Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 2359 del 19 dicembre 2001 - Resoconto

OGGETTO N. 2359/XI Incentivi economici, ai sensi della legge regionale n. 12/96, per la realizzazione dell’intero ciclo produttivo da parte dei dipendenti pubblici delle amministrazioni locali. (Interpellanza)

Interpellanza Premesso che:

- la L.R. 12/96 e successive modificazioni, all’articolo 19 comma 4 bis nel richiamare l’articolo 18 L. 109/94, istituisce un meccanismo di incentivo economico per la progettazione e la realizzazione dell’intero ciclo produttivo da parte dei dipendenti pubblici delle amministrazioni locali;

- gli enti aggiudicatari in base alla norma sopra citata "provvedono alla regolamentazione degli incentivi di cui all’articolo 18 L. 109/94";

- ad oggi l’Amministrazione regionale non ha ancora provveduto a regolamentare tale disciplina;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interpella

la Giunta regionale per sapere:

1) i motivi della mancata regolamentazione degli incentivi di cui in premessa;

2) se, in seguito all’introduzione nella L.R. 12/96 del comma 4 bis all’articolo 19, sono stati effettuati gli accantonamenti per gli incentivi previsti in legge;

3) quando e con quali criteri si provvederà a regolamentare gli incentivi.

F.to: Frassy

Presidente La parola al Consigliere Frassy.

Frassy (FI) Con questa interpellanza solleviamo un problema che non è sicuramente nuovo, in quanto la questione qui evidenziata era già stata recepita dal Consiglio regionale nel 1999, all’atto di una modifica alla legge regionale n. 12/1996.

La legge regionale n. 12/1996, all’epoca della sua approvazione, non aveva inserito quel meccanismo di incentivo, che invece era contenuto nella legge dello Stato n. 109/1994, per quanto riguardava le progettazioni e, più in generale, l’intero ciclo di direzione dei lavori di progettazione e di appalto pubblico. Nel 1999 il nostro gruppo si era espresso sull'opportunità che anche la normativa regionale recepisse questo meccanismo di incentivo, che riteniamo importante per riportare una parte delle progettazioni con adeguati stimoli anche di tipo economico all’interno delle amministrazioni pubbliche.

Avevamo espresso la soddisfazione per la condivisione che la Giunta aveva manifestato su questa proposta, tant’è che venne inserito nell’ambito delle modifiche della legge n. 12/1996.

Abbiamo però appreso che, ad oggi, nulla è accaduto rispetto alle modifiche contenute nella legge n. 12/1996; vorremmo capire allora quali sono i motivi che, a distanza di due anni, hanno portato a non regolamentare questo istituto, da noi ritenuto interessante per i motivi accennati prima, anche per quanto concerne quell'ottica di rimotivazione che ci deve essere sul personale della pubblica amministrazione.

Immaginiamo che la previsione legislativa, pur facendo riferimento a regolamentazione da parte della pubblica amministrazione, rientri in quelle materie che normalmente vengono definite "materie di concertazione sindacale", immaginiamo che ci possa essere un'ipotesi del genere: riteniamo però difficile arrivare a capire come possano i sindacati, nella difficoltà di trovare un accordo, bloccare l’applicazione di una norma di incentivo economico, e ci domandiamo se non sia opportuno, a questo punto, che ci si sposti su un piano di confronto, più che di concertazione, anche perché è evidente che la responsabilità del personale regionale compete non ai sindacati, ma al potere politico, e qui, paradossalmente, parliamo di soldi che vengono dati in aggiunta.

Mi sembra allora che in questo caso i sindacati stiano facendo un pessimo servizio a quei dipendenti pubblici che, in base a un meccanismo normativo, dovrebbero avere già conseguito significativi incentivi di tipo economico; di più: noi ci domandiamo che ne è di quelli che vengono definiti normalmente gli "arretrati", ammesso che si possa parlare di arretrati, perché la norma dal 1999 è norma vigente, ma in assenza di regolamentazione non sappiamo se siano stati o meno effettuati in via presuntiva e preventiva degli accantonamenti a questo fine, su quelle progettazioni e su quelle direzioni che sono già state gestite all’interno della struttura pubblica.

Ultimo punto, ma non per questo meno importante, quando e con quali criteri questa norma troverà concreta e pratica applicazione.

