Oggetto del Consiglio n. 1927 del 4 aprile 2001 - Resoconto
OGGETTO N. 1927/XI Realizzazione di un’anagrafe scolastica e di un sistema di valutazione regionale. (Interpellanza)
Interpellanza Preso atto della documentazione fornita in seguito all’interrogazione con risposta scritta della sottoscritta, riguardante dati concernenti il successo/insuccesso scolastico degli alunni della scuola elementare, media e superiore della regione;
Viste le considerazioni formulate in premessa, secondo cui non sono sufficienti i dati della semplice ripetenza per valutare il successo/insuccesso scolastico;
Visto inoltre che sarebbe considerata essenziale la creazione di "un’anagrafe scolastica che segua in modo individuale ogni singolo alunno nell’intero percorso della carriera scolastica";
Convenendo sulla necessità di raccogliere dati più articolati e ponderati e di addivenire in valle alla realizzazione di un’anagrafe scolastica, oltre che del sistema di valutazione regionale previsto dalla l.r. 19/2000;
la sottoscritta Consigliera regionale
Interpella
l’Assessore competente per sapere:
1) come intende procedere per realizzare in valle un’anagrafe scolastica e quali tempi di attuazione prevede;
2) come intende attivarsi per la creazione di un sistema di valutazione regionale e quali sono i tempi e le procedure previste.
F.to: Squarzino Secondina
PresidenteLa parola alla Consigliera Squarzino Secondina.
Squarzino (PVA-cU)Nel mese di novembre la sottoscritta aveva presentato un'interrogazione con risposta scritta all’Assessore sui dati relativi all’insuccesso scolastico degli alunni nelle scuole valdostane in cui si chiedeva di conoscere i dati sulla ripetenza. La risposta dell’Assessore è stata puntuale e precisa ed accompagnata da una valutazione interessante.
In questa valutazione del fenomeno dell’insuccesso scolastico viene sottolineato che prendere in esame soltanto il fenomeno della ripetenza per analizzare l’insuccesso scolastico è inadeguato. E io concordo con l’Assessore.
"? È sicuramente utile e pertinente?" continua l'Assessore "? indagare fenomeni più evidenti come l’abbandono del percorso formativo, i ritardi temporali nel compimento del corso di studi intrapreso, calcolando per ogni leva i tassi di straripamento e, anche se è più complesso, vedere le valutazioni con cui vengono conclusi gli iter scolastici?", quindi è presente all’Assessore che il problema dell’insuccesso e dell’abbandono scolastico è un problema che va evidenziato e analizzato sotto diversi aspetti.
"? Per affrontare tali problematiche?" propone ancora l'Assessore "? occorrerebbe costituire, parrebbe essenziale creare un'anagrafe scolastica che segua in modo individuale ogni singolo alunno nell’intero percorso della carriera scolastica. Non solo, ma sarebbe interessante?" continua l’Assessore "? costruire un’area di conoscenza attraverso un quadro sistematico in modo da avere la dimensione del fenomeno. In questa ottica la creazione di un sistema di valutazione regionale coordinato agli organismi nazionali di cui alla legge sull’autonomia parrebbe essere essenziale?".
Rispetto a queste valutazioni, che la sottoscritta condivide, si vorrebbe sapere se si intende realizzare l’anagrafe scolastica, in quali tempi, in che modo, con quale progetto e a che punto è l’attivazione rispetto alla creazione di un sistema di valutazione regionale e anche qui i tempi e le procedure previste.
PresidenteLa parola all’Assessore all’istruzione e cultura, Pastoret.
Pastoret (UV)La nécessité d’acquérir des données concernant le parcours scolaire des élèves en rapport avec les problématiques concernant la prévention de l’abandon scolaire appartient depuis longtemps à la philosophe de l’Assessorat qui a imaginé et expérimenté différentes solutions, surtout au cours de ces dernières années.
Mais il faut aussi avouer qu’une série de problèmes importants s’est présentée soit au sujet des aspects techniques d’acquisition, soit pour ce qui est du traitement et de la protection des données, mais évidemment cette exigence d’acquérir des données devient plus pressante et cela grâce à la réforme du système d’instruction et de formation, en raison de la mise en place de la structure régionale d’évaluation du système scolaire aux termes de l’article 18, 5ème alinéa de la loi régionale n° 19/2000 sur l’autonomie des établissements scolaires et de l’introduction de l’obligation de la formation aux termes de la loi 20 janvier 1999 et de son exécution, loi portant: "Contrôle sur l’obligation scolaire, attestation des parcours de formation suivis".
