Oggetto del Consiglio n. 1876 del 7 marzo 2001 - Resoconto
OGGETTO N. 1876/XI Applicazione del decreto del Ministro dell’interno del 17 gennaio 2001 circa l’utilizzo di militari di leva in servizi alternativi presso l’Amministrazione regionale e le amministrazioni locali. (Interrogazione)
Interrogazione Premesso che:
- il Ministro dell’Interno con decreto del 17/01/01 ha individuato ai sensi dell’art. 5 bis L. 365/2000 i comuni valdostani i cui residenti interessati al servizio militare possono su domanda essere congedati e impiegati come coadiutori delle amministrazioni comunali o di quella regionale per le esigenze connesse agli interventi del dopo alluvione;
- i comandi militari competenti sulla base delle esigenze rappresentate dalle amministrazioni civili assegnano loro, previa convenzione, i soggetti predetti;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
il Presidente della Giunta regionale per sapere:
1) se l’Amministrazione regionale abbia predisposto convenzioni di cui in premessa;
2) se l’Amministrazione regionale abbia diramato nell’ambito dei compiti di programmazione e dei poteri speciali ex ordinanza 3.090 del 18/10/00 indicazioni agli Enti locali relativamente a tali convenzioni;
3) se sia a conoscenza del numero dei giovani che ad oggi hanno presentato domanda per essere impiegati nel servizio civile sostitutivo ex art. 5 bis L. 365/2000;
4) se sia a conoscenza di convenzioni attivate o in fase di attivazione da parte degli Enti locali valdostani.
F.to: Frassy - Tibaldi
PresidenteLa parola al Presidente della Regione, Viérin Dino.
Viérin D. (UV)Le décret du Ministre de l’intérieur évoqué dans le préambule de la question n’est que le dernier acte, incomplet par ailleurs, d’une procédure bien plus longue qui a été lancée et qui est suivie attentivement par la Présidence du Gouvernement valdôtain.
Dès le 17 octobre dernier nous avons en effet demandé au Président du Conseil des ministres ainsi qu’au ministre compétent que les mesures nécessaires soient prises pour que les jeunes appelés valdôtains puissent bénéficier des options généralement offertes aux résidants des zones touchées par des catastrophes naturelles, c’est-à-dire qu’ils puissent effectuer leur service militaire dans leur région d’origine ou bénéficier d’une libération anticipée, voire même être exemptés.
En réponse à cette requête, la loi n° 365 a été approuvée le 11 décembre 2000. Ce texte est en fait la conversion en loi du décret-loi n° 279 mieux connu sous le nom de "décret Soverato" qui porte interventions urgentes de protection civile pour les zones à fort risque hydrogéologique et en particulier en faveur des zones de la Région Calabre frappées par les catastrophes naturelles aux mois de septembre et d’octobre 2000.
L’article 5 de la loi n° 365 a notamment étendu l’application des dispositions relatives au service militaire des appelés de la Calabre à tous les résidants des communes gravement sinistrées lors des inondations survenues aux mois d’octobre et de novembre 2000.
Par l’ordonnance n° 3.095 le Gouvernement a donc établi qu’une commune pouvait être reconnue gravement sinistrée si la catastrophe naturelle avait affecté plus de 30 pour cent de son territoire. Ce critère a été modifié par l’ordonnance n° 3.096 du 30 novembre 2000 selon laquelle est déclarée gravement sinistrée toute commune dont le syndic a dû prendre en matière de protection civile des mesures ou des ordonnances d’extrême urgence dans le cadre des événements des mois d’octobre et de novembre 2000.
Le 28 décembre 2000 la Présidence du Gouvernement a donc communiqué à l’Agence de protection civile la liste des 65 communes valdôtaines qui répondaient à ce nouveau critère. C’est cette liste que reprend le décret par lequel le 17 janvier 2001 le Ministre de l’intérieur indique les communes valdôtaines sinistrées aux fins de l’application de l’article 5 bis de la loi n° 365.
La commune de Verrayes n’y apparaît pas en raison d’une simple erreur matérielle, erreur que nous avons signalée et qui a été corrigée par le décret du Ministre de l’intérieur du 17 février 2001.
Pour ce qui est des points précis soulevés par la question, je veux tout d’abord préciser que la possibilité pour les appelés du Val d’Aoste d’effectuer leur service militaire sous forme tant civile que militaire en ?uvrant aux côtés des personnels de l’Administration régionale ou des collectivités locales dépend de deux facteurs.
Si l’on excepte ceux dont l’habitation principale a fait l’objet d’un ordre d’évacuation après avoir été totalement ou partiellement déclarée inhabitable et qui peuvent donc demander à être exemptés de tout service ou à bénéficier d’une libération anticipée, d'une part les intéressés doivent présenter une demande en ce sens et, d’autre part, les administrations locales doivent signaler leurs besoins au commandement militaire compétent.
En ce qui concerne l’Administration régionale, toutes nos structures ont été invitées à faire connaître leurs nécessités à la Direction de la Protection civile afin que, le cas échéant, il soit procédé globalement à la mise en ?uvre d’une convention avec les différents commandements militaires.
