Oggetto del Consiglio n. 1639 del 16 novembre 2000 - Resoconto
OGGETTO N. 1639/XI Esondazione franosa del torrente Comboé in Comune di Pollein. (Interpellanza)
Interpellanza Appreso di un’evidente sottovalutazione del fenomeno meteorologico in atto e della mancata attivazione dei meccanismi di allertamento, che avrebbero potuto evitare la tragedia del torrente Comboé, in Comune di Pollein, in cui hanno perso la vita sette persone;
Ritenuto che tali carenze, se accertate, sarebbero gravissime;
Ricordato che, da anni la zona interessata era classificata ad alto rischio;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
il Presidente della Giunta regionale per sapere:
1) perché, nonostante la zona fosse conosciuta come ad alto rischio, nessuno ha allarmato gli abitanti interessati dall’esondazione franosa del torrente Comboé e a chi spettava allertare i cittadini ordinandone l’evacuazione;
2) quante sono le persone che hanno chiesto informazioni alla Protezione Civile nella giornata di sabato 14/10 e nelle prime ore di domenica 15/10, ricevendo rassicurazioni circa la non pericolosità della situazione;
3) se non intenda intervenire, in via amministrativa, per l’accertamento di eventuali responsabilità.
F.to: Curtaz - Squarzino Secondina - Beneforti
PrésidentLa parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU)Effettivamente questa nostra interpellanza aveva qualche elemento di connessione con quella precedente, mi sfugge il motivo per cui non è stata dibattuta insieme a quella e quindi mi troverò parzialmente a riprendere delle questioni che sono già state affrontate dal collega Lattanzi e dalla risposta dell'Assessore Vallet anche se la nostra interpellanza è maggiormente incentrata sui problemi della protezione civile inteso in senso ampio e della mancata evacuazione delle frazioni del Comune di Pollein interessate dalla frana. I fatti sono noti, quindi evito di riprenderli; sintetizzo le questioni che poniamo all'interesse della Giunta.
Chiediamo perché, nonostante la zona fosse conosciuta come ad alto rischio, nessuno ha allarmato gli abitanti interessati dall'esondazione franosa del torrente Comboé e a chi spettava allertare i cittadini ordinandone l’evacuazione. Chiediamo quante sono le persone che hanno chiesto informazioni alla Protezione civile nella giornata di sabato e nelle prime ore di domenica 15 ricevendo rassicurazioni circa la non pericolosità della situazione. Chiediamo se non intenda intervenire, in via amministrativa, per l'accertamento di eventuali responsabilità.
PrésidentLa parole au Président du Gouvernement, Viérin Dino.
Viérin D. (UV)La discussion de ces deux interpellations permet de définir l'ensemble des problèmes concernant la commune de Pollein, vu qu'effectivement, il est indispensable, au moins du point de vue des éléments de connaissance, d'affronter les deux problèmes qui souvent ont été mélangés, mais qui représentent deux aspects différents: l'un, celui déjà abordé par l'Assesseur Vallet, concernant le phénomène du glissement de terrain au pied du pic de Nona; l'autre concernant le torrent Comboé, qui est l'un des torrents du Val d'Aoste, car nous avons eu des phénomènes analogues à Nus, à Cogne, à Fénis, tous provoqués par des glissements de terrain, par des éboulements.
Je vais aborder un aspect plus spécifique et qui concerne les modalités de prévention et aussi d'alerte concernant ce phénomène.
Comme tous les torrents de la Vallée d'Aoste le Comboé est susceptible de déborder en cas de fortes précipitations ou de dégel accéléré et intense et la zone qui l'entoure court donc le risque d'être inondée.
Il y a à ce propos un plan municipal de protection civile. La commune de Pollein a approuvé un plan municipal de protection civile et à cet égard le Comboé, (page 7 dudit plan), a été classé dans la catégorie des facteurs de risque mineur.
Donc, contrairement à ce qui est affirmé dans l'interpellation, sur la base de ce plan il n'y a pas de classement de cette zone comme zone étant à haut risque, mais comme zone facteur de risque mineur?
(interruzione del Consigliere Lattanzi, fuori microfono)
? M. Lattanzi, je me limite à dire que ce sont des jugements assez faciles, il faudrait parler avec les gens qui habitent là depuis des décennies et qui ont fait des choix médités. Sur ce thème, je serais moins tranchant que vous, même si maintenant c'est trop facile de critiquer.
Deuxième considération: toujours en reprenant ce qui est inscrit dans les prémisses de l'interpellation. Les phénomènes météorologiques n'ont aucunement été sous-évalués à l'échelon régional.
L'on peut sourire, mais mise à part l'attitude "saccente" de certains: il faudra que nous, mais pas seulement nous, tout le système se pose des questions, vu que ce sont les mêmes alertes que nous recevons de la part de la Direction centrale de la Protection civile que nous transmettons aux communes.
