Oggetto del Consiglio n. 1961 del 26 aprile 2001 - Resoconto
OGGETTO N. 1961/XI Costituzione del Coordinamento territoriale del Corpo forestale nel Parco del Gran Paradiso. (Interpellanza)
Interpellanza Constatato che il Ministero dell’Ambiente e delle Politiche Agricole e comunitarie intende procedere alla costituzione del Coordinamento Territoriale del Corpo forestale nel Parco del Gran Paradiso;
A conoscenza delle lettere inviate dalla Regione Valle d’Aosta e dalla Regione Piemonte ai Ministeri competenti, con le quali, nell’esprimere parere negativo alla costituzione del Coordinamento Territoriale, si riafferma la validità del decreto del Ministero dell’Ambiente (20 novembre 1997, n. 436, art.5) che recepisce l’intesa raggiunta a suo tempo fra le due Regioni e il Ministero stesso;
Vista la petizione in corso fra i cittadini, nonché la disapprovazione del corpo dei Guardia–Parco;
il sottoscritto Consigliere regionale
Interpella
la Giunta regionale per conoscere:
1) se, e quale risposta è pervenuta alla Regione a seguito della lettera inviata ai competenti Ministeri;
2) quali iniziative intende mettere in atto per ottenere il rispetto di quanto concordato con il Ministero dell’Ambiente, in occasione della ratifica della legge quadro sui parchi nazionali;
3) se non ritiene opportuno costituire un Comitato composto dai rappresentanti di tutte le parti interessate, a sostegno di quanto concordato anche con la Regione Piemonte.
F.to: Beneforti
PresidenteLa parola al Consigliere Beneforti.
Beneforti (PVA-cU) Un gruppo di guardie del Parco nazionale Gran Paradiso ci ha illustrato i motivi per i quali non sono d’accordo con le decisioni prese dai competenti Ministeri dell’ambiente e delle politiche agricole, in merito alla costituzione di un coordinamento territoriale ambientale del Corpo forestale dello Stato per il parco stesso.
Affermano di non essere d’accordo perché, nell’interesse del parco, occorre mantenere l’attuale assetto organizzativo e di sorveglianza; perché non intendono essere militarizzati; perché ritengono di mantenere le funzioni dagli stessi svolte, equiparate a quelle del Corpo forestale dello Stato, come stabilito dalla legge n. 426/1998; perché ritengono che debbano essere rispettate le intese raggiunte anche con la Regione, con la ratifica della legge quadro sui parchi del 1997; perché l’istituzione del coordinamento territoriale ambientale, a loro parere ma credo che corrisponda al vero comporta uno spreco di risorse economiche, organizzative ed umane, tant’è vero che ci sarebbe un aumento di 125 guardie rispetto alle 62 attualmente in forza. Ci sembra che l’aumento sia sproporzionato rispetto alle esigenze.
Le guardie ritengono che debba essere rispettata l’intesa raggiunta a suo tempo fra le due Regioni, Piemonte e Valle d’Aosta, e Ministero dell’ambiente, recepita con decreto del 20 novembre 1997, n. 437.
Infine, ritengono nella situazione attuale, senza cambiamenti, di essere nelle condizioni di garantire un'efficiente tutela e conservazione del territorio protetto, come del resto hanno dimostrato di fare.
Da parte nostra siamo a conoscenza, come lo sono le guardie del parco, della lettera scritta dalla Regione Valle d’Aosta e dal Piemonte ai competenti ministeri, lettera di cui condividiamo i contenuti.
Con la presente interpellanza pertanto si chiede di conoscere se c’è stata una risposta e i contenuti della stessa, quali iniziative - qualora si rendano necessarie - la Giunta intende mettere in atto, per ottenere il rispetto delle intese a suo tempo stabilite.
Infine, ci sentiamo di sostenere, per evitare interventi in ordine sparso delle forze politiche nei confronti del centro, se la Giunta la ritiene opportuna, la costituzione di un comitato dei rappresentanti di tutte le parti interessate, per sostenere unitariamente le linee che la Regione si è data nei confronti dei competenti ministeri. Mi riservo di intervenire successivamente alla risposta del Presidente.
PresidenteLa parola al Presidente della Regione, Viérin Dino.