Presidente La parola al Presidente della Regione, Viérin Dino.

Viérin D. (UV) Nous partageons les considérations d’ordre général qui ont été exprimées par le collègue Frassy. En effet, nous réfléchissons également, au-delà des modalités et des procédures qui ont été établies par la loi n° 45 concernant les négociations et donc les pouvoirs qui ont été confiés à l’ARRS en matière de signature de conventions collectives, je disais, nous réfléchissons sur la responsabilité de l’Administration régionale qui, en dernier ressort répond directement vis-à-vis de ses employés.

Le cas que nous évoquons est, dans ce sens, un cas de figure, parce que pour répondre aux questions posées par M. Frassy, je dois tout d’abord faire des considérations générales concernant les procédures et les modalités de négociation; ensuite, faire le point sur l’avancée de ces négociations, pour conclure quel est aujourd’hui l’état de ces négociations, vu que nous sommes finalement à la fin de ce long procédé.

Tout d’abord, l’interpellation a ciblé une question que nous suivons depuis longtemps. Et c’est là la première des contradictions qui ressort ensuite des résultats, parce qu’en tant qu’Administration régionale, par le biais du Bureau du personnel et, notamment, par le biais de l’Assessorat du territoire, nous suivons depuis longtemps cette question.

Nous avons exprimé clairement quelles sont nos volontés, d’ailleurs la référence à la loi que nous avons présentée est claire, et c’est une question sur laquelle votre attention également a été attirée tout récemment, par une lettre du personnel de la voirie et du Service des ouvrages routiers et des travaux en régie de l’Assessorat du territoire. Quel est le procédé qui permet actuellement de résoudre les problèmes liés aux aspects législatifs et économiques des conventions collectives de travail?

C’est la loi n° 45/1995, qui a marqué un tournant décisif en la matière, car avant son entrée en vigueur les fonctionnaires adressaient leurs demandes uniquement à l’Administration par l’entremise de la Présidence du Gouvernement et d’une structure de soutien technique, à savoir le Service du personnel; il y avait ensuite discussion en vue de la définition du contrat de travail entre les représentants de l’Administration et les représentants syndicaux, en leur qualité de représentants des travailleurs; ensuite un projet de loi était soumis à l’approbation de l’assemblée, et l’on approuvait le contrat.

Délégification et donc procédure nouvelle: aujourd’hui les procédures sont réglementées par cette loi, et c’est à ces nouvelles dispositions que les deux parties, les employeurs et les représentants des travailleurs, sont tenues de se conformer, afin de préserver la régularité des procédures et la validité de la convention. Nous n’intervenons donc plus directement dans les négociations, nous y sommes représentés au sein de l’ARRS, qui est chargée des pourparlers avec les organisations syndicales, en vue de parfaire les conventions. L’ARRS, en sa qualité de représentant de l’employeur public, agit d’ailleurs non seulement au nom de l’Administration régionale, mais aussi au nom de toutes les administrations dont le personnel relève du statut de la fonction unique.

Il est donc évident que le processus de négociation s’est fait plus complexe, puisque son objectif est aussi celui d’harmoniser aussi bien les outils législatifs que les traitements économiques, traitements économiques qui varient d’ailleurs considérablement, en fonction des organismes intéressés et des modèles organisationnels que ces derniers ont eux-mêmes définis. Après ce préambule à caractère général, et c’est là que nous menons aujourd’hui une réflexion pour vérifier si nous pouvons apporter quelques modifications au procédé, j'en viens à l’objet de l’interpellation.

La convention collective régionale de travail du 5 mars 1998, qui prévoit l’allocation d’indemnités pour les missions de direction des travaux, a introduit une première mesure qui répond aux revendications syndicales, relative aux aides visées au IVème alinéa d’un article de cette convention, et ce sont les seules indemnités qui à aujourd’hui ont été attribuées: ceci à partir du 1er avril 1998, à savoir 150.000 lires pour la catégorie A et 250.000 lires pour la catégorie B. Afin d’assurer la pleine application de la loi régionale n° 12/1996, la convention de 1998 renvoyait l’élaboration d’une réglementation plus précise en la matière au moment de la création du secteur du statut unique (del comparto unico del pubblico impiego).

