Oggetto del Consiglio n. 1804 del 24 gennaio 2001 - Resoconto
OGGETTO N. 1804/XI Parere sullo schema di decreto legislativo recante norme di attuazione dello Statuto speciale della Regione Valle d’Aosta in materia di accertamento della conoscenza della lingua francese per l’assegnazione di sedi notarili nella Regione.
Parere Il Consiglio
Considerato che l'articolo 48bis dello Statuto speciale per la Valle d'Aosta dispone che il Governo è delegato ad emanare uno o più decreti legislativi recanti le disposizioni di attuazione dello Statuto stesso e le disposizioni per armonizzare la legislazione nazionale con l'ordinamento della Regione Valle d'Aosta, tenendo conto delle particolari condizioni di autonomia attribuita alla regione, e che gli schemi dei decreti legislativi sono elaborati da una Commissione paritetica composta da sei membri nominati, rispettivamente, tre dal Governo e tre dal Consiglio regionale della Valle d'Aosta e sono sottoposti al parere del Consiglio stesso;
Rilevato che, con nota in data 22 dicembre 2000, il Ministro per gli Affari regionali ha trasmesso, ai fini dell'acquisizione del parere di cui all'articolo 48bis dello Statuto speciale, lo schema di norme di attuazione in materia di accertamento della conoscenza della lingua francese per l’assegnazione di sedi notarili nella Regione, approvato dalla Commissione paritetica in data 27 settembre 2000;
Visto l'articolo 48bis dello Statuto speciale per la Valle d'Aosta;
Visto il parere della I Commissione consiliare permanente;
Esprime
parere favorevole sullo schema di decreto legislativo recante norme di attuazione dello Statuto speciale della Regione Valle d'Aosta in materia di accertamento della conoscenza della lingua francese per l’assegnazione di sedi notarili nella Regione.
Allegato
(Omissis)
PrésidentAvant que l’on aborde le fond de cette question, il m’appartient de vous renseigner au sujet de la procédure d’adoption de notre décret d’application qui avait fait l’objet déjà d’une expression favorable de la part de ce Conseil.
Le 5 décembre 2000 le Ministre des affaires régionales, M. Agazio Loiero, a communiqué à la Commission paritaire que le Conseil des ministres avait examiné le schéma de décret d’application en matière de quotas laitiers, déjà approuvé par la Commission paritaire même et sur lequel ce Conseil avait donné son avis favorable en le renvoyant à la Commission paritaire afin qu’elle introduise des modifications au texte normatif.
Par lettre du 11 décembre 2000 le Président de la Commission paritaire, Prof. Predieri, a souligné le fait que la commission n’estime pas avoir compétence à réexaminer les questions qu’elle avait déjà examinées et sur lesquelles le Conseil régional avait exprimé son avis.
A ce propos le Président du Gouvernement régional nous a fait part de sa réponse au Prof. Predieri par laquelle il confirme que le schéma de décret d’application avait achevé tous les passages dus jusqu’au rejet de la part du Conseil des ministres.
En réponse au Prof. Predieri j’ai souligné à mon tour que le pouvoir législatif reconnu au Gouvernement national par l’article 48 bis du Statut spécial de la Vallée d’Aoste est un pouvoir "sui generis", par conséquent qu’il devait être exercé dans les limites et avec les modalités prévues par cet article; en particulier, la procédure d’élaboration de schéma de décret devait être respectée par la Commission paritaire et le schéma aurait dû être, ensuite, soumis à un nouvel avis de la part du Conseil régional.
Nous devons donc faire part au Président de la Commission paritaire du fait que, la phase préparatoire étant achevée avec l’avis du Conseil régional, en présence d’un rejet du texte proposé de la part du Gouvernement, le seul choix à considérer légal serait celui de renouveler complètement la procédure ordinaire en matière de normes portant application au Statut.
Une copie du courrier dont je fais mention dans cette introduction est à disposition des conseillers auprès du Secrétariat du Conseil.
