Oggetto del Consiglio n. 1863 del 21 febbraio 2001 - Resoconto
OBJET N° 1863/XI Débat sur la nouvelle situation politique.
PrésidentIl nous paraît judicieux de faire précéder ces deux arguments par une communication concernant la redéfinition du cadre de la majorité politique et à cet effet je crois que le Président de la Région souhaite prendre la parole pour en donner communication au Conseil, sur quoi nous ouvrirons la discussion.
La parole au Président de la Région, Viérin Dino.
Viérin D. (UV) Un accord a été conclu entre Democratici di Sinistra-Gauche Valdôtaine, Stella Alpina et Union Valdôtaine, accord portant sur l'élargissement de la majorité actuelle compte tenu des considérations de nature politique et avec un engagement quant aux priorités programmatiques nécessaires pour terminer cette législature.
La Vallée d’Aoste traverse en effet actuellement une période historique particulièrement significative et je vais donner lecture de l’accord qui a été conclu: je crois que la Présidence du Conseil peut distribuer à tous les collègues le texte de cet accord pour qu’ils puissent en disposer; je crois qu’il en sera fait de même pour les journalistes.
Je disais qu’à l’avis de ces forces politiques, la Vallée d’Aoste traverse actuellement une période historique particulièrement significative. Une période caractérisée par le processus d’intégration européenne, par la globalisation et par la mondialisation des sociétés, de l’économie et des marchés, qui exige des réponses précises et ponctuelles en termes d’ouverture, de compétitivité, de qualité et de solidité des systèmes.
Une période par ailleurs profondément marquée par la tragédie et la fermeture du Tunnel du Mont-Blanc ainsi que par l’inondation du mois d’octobre 2000, autant d’événements qui ont mis en pleine lumière les aspects de la gestion du territoire, de la mobilité et des communications.
Une période extraordinaire qui, comme lors de la récente catastrophe, impose des décisions immédiates et efficaces, la cohésion, la stabilité politique et du Gouvernement, l’unité et la solidarité, même politique, afin que les conditions indispensables soient garanties pour affronter et gagner les défis qui nous attendent, sans perdre de vue l’identité, l’essor et le bien-être de la communauté valdôtaine.
Les Democratici di Sinistra - Gauche Valdôtaine, la Stella Alpina et l’Union Valdôtaine entendent s’activer, chacun en ce qui le concerne, pour que la Vallée d’Aoste progresse et surmonte cette phase extraordinaire de notre histoire, pour que soit renforcée, par le biais de l’élargissement de la majorité régionale actuelle, l’activité du Gouvernement valdôtain et pour que ce dernier puisse compter sur la stabilité, la continuité, l’efficacité et la rapidité de son action. Et ce, sur la base du programme concerté de législature 1998-2003, dont la validité est confirmée avec les opportunes mises au point et définitions de priorités dérivant des faits, événements et situations nouvelles ainsi que d'une méthode collégiale de travail, axée sur la confrontation, le dialogue, l’égalité, l’adhésion totale aux choix opérés.
A cet effet, les forces de cette majorité se proposent - il y a quatre points programmatiques particuliers qui sont mis en relief -:
a) tout d’abord de procéder à une analyse approfondie de l’aménagement urbanistique et territorial de la Vallée d’Aoste afin:
- d’actualiser la carte des situations à risque;
- de programmer les initiatives et les opérations visant à protéger la population et les infrastructures contre les risques hydrogéologiques;
- d’agir, dans la phase de reconstruction, avec procédés et instruments absolument fiables et susceptibles d’assurer l’aménagement correct du territoire;
mais aussi de poursuivre les actions ciblées en vue d’assurer, dans le respect des exigences de protection de l’environnement et du paysage ainsi que de la nécessité de sauvegarder la santé et la qualité de la vie de la population, le désenclavement de la Vallée d’Aoste par la modernisation et l’essor des infrastructures de communication et plus précisément par:
- la réouverture, en toute sécurité et avec la réglementation des passages, du Tunnel du Mont-Blanc,
- le développement des liaisons ferroviaires nationales et internationales, notamment en ce qui concerne le Tunnel de base Aoste-Martigny;
enfin l’essor de l’aéroport Corrado Gex.
