Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 1635 del 16 novembre 2000 - Resoconto

OGGETTO N. 1635/XI Proroga dei tempi di amministrazione straordinaria dell'IRRSAE. (Interpellanza)

Interpellanza Premesso che:

- la legge regionale n. 10 del 4 giugno 1999, nelle more della riforma dell’IRRSAE, concentrava le attribuzioni del Consiglio direttivo e del Presidente in capo ad un amministratore straordinario nominato dalla Giunta regionale;

- tale gestione straordinaria era limitata nel tempo a "non oltre un anno dall’entrata in vigore della presente legge";

- pur essendo scaduto il termine di legge l’IRRSAE permane in amministrazione straordinaria;

- la Giunta il 13/09/2000 si è sostituita illegittimamente all’Assemblea legislativa regionale per adottare un’irrituale deliberazione in cui "concorda di ricorrere all’amministrazione temporale sino al 13/12/2000 in considerazione che "è già stato avviato l’iter di approvazione della legge regionale";

il sottoscritto Consigliere regionale

Interpella

l’Assessore all’Istruzione e cultura per sapere:

1) in virtù di quali principi giuridici la Giunta ha il potere di modificare un termine contenuto in una legge regionale;

2) cosa si intende nell’affermazione "è già stato avviato l’iter di approvazione della legge regionale" contenuta nella deliberazione di cui in premessa;

3) quali sono i principi sui quali si fonda la nuova normativa posta a base dell’IRRSAE.

F.to: Frassy

PresidenteLa parola al Consigliere Frassy.

Frassy (FI)Questa interpellanza nasce dallo stupore che abbiamo avuto nel leggere di una delibera della Giunta regionale che prorogava i termini contenuti in una legge regionale o almeno a noi così è parso. Vorrei ricordare come con legge regionale n. 10/1999 questo Consiglio regionale all'articolo 1 di questa legge prevedeva nelle more della riforma dell'IRRSAE di attribuire le competenze del consiglio direttivo e le funzioni di presidente a un amministratore straordinario e il comma 2 di questa legge diceva testualmente che l'amministratore straordinario dura in carica fino all'entrata in vigore della legge regionale di riforma, ma il comma 2 proseguiva dicendo: "? e comunque non oltre un anno dall'entrata in vigore della presente legge". Questo in sintesi il contenuto della legge che istituiva la figura dell'Amministrazione straordinaria dell'IRRSAE.

L'anno è scaduto con il 4 giugno 2000, data di entrata in vigore della legge, e a distanza di tre mesi il 13 settembre - perciò non capiamo bene cosa sia accaduto nel mezzo dell'estate, non sappiamo se l'IRRSAE sia andato completamente in ferie o cos'altro sia accaduto - la Giunta, contrariamente alle delibere che fa, articolate e con tanto di premesse e richiami normativi, si limita a dire che, in virtù di un decreto legislativo del giugno 2000 che è quello che trasferisce alla Regione Valle d'Aosta la competenza per l'IRRE, che è la nuova sigla con cui dovrebbero essere chiamati i nuovi IRRSAE, e considerato che è già stato avviato l'iter di approvazione della legge - su questo l'Assessore ci darà poi comunicazione -, la Giunta non delibera nulla, come è prassi che accada, ma concorda di ricorrere all'Amministrazione temporanea dell'IRRSAE sino all'entrata in vigore della prevista legge regionale e comunque non oltre il 13 dicembre.

A questo punto forse si poteva non scrivere non oltre il 13 dicembre perché era già stato scritto in legge.

Al di là della sostanza della materia, l'IRRSAE, sulla quale auspichiamo che l'Assessore voglia darci lumi, come noi chiediamo nella nostra interpellanza, vorremmo capire com'è sostenibile che una legge regionale venga modificata con una delibera di Giunta. Questo è un nodo non solo sostanziale, ma anche politico di rapporti che si devono porre fra le componenti che fanno parte di questa Assemblea.

Penso che la mia illustrazione possa fermarsi qui perché è l'Assessore che deve dare delle risposte convincenti su quella che riteniamo essere un'atipica deliberazione della Giunta regionale.

PresidenteLa parola all'Assessore all'istruzione e cultura, Pastoret.

Pastoret (UV)L'Administration extraordinaire de l'IRRSAE, prévue par la loi n° 10/1999, a pris sa fin et cela aux termes de la loi qui prévoyait l'adoption d'une loi de réforme de l'organisme en question dans le délai d'une année.

Ainsi qu'il sera mieux spécifié au cours des réponses aux questions suivantes les événements concernant la gestion de la structure de recherche régionale sont directement liés aux parcours novateurs en matière de dispositions d'application entamées par les procédures de réforme prévues par le législateur au niveau national et ces réformes redéfinissent complètement le panorama du secteur concerné et établissent que les IRRE seront les nouvelles institutions qui devront supporter les établissements scolaires dans le cadre de l'autonomie.

