Oggetto del Consiglio n. 1957 del 26 aprile 2001 - Resoconto
OGGETTO N. 1957/XI Potenziamento dell’impianto di termovalorizzazione in Comune di Morgex. (Interrogazione)
Interrogazione Premesso:
- che la Regione è intervenuta finanziariamente, anche con contributi in conto capitale, nella realizzazione di un impianto di termovalorizzazione nell’impianto di Morgex;
- che è previsto l’avvio di una seconda caldaia, a integrazione della prima;
- che la proprietà e la gestione dell’impianto sono in capo a una società mista;
tutto ciò premesso,
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
la Giunta regionale per conoscere:
1) quanti sono gli allacciamenti (pubblici e/o privati) finora realizzati;
2) quali tipi di combustibile vengono utilizzati per l’alimentazione dell’impianto e dove viene effettuato il loro approvvigionamento;
3) se il gestore dell’impianto ha predisposto tutte le misure necessarie atte a evitare l’emissione di sostanze inquinanti, visto che la combustione genera una quantità di fumo non indifferente;
4) qual è l’entità complessiva dell’intervento finanziario, sia come contributi in conto interessi sia come contributi in conto capitale.
F.to: Tibaldi - Frassy - Lattanzi
Président La parole à l’Assesseur à l’agriculture et aux ressources naturelles, Perrin.
Perrin (UV) La réalisation de la station de production thermique de Morgex se constitue de deux phases, dont la première est achevée.
Lors de la première phase ont été réalisés sept branchements publics, dont trois entre école et salle de gymnastique, un à la bibliothèque, un à la maison communale, un au siège de l’USL, et un au poste des Carabiniers, tandis que les branchements privés ont été 20, donc au total les branchements réalisés par la première phase sont 27.
La deuxième phase, en cours de réalisation, a comporté jusqu’ici trois branchements publics, un au poste forestier de Morgex, un à la Tour de l’Archet, et un au siège de la maison communale de l’ex pharmacie, et 55 branchements privés, pour un total de 58 branchements.
En résumant, les branchements réalisés sont au total 87, pour une puissance de 8 mégawatts.
La matière combustible est le bois vierge, desséché, c’est-à-dire des plaquettes de bois, le soi-disant "cippato", produit aux termes des normes UNI, autorisé par décret du Président du Conseil des Ministres le 2 octobre 1995.
Le chauffage automatique au bois moderne - il teleriscaldamento, pour s’entendre - permet une utilisation efficace du combustible bois-énergie dans le respect de l’environnement, un approvisionnement sûr en bois-énergie est une condition indispensable pour l’exploitation d’un chauffage automatique du bois. Il existe par conséquent un contrat de collaboration entre la société Le Brasier et des forestiers privés correctement équipés en machines, le dessiccateur - la cippatrice -, et les industries de transformation du bois, qui sont les scieries.
La matière combustible est constituée donc des plaquettes sèches ou demi-vertes provenant des utilisations forestières et des sous-produits de l’industrie du bois. Le bois-énergie représente une alternative avantageuse, car les prix des sous-produits de bois se sont effondrés quasiment vers zéro.
Par rapport aux prévisions présentées par la société Le Brasier après une année de fonctionnement de la station de chauffage, on a constaté un surplus de disponibilité en matière combustible dans la zone de la Valdigne.
Quant à la pollution, c’est une autre question posée, l’avantage principal du bois-énergie est sa neutralité du point de vue de dioxyde de carbone. Dans le cas spécifique la station de production d’énergie thermique de Morgex à plein régime permet d’éviter une production de 1.800 tonnes de dioxyde de carbone chaque année.
Il est notoire que l’enrichissement de l’atmosphère en dioxyde de carbone, dû au processus de combustion, est la cause principale de l’effet de serre planétaire menaçant et du changement climatique qui lui est lié.
Or, soit lors de la combustion du bois que lors de la décomposition naturelle en forêt, la quantité de dioxyde de carbone libérée dans l’atmosphère reste la même. Cet élément est nécessaire aux arbres pour la reconstitution de la biomasse.
Vis-à-vis des émissions de dioxyde de soufre, principal responsable des pluies acides, les chauffages au bois sont nettement favorables par rapport à d’autres combustibles, le bois en effet ne contient que des traces de soufre.
Le monoxyde de carbone n’est plus un phénomène aujourd’hui quant à la protection de l’air. Les émissions des poussières ou des particules dégagées par les stations de chauffage doivent respecter les valeurs limites légales, prévues par le décret ministériel du 12 juillet 1990 et sont contrôlées par l’USL. La charge des polluants est quant même sous surveillance de la société gérante, il y a l’avantage qu’on doit contrôler une seule cheminée.
En résumant, les raisons écologiques déposant en faveur du chauffage au bois sont multiples. Le bois est un vecteur énergique neutre en dioxyde de carbone, son utilisation ne contribue pas à la création de l’effet de serre, le bois est renouvelable, le bois est indigène et distribué sur le territoire, donc il ne nécessite pas de longs transports, on évite ainsi la pollution due aussi au transport. La préparation, le transport et la combustion du bois sont peu risque par rapport à d’autres combustibles, voire les dommages causés par les accidents aux navires de transport de pétrole.
