Oggetto del Consiglio n. 2356 del 19 dicembre 2001 - Resoconto
OGGETTO N. 2356/XI Apertura del Tunnel del Monte Bianco e regolamentazione del traffico pesante. (Interpellanza)
Interpellanza Preso atto che la data di apertura del Tunnel del Monte Bianco è stata ulteriormente differita alla seconda metà del mese di gennaio;
Ritenuto poco serio il "balletto" sulle date di riapertura del traforo, tenuto anche conto che l’incertezza sui tempi condiziona negativamente l’economia della nostra Regione;
Creduto opportuno che si faccia, nel limite del possibile, chiarezza sul punto;
Ribadite le proprie posizioni contrarie al senso unico alternato, al raddoppio del traforo e ad un passaggio di T.I.R. che non tenga conto di chiari limiti di peso e di numero;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
il Presidente della Regione per sapere:
1) quando il Tunnel del Monte Bianco riaprirà ai veicoli leggeri;
2) quando si prevede che il medesimo traforo apra ai mezzi pesanti;
3) a che punto è, a livello internazionale, il dibattito sull’ipotesi di senso unico alternato;
4) quali iniziative sono state assunte nelle ultime settimane e come il governo regionale intende operare per ottenere "una drastica diminuzione" del passaggio dei T.I.R..
F.to: Curtaz - Squarzino Secondina - Beneforti
Presidente La parola al Consigliere Curtaz.
Curtaz (PVA-cU) La presentazione di questa interpellanza mi è agevole per due ragioni. La prima, perché si tratta di materia conosciuta bene sia da me che dal Presidente della Regione, quindi credo che non necessiti di chiarimenti particolari.
La seconda, perché già oggi, in riferimento alle sue comunicazioni, il Presidente ha risposto già almeno a tre dei quattro quesiti che vengono posti.
Mi limiterò a chiedere al Presidente ulteriori dettagli relativamente alle prime tre domande, se ha a disposizione altri elementi, mentre sono più interessato alla domanda più politica, la quarta, in cui chiedo "quali iniziative sono state assunte nelle ultime settimane e come il Governo regionale intende operare per ottenere "una drastica diminuzione" del passaggio dei TIR.".
Dico questo perché ritengo che detti problemi, che pure sono importantissimi, dei tempi dell’apertura, del senso unico alternato, della sicurezza, eccetera, non devono porre in secondo piano quello che è il problema numero uno, cioè la ricerca di elementi giuridico-politici per limitare drasticamente il passaggio dei TIR. Non sto a ricordare quali sono le nostre proposte a tale proposito, perché sono troppe note. Voglio capire se la riflessione su questo punto è un punto fermo, o se si è fatto qualche passo in avanti.
Presidente La parola al Presidente della Regione, Viérin Dino.
Viérin D. (UV) J’estime que le souhait que toute la lumière soit faite sur la date et sur les modalités de réouverture du tunnel du Mont-Blanc, souhait exprimé dans le préambule de l’interpellation en question, est bien partagé par tout le monde.
A l’heure actuelle, cependant, il est plutôt mal aisé de prophétiser - c’est là, sans doute, le terme le plus adapté - la date de réouverture, sinon nous pourrions dire: quand le tunnel du Mont-Blanc sera-t-il rouvert? C’est une bonne question, qui est malheureusement aujourd’hui sans réponse, vu la difficulté de se repérer entre les propos exprimés par les ministres et les différents aspects techniques avancés d’une manière plus ou moins homogène par les sociétés de gestion du tunnel. Là nous ne pouvons pas partager une approche simpliste du problème, comme nous l'avons entendu ce matin.
Tout d’abord, il ne s’agit pas, concernant les différentes instances et nos différentes associations francophones, de rapports diplomatiques; pour nous il s’agit de réaffirmer une identité, c’est une chose différente, je peux bien comprendre. Parfois il est malaisé de dire: "en avant le Val d’Aoste!", il est plus facile de dire "Forza Italia!". Mais ce n’est pas un problème de rapports diplomatiques.