Pour mieux cerner la question il est important tout de même de rappeler que toute promulgation de la part de la Région Vallée d'Aoste d'un acte législatif au sujet de l'IRRSAE et la conséquente abrogation de la loi régionale n° 43/1980, précédant la nouvelle rédaction des dispositions actuelles d'application, soit l'article 33 de la loi 16 mai 1978, aurait été non pas seulement inopportune, mais surtout impossible, car la transformation des IRRE avait déjà été annoncée impossible parce que la législation actuelle, sans la procédure des normes d'actualisation, l'empêchait dans les faits.

En effet le décret législatif n° 208 du 19 juin 2000, portant: "Modifications à la loi n° 196/1978" et permettant donc de procéder à la définition d'une nouvelle loi de modification de l'IRRSAE, paru à la Gazzetta Ufficiale n° 174 du 27 juillet 2000, n'est entré en vigueur que le 11 août 2000. De plus, le décret du Président de la République, portant: "Règlement en matière d'organisation des instituts de recherche éducative sur le territoire italien", n'a pas encore été adopté; un décret ce dernier émané en vertu du 10ème alinéa de l'article 21 de la loi n° 59/1997 et de l'article 76 du décret législatif n° 300/1999.

Donc ce manque de certitude par rapport aux temps et aux éléments nécessaires n'a pas permis de définir une mesure législative permettant à l'IRRSAE d'avoir une réorganisation sur la base des nouvelles adresses comme nous le souhaitions.

L'acte du Gouvernement régional du 13 septembre 2000, délibération n° 3075, est la conséquence directe donc de ce moment historique, politique et administratif qui est encore en continuelle évolution et actuellement encore sans certitude.

Là il ne s'agit pas d'une prorogation aux sens et aux termes de la loi n° 10/1999 comme le pense M. Frassy. Il a été essentiel d'agir dans le sens d'une administration temporaire afin de pouvoir assurer dans une phase de transition une continuité à des profils professionnels de niveau, caractérisant depuis toujours l'institution en question, et cela surtout en vue du rôle rénové et de la nouvelle dimension que cette institution devra acquérir au sein de l'école valdôtaine.

L'acte qui est contesté répond entre autres aux principes selon lesquels dans notre organisation juridique c'est l'organe exécutif central ou périphérique qui est tenu de faire observer aux organismes publics subordonnés, même si dotés d'une certaine autonomie, tels que l'IRRSAE, le respect de la légalité et les fonctions administratives unitaires dans le cadre de leurs systèmes respectifs. Ce principe dérive par exemple, pour ce qui est des organismes dépendant de l'Etat, de la loi n° 70/1975.

Pour revenir aux autres deux questions de l'interpellation, la loi n° 59/1997, "loi Bassanini", dans le cadre d'un ample processus de réforme, établit à l'article 21 la possibilité de promulguer un ou plusieurs règlements gouvernementaux pour une réorganisation du système scolaire actuel avec l'attribution aux écoles d'une autonomie organisationnelle, didactique et financière et définit, au 10ème alinéa, les fonctions des IRRSAE qui après leur réforme sont à entendre comme des organismes de soutien de l'autonomie des institutions scolaires.

Le 20ème alinéa de l'article 21 précise en outre que la Région Vallée d'Aoste réglementera par sa propre loi toute la matière et cela dans le respect de son Statut et de ses dispositions d'application.

Cette réforme a été suivie par le décret législatif n° 300/1999, "Réforme de l'organisation du Gouvernement aux termes de l'article 11 de la loi n° 59/1997", qui a permis la transformation des IRRSAE en IRRE, instituts régionaux de recherche éducative, et en a défini le domaine d'action.

Afin de permettre aux dispositions régionales de répondre en matière d'instituts de recherche et d'expérimentation aux innovations nationales et afin de reconstituer un organisme aux fonctions, compétences et organisation en ligne avec le nouveau rôle et les nouvelles fonctions que les IRRSAE, IRRE par la suite, devront exercer en matière de recherche didactique et pédagogique, de soutien de l'autonomie scolaire, d'innovation des organisations scolaires et de formation du personnel, il a été nécessaire de modifier l'article 33 de la loi n° 196/1978, "Règles d'exécution du Statut spécial", par des nouvelles dispositions d'application.

La modification de l'article consiste, aux termes de l'article 48 bis du Statut, dans le décret législatif n° 208 du 19 juin 2000, "Dispositions d'application du Statut spécial de la Vallée d'Aoste portant modifications de la loi n° 196/1978 concernant l'Institut régional de recherche". Il s'agit donc de l'article unique qui modifie ledit article 33 de la loi n° 196/1978, dont la teneur suit:

"La Regione istituisce con legge l'Istituto regionale di ricerca educativa, IRRE, con funzioni di supporto alle istituzioni e all'amministrazione scolastica nei settori della ricerca educativa, della ricerca sulla formazione, del personale della scuola, della documentazione didattico-pedagogica e dell'innovazione degli ordinamenti didattici. Le competenze amministrative in materia di iniziative finalizzate ad innovazioni riguardanti gli ordinamenti scolastici sono esercitate, previa reciproca intesa, dallo Stato o dalla Regione a seconda che si tratti di iniziative da realizzare nelle scuole della Regione sulla base di programmi statali o regionali."