Pour ce qui est, par contre, du schéma de décret soumis actuellement à votre attention, je me borne à rappeler que le 22 décembre 2000 le Ministre pour les affaires régionales nous a transmis, pour l’expression de l’avis dont à l’article 48 bis du Statut spécial, le schéma des normes portant application en matière de vérification de la connaissance de la langue française pour l’attribution des circonscriptions notariales de notre Région, conformément au texte approuvé par la Commission paritaire le 27 septembre 2000.
La parole au Président du Gouvernement, Viérin Dino.
Viérin D. (UV)Le Statut spécial de la Vallée d’Aoste reconnaît à son article 38 qu’au Val d’Aoste la langue française et la langue italienne sont sur un pied d’égalité, ce qui signifie que les actes publics peuvent être rédigés dans l’une ou l’autre langue officielle, à l’exception des actes de l’autorité judiciaire qui sont rédigés en italien.
Le décret ministériel du 30 juillet 1997, portant réaffectation des postes de notaire, publié au "Journal officiel de la République italienne" le 1er octobre 1997, a instauré le district des notaires d’Aoste dont la circonscription couvre enfin l’ensemble du territoire régional et constitue ainsi une reconnaissance de la spécificité de la communauté valdôtaine, sur le plan linguistique également.
Aussi les notaires - officiers publics - souhaitant exercer sur le territoire régional seront-ils tenus de maîtriser le français et d’être à même de l’employer comme par ailleurs il est prévu pour l’allemand dans la Province autonome de Bolzano.
Le premier article du projet de loi qui vous est soumis dispose que les postes de notaire dans notre Région soient attribués aux professionnels maîtrisant le français, en fixe les critères d’évaluation et prévoit la constitution d’un jury ad hoc.
Le deuxième article précise les cas où le jury est désigné, ainsi que les modalités d’action de ce dernier.
Il est nommé par le Président du Gouvernement valdôtain à l’initiative du Conseil des notaires qui, en vue de la nomination de nouveaux notaires, doit lui faire parvenir une requête en ce sens dans les trente jours suivant la date de publication de la liste d’aptitudes des candidats ayant réussi l’écrit.
Les épreuves de vérification de la langue doivent être achevées avant la publication de la liste des postes de notaire à pourvoir. Je souligne que, lors de l’élaboration des règles de déroulement des concours, toutes les dispositions ont été prises pour que cette procédure, déjà assez complexe, soit allégée.
Le troisième article stipule enfin, sur demande entre autres du Ministère de la justice, de différer l’entrée en vigueur de cet acte six mois après sa publication.
Notre Région se voit ainsi reconnaître un nouvel atout qui fera d’elle une tête de pont sur le monde francophone et européen. Les différents acteurs économiques, en particulier, pourront effectuer leurs transactions sur le territoire de la République italienne en langue française et trouver ainsi en Vallée d’Aoste des interlocuteurs qualifiés. Notre Région en deviendrait ainsi, au-delà de l’affirmation ou de la réaffirmation d’une spécificité et d’un principe constitutionnel, plus compétitive, notamment aux yeux des sociétés étrangères qui pourraient ainsi choisir de venir s’implanter au Val d’Aoste.
PrésidentLa discussion est ouverte.
La parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU)Volevo fare alcune osservazioni su questo provvedimento che mi sembra di un qualche interesse perché a lungo in quest’aula abbiamo parlato del ruolo della lingua francese, degli esami di francese, dell’accertamento della conoscenza della lingua francese riferita a qualche categoria professionale ed è un problema che seppure con caratteristiche diverse si ripropone anche in questo caso.
Il provvedimento prevede che anche i notai che abbiano sede presso la nostra Regione per poter esercitare l’attività notarile in Valle d’Aosta debbano sostenere un esame di francese e non un esame qualunque perché verranno sottoposti a un esame di difficoltà pari a quella prevista per i massimi dirigenti regionali, quindi è richiesta una capacità di utilizzare la lingua francese in maniera elevata.