b) deuxième volet:
- de poursuivre l’?uvre de modernisation du système économique, financier et productif de la Vallée d’Aoste par:
- l’achèvement des travaux de requalification de l’aire de la Cogne d’Aoste, de l’aire de l’autoport de Pollein-Brissogne, du fort et du bourg de Bard;
- la promotion et l’exploitation de nos ressources humaines, énergétiques et financières;
- la valorisation de l’épargne des Valdôtains par leur participation au financement des grands projets de développement et son utilisation en Vallée d’Aoste;
- la simplification accrue et la souplesse de l’activité de l’Administration régionale parallèlement à l’ouverture du guichet unique des entreprises, à la réorganisation des services de chambre de commerce et à la réforme des aides régionales au profit des entreprises;
enfin l’intégration de la nouvelle économie dans la société et dans le secteur de la production avec la promotion de la société de l’information et plus précisément la formation, l’instruction et la recherche, l’innovation dans les services de l’administration publique, en offrant aux citoyens et aux entreprises des services intégrés et non plus morcelés selon les compétences, la définition de règles et de procédures pour le développement du commerce électronique, l’accès aux réseaux et aux infrastructures.
c) troisième volet:
- de fixer à titre définitif, compte tenu de l’issue favorable du long contentieux qui, par l’arrêt du Conseil d’Etat, a sanctionné le bien-fondé de l’action du Gouvernement et du Conseil régional, les modalités de fonctionnement de la Maison de jeu de Saint-Vincent, selon les principes du droit privé, qui soient en mesure d’assurer à cette dernière efficacité, transparence et rentabilité, tout en voulant, sur la base de l’expérience acquise, éviter que ne se reproduisent ces situations susceptibles de donner lieu à d’ultérieurs contentieux;
- de sauvegarder et développer, dans un secteur en pleine évolution, la compétitivité du Casino de la Vallée en ?uvrant pour la réalisation d’une nouvelle maison de jeu et l’achat, dans la mesure du possible, des propriétés fonctionnellement inhérentes à son activité.
d) enfin quatrième et dernier volet:
- de poursuivre la réalisation sur le territoire d’un réseau de services efficaces, efficients et accessibles à tous les citoyens et ce, tout particulièrement dans le secteur socio-sanitaire;
- de réglementer les modalités de vérification de la maîtrise de la langue française pour tous les personnels de la fonction publique n’appartenant pas aux catégories prévues par la loi régionale n° 25/1999;
- de s’assurer, à la lumière aussi des résultats de la première conférence sur la famille, l’efficacité et la fonctionnalité des politiques sociales et familiales de la Région, dans l’optique de la rationalisation et de la complémentarité par rapport aux mesures analogues de l’Etat et de l’Union européenne;
- d'évaluer l’impact des dispositions régionales en matière d’aide sociale, dans la perspective d’un système intégré et uniforme d’actions, qui prenne notamment en compte la composition de la famille;
- de continuer à faciliter, à tous ceux qui en ont l’exigence, l’accès au logement, en mettant sur pied, un système de convention entre les collectivités publiques et les entreprises privées pour la rénovation et la construction de logements à destiner au marché de la location et en assurant les ressources financières étatiques, régionales et communales propres à garantir la pleine utilisation des fonds régionaux et nationaux pour l’habitation.
C’est sur la base de ces volontés politiques, de ces accords et de ces engagements programmatiques que les forces de cette nouvelle majorité se sont engagées à ?uvrer.
PrésidentLe débat est ouvert.
La parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU)Alcune osservazioni a caldo dopo aver letto il programma che costituisce l’accordo della maggioranza regionale allargata.
