseil la disparition de M. Rino Cossard. Je vous demande de bien vouloir vous lever pendant quelques instants.

La parole à la Conseillère Charles Teresa.

Charles (UV)Décédé ces jours derniers à l'âge de 84 ans, Monsieur Rino Cossard était connu en tant que journaliste, écrivain et passionné de l'histoire de la Vallée d'Aoste. Après sa licence, en 1940, dans le domaine littéraire, il participa, comme beaucoup d'autres jeunes de son temps, aux opérations militaires sur le front occidental et gréco-albanais.

Il se distingua en particulier en tant qu'officier du Bataillon des skieurs du Mont-Cervin et reçut deux décorations au mérite militaire pour ses actions courageuses. Il resta très lié au Bataillon "Monte Cervino" et fut promoteur de différentes initiatives vouées à en rappeler les vicissitudes; il écrivit également de nombreux articles qui sont devenus des pages intenses de l'histoire de la seconde guerre mondiale. A la fin du conflit Rino Cossard fut employé au Casino de Saint-Vincent et également Assesseur et membre du Conseil communal de la station thermale. Il collabora avec les quotidiens "La Gazzetta del Popolo" et "La Stampa Sera", ainsi qu'avec la RAI et d'autres journaux locaux. Il était membre de l'Académie de Saint-Anselme depuis 1961.

Le décès de Rino Cossard est une grande perte pour la culture valdôtaine qui se voit ainsi privée d'un des représentants les plus authentiques de ses traditions et de son histoire. Sa personnalité éclectique et son ironie ont fait de lui un homme apprécié par tous ceux qui ont eu l'occasion de le rencontrer.

PrésidentMerci, Mme la Conseillère. Je pense que l’Assemblée toute entière s’associe au deuil de la famille Cossard pour la disparition de Rino Cossard, dont vous avez bien rappelé la figure importante dans le monde de la culture valdôtaine.

La parole au Conseiller Martin.

Martin (SA)Solo per associare il gruppo della "Stella Alpina" alle condoglianze alla famiglia di Rino Cossard.

PrésidentLa parole au Conseiller Cottino.

Cottino (UV)Volevo approfittare delle dichiarazioni del Presidente per fare alcune considerazioni a proposito della manifestazione odierna organizzata dall'ADAVA con parecchie adesioni. Mi dispiace che ci sia stata coincidenza fra la data del Consiglio e la data della manifestazione perché questo ha complicato la partecipazione dei consiglieri regionali alla manifestazione stessa. Non è colpa degli organizzatori locali se questo è avvenuto perché la manifestazione non è organizzata solo in Valle d’Aosta.

Non voglio entrare troppo nel merito del disguido che è avvenuto inerente all'invito, sono disguidi che possono succedere, verificheremo il perché, una cosa è certa, arrivando questo all’ultimo minuto, ha creato non poche complicazioni.

Così come l’eco di certe iniziative, giustificato in quanto è diritto di ognuno di noi proporre o partecipare ad iniziative a sostegno di qualsiasi manifestazione. Per quanto ci riguarda come gruppo UV, abbiamo preferito garantire il funzionamento degli organi istituzionali che riteniamo essere uno dei doveri primari dei consiglieri regionali piuttosto che partecipare in massa alla manifestazione. Nel caso specifico mi riferisco al funzionamento del Consiglio regionale che ritengo importante anche per salvaguardare gli interessi generali degli stessi partecipanti alla manifestazione.

Siamo convinti di aver sempre operato coerentemente - non sto oggi qui a ribadire le nostre posizioni in merito -, e riteniamo di dover esprimere piena solidarietà agli organizzatori ed è con questa convinzione che abbiamo inviato una delegazione del nostro gruppo alla manifestazione.

Con tale manifestazione si è ritenuto necessario far conoscere che in Valle d’Aosta non esiste a questo riguardo una posizione univoca, e questo soprattutto all’esterno della Valle d’Aosta. Troppo sovente certe posizioni hanno avuto una grande eco, altre invece ne hanno avuto pochissima e reso perciò meno importante il lavoro che è stato fatto sia da parte del Governo, sia da parte del Consiglio con le risoluzioni che lo stesso ha approvato.