Credo che occorra fare un tipo di ragionamento che tiene conto delle questioni di principio, ma che poi analizzi il metodo usato per questo accertamento.
Su una questione di principio personalmente convengo che in una regione bilingue gli atti notarili si redigano, come già mi risulta avvenire, indifferentemente nella lingua italiana o nella lingua francese. Se poi andassimo a vedere le statistiche, credo che si faccia in francese forse un atto su mille, forse neppure, però mi risulta che, se richiesto, qualsiasi notaio che oggi esercita la professione in Valle d’Aosta è in grado, può darsi che si faccia aiutare qualche volta dal vocabolario o da qualche traduttore, di fare il rogito notarile in lingua francese.
E questa mi sembra una regola condivisibile, una regola di democrazia, una regola di rispetto verso tutti coloro che intendano rivolgersi a un notaio facendosi fare l’atto di compravendita piuttosto che la donazione, piuttosto che la pubblicazione del testamento nella lingua che ritengono opportuno utilizzare. Il notaio, che è un pubblico ufficiale, in una Regione bilingue, ripeto, ha il dovere di venire incontro a questa esigenza, quindi dal punto di vista del principio c’è una condivisione di questo utilizzo delle due lingue ufficiali, cosa che ripeto mi risulta che già si verifichi.
Io invece trovo particolarmente discutibile il metodo utilizzato che poi è il solito metodo: quello dell’accertamento selettivo della piena conoscenza della lingua francese, il solo metodo selettivo che è impregnato dalla solita pennellata ideologica e io vedo dietro questo metodo due rischi che sono poi gli stessi rischi che evidenziamo quando parliamo dei medici tanto per fare dei paragoni. Qual è il rischio? Il rischio è che ci sia un detrimento delle elevate capacità professionali perché per avventura potrebbe succedere che un notaio particolarmente bravo, magari persino un notaio specializzato in certe materie più complesse, abbia poi delle difficoltà nel superare l’esame di lingua francese e quindi lo stesso notaio potrebbe essere obbligato ad esercitare in un distretto esterno a quello regionale per poter convenientemente svolgere la sua professione.
Quindi un rischio di detrimento della professionalità complessiva e di impoverimento del nostro distretto notarile e poi una seconda conseguenza, se possibile ancora più grave, che è quella della possibilità di non trovare sufficienti notai per coprire i posti vacanti.
Guardate che già oggi la situazione notarile in Valle d’Aosta è piuttosto particolare perché a fronte di 15 notai previsti dalla legge notarile in servizio nel distretto della Valle d’Aosta sono in effetti in servizio soltanto 9 notai, quindi ci sono ben 6 posti vacanti, un posto vacante dovrebbe essere coperto nel giro di qualche mese, comunque avremo ancora per molto tempo un buco di 1/3 delle sedi notarili.
Secondo me è una questione importante perché avere tutti i notai nelle sedi notarili previste significa per l’utente maggiore possibilità di scelta, significa maggiore opportunità professionale, significa maggiore concorrenzialità professionale e significa in definitiva migliore servizio perché, essendo i notai un ordine a numero chiuso ed essendo la mole di lavoro più o meno invariata - io credo destinata a crescere per via dello sviluppo dei commerci, ma più o meno invariata -, è evidente che se lo stesso lavoro per cui sono designati 15 notai lo devono fare in 8 o in 10, ne avranno beneficio economico coloro che esercitano la professione notarile in Valle d’Aosta, cosa peraltro nota e non solo in Valle d’Aosta, però avremo una contrazione da parte dell’utenza delle possibilità di scelta e di avere un servizio migliore.
Di fronte a questo obiettivo emerge evidente il carattere ideologico che sottende a questa normativa che è quello di accertare ancora una volta la piena conoscenza della lingua francese, mentre si sarebbero potuti adottare altri metodi: per esempio il notaio che assume la veste notarile in Valle d’Aosta potrebbe autodichiarare la sua conoscenza della lingua francese e la sua capacità di redigere un rogito in francese salvo poi verificare se non è vero e quindi sanzionarlo perché ha fatto una dichiarazione mendace, questo potrebbe essere una scelta. Se non è in grado di farlo, lo si segnala al Consiglio dell'ordine o a chi di dovere e il problema può essere superato.
