Oggetto del Consiglio n. 1923 del 4 aprile 2001 - Resoconto
OGGETTO N. 1923/XI Valorizzazione dei reperti romani e medioevali rinvenuti nel corso degli scavi archeologici in atto in Aosta. (Interrogazione)
Interrogazione Visti gli scavi archeologici che sono in atto ad Aosta, in via Sant’Anselmo e in via Edouard Aubert;
Avendo letto su organi locali di informazione che sono stati ritrovati dei reperti romani e medioevali;
Considerando che sia importante conservare e valorizzare le tracce del nostro passato, anche nell’ottica della vocazione turistica della città di Aosta;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
l’Assessore competente per sapere:
1) quali reperti sono stati individuati e quale importanza viene loro attribuita;
2) se, e come, tali reperti saranno conservati e valorizzati.
F.to: Squarzino Secondina - Curtaz
PresidenteLa parola all’Assessore all’istruzione e cultura, Pastoret.
Pastoret (UV)Les fouilles archéologiques de la rue Saint-Anselme et de la partie occidentale de la rue Edouard Aubert, Porta Decumana, font partie de projets importants de l’administration communale portant sur la réfection des réseaux technologiques enterrés pour lesquels il faut entreprendre des travaux d’excavation dans le dépôt archéologique le long de l’ancien Decumanus Maximus, soit les rues Saint-Anselme et Edouard Aubert.
On comprend bien que les fouilles en cours et celles à réaliser dans le cadre du même projet, qui est financé par des fonds communaux prévus à cet effet, sont des travaux obligés du point de vue institutionnel pour ce qui est de la surveillance qui demande tout de même un équilibre raisonné entre exigences de valorisation et exigences du projet de modernisation des infrastructures de la ville.
En réponse aux considérations initiales de la question, d’après lesquelles il est important de conserver et de valoriser les traces de notre passé dans une perspective de valorisation artistique, il faut bien différencier le concept de protection, conservation et valorisation, le dernier principe ne découlant pas nécessairement du premier et n’étant pas toujours applicable et étant parfois aussi en contradiction avec les exigences de protection et de conservation d’un site, notamment au cas où la valorisation ne concernerait que la vocation touristique d’un site ou d’une ville.
Il faut ensuite préciser le principe de conservation dans le cas des travaux sur la rue Saint-Anselme, un principe qui s’avère difficile car les parties extraites ont déjà été compromises par d’innombrables travaux d’installation de services précédents à ce type d’intervention.
Voilà donc que la conservation ne peut être en général sauvegardée que grâce à une documentation écrite, graphique et photographique des restes des structures retrouvées qui doivent être, comme on est en train d’ailleurs de le faire, étudiées de manière approfondie car, au-delà de l’intérêt relatif des fouilles, les travaux de la rue de Saint-Anselme ont permis d’acquérir d’autres données historiques importantes sur les caractéristiques du site à l’extérieur de la Porte Prétorienne.
C’est ainsi que la présence d’importants dépôts alluvionnaires remontant à l’époque entre la fin de la période romaine et le haut, moyen âge a été confirmée, tout comme les restes d’un canal dans la direction nord-sud dans la zone du toponyme assez significatif de Près de Fossez; la partie méridionale de la nécropole chrétienne afférente au complexe Saint-Laurent et Saint-Ours a été individuée comme le moment de commencement de la partie dont on dispose déjà; la base extérieure d’une structure en grosses pierres fluviales correspondant à l’endroit où les scientifiques situent la médiévale Porta Ciaffa.
Tout en conclusion la portée historique des découvertes de ces fouilles est présente malgré la pauvreté des restes et des matériaux.
En ce qui concerne au contraire les travaux de la partie occidentale de la rue Aubert, le discours est totalement différent. Les travaux effectués à la hauteur de la Porta Decumana ont été dictés par les exigences de protection, précédemment citées, mais les restes retrouvés par leur importance et leur état de conservation complètent ceux du sous-sol de la Bibliothèque régionale et permettent de reconstruire assez précisément l’aspect de la porte et de ses structures: tour latérale, pavement et de rendre accessible dans ce cas le site à un public de visiteurs intéressés à travers un parcours expressément étudié au-dessous de la route en réfection.
A ce propos je tiens à souligner aussi l’avantage d’avoir retrouvé des restes qui complètent aujourd’hui des fouilles qui sont déjà bien conservées à l’intérieur de la Bibliothèque régionale, de propriété de la Région, et, afin de conjuguer donc de manière efficace les caractéristiques essentielles de la protection et de la conservation et celle de la valorisation qui ne contraste dans ce cas pas avec les autres, l’administration communale nous a demandé, dans le cadre du projet de réalisation du tunnel technologique, la réalisation d’une variante qui permettra de rendre accessible au public l’ensemble des anciennes structures situées sur la route et c’est ce que nous avons intention de faire.
PresidenteLa parola alla Consigliera Squarzino Secondina.
Squarzino (PVA-cU)Mi dichiaro soddisfatta della risposta dell’Assessore, nel senso che la nostra preoccupazione era relativa non tanto alla conservazione dei reperti di via Sant-Anselmo, che sono, come giustamente lei dice, poveri come tipologie di reperti, seppure sono interessanti per le informazioni che danno, quanto per i reperti di via Édouard Aubert, perché sono reperti estremamente importanti e interessanti e il pensiero di vederli ricoperti e di vederli ritornare, non diciamo nel dimenticatoio, ma sottoterra, senza possibilità di accedervi, quest’idea era preoccupante per noi.
Quindi apprendiamo con soddisfazione che c’è il progetto di valorizzare questa tipologia di reperti, di valorizzarli insieme agli altri che si trovano al di sotto della Biblioteca e che sono collegati alla Biblioteca regionale. È importante che sia stata prevista una variante al tunnel tecnologico perché questo, così come è stato pensato e progettato, avrebbe impedito il passaggio sotterraneo dei turisti o di chiunque avesse voluto visitare questi reperti.
Ci dichiariamo quindi soddisfatti, speriamo solo che i tempi di realizzazione non siano lunghissimi, che non siano decennali per cui si perda nel frattempo l’interesse e l’entusiasmo per la novità dei reperti trovati.