Con questa convinzione esprimiamo solidarietà agli organizzatori, convinti come siamo che il tunnel debba riaprire al più presto e ieri ne abbiamo avuto l’ennesima conferma in quanto i lavori sono finiti.

Siamo convinti che debbano essere garantiti e di conseguenza controllati nel minimo dettaglio tutti gli strumenti di sicurezza, così come siamo convinti che si debba tenere conto del problema dell’ambiente, ma siamo altrettanto convinti - lo abbiamo sempre detto e lo ribadiamo - che il tunnel debba essere aperto al più presto. Dal momento che i lavori sono finiti speriamo vivamente che questo avvenga, senza che ci siano altri ritardi.

PrésidentLa parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (PVA-cU)Intervengo intanto per dire che riteniamo corretta la decisione della Presidenza riguardo alla decisione di non sospendere l’inizio dei lavori del Consiglio. Mi sarebbe sembrata una decisione del tutto inconferente rispetto alla problematica che stiamo affrontando: tutti hanno diritto di manifestare le proprie opinioni nel modo ritenuto più opportuno, ma le istituzioni hanno un ruolo tanto essenziale da non poter essere subordinato ad iniziative di chicchessia, quindi è giusto che il Consiglio si sia riunito come sempre nell’ora prestabilita.

Ciò detto, ritengo che sia opportuno effettuare due considerazioni, come peraltro ha fatto il collega che mi ha preceduto, su questa manifestazione. Intanto - lo accennavo già - ciascuno ha diritto di manifestare liberamente il proprio pensiero con le forme di protesta ritenute più opportune, io aggiungo: a condizione che siano forme di protesta pacifiche e in questo caso non dubito che la protesta sarà civile. Credo però che gli organizzatori abbiano una ragione e un torto, abbiano una ragione quando sollecitano l’apertura rapida del traforo, e mi sembra che su questo punto le forze politiche della nostra Regione abbiano sempre espresso un consenso unanime, ciascuno di noi ha ripetuto in questa sede e fuori da questa sede, in tutte le occasioni, la necessità che il traforo riaprisse al più presto, seppure ovviamente in condizioni di sicurezza.

Ciò che ci divide è il tipo di veicoli per i quali prevedere l'apertura: mentre non c’è alcun dubbio da parte di nessuno che il traforo debba aprire ai mezzi leggeri e ai camion di peso minore, le posizioni divergono quando si tratta di discutere di camion di grandi dimensioni. Qui c’è l'atteggiamento sbagliato da parte degli organizzatori locali, che hanno organizzato questa manifestazione in concomitanza con una manifestazione organizzata dalle associazioni di categoria degli autotrasportatori, che hanno una piattaforma rivendicativa a mio avviso assai discutibile, che va contro gli interessi della Valle d’Aosta perché le associazioni di categoria degli autotrasportatori vogliono far passare più TIR dappertutto, addirittura contestano il sistema austriaco, quello svizzero.

Mi stupisco quindi che in questa sede ci siano forze politiche che manifestano solidarietà tout court nei confronti di questa manifestazione. Se non facciamo questa distinzione, credo che queste posizioni di solidarietà indiscriminata tout court significhino "ingrossare" il "partito dei TIR" che negli ultimi tempi in Valle d’Aosta sta avendo il suo successo. Ne prendiamo atto, l’importante è che ci sia chiarezza.

Personalmente preferisco che si prenda posizione a favore del passaggio dei TIR, piuttosto che non si prenda una posizione, perché per troppo tempo in questa Regione non si sono prese posizioni chiare, ognuno si schiera: la popolazione valdostana, la storia ci dirà fra qualche decennio chi aveva ragione, chi ha lottato in un certo modo, qual è lo sviluppo economico che questa Regione si è scelta attraverso le sue istituzioni, attraverso le forme di democrazia. L’importante è che ci sia chiarezza, che ognuno esprima le proprie opinioni, ognuno persegua un obiettivo. Il nostro obiettivo continua e continuerà ad essere, fino alla fine di questa battaglia democratica che abbiamo ingaggiato e che porteremo fino in fondo, quello di non far transitare i TIR da 40 tonnellate nella nostra regione perché riteniamo che questa soluzione sia, non solo per questioni ambientali, ma anche per questioni turistiche ed economiche, una sciagura per la nostra Regione.

PrésidentLa parole au Conseiller La Torre.