Faccio questa proposta non perché ritenga di aver trovato l’uovo di Colombo, anche perché così non può essere avendo noi trovato sul nostro tavolo questo punto all’ordine del giorno lunedì sera, ma per dire come ci sono altri sistemi che non siano la solita trita e ritrita prova di accertamento della piena conoscenza di lingua francese per poter verificare le capacità di un professionista.
Per queste argomentazioni ci asterremo da questo provvedimento che non ci convince sotto il profilo del metodo utilizzato.
PrésidentSi personne ne demande la parole, la discussion générale est close.
La parole au Président du Gouvernement, Viérin Dino.
Viérin D. (UV)Je constate encore une fois que, quand on aborde des questions de principe, finalement une différence profonde apparaît sur le plan politique. Nous l’avons déjà constaté quand il s’agissait d’affirmer la primauté de cette communauté par rapport aux décisions pouvant modifier son Statut.
Il ne faut surtout pas parler d’entente; il faut attendre que quelqu’un d'autres, vu que nous ne pouvons pas arriver à maîtriser la complexité de ces problèmes, nous ordonne ce que nous devons faire et même si nous pouvons à la rigueur exprimer notre avis, nous n'en devons pas moins subir.
Là aussi, vu qu’on ne peut pas s’attaquer de front à certains principes, on parle de règle de courtoisie. Mais, il y a une différence fondamentale entre règle de courtoisie qui, sans doute est la bienvenue, lorsqu’elle est exercée et le droit. Avec ce décret, nous établissons un droit, lié à la spécificité et aux droits constitutionnels de cette communauté.
Pourquoi, dit-on, modifier une certaine situation, les notaires ont déjà le devoir de rédiger l’acte en langue française.
Mais il y a une différence entre le devoir, sur lequel on pourrait discuter longtemps quant à sa nature et à sa signification, et l’obligation sur demande du client; là encore du point de vue des principes c’est comme si on parlait du jour et de la nuit.
Il faut être toujours contraires à tout ce qui définit spécifiquement cette communauté. Et de là à effacer la communauté, le pas n’est pas très long.
Ensuite je ne sais pas, car souvent nous sommes accusés de nous renfermer sur nous-mêmes, s’il s’agit d’un discours et d’une logique d’ouverture. Au niveau de l’Union européenne nous avons un grand atout à jouer: celui du bilinguisme et nous voulons le valoriser davantage.
L’on veut aussi nous faire croire en plus que à cause de cette disposition il sera difficile de pourvoir aux postes de notaire au Val d’Aoste. Ce n’est absolument pas vrai. La preuve en est que déjà aujourd’hui, et ce n’était ni la proposition du collège des notaires du Val d’Aoste, ni la proposition de l’Administration régionale, le décret a fixé à un nombre de 15 les postes de notaire. C’est un nombre élevé pour le Val d’Aoste, nous avons demandé un nombre plus réduit. Déjà aujourd’hui sans langue française les notaires en fonction sont 9, ils seront peut-être sous peu 10.
Les postes ne sont pas tous pourvus et donc on ne peut pas, là encore du point de vue de la logique, faire apparaître que si déjà aujourd’hui à la rigueur il y a cette difficulté, demain il n’y aura plus de notaires au Val d’Aoste. Il s'agit ici d'un problème de rentabilité d’une certaine profession et donc il faut également considérer que sur 120.000 habitants ce nombre est trop élevé.
