Oggetto del Consiglio n. 1836 del 7 febbraio 2001 - Resoconto
OGGETTO N. 1836/XI Attivazione di iniziative sulla base delle conclusioni della ricerca "Projet bébé". (Interpellanza)
Interpellanza Constatato che sono trascorsi alcuni mesi dalla presentazione dei risultati della ricerca del Projet Bébé;
Atteso che da tale studio sono emerse proposte interessanti ed innovative per introdurre anche nella nostra regione servizi alternativi a quelli che vengono forniti tramite gli attuali asili nido;
Tenuto conto dell’importanza che riveste l’attivazione di tali servizi che potrebbero dare una risposta all’esigenza di famiglie che vivono in territori periferici o che potrebbero fornire risposte flessibili a domande cui l’attuale servizio non è in grado di rispondere;
Tenuto conto che l’attivazione di nuovi servizi richiede la preparazione di personale adeguato, l’informazione e la sensibilizzazione degli amministratori e dell’opinione pubblica, la certezza delle risorse;
la sottoscritta Consigliera regionale
Interpella
l’Assessore competente per sapere:
1) quali sono state le iniziative finora intraprese sulla base delle conclusioni del Projet Bébé, e quante le risorse impegnate;
2) quali, tra gli obiettivi definiti nel progetto, ritiene prioritari;
3) se, e come, intenda attivarsi per realizzare tali obiettivi.
F.to: Squarzino Secondina
Président La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.
Squarzino (PVA-cU)L’attenzione di questa interpellanza è rivolta al "Projet bébé" che è frutto di una ricerca che è stata condotta con altri partner europei e che è stata finanziata con fondi europei, dell’Assenow per l’occupazione, quindi finalizzata sia a sostenere l’imprenditoria femminile, sia a sostenere l’occupazione in generale.
Il rapporto conclusivo di questa ricerca è stato presentato nel giugno 2000, sono passati circa 6 mesi e il nostro interesse è capire quali frutti finora essa ha dato.
Nella ricerca erano state indicate alcune linee possibili di intervento; la ricerca era finalizzata essenzialmente ad analizzare la situazione dei servizi alla prima infanzia e a verificare se erano possibili anche soluzioni alternative, diverse rispetto a quella degli asili nido, soluzioni che potessero rispondere in modo più flessibile alle esigenze diversificate delle famiglie, esigenze che esprimono realtà diverse a seconda se si tratta di famiglie che lavorano in zone turistiche, che lavorano in zone industriali, o che si trovano in territori decentrati.
È una ricerca che ha cercato di dare una serie di indicazioni di possibili interventi. Fra i possibili interventi, che elenco brevissimamente, c’è il potenziamento della rete dei servizi tradizionali; c’è il miglioramento della qualità del servizio sull'informazione, sulla flessibilità degli orari; c’è l’indicazione di sperimentare nuovi servizi per l’infanzia dalla tata familiare alla tata a domicilio, dalla garderie, dal nido condominiale o di villaggio, agli spazi per bambini, ai centri per bambini e genitori? E c’è anche un impegno, espresso dall’Assessorato nella stessa prefazione alla ricerca, ad operare con più soggetti pubblici e privati, ad attivare ulteriori e nuove energie fra pubblico e privato, perché insieme si possa giungere alla soluzione di problemi.
Rispetto ai risultati della ricerca, che qui non sto ad elencare completamente, semmai ci tornerò dopo la risposta dell’Assessore, vorremmo sapere se sono state finora intraprese delle iniziative, se sono state impegnate delle risorse perché non è sufficiente elencare iniziative se non ci sono anche risorse che accompagnano le decisioni.
Vorremmo sapere se, fra tutti i possibili scenari di interventi, se n’è scelto qualcuno in particolare e se ci si è attivati al riguardo. Se sono state scelte alcune tipologie di interventi perché alcuni possono essere demandate ai privati, ma altre devono necessariamente vedere l’apporto dell’ente pubblico, come ad esempio, nel campo della formazione delle persone che si mettono sul mercato per attivare servizi per l'infanzia.
Tocca sempre alla Regione sollecitare e sensibilizzare gli enti locali proponendo, ad esempio, dei "contratti dell’infanzia", come avviene ormai da molte parti. Si tratta di patti che mettono insieme i soggetti interessati a un problema, ne definiscono le competenze, gli interessi, le risorse, gli interventi e le reciproche relazioni.
Rispetto a questo tema sono interessata a sapere se sono state date gambe a questo progetto e se sono stati attivati come elementi concreti di intervento sul territorio momenti di formazione per gestire servizi alternativi nel settore dei servizi alla prima infanzia.