Non posso negare una qualche delusione perché stamani pensavo: con tutto il tempo che hanno avuto ci presenteranno un bel programma, un documento dettagliato, completo e invece ci troviamo di fronte a due paginette e mezzo che costituiscono né più né meno un elenco di buone intenzioni con tante omissioni e come vedremo con un'eccezione; un elenco di formulazioni generiche e poco impegnative. Potrei leggere quasi a caso.
Per quanto riguarda le tematiche dell’assetto urbanistico e territoriale, il primo punto che ha affrontato il Presidente della Giunta, si tratta né più né meno della sintesi di quanto già contenuto nella delibera della Giunta regionale del 23 gennaio 2001, non c’è niente di nuovo, semmai un po' più generico.
Per quanto riguarda il problema dei trasporti, ancora una volta, ne abbiamo già parlato questa mattina, il problema della riapertura del Monte Bianco viene risolta con una frasetta: "? in condizioni di sicurezza e con regolamentazione dei transiti?". Lamentavo già stamattina, lo dico per l’ennesima volta, che nessuno sa qual è la posizione dell’Amministrazione regionale, della maggioranza regionale passata e dell'attuale, della Giunta e del Presidente della Giunta rispetto alla regolamentazione. Non si sa o non si dice.
Si parla dei soliti interventi di riqualificazione dell’area Cogne.
Sulla Casa da gioco di Saint-Vincent si parla di gestione privatistica, ho già avuto modo di chiarire che parlare di gestione privatistica non vuol dire niente perché non mi risulta che esista nel nostro Paese, ma anche in altri paesi europei, una gestione pubblicistica di una casa da gioco.
Sono tutte privatistiche, avvengono sempre attraverso gestioni di diritto privato. Nel programma non si chiarisce se poi questa partecipazione alla gestione privata sarà da parte dell’ente pubblico, di soli privati, mista; neanche un'indicazione.
Una piccola indicazione a tale proposito ce la saremmo aspettata. Le forze politiche che compongono la maggioranza ogni giorno ci propongono sui giornali una soluzione per il Casinò, ma non siete stati capaci, colleghi della maggioranza, a dare un'indicazione voi stessi.
Avremmo capito qualcosa di più.
Sempre esemplificando, vado al punto d) del programma dove si fa riferimento alla verifica anche alla luce dei risultati della prima conferenza regionale sulla famiglia, all'efficacia e funzionalità delle politiche sociali, eccetera, ma queste sono tutte cose previste dalla legge regionale in materia, non c’era bisogno di scriverle, le sapevamo già, sono degli atti dovuti.
Qui piuttosto immaginavamo di vedere delle novità, perché c'erano i famosi paletti della "Stella Alpina" sulla famiglia; ma non vediamo più paletti, vediamo delle affermazioni generiche che sono sottoscrivibili da chiunque. Penso che un programma del genere, ripeto, tranne su un punto sul quale tornerò, poteva essere firmato da chiunque di noi, direi da qualsiasi cittadino perché si tratta di un elenco di buone intenzioni.
Dicevo che vi sono delle omissioni piuttosto sorprendenti per quanto mi riguarda; per esempio non c’è un solo cenno alle riforme istituzionali, quello che doveva essere il fiore all’occhiello della legislatura 1998-2003. Va bene che la Commissione speciale delle riforme istituzionali ha sostanzialmente fallito il suo obiettivo, che era quello di presentare una bozza di riforma statutaria entro il 31 dicembre 2000, ma qui non c’è alcun cenno.
E mi preoccupa ancora di più che non ci sia nessun cenno a proposito delle riforme che obbligatoriamente dovremo fare: quelle relative al disegno di legge costituzionale, diventato legge recentemente, che entrerà in vigore a giorni, se non è già entrato in vigore, e che assegna alla Valle d’Aosta delle competenze ulteriori, per esempio in materia di forma di governo. Avevate firmato anche degli ordini del giorno su questa cosa come forze di maggioranza con cui vi impegnavate entro un termine dalle riforme a presentare?