En tout cas, il est important non pas de sourire sur certaines modalités, mais de vérifier si nous ne pouvons pas améliorer notre système d'alerte, vu que, quand on parle d'enseignements à tirer de cette expérience, certainement côté prévention c'en est un. Nous avons reçu, le 11 octobre dernier, l'avis d'alerte provenant du Département de la Protection civile et il y en a eu plusieurs surtout après Soverato. Nous ne pouvons suivre la logique de Pierre et le loup et crier "au loup, au loup"; c'est vrai, on court ces risques, mais il faut considérer la signification de toutes ces alertes.
Le 11 octobre, nous avons donc reçu l'avis d'alerte après que le Département de la Protection civile à Rome a examiné les données fournies par le Bureau de la météorologie de la Direction de la Protection civile. Nous avons communiqué cette alerte à toutes les structures opérationnelles ainsi qu'à toutes les communes de la Région. Là aussi c'est un enseignement à tirer et donc nous devrons vérifier, mais tout plan prévoit des procédures, et nous sommes dans l'obligation de rappeler certaines procédures. "La direttiva preparatoria e procedure d'intervento in casi di emergenza per protezione civile", du Département de la Protection civile, qui l'a fait parvenir à toutes les communes d'Italie au début de l'année 1997: prévoit que dès réception de l'avis d'alerte les communes et/ou communautés de montagne doivent procéder progressivement à la mise en ?uvre de leurs propres structures de protection civile sur la base du plan d'urgence communal qui est élaboré en fonction des zones présentant des risques hydrogéologiques.
Il faut préciser à ce propos ce que les dispositions en vigueur en matière de secours et de protection civile établissent. La loi de l'Etat de 1992, loi n° 225, établit que le syndic est l'autorité locale en matière de protection civile et en cas d'urgence sur le territoire communal c'est lui qui dirige et coordonne les services de secours et d'assistance à la population concernée.
La directive: "Attività preparatoria e procedure di intervento in caso di emergenza per protezione civile", édition 1996, toujours du Département de la Protection civile, établit que la commune ou la communauté de montagne doit mettre en ?uvre les mesures suivantes:
- mettre en place un service d'observation et d'alerte dans les zones à risque du territoire communal;
- veiller à l'échelonnement et à la coordination des opérations, notamment pour ce qui est de l'interdiction de la circulation routière dans les zones ou secteurs à risque et l'évacuation des zones habitées.
Enfin le plan régional de protection civile établit que dès que l'alerte est donnée ou qu'une catastrophe se produit, le syndic doit adopter les premières mesures de secours en employant tout le personnel et tous les moyens dont il dispose.
Il s'ensuit que c'est à l'autorité communale qu'il revient d'alerter la population et éventuellement de donner l'ordre d'évacuation qui constitue l'application pratique des premières mesures de secours en cas d'urgence.
En répondant à la deuxième question, nous allons vérifier ce qui s'est produit, si les communes étaient alertées, si le système avait été mis en marche, si les personnels étaient présents le samedi et le dimanche, notamment à Pollein, mais surtout sur le torrent Comboé pour surveiller ce qui se passait.
Tout d'abord il y a une autre question: les demandes de renseignements. Nous avons mis sur pied deux cellules de crise: l'une à la Présidence du Gouvernement et l'autre à la Protection civile, qui ont été les deux opérationnelles 24 heures sur 24 au cours de ces journées.
Pour ce qui est du Centre opérationnel de la Protection civile, celui-ci est entré en fonction le vendredi 13 octobre dans la soirée et à partir de ce moment-là, le personnel du bureau s'y est relayé en permanence. Dès samedi 14 octobre ledit personnel (au moins 4 personnes) n'a cessé de recevoir et de transmettre des renseignements et d'acheminer les requêtes provenant des différentes communes où les difficultés allaient s'amplifiant.
Ayant reçu entre autres des appels concernant la situation du torrent Comboé, le centre téléphona à la maison communale et cela, dans l'après-midi du samedi. N'obtenant aucune réponse, il appela le syndic sur son appareil portable samedi, en fin d'après-midi.
Celui-ci répondit qu'il se trouvait à ce moment-là hors de la Vallée et invita à la Protection civile à se mettre en contact avec le vice-syndic. Immédiatement contacté, ce dernier informa le centre opérationnel qu'il se trouvait déjà sur les lieux avec des équipes de volontaires afin de contrôler personnellement la gravité de la situation des différents torrents qui traversent le territoire communal.
Les opérateurs du centre reçurent ensuite un certain nombre d'appels émanant d'habitants de Pollein, certains se référaient expressément au Comboé, mais d'autres voulaient avoir des renseignements sur les glissements de terrain à Ponteille, au pic de Nona.