Cela s’explique par le fait qu’à l’époque certaines collectivités, dont le personnel allait être encadré dans le statut unique, telles que les communes, appliquaient une loi de l’Etat, la loi "Merloni", donc il y avait disparité et l’on devait homogénéiser ces différents statuts.

Afin de pouvoir déployer effectivement et donc attribuer les aides financières prévues au titre de l’exécution d’ouvrages publics, il a été jugé utile de mettre au point un instrument législatif ad hoc fourni par la convention de travail précitée.

Voilà pourquoi, lors de la signature du contrat - le contrat a été signé le 12 juin 2000 - un fonds pour les prestations techniques a été constitué - c’est l’article 43: "apposito fondo prestazioni tecniche nella misura minima dell’1 percento e nella massima dell’1,5 percento rapportato alla complessità dell’opera e fino a un massimo del 30 percento delle tariffe degli strumenti urbanistici" - et l’on devait donc en définir les modalités d’attribution et de répartition. L’ARRS et les syndicats avaient décidé, de concert, qu’elles parviendraient à un accord dans un délai d’un mois. En réalité les négociations se sont avérées beaucoup plus difficiles que prévu.

L’ARRS, après avoir entendu les dirigeants de l’Assessorat du territoire, pour ce qui est des aspects techniques, a établi l’ébauche définitive d’accord et l’a adressée aux organisations syndicales le 7 mai 2001. L’ébauche des contre-propositions préparée par ceux-ci n’est parvenue à l’ARRS que le 30 novembre 2001.

La matière en question aujourd’hui peut donc faire l’objet d’une discussion définitive entre les deux parties, compte tenu du fait que les instances syndicales viennent également de faire connaître leur plate-forme contractuelle, au titre des années 2000-2001.

C’est dans ce contexte, j’en reviens à la dernière question, nous sommes dans la phase finale de la négociation - et dans cette phase que sera abordé le thème de la rétroactivité, parce que nous estimons qu’il est nécessaire, compte tenu du délai entre la signature de l’accord et celui qui définit les modalités d’attribution de ces indemnités - c’est dans ce contexte que certaines indemnités, telles celles auxquelles faisait référence le collègue Frassy, et celles de la loi n° 12/1996, pourraient être attribuées selon le principe de la rétroactivité, afin de ne pas pénaliser ultérieurement ce personnel de l’Administration régionale.

Presidente La parola al Consigliere Frassy.

Frassy (FI) Avevo chiesto i criteri?

(interruzione del Presidente della Regione, fuori microfono)

? immagino che il Presidente abbia letto la bozza di accordo o che perlomeno gliela abbiano raccontata. Noi non abbiamo avuto il piacere di leggere la bozza di accordo e avremmo gradito sapere i criteri generali all’interno del quale si muove questo accordo, posto che l’accordo questa volta dovrebbe essere raggiunto.

Esprimiamo perciò un'insoddisfazione sulla risposta complessiva, perché questi criteri sono l’elemento centrale sul quale si incentreranno le valutazioni dell’accordo raggiunto.

Per quanto riguarda le altre risposte, non possiamo che sottoscrivere quello che il Presidente ha detto, perché in effetti il percorso, stante la normativa attuale, non poteva che essere quello. Rimane solo la perplessità sul fatto che una questione gestita in sede sindacale, si sia trascinata per un periodo molto lungo e sicuramente per un periodo che non ha agevolato non solo l’efficacia e l’efficienza della pubblica amministrazione, che andava a rendere disponibili questi incentivi, ma non ha agevolato sicuramente neppure le giuste aspettative degli impiegati dell'amministrazione pubblica. Auspichiamo che questa vicenda possa trovare una conclusione quanto prima, leggeremo e cercheremo di capire quali sono i criteri. Auspichiamo che i criteri non siano quelli delle 150 per tutti o delle 200 per tutti, perché sono dei "non criteri", in quanto lo spirito della norma, come penso lei, Presidente, possa condividere, è ben diverso in quanto è un premio incentivante e, di conseguenza, va rapportato effettivamente a quello che è l’impegno dei singoli dipendenti nelle varie fasi.

Presidente Vista l’ora, propongo al Consiglio la sospensione e la ripresa alle ore 16.

La seduta è tolta.