Enfin je ne peux pas oublier de souligner parce qu’il faudra bien que quelqu’un en rende compte à cette communauté, que cette disposition a aussi, au-delà des objectifs que nous avons déjà énoncés, la finalité de sauvegarder et de promouvoir des possibilités d’emploi pour les Valdôtains, ce qui n'est pas négligeable. Au contraire je crois que toute notre action vise à créer les conditions nécessaires pour un essor et un développement de cette communauté et pour que ses habitants puissent en profiter en première personne et s’insérer dans le monde du travail, dans les professions libérales et dans tous les secteurs de la vie socio-professionnelle au Val d’Aoste.
PrésidentLa parole au Conseiller Frassy pour déclaration de vote.
Frassy (FI)Il nostro gruppo non voterà questo provvedimento; non esprimerà un giudizio positivo, perché riteniamo che questa sia la logica conseguenza di quella impostazione che dalla maturità bilingue in poi ha connotato questa maggioranza nell’affrontare il problema dell’accertamento della lingua francese.
Riteniamo che questo sia l’ennesimo atto che dimostri come il problema del francese avrebbe dovuto essere risolto una volta per tutte con un provvedimento ben diverso da quanto non sia stato il provvedimento della maturità bilingue, tant’è che da quel provvedimento in poi abbiamo avuto una serie di ulteriori provvedimenti o leggine che hanno normato nei vari settori, nella sanità, per i laureati, per la dirigenza e ora per i notai.
Di più noi riteniamo che sia un precedente pericoloso quello che stiamo deliberando perché, anche se la funzione del notaio è una funzione particolare che sta a metà strada fra l’attività professionale e la funzione pubblica, un domani potrebbe estendere l’esigenza dell’accertamento di conoscenza della lingua francese anche ai medici di base perché, pur essendo liberi professionisti, sono convenzionati e sono anche loro chiamati ad esercitare una funzione nell’interesse pubblico; potrebbe essere estesa agli avvocati, i quali sostengono un esame di Stato e i quali esercitano comunque una funzione pubblica, in quanto la difesa, salvo casi limitati davanti agli organi di giustizia, non è consentita al cittadino senza l'intermediazione del professionista.
E allora questa estensione dell’accertamento a un'attività, che è un'attività di tipo professionale, è preoccupante per la chiusura che questa Regione dimostra di avere su un problema che andrebbe gestito in maniera diversa, se è vero, come il Presidente dice, che vi è un'equazione Valdostani uguale conoscenza del francese e l’equazione fa dire al Presidente della Giunta che questi sono dei provvedimenti che non dovrebbero dispiacere in quanto vanno a tutelare le aspettative occupazionali dei Valdostani.
Se così fosse, Presidente, la proposta di legge che avevamo presentato oltre un anno fa in quest’aula in materia di sanità era la proposta di legge che poteva sicuramente dare applicazione concreta a questa equazione, perché andavamo a dire in quella proposta di legge: "Facciamo l’esame di francese, ma non più come prova preliminare di sbarramento, ma come prova a punteggio". Se è vero che il Valdostano sa il francese più di altri, avrà un punteggio maggiore. Questo era un equo contemperamento dell'esigenza della maggioranza di accertare la conoscenza della lingua francese, ma contemperava l’esigenza di far funzionare servizi di utilità pubblica, la sanità in particolare che era oggetto di quella proposta.
Oggi non possiamo che dire che avevamo ragione quando sostenevamo che la volontà politica probabilmente è diversa rispetto a quella che si vuole fare apparire; seppure con riflessi diversi rispetto alla collettività, assisteremo anche in questo settore ai noti problemi di vacanza delle sedi. Sono questi i motivi che ci portano a ribadire un no convinto a questa procedura nel gestire l’accertamento di conoscenza della lingua francese.
PrésidentLa parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU)Ribadisco che ci asterremo su questo provvedimento.
Voglio però cogliere l’occasione dell’intervento del Presidente della Giunta per fare alcune precisazioni. Innanzitutto, Presidente, le voglio manifestare un mio disagio e spero di non doverlo riprendere in altre occasioni.