(interruzione del Presidente della Regione, fuori microfono)
? "Gli ordini del giorno sono ancora lì", dice il Presidente, ma non sono qui nel programma e pensavamo di leggerlo con delle indicazioni più precise, Presidente, perché gli ordini del giorno erano generici, pensavamo che almeno un cenno con degli orientamenti più significativi, nel momento in cui una maggioranza inizia un percorso comune, ci fossero.
È chiaro che se non si dice quello che si vuole fare, è più facile andare d’accordo, fintanto che il nodo non viene al pettine. Soltanto che probabilmente sarebbero venuti al pettine tanti nodi, quindi si è preferito accantonare nodi e pettine. Comunque sulle nuove competenze acquisite dalla Regione nulla è dato leggere.
Non c’è un cenno sulla ferrovia Aosta-Torino, anche qui tanti ordini del giorno, ma nessun cenno all'Aosta-Torino, cioè alla ferrovia che c’è. Si fa invece un cenno, questo non mi scandalizza che sia generico, sull'Aosta-Martigny, cioè la ferrovia che ci sarà dopo il 2050.
Sulla famiglia, ripeto, non ci sono novità, ma solo ovvietà.
E mi fermo, rilevando però che c’è un punto significativo e chiaro, lo devo riconoscere, in questo programma - mi verrebbe da dire l’unico -: si parla per la prima volta in un atto programmatico della promozione della realizzazione di una nuova casa da gioco.
Questo se non ricordo male, non era previsto nel programma di legislatura 1998-2003 e questa è un'indicazione piuttosto chiara, talmente chiara rispetto alle altre che mi vien da dire che questa maggioranza si caratterizza essenzialmente dall’accordo trovato su un punto che immagino non fosse così pacifico: quello di realizzare accanto alla vecchia Casa da gioco di Saint-Vincent una nuova casa da gioco e quindi, se mi è consentita una battuta, direi che oggi dalla lettura del programma nasce la maggioranza del casinò nuovo.
Muore definitivamente, non la maggioranza, ma l’idea dell’ospedale nuovo, idea che forse indirettamente, tirata per i capelli, nel vecchio programma si poteva ancora leggere, e nasce l’idea del casinò nuovo.
Di fronte a un quadro che ho cercato di evidenziare con queste poche osservazioni a caldo, un quadro così sconfortante, ribadiamo la nostra convinta opposizione a questa maggioranza.
PrésidentLa parole au Conseiller Tibaldi.
Tibaldi (FI)Tre considerazioni.
La prima sui numeri. L’allargamento della maggioranza inevitabilmente fa fare una riflessione sui numeri: da 24 consiglieri, come erano nel 1998 a suffragio della Giunta "Viérin bis", la maggioranza si allarga a 29 consiglieri. Questo allargamento ci fa comprendere innanzitutto una cosa: che dalla maggioranza assoluta nel 1998 stiamo andando verso una maggioranza quasi totalitaria del 2001 perché 29 consiglieri su 35 rappresentano grosso modo l’80 percento dei suffragi in questa Assemblea.
E sui numeri possiamo aggiungere questa considerazione: non crediamo che questo 80 percento di rappresentatività in quest’aula sia corrispondente all’80 percento di rappresentatività popolare che nel 1998 i Valdostani hanno dato ai gruppi consiliari qui rappresentati, quindi c’è una sostanziale distanza fra la realtà del consenso e l’attuale formula di maggioranza e i nuovi equilibri di rappresentatività che si sono creati.
I presupposti, secondo punto. La nuova maggioranza si allarga su un presupposto alluvionale: la premiata ditta Collé e soci, gli Autonomisti di una volta, oggi confluiti per fusione nella Stella Alpina, hanno motivato sul presupposto dell’alluvione del 15 ottobre la loro adesione alla maggioranza.
La loro adesione alla maggioranza aveva quindi come incipit il fatto che la Valle d’Aosta aveva subito un evento devastante, disastroso, quindi giustificavano l’abbandono dal campo dell'opposizione e della minoranza per approdare a un altro campo: quello della maggioranza.