Les contributions pour le chauffage au bois sont réglées par la loi régionale n° 1/1997; la Région accorde une subvention en capital, correspondant à 20 pour cent de la dépense globale admise et une subvention destinée à couvrir 50 pour cent des intérêts relatifs à un emprunt décennal accordé par une banque ou par Finaosta. Le montant de la subvention publique ne doit pas, en tout cas, dépasser 60 pour cent de la dépense globale.
Le projet en question doit obtenir l’avis d’une conférence des services, composé par le Directeur de la sylviculture, de l’énergie et de l’USL.
Quant aux subventions accordées à la société Le Brasier, lors de la première phase la subvention en capital montait à 334 millions de lires, correspondant à 20 pour cent du total du projet, qui relève à 1.670 millions de lires, tandis que la subvention destinée à couvrir les intérêts montait à 187.584.000 lires en dix années, calculée sur le total de l’emprunt fait par Finaoste.
Pour ce qui concerne la deuxième phase, la subvention totale en capital monte à 524 millions de lires, correspondant à 20 pour cent du total de la deuxième phase du projet montant à 2.620 millions de lires.
La subvention destinée à couvrir les intérêts est à définir, car on n’a pas encore reçu le plan d’emprunt de Finaosta.
PrésidentLa parole au Conseiller Tibaldi.
Tibaldi (FI) Il gruppo di Forza Italia ha presentato questa interrogazione, per avere alcune informazioni non solo relativamente all’impianto di teleriscaldamento di Morgex, ma anche per capire quali saranno i futuri intendimenti in materia di politica energetica.
Dico questo perché sono diversi anni che la Valle d’Aosta ha promosso, prima attraverso la Digrava, poi tramite l’Italgas, un processo di metanizzazione, incentivando anche gli allacciamenti da parte di privati e di enti pubblici a questa rete del gas metano, che è un combustibile a basso tenore di inquinamento.
Come si colloca questa interrogazione nella premessa che ho fatto? La creazione di questo impianto di teleriscaldamento a Morgex fa presumere che venga accantonato il processo di metanizzazione nella Valdigne e nell’alta Valle.
Nella risposta, l’Assessore ha implicitamente confermato la funzione di questo impianto di termovalorizzazione è proprio quella di espandersi e di aumentare il numero di allacciamenti pubblici e privati nella zona.
Dovremmo quindi porre la domanda - ma che porremo in altro momento perché l’interrogazione verteva su altri quattro quesiti -: il progetto di metanizzazione in alta Valle è stato definitivamente abbandonato? Sembrerebbe di sì.
Veniamo al caso particolare, a questa iniziativa che è stata messa in piedi da una società privata, alla quale si è aggiunto anche il Comune, cioè di fatto si è creata una società mista pubblico-privato.
Il teleriscaldamento è una gran bella invenzione, permette di sfruttare cicli produttivi di diverso tipo, di utilizzare l’energia termica prodotta e veicolarla a favore di edifici pubblici o privati affinché ne possano trarre beneficio gli utenti.
Si parlava di teleriscaldamento anche con riferimento al possibile utilizzo nella città di Aosta dell'energia immensa prodotta dallo stabilimento Cogne, se ne parlava e se ne sarebbe potuto parlare magari quando c’era un'industria come la Morgex Carbo in quel di Morgex. Sinceramente non è molto comprensibile come un impianto di teleriscaldamento che si alimenti con cippato di legna e debba essere alimentato autonomamente, possa avere una funzione di completamento di un ciclo produttivo.
Sotto il profilo dell’impatto ambientale, ci risulta che proprio recentemente l’azienda di gestione abbia dovuto intervenire sui filtri del camino, in quanto le emissioni di particolato risultavano - sembra - al di sopra della norma.
Ma a parte l’impatto ambientale, che sembrerebbe ora sotto controllo, anche se della sola azienda, ma ci auguriamo che un controllo venga effettuato anche da enti a ciò preposti per la verifica della qualità dell’aria, il teleriscaldamento avrebbe avuto una funzione più logica e organica se e in quanto fase di completamento di un ciclo produttivo.
Desta qualche perplessità sapere che la produzione di cippato della sola Valdigne è più che sufficiente ad alimentare questo impianto.
Quanto all’intervento finanziario è tutt’altro che indifferente, perché da due deliberazioni di Giunta, adottate una nel 1999 e l'altra nel 2001, si evince che i contributi a fondo perso erogati dalla Regione a favore della società "Le Brasier" sono di 858 milioni, su un investimento complessivo di circa 4 miliardi. Sulla parte restante, Finaosta ha anche concesso un finanziamento agevolato, abbattuto con altri contributi in conto interesse dalla stessa Regione.
Tenendo presente anche che la società è mista pubblico-privata, in quanto vi partecipa anche il Comune, notiamo che l’interesse degli enti pubblici - sia la Regione attraverso l’iniezione di liquidità, sia il Comune attraverso la partecipazione diretta - è tutt’altro che indifferente! L’aspetto più importante però di quanto detto è quello di capire qual è la strategia energetica che la Regione vuole perseguire in alta Valle. Questo impianto sembra aver definitivamente posto una pietra tombale sul progetto di metanizzazione, e di ciò naturalmente ce ne dispiacciamo.
Si dà atto che, dalle ore 10,58, presiede il Vicepresidente Viérin Marco.