PrésidentLa parole à l’Assesseur à la santé, au bien-être et aux politiques sociales, Vicquéry.
Vicquéry (UV)A la suite de la conférence de présentation du "Projet bébé" s’est ouvert un débat du plus grand intérêt qui a fait ressortir une fois encore le besoin de différencier l’offre des services et de définir le niveau des qualifications requises.
La gamme des services destinés à la petite enfance s’est enrichie d’une nouvelle option: la garderie d’entreprise qui ne saurait se borner à suivre les anciens modèles d’assistance, mais se propose de concilier les besoins psychologiques et pédagogiques de l’enfant et ce des parents qui effectuent un travail posté, à l’Hôpital par exemple.
Il est certain que ce ne sera pas une chose simple à mettre en place, mais un suivi constant nous permettra sans aucun doute de trouver des solutions très intéressantes.
Enfin cette option devrait favoriser l’articulation entre vie familiale et vie professionnelle particulièrement compliquée de nos jours en raison du manque d’aide à la famille et qui débouche sur une "hémorragie" de personnel ou sur de longues périodes de mise en disponibilité.
Mais pour répondre à la première question posée, le Gouvernement régional par sa délibération n° 3.148/2000 a approuvé les conditions de qualité et d’organisation requises pour la mise en place des services au profit de la petite enfance aux sens de l’article 6 de la loi n° 44/1998.
Cinq types de services ont été retenus:
- garderie: service socio-éducatif destiné à des enfants âgés de 9 mois à 3 ans pour une durée maximale de 5 heures consécutives par jour, cette structure est caractérisée par sa souplesse en fonction de ses besoins, la famille peut y amener l’enfant de temps à autre pour quelques heures tant le matin que l’après-midi ou bien régulièrement;
- la crèche parentale: service socio-éducatif destiné à des enfants âgés de 3 mois à 3 ans accompagnés de leurs parents ou d’autres personnes de leur entourage, ce service se propose à la fois de répondre aux besoins des familles dans un milieu protégé et de stimuler l’enfant;
- assistante maternelle à domicile: service d’aide sociale à vocation éducative destiné à des enfants âgés de 3 mois à 3 ans, les enfants (trois ou plus) sont accueillis pendant un maximum de 10 heures consécutives au domicile spécialement adapté à cet effet de la gardienne qui doit avoir reçu une formation adéquate;
- assistante maternelle familiale: service d’aide sociale à vocation éducative destiné à des enfants âgés de 3 mois à 3 ans, les enfants (trois ou plus aussi) sont suivis pendant un maximum de 10 heures consécutives au domicile de la famille par une assistante qui doit avoir reçu une formation adéquate;
- la garderie d’entreprise dont j’ai parlé avant: service socio-éducatif destiné à des enfants âgés de 3 mois à 3 ans qui a pour caractéristique de concilier le développement psychopédagogique de l’enfant et les besoins des parents qui effectuent un travail posté, à l’Hôpital, j’ai dit, la fréquentation des enfants peut être calquée sur les horaires des parents et la continuité des activités peut être assurée par l’organisation de groupe de monitrice et d’enfants. Ce service est ouvert de 6 heures à 22 heures.
Pour ce qui est de la deuxième question, l’Assessorat est en train d’organiser un cours de formation pour assistantes maternelles familiales, cours qui sera présenté demain matin à l’Agence du travail et qui est articulé en deux parties: l’une théorique et l’autre pratique incluant un stage dans les structures de service à la petite enfance. Cette initiative prévoit également un service de tutorat et des moments de supervision tout au long du cours en vue du soutien des candidates pendant la première phase de leur activité souvent considérée comme la plus difficile.
Le "Projet bébé" nous a valu de cerner non seulement les zones dépourvues des services à l’intention des enfants, mais aussi les besoins des familles et les territoires de référence. Les renseignements obtenus ont été précieux tant aux fins de l’identification des objectifs du plan socio-sanitaire régional que nous sommes en train de présenter, relatif à la petite enfance, qu'aux fins de l’action des collectivités locales, à bon nombre desquelles ces données servent toujours de point de repère.
Il y a lieu de rappeler à ce propos que les collectivités locales sont responsables de la gestion des services à l’intention des enfants, alors que l’Administration régionale se charge de la définition des orientations et des contrôles. A l’occurrence la Région approuve les conditions qualitatives dont elle doit justifier tout nouveau service, elle veille à la formation des personnels et assure la participation des élus aux différentes phases du projet. A présent les garderies d’enfance de La Thuile et de Verrès ont été inaugurées, financées par la loi étatique n° 285.