Se tutti fossimo stati colti dalla medesima sensibilità, oggi ci sarebbero 35 consiglieri di maggioranza e quindi la maggioranza da quasi totalitaria sarebbe totalitaria senza più porsi il problema per Viérin e per la Giunta di quel minimo di confronto dialettico che è auspicabile in ogni consesso democratico o comunque in ogni organo politico, che è necessario che esista.
Ma qui purtroppo con la riduzione dei numeri, e mi riaggancio al punto di prima, l’opposizione si sta riducendo, scusate la tautologia, ai minimi termini perché i numeri dell'opposizione sono ormai ridotti a sei unità. Penso e spero che a questa riduzione in termini quantitativi non corrisponda una riduzione in termini qualitativi, nel senso che, almeno per quanto concerne il gruppo di Forza Italia, l’attenzione sotto il profilo ispettivo, propositivo e di controllo che ci compete in quanto forza di minoranza verrà svolta con il massimo impegno e ci auguriamo di conseguenza con la massima efficacia, ma questa sarà poi una valutazione che faranno i Valdostani.
Terzo punto: l’impronta. L’impronta si desume da quello che è il documento politico programmatico che oggi ci ha letto il Presidente Viérin.
Viérin esordisce dando lettura delle priorità programmatiche per terminare la legislatura. Io non credo, Presidente, che lei abbia bisogno di allargare la maggioranza per terminare la legislatura anche perché nel 1997 addirittura ha riassunto "ad interim" un Assessorato che era vacante, quello del bilancio.
Non mi pare di scorgere alcuna impronta in queste righe, lo diceva prima il collega Curtaz, che ha fatto un’analisi più dettagliata rispetto al programma del 1998. Non ci pare quindi che l’apporto politico sostanziale degli Autonomisti nella nuova maggioranza sia così significativo, perlomeno dalla lettura dei contenuti di questo documento.
Tra l’altro rileviamo anche una contraddizione tra un punto qui contenuto e un punto che sarà subito dopo esaminato all’ordine del giorno di questa seduta: da un lato si dice che si vuole semplificare e snellire l’attività dell’Amministrazione regionale unitamente all’attivazione dello sportello unico delle imprese, il riordino dei servizi camerali e la riforma degli interventi regionali a favore delle imprese, dall'altro dobbiamo invece approvare il piano previsionale e programmatico della Consulta regionale dell’economia e del lavoro per l’anno 2001, un organo quanto mai contestato in particolare dagli Autonomisti, in particolare dal collega Lanièce, giustamente contestato per la sua inutilità, per il suo costo, per il fatto che si trattava di un carrozzone che non ha prodotto alcun servizio utile al sistema economico valdostano e tanto meno alla pubblica amministrazione.
Allora, dopo tre mesi di balìa politica, perché dall’inizio di dicembre ad arrivare ad oggi sono passati tre mesi, e quindi di avvio stentato, ci auguriamo che questo rodaggio si sia completato, ci auguriamo di non essere spettatori di ulteriori smottamenti che ci lascino increduli di questa necessità di allargare la maggioranza e di questa necessità da parte degli Autonomisti di contribuire insieme ai Democratici di Sinistra a questa configurazione di maggioranza estremamente larga.
Sappiamo che in questi tre mesi gli alluvionati si sono rimboccati le maniche, e hanno ricostruito le loro case, hanno riavviato le loro attività, checché gli Autonomisti aderissero o meno alla maggioranza. Io penso che l’emergenza l’abbiano risolta innanzitutto coloro che hanno subito l’evento e, delle querelle politiche, tutte quante, se ne sono ben guardati e intanto sono passati tre mesi.
Cosa esprimere a conclusione di quello che sto dicendo? Se ci sarà un beneficio, lo vedremo. Noi nutriamo dubbi su alcuni punti di programma che qui sono contenuti, che altro non sono che la continuazione o meglio l’approfondimento di ciò che era già contenuto nel programma di legislatura; abbiamo profonde perplessità per esempio sul punto c) già citato del Casinò di Saint-Vincent che, pur non essendo definito nella sua modalità precisa, ci fa capire che l’orientamento è quello di realizzare una nuova casa da gioco.
