Oggetto del Consiglio n. 2032 del 6 giugno 2001 - Resoconto

OGGETTO N. 2032/XI Organizzazione della manifestazione "Agorà - La Place aux livres". (Interrogazione)

Interrogazione Osservato che quest’anno non è stata organizzata la manifestazione "Agorà – La Place aux livres", che aveva riscosso negli scorsi anni un buon successo e che costituiva un interessante momento di divulgazione culturale nella nostra Regione;

Creduto inverosimile che la manifestazione non si sia tenuta solo per la concomitanza delle elezioni politiche;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interroga

l’Assessore competente per sapere:

1) quale giudizio dà sull’iniziativa dell’"Agorà", svoltasi negli ultimi anni nel centro della città di Aosta;

2) quali sono le vere ragioni che hanno impedito l’organizzazione della manifestazione nel 2001;

3) se l’Amministrazione regionale non abbia ritenuto utile o necessario sostenere o comunque incentivare l’organizzazione di tale iniziativa.

F.to: Curtaz

PrésidentLa parole à l’Assesseur à l’éducation et à la culture, Pastoret.

Pastoret (UV)Le collègue Curtaz me demande quel type de jugement je porte sur la manifestation "Agorà - La Place aux livres". Je peux là répondre en toute tranquillité que l’initiative de transformer la place en une grande librairie à ciel ouvert avec toute une série d’activités complémentaires est partagée de ma part, même si je sais très bien que ce partage ne fait pas l’unanimité, au moins dans la ville d’Aoste.

Pour revenir à la deuxième question, pour connaître les vraies raisons qui ont empêché l’organisation de la V^ème édition de l’initiative, les réponses devraient être données directement par les organisateurs et par la Commune d’Aoste qui a été, à partir de 1997, le sujet moteur de l’initiative.

Il faut d’abord rappeler que la "Agorà" est née en 1997 grâce à la collaboration entre les libraires et la Commune d’Aoste.

Mais après cette première expérience, comme il arrive trop souvent, il y a eu la tendance à attribuer à d’autres organismes le charge d’une telle manifestation et c’est pourquoi au mois de juin 1998 la Région, qui n’était pas un des sujets promoteurs de l’initiative, a contribué à soutenir de manière assez conséquente cette manifestation par une contribution de 70 millions de lires sous peine de l’échec de la même.

En 1999, au cours des journées organisées pour l’orientation professionnelle universitaire, l’Administration régionale a participé avec les libraires à la location de la structure pour accueillir dans les pavillons les activités d’orientation faisant ainsi donc que les coûts bruts de l’organisation soient en quelque manière amoindris pour les libraires.

Au cours de l’année 2000 l’Assessorat de la culture a versé une contribution pour le montage et l’utilisation du chapiteau de la place Chanoux en considération du fait qu’avec "Agorà" aurait dû avoir lieu la manifestation du "Salon des régions du livre" et ensuite le "Concours Cerlogne".

Là encore une fois on a fait des efforts pour permettre cette manifestation de se tenir malgré les polémiques qui s’en suivirent au sujet de l’occupation de la place. C’est là la raison pour laquelle la Commune d’Aoste avait déclaré de ne plus vouloir accueillir ce genre de manifestations sur la place Chanoux.

Suite à toutes ces polémiques la Région a été laissée toute seule car elle a été retenue la seule responsable des choses qui ne marchaient pas, même s’il y avait là un accord sur trois sujets.

Après ces prémisses, je viens au c?ur de la deuxième question du collègue Curtaz: "quelles sont les vraies raisons qui ont empêché l’organisation de la manifestation en 2001".

Je rappelle qu’il y a lieu de définir quels sont les sujets députés à cette organisation, tout d’abord les libraires, la Commune d’Aoste qui a été l’organisatrice première et puis quelqu’un s’y attend que la Région figure parmi les organisateurs.

L’Administration régionale, je le répète, a participé pour trois ans, 1998-1999-2000, à la manifestation se chargeant au cours des dernières années des engagements financiers et opérationnels relatifs à ces activités prévues sur la place d’Aoste et apportant ainsi une aide fondamentale à la réussite de l’initiative.

Pour ce qui est de 2001, la Région n'a prévu aucune initiative de ce genre sur la place Emile Chanoux, à l’exception de la foire d’été.

A cela j’ajoute encore qu’aucune demande de financement n’est parvenue à l’Assessorat et j’en donnerai les détails successivement car je veux rappeler que dans une récente lettre à "La Stampa" du 27 mai dernier au nom de l’organisation de "Agorà" quelques libraires indiquent les méfaits de la non réalisation de l’initiative.

Je ne veux pas intervenir au sujet des décisions de la Commune d’Aoste, ce qui ne m’appartient pas, mais je veux souligner par contre deux aspects: aucune requête de financement n’a été adressée à l’Assessorat, par contre le Service des activités culturelles a été contacté et je vais citer la note qui m’a été adressée par le Dirigeant responsable:

"Per il corrente anno non sono pervenute richieste ufficiali di finanziamento, personalmente sono stato contattato in via informale dalla Signora - (je ne fais pas le nom, elle est un des libraires) - verso la metà del mese di aprile in merito alla possibilità di un finanziamento di circa 50 milioni di lire necessari al montaggio della struttura. Alla Signora ho comunicato verbalmente che, in considerazione dei tempi ridotti e delle limitate risorse finanziarie, l’Assessorato non era certamente in grado di farsi carico di tutta la spesa, alla stessa ho altresì suggerito l’utilizzo degli stand dell'Industria e commercio sfruttando ovviamente l’installazione in occasione di altre iniziative".