Il s’agit de deux problématiques différentes:
- la première, l’autonomie, concerne la nécessité d’acquérir des données statistiques concernant non seulement les résultats des étudiants, mais aussi les aspects significatifs du fonctionnement du système scolaire;
- la deuxième concerne l’exigence, qui auparavant n’était pas si fondamentale, de vérifier les étapes de la formation.
Ce sont deux thèmes qui pour certains aspects se superposent et se croisent.
Il s’agit alors de créer un système d’information régionale de l’instruction publique intégré à la formation professionnelle, capable de se connecter et d’être en réseau avec d’autres banques de données comme celles des communautés de montagne et des communes.
Le problème est complexe et du point de vue technologique et du point de vue des sujets institutionnels concernés et il ne peut pas être abordé de manière sectorielle même compte tenu d’une certaine progression graduelle en fonction aussi des aspects économiques non négligeables.
C’est pourquoi on a décidé d’aborder en premier la question du recensement des données scolaires et de la formation, une question qui est actuellement à l’étude, en collaboration aussi avec l’Agence pour l’emploi, dans le cadre des actions prévues par le POR, pour les subventions mises à la disposition du Fonds social européen, se référant notamment aux actions prévues pour l’axe C, complément de programmation, mesures C et C 2.
D’ailleurs, pour ce qui est de l’aspect bien souligné par la loi régionale n° 19/2000 concernant l’intégration entre évaluation interne des établissements scolaires et évaluation régionale, le premier élément de référence est constitué par l’action du Comité technique consultatif, loi n° 53/1994 qui, comme il appert des différents documents produits par le comité lui-même, a réorienté son action dans le sens d’une nouvelle optique. Le comité a en effet encouragé au cours de deux dernières années, en collaboration avec le Service d’expression technique, les actions de formation, de réalisation, de monitorage des modalités d’évaluation, d’auto-évaluation, intégrées dans le secteur de l’éducation bi-plurilingue.
Les bases culturelles et méthodologiques sur lesquelles se fonde l’action du comité convergent vers des modèles intégrés d’évaluation capables de joindre par des actions synergiques la dimension de l’auto-évaluation interne des établissements scolaires et la dimension externe du système scolaire dans son ensemble. A partir de cette orientation le comité a notamment mis en place au cours de l’année scolaire 1999-2000 le Projet "Auto-évaluation de l’éducation bilingue à l’école moyenne", un projet qui a été proposé cette année aussi.
L’initiative prévoit l’expérimentation et la mise en place par les établissements scolaires d’une forme d’analyse des domaines prioritaires de l’éducation bilingue dans le but d’en mesurer les objectifs, les résultats, les actions dans le cadre de l’enseignement et apprentissage bi-plurilingue. Les données, les informations et les réflexions recueillies seront ensuite réutilisées par une analyse au niveau régional. Un aspect important du projet est la mise au point d’instruments d’organisation, traitement et communication des informations à l’aide des nouvelles technologies.
Le comité pourra ainsi contribuer à la rédaction d’un tableau général du niveau atteint par l’éducation bilingue valdôtaine, fournir un support important aux établissements scolaires pour la mise en place des formes d’évaluation interne aux écoles et fournir les éléments à considérer dans la définition des modalités d’évaluation du système scolaire valdôtain.
D’autres contributions à ce travail d’instruction seront fournies par les activités du Service d’expression technique, le monitorage de la réorganisation en verticale de la formation des cycles de base et de l’enseignement de l’anglais dans les primaires par le soin des inspecteurs techniques, évaluation et expérimentation des matériels dans les primaires et par les activités de l’IRRSAE dans le cadre aussi du protocole d’entente passé avec la Surintendance et qui concerne monitorage de l’autonomie, textes sur la compétence bilingue en classe de cinquième, conseils aux établissements scolaires.
Ces actions sont conçues aux termes de la loi régionale n° 19/2000 sur la base des critères d’intégration et de complémentarité avec une attention particulière au raccord au niveau de l’Etat de manière à affronter en parallèle au cours de cette phase de transition les différentes problématiques: acquisition et traitement des données, réalisation des instruments et leur utilisation à des fins régulatrices dans les établissements scolaires et au niveau régional.