Je n’ai pas non plus parlé d’attention, parce que, nous l’avons dit ce matin, l’attention est mal partagée, du fait qu’il y a eu la même attention de la part de l’ami ministre que de la part du non-ami Gayssot: ils sont venus à Morgex et ne nous ont pas considérés. Ce n’est pas uniquement le problème de celui qui pousse et de celui qui retarde, mais nous reviendrons sur ce sujet parce qu’il y a un problème politique majeur, nous y reviendrons quand nous aborderons la question de l’alternat et des poids lourds, parce que là il y a le problème politique véritable.
Pour ce qui est de l’ouverture aux véhicules légers, n’oublions pas le problème de sécurité et donc attendons que ces essais soient achevés et que toutes les données soient positives, pour finalement ouvrir le tunnel. Parallèlement, aucune décision n’a encore été prise en ce qui concerne la possibilité d’instaurer une circulation alternée avec un sens unique pour le Mont-Blanc et l’autre pour le Fréjus, hypothèse - non seulement l’hypothèse concernant le tunnel virtuel, mais aussi toute hypothèse d’alternat - à laquelle nous sommes farouchement opposés, mais c’est une hypothèse qui est associée dans tous les cas à la reprise de la circulation des poids lourds.
C’est là qu’il y a le véritable problème et c’est là que, encore une fois, nous ne partageons pas les décisions contradictoires prises par les ministres, les gouvernements, qui ont fait travailler une commission intergouvernementale émanant des gouvernements pendant une année et demie ou deux années sur certaines hypothèses - partagées ou pas - qui allaient dans la direction d’une réglementation ou d’une régulation du trafic et donc d'une baisse du nombre des passages, et après ils s’en sont sortis avec une tout autre proposition. Le problème politique existe, et le problème politique est lié à l’échéance présidentielle française.
Le candidat à la présidentielle des Verts, Noël Mamère, lancera sa campagne présidentielle de Chamonix; le thème du passage des poids lourds à travers les Alpes est un thème qui fait l’objet d’un débat national en France, et donc nous savons pertinemment, compte tenu aussi d’un certain mode de scrutin (et là encore nous pourrions formuler toute une série de remarques quant à la validité d’un certain système électoral avec ballottage extrêmement serré au deuxième tour) que les poids lourds nous les verrons après les élections françaises. Je pense que c’est une hypothèse que nous pouvons partager, mais espérons qu’au moins ce tunnel pourra être ouvert dans l’immédiat aux véhicules légers, y compris les autocars.
Eu égard aux questions soulevées, la condition préliminaire "sine qua non" pour que le tunnel soit rouvert, est en tout cas que celui-ci doit assurer une sécurité maximale, et là je regrette que sur les questions de sécurité il y ait partage entre "Guelfi e Ghibellini", entre "Noirs et Blancs".
Les conditions de sécurité doivent être respectées, c’est une fonction qui doit être attribuée au Comité de sécurité et on ne peut pas, en utilisant une terminologie du domaine fiscal, simplement faire de ce problème de sécurité un thème de "rimozione negativa del problema" et dire: "si le tunnel n’est pas ouvert, c’est parce que quelqu’un ne veut pas l’ouvrir!".
Achevons les essais et après, oui, vérifions la volonté, et alors là, oui, nous serons tout à fait disponibles à ?uvrer pour que l’ouverture soit effective! Compte tenu de cela, comme je l’ai réaffirmé déjà à plusieurs reprises, nous nous activons au sein des instances compétentes: la Commission intergouvernementale et les différents groupes techniques rattachés à celle-ci, pour que le tunnel rouvre dans les plus brefs délais et que soit adoptée une régulation stricte du trafic des poids lourds.
Je voulais rappeler les quatre points que nous avons toujours suivis, concernant l’approche de ce problème. Quelques-uns sont partagés par les collègues Verts, d’autres par contre le sont moins, mais je voudrais les rappeler.
Tout d’abord, la sécurité, et là nous faisons l’unanimité; le respect de l’environnement non seulement à l’intérieur du tunnel du Mont-Blanc, mais aussi concernant les deux vallées, l’Arve et le Val d’Aoste; l'exigence de redonner au tunnel sa fonction de liaison pour sortir de l’isolement et enfin l’importance d’adopter des modalités d’ouverture, qui tiennent compte en général du système des transports à travers les Alpes.