La Torre (SA)Il gruppo della "Stella Alpina" è soddisfatto del discorso così come è stato oggi presentato nelle comunicazioni del Presidente perché lo spirito della nostra richiesta di posticipare i lavori del Consiglio non era per ridurre la capacità lavorativa del Consiglio, ma era semplicemente, come è stato detto, per permettere ai consiglieri che lo ritenevano più opportuno di partecipare a una manifestazione che riteniamo importante.

Ritenevamo importante, come gruppo della "Stella Alpina", sottolineare quello che è un momento particolarmente difficile della nostra Regione che vede una non chiarezza su quella che è una delle vie di trasporto e di comunicazione principali della nostra regione, quindi comprendiamo le ragioni per cui non ci è stato concesso questo posticipo e in parte, dopo che ci sono state spiegate, le possiamo anche condividere, però ritengo con soddisfazione che la nostra richiesta abbia permesso a questo Consiglio di esprimere delegazioni spontanee dei movimenti politici e questo è il risultato che volevamo conseguire.

Voglio poi anche recepire il discorso che ha fatto il Consigliere Curtaz: ha ragione quando dice che è arrivato il momento di schierarsi, forse occorre molta chiarezza specialmente su argomenti di questa importanza, ebbene noi lo diciamo con estrema chiarezza: siamo per la riapertura immediata del Tunnel del Monte Bianco con il traffico leggero, con il traffico pesante regolamentato, ma noi siamo per una riapertura immediata?

(interruzione dei Consiglieri Curtaz e Squarzino Secondina, fuori microfono)

? più chiari di così non credo che si possa essere! Se ci si deve schierare, noi siamo schierati, lo diciamo con tranquillità e in tal senso, in occasione di manifestazioni - rispettandole tutte: quelle dei trasportatori, come quelle dell’ADAVA o di altre organizzazioni -, riteniamo giusto sottolinearle e, nello spirito che ho detto dell'immediata riapertura, partecipare con la nostra presenza e, se possiamo essere utili, dire qualcosa.

PrésidentLa parole au Président de la Région, Viérin Dino.

Viérin D. (UV)Permettez-moi d’apporter quelques précisions par rapport aux déclarations qui ont été exprimées sur les communications du Président de l’Assemblée et notamment concernant l’affirmation d’un manque de position claire sur ce problème.

Je considère cette affirmation fausse; ce sont des positions qui ne correspondent pas à la position des Verts, il est vrai, mais de là à affirmer qu’elles ne sont pas claires il y a quand même une différence.

Je veux rappeler les prises de position de cette Assemblée concernant ce thème et notamment la dernière, celle du 15 novembre 2001, qui a été caractérisée par sa clarté.

Par ailleurs je ne veux pas non plus revenir sur les intérêts de la Vallée d’Aoste qui sont défendus par les Verts, tandis que les autres ne défendent pas ces mêmes intérêts; je voulais souligner qu’il s’agit d’une interprétation et, pour qu’il n’y ait pas de malentendus, je veux rappeler encore une fois quelle est la position exprimée par le Gouvernement, par cette Assemblée et aussi par les Conseils généraux de la Savoie et de la Haute-Savoie et donc par les institutions de l’arc alpin entourant le Mont-Blanc, quoiqu’en disent certains.

La position exprimée peut se résumer dans le fait qu’à la date d’aujourd’hui il faut peut-être abandonner certaines positions égoïstes et velléitaires pour "partager les nuisances". Je reprends les mots mêmes exprimés par M. Gaymard, le Président du Conseil général de la Savoie et par M. Ernest Nycollin, le Président du Conseil général de la Haute-Savoie.

Il est vrai donc qu’il faut rouvrir le Tunnel du Mont-Blanc, il faut - et là encore nous pourrons revenir sur la contradiction de certaines positions - ?uvrer tous ensemble pour que l’alternative ferroviaire, et notamment l’Aoste-Martigny, puisse finalement démarrer, et donc donner une alternative aux problèmes du passage des poids lourds à travers les Alpes, mais il faut considérer ce thème dans une logique de système.

C’est la raison pour laquelle nous avons toujours demandé une régulation et une réglementation de ces passages et nous avons dit oui à cette régulation et réglementation et non à l’interdiction pure et simple.