Ne abbiamo parlato poc’anzi in un'interpellanza proposta dal nostro gruppo dicendo che, mentre altri gestori di case da gioco guardano oltre frontiera, noi oltre frontiera riusciamo solo a fare le trasferte e non so quali indicazioni utili, quali modelli tipo Las Vegas riusciremo ad importare in questa Regione.
La realizzazione di una nuova casa da gioco non ci sembra senz’altro la panacea per il nostro Casinò, ci sembra piuttosto un'iniziativa sulla quale riflettere, ma riflettere in termini rapidi per ripensarci perché non è creando una seconda struttura che si riesca a dare rilancio e fiato ad un'azienda valdostana che dovrebbe essersi distinta maggiormente in questi anni e per redditività e per competitività.
La considerazione politica che facciamo è questa: che oggi, e concludo, insieme all’Union Valdôtaine in maggioranza e ai Democratici di Sinistra ci sono anche gli Autonomisti. Dovevano proporsi come alternativa, avrebbero voluto proporsi come alternativa, sono invece una forza integrativa del Centro Sinistra.
PrésidentLa parole au Conseiller Martin.
Martin (SA)Si conclude oggi con la presentazione a questa Assemblea del documento programmatico sottoscritto dai Democratici di Sinistra, dalla Stella Alpina e dall’Union Valdôtaine, documento sul quale peraltro ritengo che il Consigliere Curtaz abbia fatto delle osservazioni banali, banali probabilmente perché ha letto molto frettolosamente questo documento non tenendo conto che queste sono delle puntualizzazioni ad un programma più ampio, elaborato nel 1998, e non tenendo conto che queste sono delle linee di indirizzo su fatti ed avvenimenti accaduti in un recente passato.
Dicevo che si conclude oggi con la presentazione di questo documento una prima fase di un accordo politico che prevede un allargamento della maggioranza regionale e un'intesa fra le stesse forze per le prossime elezioni politiche; la seconda fase, quella riguardante le elezioni politiche tuttora in corso di elaborazione, con le forze politiche intente a discutere di programmi, intente a mettere in evidenza i reali problemi della nostra Regione in un momento molto delicato per la salvaguardia della nostra autonomia e per l’ottenimento di un vero federalismo, intente a ricercare di comune accordo i candidati che meglio possano rappresentare le istanze della comunità valdostana nel prossimo Parlamento nazionale, ma questa è una fase che non riguarda direttamente questa Assemblea anche se gli attori sono da ricercarsi anche in questo consesso.
Oggi a noi è richiesto di dare una valutazione politica all’allargamento della maggioranza regionale e al documento programmatico che le forze politiche dei Democratici di Sinistra, della Stella Alpina e dell’Union Valdôtaine hanno sottoscritto e la nostra valutazione è positiva perché riteniamo che le puntualizzazioni e le definizioni di priorità contenute nel documento programmatico che con le altre forze abbiamo elaborato siano in grado, come si dice nel documento, di far superare positivamente una fase straordinaria della nostra storia regionale caratterizzata dal processo di integrazione europea, dalla globalizzazione e dalla mondializzazione delle società, dell’economia e dei mercati, una fase peraltro profondamente segnata dalla tragedia e dalla chiusura del Monte Bianco nonché dagli eventi alluvionali dell’ottobre 2000.
E proprio questi tragici eventi avevano spinto i movimenti degli Autonomisti e della Fédération ad anticipare un processo politico in atto, quello della Stella Alpina, per offrire alla maggioranza regionale, in un momento di difficoltà della comunità valdostana, il proprio sostegno quale segno tangibile di responsabilità, di collaborazione, di serietà di una forza politica che intende mettere a disposizione della Valle d’Aosta le proprie energie, le proprie idee, il lavoro giornaliero sul territorio dei propri uomini.