Les réponses fournies de la part des opérateurs de la Protection civile concernaient les données de leur connaissance et, quant aux requêtes spécifiques concernant le pic de None, qu'il n'y avait pas de raison de s'inquiéter vu que les détecteurs n'avaient relevé aucun mouvement de la zone concernée.
Il fut répondu donc à ces derniers qu'aucune alerte n'était parvenue au centre quant à un risque d'éboulement. Il est à rappeler à cet égard que les seuls points critiques surveillés directement par le centre opérationnel sont le glissement de terrain de la Becca de Nona et celui de Pondel.
Pendant toute la durée de l'état d'urgence aucune évolution de la situation n'a été détectée à Pondel tandis que la Becca de Nona a connu quelques petits mouvements à partir du lundi 16 octobre, suivis d'un glissement plus marqué le mercredi 18 octobre, raison pour laquelle ce plan d'urgence a été déclenché quand le phénomène s'est produit et la population évacuée des zones à risque.
Pour les autres situations il y a eu un comportement analogue pour Nus, pour Fénis, pour Cogne, pour Donnas, pour Gressoney, pour toutes les zones qui ont été touchées par ces événements.
Enfin la dernière question: si une enquête administrative sera ouverte pour vérifier le déroulement des événements et, le cas échéant, apporter les changements que l'on estimera nécessaires pour améliorer le fonctionnement général de protection. Fonctionnement et organisation que nous devrons en tout cas revoir en raison de la nouvelle loi qui sera examinée par cette Assemblée.
Mais, je crois qu'il est indispensable de connaître exactement comment les faits se sont déroulés et comment toute la structure de la Protection civile a réagi face à cette catastrophe. Là, je voudrais reprendre une considération concernant la Protection civile qui a été exprimée par M. Cerise; la Protection civile a dû faire face à un événement extraordinaire et du point de sa porté et de son expérience. Or, si nous considérons l'ensemble des faits, la Protection civile s'en est sortie convenablement, ce qui n'empêche pas de vérifier comment les faits se sont déroulés et comment cette structure a réagi face à cette catastrophe.
A cet égard, une enquête approfondie a déjà été ouverte. Il était à mon avis de notre devoir de vérifier et d'aller contrôler les faits pour vérifier non seulement le fonctionnement, les éventuels dysfonctionnements, mais aussi et surtout pour avoir tous les éléments nécessaires pour améliorer les capacités opérationnelles de ce service de sécurité et de protection civile que remplit une mission importante au sein de notre Communauté.
PrésidentLa parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU)Voglio fare alcune osservazioni a seguito dell'intervento del Presidente, osservazioni, lo voglio chiarire subito, di carattere politico perché questa è la sede della politica, non è la sede di qualcos'altro.
Si è parlato molto in questi giorni degli insegnamenti che questi fatti ci hanno dato e di cui dobbiamo fare tesoro. Credo che proprio la ricostruzione di questa vicenda, che anche grazie a questa iniziativa nostra e a quella di Forza Italia ha preso dei contorni un po' più definiti - ci sono ancora molte zone d'ombra, però ci sono dei contorni che cominciano a definirsi - riveli alcuni errori piuttosto evidenti, non c'è neanche bisogno di sottolinearli perché gli errori sono dati dall'evidenza dei fatti. In quella zona sono morte 7 persone, alcune sono state ferite, molte sono ancora evacuate, ci sono danni ingenti, quindi i fatti sono lì alla luce del sole e nessuno credo li possa discutere.
Rilevo quanto meno due tipi di errore, sui quali bisogna riflettere, quindi lo dico pacatamente.
C'è stato un primo errore che definirei di comunicazione innanzitutto per quanto riguarda gli organi della Protezione civile, dal centro alla periferia o viceversa. Ho trovato estremamente pertinente l'osservazione che faceva il collega Lattanzi sulla genericità dei fax e delle comunicazioni che vengono mandate ai comuni e sulla loro ripetitività. Così come sono fatti questi fax servono solo a deresponsabilizzare una parte e a responsabilizzarne un'altra, ma non portano alcun aiuto a chi deve prendere dei provvedimenti anche perché si tratta di fax che sono generici nella forma e nella sostanza.
Bisogna dirlo onestamente, questo sistema non funziona. Bisognerà allora trovare un sistema di fax, che so con delle gradazioni di pericolosità, per cui per esempio se arriva il fax con cinque "pallini" significa che il rischio è grande, se arriva quello con un "pallino" possiamo stare più tranquilli ecc. Ma se tutti i fax sono uguali per chi li riceve, la notizia contenuta non ha la rilevanza che invece andrebbe data. Quindi c'è un difetto di comunicazione, oggi si ha l'impressione che questa comunicazione venga fatta prevalentemente ai fini di una deresponsabilizzazione. Non credo che sia questo che chiediamo alla Protezione civile valdostana.