Nous l'avons toujours dit: nous ne pouvons imaginer de suivre une logique uniquement valable pour le tunnel du Mont-Blanc. Nous devons considérer l’ensemble de l’arc alpin. Nos propositions concernent donc des actions concrètes, en faveur de cette alternative ferroviaire, que nous en discutons, au sein de cette Assemblée, tandis que les ministres se rencontrent, font de belles déclarations, mais il n’y a rien de concret. Il faut donc proposer quelque chose.
Au cours de la législature précédente, nous avions présenté un projet de loi et nous avions introduit un système tarifaire, une taxe. Je cite également la taxe redevance poids lourds. Or pourquoi nos ministres, ne nous proposeraient-ils pas quelque chose de concret pour pouvoir financer cette alternative ferroviaire? Je trouve que le débat manque de perspective.
A cet égard, il est nécessaire d’assurer, lors de la remise en service de l’ouvrage, le respect des paramètres de sécurité en matière de circulation, de protection environnementale et de santé humaine, non seulement dans le tunnel, mais aussi sur les directrices d’accès à celui-ci, avec une attention particulière à toutes les modalités de réglementation: distance entre véhicules et vitesse, conditions et caractéristiques de ces derniers, marchandise transportée, seuil de pollution de l’air, nombre de poids lourds.
Je peux synthétiser notre proposition avec cette formulation de l’article du règlement de circulation: "afin de diminuer la circulation des poids lourds sous le Mont-Blanc par rapport à la période précédente, mars 1999, et pour tenir compte des contraintes relatives à l’environnement et éviter les pointes excessives de trafic, l’accès au tunnel doit être réglementé". Voilà notre proposition et ce que nous continuerons à solliciter, à demander au sein des différentes instances, dont nous faisons partie, et lors de nos contacts avec les responsables des gouvernements.
Presidente La parola al Consigliere Curtaz.
Curtaz (PVA-cU) Credo che la risposta del Presidente sia stata articolata e interessante, per certi versi condivisibile e, per altri aspetti, meno condivisibile. Credo però che alcune brevi riflessioni vadano fatte.
Sul problema della riapertura oggi il Presidente ha sottolineato come fra le sue capacità non ci sia quella di profetizzare, e a questo punto devo dargliene atto, anche perché si ricorderà, Presidente, che per un anno o forse di più mi sono dato la pena di fare delle interrogazioni su questo punto e lei ha avuto la pena di darmi delle risposte che venivano puntualmente smentite. Mi darà atto che non ho approfittato delle sue errate risposte, sono state cinque, sei, sette, non lo so: ogni volta apprendevamo di una data di riapertura che veniva confermata dal Presidente, che riportava in quest’aula le decisioni prese altrove. Quelle decisioni si sono rivelate ogni volta errate.
Condivido - e su questo credo ci possa essere l’unanimità dell’intero Consiglio - sul fatto che, quanto meno fino alle elezioni francesi, di TIR sotto il Monte Bianco non sentiremo parlare, perché in Francia c’è questa convinzione, che mi auguro fondata, che chi decide di far passare i TIR dal Monte Bianco rischia di perdere le elezioni! Convinzione che mi auguro fondata, perché vuol dire che il problema è molto sentito. I temi ambientali - sono al centro delle elezioni politiche francesi, quindi il primo candidato che corre per vincere e dice: "faccio passare i TIR", ha perso le elezioni!
Questa è un'opinione diffusa, quanto meno fra gli ambientalisti francesi - ma penso che anche l’opinione pubblica è abbastanza di questo avviso, perché sono stati fatti dei sondaggi in Francia e non solo a Chamonix, ma in tutta la Francia, i cui dati sono assai significativi: più o meno "il 70 percento dei francesi è contrario che i TIR passino attraverso le Alpi". Oggi, rispetto alla riapertura, il problema è quindi quello di insistere, affinché si apra quanto meno al traffico leggero e direi che su questo punto, peraltro, in tutti questi anni, non ci sono state differenziazioni da parte di nessuno.