Parmi les objectifs du "Projet bébé" nous jugeons prioritaires:
- la mise au point d’une stratégie susceptible de conjuguer développement des services, qualité de l’offre et l’emploi compte tenu des exigences de plafonnement de la dépense sociale;
- l’établissement d’un partenariat avec les acteurs clés de l’essor local, comme cela d’ailleurs a été fait dans chacune des phases de la recherche, en vue de favoriser la participation et de créer les conditions propices à la réalisation d’initiatives expérimentales dont la promotion des contacts, demande et offre des services et la création de nouveaux profils professionnels;
- la qualification des assistantes maternelles familiales et la mise en fonction de ces services à titre expérimental.
Pour ce qui est du troisième point, en soulignant à nouveau que la compétence revient aux collectivités locales, l’Assessorat entend poursuivre ces objectifs prioritaires en faisant appel tant à ses propres ressources quant à des ressources externes; côté financement, le Fonds social européen devrait mettre à notre disposition les crédits nécessaires. Mais après le renouveau des administrations locales on constate d’ailleurs un fort intérêt même s’il existe encore des perplexités vis-à-vis aux choix concernant l’opportunité de gérer directement les services ou bien au contraire de les déléguer aux communautés de montagne.
PrésidentLa parole à la Conseillère Squarzino Secondina.
Squarzino (PVA-cU)L’Assessore ha preso in esame le varie domande e ha risposto indicando quelli che sono gli obiettivi dell’Assessorato e quello che si intende fare.
C’è un punto, Assessore, che non è stato individuato e sono proprio le risorse impegnate perché lei su questo punto ha sorvolato, nel senso che ha fatto riferimento a risorse del Fondo sociale europeo, ha fatto riferimento a risorse statali della legge n. 285. Io volevo sapere anche se, a livello regionale, ci sono risorse da mettere rispetto a questo obiettivo.
L’obiettivo di facilitare l’educazione dei bambini, di facilitare il lavoro di cura dei propri bambini da parte dei genitori che sono occupati tutto il giorno fuori casa, a mio avviso, va perseguito a livello regionale, utilizzando eventualmente vari strumenti e vari partner.
E se questo è un obiettivo prioritario, credo che vadano indicate e assegnate specifiche risorse. Per esempio, sarebbe interessante capire se, rispetto anche solo al problema degli asili nido esistenti, si è d’accordo su un ampliamento dell’attuale offerta perché uno dei punti del "Projet bébé" era proprio questo.
"? È vero dobbiamo andare a sperimentare tutte queste forme flessibili in cui probabilmente va attivata anche l’imprenditoria locale? ma?" diceva sempre il "Projet bébé" "? occorrerebbe completare la copertura sul territorio delle strutture chiamate asili nido, perché in questo momento ci sono alcuni settori, ad esempio la zona di Charvensod, la zona di Morgex, la zona di Verrès che sono scoperti rispetto a questo bisogno?". Allora qui bisogna dare una risposta perché non è sufficiente dire che sono gli enti locali ad avere questa funzione perché se non si mettono altre risorse, gli enti locali hanno difficoltà a far fronte a questi bisogni.
Come a livello nazionale la legge n. 285 ha messo delle risorse per sostenere il mondo dell'infanzia, perché ritiene importantissimo questo obiettivo, come a livello europeo ci sono dei fondi per sostenere progetti sperimentali di occupazione femminile nel settore dei servizi all'infanzia, mi chiedo se anche la Regione non può individuare delle modalità con cui arricchire le offerte che già ci sono a livello nazionale e a livello europeo, altrimenti quello che lei dice sono solo affermazioni di principio. Fra l’altro spero che questa volontà di attivare la sinergia fra pubblico e privato si traduca in uno strumento molto chiaro, tipo un contratto, come dice lo stesso "Projet bébé", una specie di contratto dell'infanzia.
Se lei cercasse di studiare quali sono le condizioni che consentono di giungere a un contratto dell’infanzia, in cui si individuino i bisogni dell’infanzia e, rispetto a questi bisogni, anche le competenze e le azioni che i singoli soggetti interessati sono disposti a fare interagendo l’uno con l’altro in modo che questo diventi un pegno che come ente pubblico viene preso di fronte all'intera collettività, se lei Assessore attivasse questa iniziativa, potrebbe far fare un passo avanti anche alla riflessione degli enti locali rispetto a questo problema.
Questo credo che sia il compito dell’Assessorato. Spero che questa mia indicazione sia presa in considerazione e spero che fra non molto tempo lei possa comunicarci di aver attivato questo contratto dell’infanzia.