Viérin D. (UV)Le 23 février dernier nous avons communiqué au Ministre de l’environnement et au ministre des politiques agricoles que la Vallée d’Aoste s’opposait fermement à l’idée de la mise en place dans le parc du Grand-Paradis d’une Coordination territoriale du Corps forestier de l’Etat, projet que nous jugeons inopportun et dénué de fondement juridique.
La Région Piémont aussi a exprimé les mêmes réserves, tout comme le Conseil de direction du parc. Donc c’est un problème qui concerne l’ensemble des gardes du parc, sur lequel les deux régions et le conseil de direction se sont penchés.
En résumé, nous avons souligné que cette mesure va à l’encontre des lois et des accords passés entre le Piémont, la Vallée d’Aoste et le Ministère de l’environnement, en vertu desquels la surveillance du territoire du Parc est confiée au corps des gardes du Parc, qui est ainsi assimilé au Corps forestier de l’Etat.
Nous avons également présenté les résultats obtenus depuis 1947 grâce à l’action du Corps des gardes du Parc, en matière de conservation et de valorisation du territoire et de la faune du Grand-Paradis, de même que les conséquences de la venue de quelque 115 gardes forestiers nationaux, alors que le Corps des gardes du Parc compte 62 personnes au total, avec des problèmes aussi de gestion unitaire du Parc, compte tenu des compétences et des prérogatives de la Région sur son versant.
Nous ne devons pas oublier qu’une demande motivée d’embauche de neuf autres agents a été repoussée en 1996, en raison de la nécessité de réduire les dépenses publiques. Donc nous trouvons ce comportement contradictoire.
Nous avons enfin rappelé aux deux ministères les prérogatives d’autonomie de la Vallée d’Aoste et par conséquent le fait que les Gardes forestiers nationaux ne sauraient être employés à la surveillance de la partie du Parc qui se trouve sur le territoire valdôtain.
A l’heure actuelle aucune réponse à notre initiative ne nous est encore parvenue.
De concert avec la direction du Parc et la Région Piémont nous suivons donc cette affaire avec la plus grande attention, aussi aux fins d’obtenir le respect de l’entente signée en 1996, en vue de l’institution en Vallée d’Aoste du siège administratif du Parc, et de l’un de ces deux centres opérationnels et de coordination.
Nous nous opposerons donc par tous les moyens, tout d’abord du point de vue du respect de la loi et donc du point de vue des procédures et des recours que nous formerons, si jamais cette décision devait être appliquée, pour obtenir le respect des lois, et surtout le respect des accords que nous avons passés.
A l’heure actuelle il ne me semble pas par ailleurs nécessaire de créer un comité ad hoc; si quelqu’un veut se constituer en comité et soutenir cette initiative, nous pensons que c’est une décision opportune.
Quant à nous nous devons donner notre soutien au Corps des gardes du Parc, nous le donnons et nous continuerons à le donner. Si ces gardes du Parc doivent être représentés, il y a les organisations syndicales; ils peuvent se constituer eux-mêmes en comité. Il ne nous semble donc pas nécessaire de créer un comité spécifique à la lumière des intentions communes de la Vallée d’Aoste, du Piémont, du Parc du Grand-Paradis, au sein duquel siègent les représentants de deux régions, ainsi que les représentants de la communauté du Parc, communauté qui regroupe toutes les collectivités locales, piémontaises et valdôtaines, concernées.
Ainsi, il nous semble qu’il y a déjà possibilité de concertation. Vous savez qu’au cours de la dernière réunion du conseil de direction du Parc, les représentants des gardes du Parc ont pu participer au Conseil de direction, et donc il y a eu déjà cette concertation.
Nous estimons en tout cas nécessaire d’une part de continuer à demander le respect des lois et des ententes, et d’autre part de suivre avec Région Piémont et conseil de direction le déroulement de cette affaire, sans obligation de constituer un organe supplémentaire ou un comité spécifique.
PresidenteLa parola al Consigliere Beneforti.
Beneforti (PVA-cU)La nostra richiesta di trovare un coordinamento era per non disperdere energie, ma per concentrarle. Se questo già avviene, noi siamo più che soddisfatti.
L’importante è che si continui su questa strada e che ogni tanto si riferisca anche al Consiglio sullo stato dei rapporti e del confronto che avviene a quei livelli.