Voilà ce sont les points de départ d’un passage progressif à un système d’évaluation organisé et cohérent que nous sommes en train de mettre sur pied pour ce qui est des contenus et des stratégies. Je regrette pour ce qui est des délais de réalisation parce que je ne suis pas à même pour l’instant de vous donner la définition d’une date précise en raison de la complexité de la matière et compte tenu des nombreux facteurs analysés et à analyser. Ce sont des éléments dont à l’heure actuelle je ne dispose pas, mais sur lesquels je pourrai par la suite donner des informations supplémentaires.
PresidenteLa parola alla Consigliera Squarzino Secondina.
Squarzino (PVA-cU)Ringrazio l’Assessore per i dati che ci ha fornito.
Capisco la complessità del tema, capisco l’importanza, ho intuito anche che l’Assessorato si rende conto di come sia questo un tema delicato, vitale, però vedo che non c’è nessun progetto.
L’Assessore mi ha elencato una serie di iniziative che sono fatte dall’IRRSAE, dal Comitato di valutazione, dall’Agenzia del lavoro; ha enunciato un suo desiderio che è quello che si costruisca un progetto in cui sia collegato tutto il sistema scolastico, il sistema professionale, gli enti locali, ma se non c’è nessuno che studi questo progetto, che lo formuli, che lo individui, credo che questo non vada avanti. Allora è chiaro che sorgono i problemi a cui l’Assessore accennava.
L’Assessore accennava alla complessità della questione, sottolineando la difficoltà di mettere insieme tutti questi soggetti: problemi di collegamento, di progetto di insieme, ma anche problemi di carattere tecnologico.
Non si può arrivare fra cinque o sei anni a mettere insieme, a mettere in un'unica rete sistemi di valutazione che sono nati con finalità e strumenti diversi. Sarà un lavoro enorme e dispendioso ricominciare daccapo tutto.
Non sarebbe più intelligente, Assessore, mi scusi ma è lei stesso che ha posto il problema, cominciare già oggi ad individuare questo sistema integrato? Ci sarà pure un gruppo di persone all’interno dell’Amministrazione in grado di delineare questo progetto integrato; poi i vari pezzi si realizzeranno, ma all’interno di un progetto integrato; altrimenti non si va da nessuna parte; altrimenti i vari soggetti non riescono a dialogare fra loro.
Allora l’obiettivo più importante, quello cioè di avere una serie di dati, di mettere questi dati in relazione fra di loro, di metterli in rete in modo che tutti siano in grado di leggere a partire da questi per poi agire, questo obiettivo non si raggiungerà mai se non si ha un chiaro quadro di come ci si vuole muovere e dove si vuole andare.
Altrimenti si anche risorse utili e importanti, ma settoriali e non comunicanti tra loro: il lavoro che sta facendo il Comitato sull’autovalutazione della scuola, è relativo alla scuola media che sappiamo avrà una vita breve perché poi bisognerà parlare di scuola di base. E nel frattempo il resto della scuola segue altri criteri? Mi sembra di sì, perché ci sono altri progetti dell’ispettorato per quanto riguarda la scuola elementare. Ma allora che rapporto c’è fra l’uno e l’altro? E a livello di scuola media superiore non c’è niente? Non si incomincia?
Lei capisce, Assessore, che il problema non è tanto, come lei diceva, conoscere il numero dei ripetenti, ma è individuare le caratteristiche del sistema in modo da poter intervenire, perché questo sistema scolastico, così com’è, non funziona tanto bene. Le sue pecche e i suoi limiti grossi ci sono.
Ha visto anche lei come, proprio a livello di scuola media, è emerso che c’è una percentuale di ripetenti molto alta: ben il 14 percento rispetto al 4 percento a livello nazionale. Ancora nel 20 percento degli alunni della scuola media si registra un ritardo nel curriculum, rispetto a una media nazionale del 12 percento. C’è quindi un alto tasso di insuccesso della Valle d’Aosta rispetto al restante territorio nazionale, come appare da documenti ufficiali elaborati dai vari comitati. Rispetto a questi dati credo che sia urgentissimo cominciare a lavorare in questa direzione.
Lei mi dice che non può darmi i tempi; lo so ed è abbastanza naturale visto che lei non ha in mente un progetto. Se lei avesse in mente un progetto, potrebbe rispondermi che entro sei mesi intende realizzare un quadro generale del progetto, che fra un anno è in grado di vedere come partire, ma almeno il primo tempo, quello di uno studio di un progetto integrato di valutazione, questo, Assessore, dovrebbe poterlo dare. Se non lo dà, vuol dire che non è questo uno dei tempi importanti del suo Assessorato e questo mi dispiace.