Voilà les informations.

Je regrette en plus, tout en revenant à cette lettre, que l’on cite là des rendez-vous ratés et malheureusement non pas la substance des faits, car je rappelle que l’Assessorat de M. Ferraris a été contacté pour vérifier la possibilité d’utiliser ces structures et là nous avons les chiffres nécessaires au montage de ces structures.

C’est pourquoi, vu que le coût aurait été au moins de 30 millions, on avait envisagé de organiser "Agorà" ou avant ou après la foire d’été.

Pour ce qui est de la troisième question, si l’Administration régionale n’a pas estimé utile ou nécessaire de soutenir ou encourager l’organisation d’une telle initiative, l’Administration régionale l’a fait dès que possible, mais je n’estime pas correct de falloir prendre continuellement la relève pour des initiatives assumées par d’autres sujets comme dans ce cas par la Commune d’Aoste.

La Région a joué, malgré elle, son rôle dans le passé et maintenant ce que je regrette c’est qu’elle est retenue "corresponsable" de ne pas avoir soutenu des initiatives commencées et non achevées, par autrui.

Cependant encore une fois il y a eu la disponibilité de la part de la Région à soutenir "Agorà" en l’accueillant à l’intérieur du chapiteau de l’Assessorat de l’industrie, cela évidemment dans une période proche de manifestations qui prévoient la présence de cette structure sur la place.

Là il y aurait eu une économie en termes de dépense compte tenu qu’encore une fois, comme d’ailleurs cela s’est déjà produit au cours des dernières trois années, on aurait dû intervenir en secours d’une manifestation fort intéressante pour l’organisation de laquelle on est informés à la dernière minute.

J’en conclue, pour ce qui est des interventions de l’Assessorat, que là il y a une programmation qui tient compte des requêtes formelles qui sont généralement annoncées avec de larges délais, cela parce que les initiatives de la dernière minute avec des coûts tellement importants ne peuvent se faire qu’au détriment de celles qui par contre, dans le respect du travail de toute la structure de l’Assessorat, sont annoncées dans des délais utiles permettant ainsi de donner des réponses pertinentes et non pas liées aux choix de la dernière heure.

PrésidentLa parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (PVA-cU)Confido nella pacatezza nota dell’Assessore Pastoret per evitare di trasformare anche questa interrogazione in?. Ecco io cercherò di non offendere e di essere più serio rispetto al comportamento che mi è stato attribuito in occasione della scorsa interrogazione.

Io parto dal presupposto che la manifestazione della "Agorà" era un appuntamento interessante, era un appuntamento a cui personalmente ho partecipato come cittadino e come utente volentieri perché era l’occasione di sfogliare qualche libro, di comprare qualcosa, di assistere a qualche conferenza interessante e quest’anno i cittadini e qualche turista non hanno avuto modo di godere di questa opportunità.

L’Assessore mi ha elencato una serie di motivi a cui troverei un titolo: quello del buon senso; sono arrivati in ritardo, non è giusto in linea di principio che sia sempre la Regione a intervenire ovunque e questo lo sottoscrivo, però vede, Assessore, quello che personalmente non mi convince è che questo atteggiamento della Regione non è coerente con altri atteggiamenti che constatiamo frequentemente in quest’aula.

Ci sono manifestazioni, più meritevoli o meno, che vengono finanziate anche all’ultimo momento, a volte anche addirittura dopo che si sono svolte, probabilmente perché già programmate ed enunciate precedentemente, concordate prima con la Giunta, e c’è tutta una serie di iniziative che pur provenendo da privati vengono comunque sostenute e allora qualche volta si ha l’impressione che le iniziative che risultano più gradite vengono comunque sostenute e le iniziative che per le più varie ragioni risultano meno gradite vengono lasciate morire oppure in balia degli eventi.

E questo è un po' il rischio che corre questa manifestazione anche se siamo d’accordo che l’iniziativa deve essere sostenuta in primo luogo dai privati. Peraltro mi risulta che costoro hanno sempre contribuito in maniera significativa allo svolgimento della manifestazione.

Io credo però che, quando si tratta di iniziative culturali, ci debba essere anche una particolare attenzione perché viviamo in una Regione in cui si spendono molti soldi in tutti i settori e credo che un’attenzione maggiore rispetto ad iniziative di questo tipo sia opportuna.

Termino augurandomi che le incomprensioni, chiamiamole così, che ci sono state quest’anno possano essere superate e che dall’anno prossimo questa manifestazione, con le modalità che verranno ritenute più opportune e soprattutto, io dico, con l’iniziativa dei privati che l’hanno lanciata e portata avanti negli ultimi anni, venga ripresa perché si tratta di un appuntamento che qualificava a mio avviso la città di Aosta, qualificava in un certo senso anche l'offerta turistica perché avveniva in un momento piuttosto morto a livello di iniziativa turistica. Tale manifestazione peraltro sappiamo essere stata letteralmente copiata in altre città d’Italia.