Questo messaggio, questa disponibilità è stata recepita ed accettata dalle altre forze di maggioranza e noi siamo quindi lieti, come Stella Alpina, di aver dato il nostro contributo nella stesura del documento programmatico che è il frutto di un serio confronto e che recepisce, sulla base di una pari dignità, idee, suggerimenti, valutazioni, scelte che i Democratici di Sinistra, la Stella Alpina e l’Union Valdôtaine hanno di comune accordo elaborato e condiviso.
Per quanto ci riguarda, particolare attenzione avevamo posto a problemi quali quelli riguardanti l’assetto urbanistico e del territorio per la ricostruzione post-alluvione, alla valorizzazione e all’utilizzo locale del risparmio dei Valdostani, ai problemi della famiglia anche alla luce di quanto emergerà dalla prima conferenza regionale sulla famiglia, alle questioni riguardanti le modalità di accertamento della piena conoscenza della lingua francese per le categorie del pubblico impiego escluse dalla legge n. 25.
Tutti temi che con quelli proposti dalle altre forze sono stati inseriti nel documento programmatico e che ci fanno dire che questo accordo permetterà di far fronte positivamente agli anni difficili che ci attendono da qui alla fine della legislatura.
Per parte nostra saremo da un lato corretti sostenitori dell’azione del Governo regionale e dall’altro attenti osservatori dell’esecuzione del programma sottoscritto nell’interesse della maggioranza regionale, del suo governo e della comunità valdostana.
Il lavoro che ci attende non è agevole. I risultati che la Valle d’Aosta si attende non saranno facilmente raggiungibili, ma sono possibili. Noi ci crediamo.
Buon lavoro, Signor Presidente.
PrésidentLa parole au Conseiller Fiou.
Fiou (GV-DS-PSE)Brevemente per alcune battute, anche rispetto al dibattito che c’è stato finora.
Il documento presentato, è stato sottolineato, ma noi lo sottolineiamo a nostra volta, conferma il programma del 1998-2003 con alcune messe a punto alla luce degli avvenimenti di ottobre, ma anche delle novità che l’evoluzione dei processi a livello più generale ci propone.
È stato poi sollevato che non ci sono grosse novità rispetto a quanto contenuto nel programma 1998-2003 rispetto agli ordini del giorno, rispetto alla relazione programmatica del bilancio.
Mi sembra normale che avvenga così: non è che da un giorno all’altro cambiamo i nostri percorsi, anzi direi che pensiamo così convincenti le scelte che abbiamo fatto e che ora vengono puntualizzate che non riteniamo di ritoccarle.
E ci pareva anche un fatto esteticamente discutibile metterci ad elencare tutti i punti del programma 1998-2003, gli ordini del giorno, le risoluzioni votate che sicuramente riconfermiamo in blocco. È impegno per noi ciò che è stato votato all’interno di questo Consiglio.
Diamo di questo passaggio un giudizio positivo, passaggio di unità di intenti per garantire il Governo di una fase non facile, fase che si è fatta più impegnativa, per superare i guasti degli eventi calamitosi di ottobre che riguardano le persone, il territorio, l’economia.
Non ci sono cose da poco su questo piano per rendere più robusto l’intervento al fine di garantire uno sviluppo adeguato della Valle d’Aosta nell’ambito di quei processi di integrazione europea che si fanno sempre più complessi.
Con molta serenità lavoreremo per realizzare questi obiettivi, sia quelli politici di unità, sia quelli per la realizzazione del programma che riteniamo adeguato, impegnativo e che speriamo veramente di realizzare.
PrésidentLa parole au Conseiller Cottino.
Cottino (UV) Compte tenu du fait que le Président du Gouvernement a déjà expliqué d’une façon ponctuelle le document, il ne me reste pas grand-chose à dire si je pense aussi que j’appartiens au même mouvement politique du Président.
Je voudrais toutefois souligner quelques arguments surtout après avoir entendu l’intervention des collègues Curtaz et Tibaldi qui avec une présomption énorme ne font que trancher des jugements très lourds sans se rendre compte que les reproches de banalité, de légèreté et de présentation d’un document peu engageant qu’ils adressent aux autres reviennent à eux, car ces affirmations sont la démonstration qu’ils n’ont pas lu avec attention suffisante le document.