Un secondo errore di comunicazione, che devo riconoscere il Presidente implicitamente ha ammesso, è quello della difficoltà di informazione obiettiva alle persone che chiedevano dei chiarimenti, che avevano paura, che volevano sapere se dovevano andarsene o meno, che non ricevevano ordini di evacuazione, ma che capivano che c'era qualcosa che non funzionava. Allora bisognerà ripensare ad un organismo, a un telefono verde o a qualcosa del genere, con qualcuno che sappia dare delle informazioni più dettagliate o precise o che al limite usi un criterio di minore rischio, nel senso di dire: "La zona non la conosciamo, non abbiamo dati, ma nel dubbio cercate di mettervi al sicuro".
Questo apparato di comunicazione oppure questo sportello telefonico se non sono in grado di dare dei dati rassicuranti, devono indirizzare le persone verso i comuni o qualche altro ente che possa dare delle risposte più precise, però io non sottovaluterei il problema. Non solo perché una persona lo ha detto a "Porta a Porta", ma è successo a molte persone in quei giorni di aver telefonato - parlo sempre di Pollein - alla Protezione civile e di essere state rassicurate perché gli uni guardavano il torrente, gli altri guardavano la frana e le due problematiche non si confrontavano. Si parlava infatti di due cose diverse, che potevano essere connesse, ma che in quel momento, pare, non fossero connesse.
Però questa faccenda della comunicazione porta ad analizzare un errore ancora più grave che secondo me è l'errore principale in tutta la vicenda, errore cui aveva accennato anche Barberi in quella trasmissione, ed è l'errore nell'individuazione dello scenario. Si è sbagliato: seguivamo quella frana e i danni si stavano verificando da un'altra parte o parzialmente da un'altra parte, ci saranno poi gli accertamenti su questa cosa?
(interruzione di un consigliere dai banchi della maggioranza, fuori microfono)
? era la zona più sicura del Paese, mi permetta. Trovo anche un po' antipatico perché non sto accusando nessuno e chiedo che nessuno si senta in dovere di difendersi, visto che questo non è il luogo. Io dico che c'è stato un errore di valutazione dello scenario, che non è una valutazione soggettiva, ma, è l'evidenza dei fatti. Tutta l'attenzione era concentrata probabilmente sulla frana e invece non è stata quella frana in particolare a procurare l'evento dannoso, che sarebbe stato originato da altre situazioni.
Con questo errore si è imbattuto anche il Presidente della Giunta perché io ho detto che quella zona era ad alto rischio, e il Presidente mi ha risposto di no, che era classificata a basso rischio. Ma io non so cosa sia peggio, riflettiamoci perché se quella zona, tolto il problema frana della Becca di Nona, era classificata a basso rischio, è perché ancora una volta c'è stato un errore di valutazione di quello che poteva succedere.
Evidenzio queste cose perché è opportuno che si faccia tesoro di questa esperienza. Tocco un ultimo punto dell'accertamento di eventuali responsabilità. Faccio ammenda perché la mia domanda era eccessivamente generica, quindi la risposta del Presidente della Giunta è corretta, dicendo: "Stiamo facendo già in via amministrativa degli accertamenti per eventuali responsabilità".
La mia domanda era generica perché mentre la scrivevo avevo in testa quello che avevamo proposto lo scorso Consiglio: proponevamo di non fare solo delle indagini interne, ma delle indagini esterne attraverso dei tecnici qualificati che scegliesse la Giunta in modo da accertare che ci fossero o meno delle responsabilità. Perché altrimenti io credo che il rischio sia quello di delegare gli accertamenti delle responsabilità esclusivamente alla Magistratura.
La Magistratura fa il suo lavoro; così facendo deve perseguire degli eventuali reati, ma non può dare le risposte che chiediamo. Quali sono le risposte che chiediamo? Sono quelle di rispondere alle domande che abbiamo posto in questo Consiglio, che si pone l'opinione pubblica, che sono state evidenziate anche oggi. Sono quelle di rispondere alla domanda di come si coprono le carenze che sono emerse. E questo la Magistratura non ce lo dice siamo noi che dobbiamo dircelo.
Come si fa in una parola a migliorare questo servizio? Io credo, e chiudo, che una commissione di inchiesta indipendente ci servirebbe, accertando le responsabilità e verificando quello che non ha funzionato, a darci gli strumenti per capire meglio quanto è successo e per migliorare il Servizio di Protezione civile nella nostra Regione.
PrésidentLes travaux du Conseil de la matinée se terminent sur ce point.
La séance est levée.