Dal punto di vista della Valle d’Aosta, la situazione è certamente brutta, perché giustamente il Presidente diceva che il Comitato interministeriale ha lavorato un anno, a Parigi, a Roma, ecc.; poi, alla fine, quando si è trattato di abbozzare delle prime decisioni, non è stato consultato nessuno. Le decisioni di Lunardi e Gayssot non hanno minimamente tenuto conto del lavoro preparatorio fatto, tanto che ci si chiede a cosa sia servito questo lavoro preparatorio! C’è soprattutto un punto della risposta, che ho particolarmente apprezzato del Presidente per quanto mi riguarda era un'osservazione che forse ho già fatto, e mi è piaciuta nel modo fermo in cui è stata fatta propria dal Presidente: quando dice che sul problema della ferrovia in generale e cioè dello spostamento del traffico da gomma su rotaia, al di là di dichiarazioni di principio che vengono fatte, proprio perché non se ne può fare a meno, in concreto non è stato fatto nulla! Questa è una cosa gravissima e mi fa dire che la nostra posizione radicale sul passaggio dei camion dal Monte Bianco è giusta, perché se si vince la battaglia al Monte Bianco, si obbligano i governi a prendere delle decisioni sulla ferrovia.
Se i TIR ricominciano a passare come e più di prima, il problema della ferrovia lo spostiamo a 10-15 anni! Il grosso problema politico è questo; in Francia lo hanno capito molto bene, perché se parliamo con il sindaco di Chamonix dice: "se si tiene duro oggi, i Governi italiano e francese e la Comunità europea devono incominciare a fare atti concreti per le ferrovie alternative, altrimenti non se ne fa niente!"
La situazione rispetto alle ferrovie è drammatica: per questioni economiche non vengono utilizzate già le ferrovie che ci sono, che permetterebbero un alleggerimento delle strade, perché costano troppo in proporzione ai camion e perché i tempi sono più lenti. Tant’è che, pur con il Tunnel del Monte Bianco chiuso e con i problemi che ci sono al Fréjus, per esempio la ferrovia del Moncenisio invece che avere un incremento di passaggi nel trasporto nel 2000, ha avuto un decremento, passano ancora meno treni merci di quelli che passavano nel 1999; sono cose assurde, se uno guarda a una politica dei trasporti europea! Eppure si chiacchiera ma non si fa niente, quindi per obbligare i governi a fare qualcosa, secondo noi bisogna assolutamente portare fino in fondo questa battaglia al Monte Bianco.
Ancora una volta, Presidente, lei ha replicato alle osservazioni che sono state fatte dal sottoscritto e dai Consiglieri di Forza Italia, ma non sento mai una sua parola sull'esigenza che in questa battaglia ci siano le comunità locali che gravitano intorno al Monte Bianco. Per esempio, ho ascoltato l’intervento del Consigliere Ottoz, ma non condivido assolutamente quando dice che la Valle d’Aosta si deve smarcare e fare una battaglia da soli, perché siamo troppo deboli per fare una battaglia a sé; forse, dico "forse" perché non voglio essere presuntuoso, si fosse fatto un referendum come noi chiedevamo un anno fa, "forse" la Valle d’Aosta sarebbe un po' più forte, con un risultato popolare significativo in questo senso.
Oggi siamo veramente deboli. Saremmo meno deboli se a fianco a noi ci fossero le autorità della Valle dell’Arve, il Comune di Ginevra, tutti coloro che?
(interruzione del Presidente della Regione, fuori microfono)
? ma lo so che le posizioni sono diverse, però bisogna confrontarsi, parlarsi e cercare di arrivare a una posizione comune! Voi parlate solo con quelli che sono già d’accordo con voi, bisogna invece parlare anche con gli altri e cercare di avere una posizione comune, altrimenti lei continuerà a dire che siamo deboli, che ci hanno resi deboli, ma la situazione è che le decisioni vengono sempre di più prese dai ministri con questi vertici segreti o meno.
E le autorità regionali, e le autorità comunali? Perché anche da noi comincia ad esserci una preoccupazione: ho visto prese di posizione della Comunità montana della Valdigne, che fino a un anno e mezzo o due fa nessuno avrebbe visto, questo problema dei TIR veniva sottovalutato, era un problema dei "Verdi", ma vedremo se è un problema dei "Verdi" o se è un problema della Valle d’Aosta, fra 5 o 10 anni, con un raddoppio del tunnel!
Questa è una cosa di importanza storica, che rischia di cambiare il futuro economico di questa regione; a me sembra che su questo punto ci sia una riflessione da fare e ci siano ancora degli spazi in cui la Valle d’Aosta deve decidere se giocare un ruolo da protagonista insieme agli altri, oppure dire "siamo deboli e perderemo"! Se partiamo da questo presupposto, siamo sicuri di perdere questa battaglia!