Ils ne l’ont pas lu avec attention car ils n'ont même pas saisi un mot dans ce document, qui aurait pu avoir de l’intérêt, c’est-à-dire que l’on n’a pas fait une liste des priorités?
(interruzione della Consigliera Squarzino Secondina, fuori microfono)
? alors je voudrais rappeler, je l’ai déjà dit dans cette salle et je le souligne encore: l’élargissement d’une majorité n’est pas un collage, donc il y avait la nécessité de discuter le programme parce que tout accord ne peut qu’être le résultat d’un examen approfondi, si on ne veut pas faire les choses de façon superficielle et c’est ce que les trois forces politiques, regroupées dans cette nouvelle majorité, ont fait à propos de ce document.
De ma part je ne peux que saluer avec plaisir l’entrée en majorité des collègues ex Autonomistes qui, en constituant avec la Fédération autonomiste le groupe de la Stella Alpina, renforcent cette majorité soit sous l'aspect politique que par le nombre des conseillers de majorité.
Cela veut dire évidemment que ces conseillers ont envie de travailler avec nous pour résoudre les problèmes auxquels nous nous trouvons face surtout dans ce moment extrêmement particulier, voire difficile.
Cela veut aussi dire qu’ils reconnaissent une façon d’agir extrêmement correcte et surtout concrète de cette majorité si l’on tient compte du fait qu’une bonne partie du programme de législature a déjà été accomplie.
Mais pas moins important c’est le fait qu’on ait reconnu la validité de ce programme et j’invite, si quelqu’un ne l’a pas lu avec suffisamment d’attention, à le faire là où on dit que les trois forces politiques vont renforcer le Gouvernement "? sur la base du programme concerté de législature 1998-2003, dont la validité est confirmée avec les opportunes mises au point et définitions de priorités dérivant des faits, événements et situations nouvelles?", donc je crois que c’est suffisamment clair pour ceux qui veulent lire les choses qui sont écrites et non pas de libre interprétation.
Bien sûr aussi certaines situations ont évoluées et donc une petite mise au point de certains problèmes était nécessaire et c’est ce qu’on a fait avec ce document. Je crois que, contrairement à ce qui a été dit, cela a été fait d’une façon concrète, précise et surtout sérieuse.
A propos de certaines affirmations je dois dire qu’elles sont inacceptables car les réformes institutionnelles demeurent l’un des problèmes les plus importants de cette législature, mais comme rien n’a changé dans la volonté de porter de l’avant ce problème, l’on n’a pas retenu nécessaire de modifier le programme de législature.
Cher collègue Curtaz nous arriverons aux réformes institutionnelles avec ou sans votre collaboration, avec ou sans votre opposition car ce qui vous intéresse ce n’est pas une réforme comme il faut, mais plutôt faire faillir un des buts de cette majorité?
(interruzione del Consigliere Curtaz, fuori microfono)
? on le verra bien car le collègue Curtaz comme d’habitude ne veut pas tenir compte de tout ce qu’il devrait évaluer.
Enfin on ne risque pas d’arriver à 35, surtout parce que personne ne l’a demandé et parce que les accords pour modifier les majorités doivent être faits au moins à deux. Ce n’est pas possible seulement de faire des affirmations de ce genre et je ne crois pas pouvoir entrevoir ce danger dans l’immédiat.
Maintenant c’est le moment de démontrer encore une fois que nous voulons travailler et je crois que les trois forces politiques qui forment cette majorité doivent essayer de travailler comme un seul groupe pour porter de l’avant les problèmes dans l’intérêt de la population valdôtaine, parce que, au-delà de toute discussion que l’on peut faire ici, ce que nos concitoyens veulent c’est des résultats, des choses concrètes et je suis sûr que cette majorité, comme cela s’est vérifié dans le passé, réussira à concrétiser certaines solutions et à donner de bons résultats quoi qu'on puisse dire ou espérer.