En ce qui concerne les administrations communales - parce que chaque administration doit stipuler une convention - il convient avant tout de préciser que la référence que vous faites à l’ordonnance n° 3.090 est erronée. Celle-ci prévoyait en effet des mesures d’urgence visant à aider les populations victimes de l’inondation d’octobre dernier à retrouver des conditions de vie normale. Cela dit, les 65 communes concernées ont été informées officiellement qu’au lendemain de la publication du décret du Ministre de l’intérieur du 17 janvier, soit le 22 janvier, les dispositions de la loi n° 365 relatives au service militaire peuvent être appliquées. Ces communes ont été donc invitées à publier ledit décret au tableau d’affichage et à en informer la population. Par la suite, les modalités d’application des conventions ont été communiquées auxdites communes.
D’autre part, une note sur les informations relatives aux mesures en question a été communiquée aux organes d’information et insérée dans le site Internet de la Région.
Quant aux chiffres qui sont requis par les signataires de la question, nous avons demandé au Commandement de la région militaire du Nord, dont la compétence s’étend à tout le Nord de l’Italie, et ce Commandement nous a indiqué que, les différents Commandements militaires recevant encore des demandes, il sera sous peu en mesure de nous fournir les premières données relatives au nombre de demandes présentées.
Quant aux communes, Fénis, Pontey et Pont-Saint-Martin ont déjà procédé aux démarches nécessaires à la signature d’une convention en vue de l’emploi sur leur territoire de jeunes Valdôtains du contingent. D’autres communes, notamment la commune d’Aoste, préparent actuellement les actes nécessaires à la stipulation de cette convention.
PresidenteLa parola al Consigliere Frassy.
Frassy (FI)Presidente noi abbiamo ascoltato la sua risposta che è stata ricca soprattutto nelle premesse, premesse che peraltro non erano parte integrante della nostra interrogazione.
Esprimiamo invece una parziale insoddisfazione sul ruolo che l’Amministrazione regionale dovrebbe e avrebbe potuto sicuramente svolgere, il Presidente sorride, ma penso che ci sia poco da sorridere?
(interruzione del Presidente Viérin Dino, fuori microfono)
? non è un abbaglio dell’autonomia. Non dimentichiamo che la vostra Giunta non più tardi di qualche settimana fa ha stanziato una cifra intorno ai 600 miliardi come piano dei lavori pubblici del dopo alluvione; penso che 600 miliardi stiano a indicare l’esigenza di interventi significativi sul territorio regionale, ma al di là dei 600 miliardi, Assessore Vallet, basta girare per le nostre vallate per capire qual è la situazione di fatto del dopo alluvione.
Allora diventa un po' riduttivo, Presidente, dire che in data 30 gennaio lei ha emanato una comunicazione ai comuni dove, fatte le premesse delle leggi, si chiude invitando a dare ampia diffusione della presente comunicazione alla popolazione e a valutare la possibilità di utilizzare i soggetti che ne facciano richiesta. Perché dico che è un po' poco? Perché il "decreto legge Soverato" convertito, cioè la legge n. 365, dice altre cose, dice che le amministrazioni dello Stato, delle regioni e degli enti locali possono effettuare convenzioni con i comandi militari, allora non è questione?
(interruzione del Presidente Viérin Dino, fuori microfono)
? Presidente, va bene, ci saranno delle ultime comunicazioni fatte dopo l’interrogazione, ne sono convinto? no, non le ha più fatte dopo? Va bene, fatte prima, ad oggi però mi sembra che la situazione non si sia sbloccata perché non mi risulta perlomeno a 48 ore fa che ci siano dei giovani valdostani che abbiamo già ottenuto la possibilità di dismettere la divisa militare per andare a servire la propria comunità.
La legge n. 365, ed è una legge e non un’opinione, dice che entro 20 giorni dalla stipula della convenzione il comando militare deve dare il congedo al giovane che ne faccia richiesta; se c’è la convenzione, pertanto, al di là delle norme e delle circolari che l’Amministrazione ha fatto e che sono sicuramente state utili, l’auspicio che formuliamo è che la stessa Amministrazione regionale nell’ambito di quei 600 miliardi individui delle esigenze che possano coinvolgere questi giovani perché riteniamo che sia utile in questa situazione approfittare di tutti gli strumenti legislativi. Lo dico senza polemica, Presidente. Non è questione di fare l’abbaglio all’autonomia, è semplicemente questione di utilizzare gli strumenti legislativi che anche alle regioni e dunque anche all’Amministrazione regionale della Valle d’Aosta competono.
Se i comuni hanno più difficoltà perché non hanno uffici legislativi sufficientemente attrezzati, non hanno collegamenti sufficienti, penso che non dovrebbe essere difficile per l’Amministrazione regionale in termini non brevi, brevissimi predisporre una convenzione che possa quanto meno iniziare a far decollare il meccanismo ed è questo il motivo per cui avevo esordito dicendo che eravamo parzialmente insoddisfatti della risposta perché al di là delle premesse le conclusioni sono ancora tutte da scrivere.