Il disagio mio è questo: io le riconosco delle buone capacità argomentative che dimostrano una sua conoscenza del panorama politico-amministrativo, che dimostrano intelligenza, e professionalità, però a mio giudizio lei dovrebbe, quando commenta le dichiarazioni degli altri, astenersi dal fare l’esegesi del pensiero, non delle parole, ma del pensiero perché noi in quest’aula facciamo delle dichiarazioni, queste dichiarazioni vengono registrate, possono essere consultate, quindi ciascuno può dire quello che pensa e fare le valutazioni su quello che è stato detto.
Ma a lei ogni tanto scappa la voglia di commentare non quello che uno dice, ma quello che un consigliere secondo lei pensa, al contrario di quello che ha detto, e a me sembra che questo metodo sia poco corretto.
Personalmente cerco di rispettare le sue posizioni, cerco di contrappormi con le mie argomentazioni alle sue posizioni, però non mi sembra corretto, spero di non doverle fare nuovamente questa osservazione perché è già capitato in passato, che si dica a chi interviene e fa certe affermazioni: "Sì, dici così, ma hai la riserva mentale, in realtà sei contro questo e quest’altro". Io dico delle cose, punto, poi l’interpretazione di quello che pensiamo, ci consenta, la facciamo noi.
Per quanto riguarda il merito, a parte il paragone totalmente improprio dell'intesa sul quale non voglio tornare, rilevo una contraddizione: perché queste regole di cortesia sulle quali lei ironizza bastano per l’italiano e non bastano per il francese? Questa è un'argomentazione che mi piacerebbe sentire. Si presume che il notaio sappia l’italiano, regola di cortesia, non abbiamo bisogno di accertamenti di piena conoscenza della lingua italiana, mentre potrebbe succedere; in certe altre professioni già succede di persone che rivestono incarichi pubblici e che hanno problemi con l’italiano, lo dico solo per rilevare la contraddizione.
Rispetto al problema che ho posto all’attenzione, del fatto della possibile futura difficoltà di trovare notai a sufficienza, il Presidente lo ritiene improbabile. Gli voglio ricordare?, non l’ho fatto prima perché la fattispecie è per varie ragioni diversa, ma ci porterebbe lontano questo ragionamento, facevo prima l’esempio dei giudici di pace, in Valle d’Aosta non si riesce ormai a distanza di 7-8 anni dalla loro istituzione ad avere il numero dei giudici di pace stabilito dalla legge, perché? Perché le persone non superano l’esame di francese.
Lì siamo al paradosso più incredibile perché i giudici di pace per Statuto non possono utilizzare la lingua francese. Nel caso dei notai no perché il francese va utilizzato.
Altra argomentazione che ha utilizzato il Presidente: il numero di notai fissato per decreto è già alto, 15 notai in Valle d’Aosta sono tanti, però lei, Presidente, non ha detto perché 15 notai sono tanti e sono tanti perché lo avete voluto voi con il disegno di imporre questo sistema di accertamento della lingua francese in Valle d’Aosta perché fino a pochi anni fa i notai in Valle d’Aosta non erano 15, ma erano 12. Si è voluto e dovuto portarli a 15 perché è il numero minimo per istituire un distretto in cui fosse possibile imporre l’uso del francese. Se dico qualcosa di falso, prego di correggermi. Quindi il fatto di portare il numero di notai in Valle d’Aosta da 12 a 15 è stato propedeutico al fatto di portare all’approvazione questa normativa, alla costituzione di un distretto notarile autonomo, cosa che prima non era, e alla possibilità di far superare l’esame di francese. Fatti questi chiarimenti, confermo il voto di astensione del nostro gruppo.
PrésidentJe soumets au vote l’expression de l’avis sur le schéma de décret portant application au Statut en matière de vérification de la connaissance de la langue française pour l’attribution des circonscriptions notariales:
Conseillers présents: 29
Votants: 26
Pour: 24
Contre: 2
Abstentions: 3 (Beneforti, Curtaz, Squarzino Secondina)
Le Conseil approuve.