Il est clair que, pour entraîner le parcours d'approbation des dispositions régionales, il a été nécessaire de mettre en place la procédure statutaire prévue finalisée à la rédaction des dispositions d'application pouvant être émises par le Val d'Aoste et cela a demandé plus de temps que celui que nous avions prévu compte tenu du fait que l'approbation des différents organismes préposés à cette procédure - je rappelle: Commission paritaire, Conseil de la Vallée et Conseil des ministres - a été reportée au-delà des prévisions.

Cependant l'acte cité par M. Frassy n'avait et n'a qu'un caractère strictement temporaire pour permettre une continuité de fonctionnement dans l'attente de l'approbation de mesures permettant de dépasser l'actuelle phase d'impasse liée à la nécessité de pourvoir à l'approbation de mesures législatives pour la création de l'IRRE.

Cette ébauche de projet de loi a déjà été définie dans le respect des principes de réforme mis en place au niveau national. Il a été tenu compte, au cours de la rédaction, de la nécessité de créer un organisme autonome, mais instrumental aux fins de l'Administration régionale dans le secteur scolaire, notamment pour ce qui est de la sauvegarde et des spécificités linguistiques d'une part, et caractérisé par une souplesse organisationnelle et une efficacité convenable au niveau de l'action administrative.

Le parcours de cette ébauche de projet de loi sera défini rapidement au cours des prochaines semaines compte tenu des rencontres avec les syndicats, avec le personnel de l'institut de recherche même et les prévisions quant à l'émanation du décret du Président de la République, portant: "Règlement en matière d'organisation des instituts de recherche", qui est un élément indispensable pour donner un accomplissement et un aboutissement au point de vue de l'organisation de cette loi. Je veux remarquer à ce propos que cette ébauche de projet de loi a été préparée, il y a déjà plusieurs mois, mais que les conditions d'incertitude, dont j'ai parlé tout à l'heure, n'ont pas permis jusqu'à présent d'entamer les procédures formelles nécessaires à son approbation car le règlement qui devra être décrété par le Président de la République n'est pas encore signé à ce moment et donc les temps d'attente ont porté l'Administration régionale à adhérer aussi aux requêtes de la part syndicale de nous arrêter pour avoir la certitude des contenus de ce décret même pour la réforme des IRRE au niveau national.

Si dà atto che dalle ore 11,33 riassume la presidenza il Presidente Louvin.

PrésidentLa parole au Conseiller Frassy.

Frassy (FI)Assessore, siamo completamente insoddisfatti della risposta che ci ha dato perché riteniamo che sia una non risposta e vorrei replicare dividendo in due parti la mia replica.

La prima parte verte sui principi giuridici che sottendono a questa anomala deliberazione di Giunta perché, come ho ricordato prima, la Giunta non delibera in questo caso, ma concorda e lo sforzo dell'Assessore Pastoret è uno sforzo che non convince nessuno perché non fonda su nessun ragionamento giuridico.

Come fa a sostenere l'Assessore Pastoret che non è la proroga di quel commissariamento straordinario? Fatto salvo che l'IRRSAE esiste, fatto salvo che l'Assessore ha fatto la scelta del Commissario straordinario esterno all'Amministrazione in virtù del tentativo maldestro e malriuscito di salvaguardare l'autonomia dell'IRRSAE tant'è che quando si discusse la legge dell'amministratore straordinario avevamo chiesto che senso aveva mettere in piedi un amministratore straordinario quando non c'è il consiglio direttivo o quando di conseguenza verranno recepiti, come è accaduto, già con il commissario diventato poi amministratore straordinario, le indicazioni e le linee guida della Sovrintendenza, noi avevamo detto allora che era opportuno a questo punto che i funzionari interni all'Assessorato venissero preposti a gestire l'IRRSAE, così non è stato.

Oggi l'IRRSAE esiste, oggi l'IRRSAE è retto da un amministratore straordinario che si è reso necessario perché la legge regionale istitutiva dell'IRRSAE prevedeva delle modalità ben precise anche in riferimento ai tempi di commissariamento, il commissariamento non poteva essere "sine die", motivo per cui si è proceduto a una legge.

Allora noi riteniamo gravissimo, non molto grave, ma gravissimo che la Giunta abbia deciso di fare un blitz che non ha precedenti, che è irrispettoso dei principi e le funzioni di questa Assemblea perché il potere legislativo fino a prova contraria spetta all'Assemblea legislativa, dove fra l'altro avete una maggioranza ultra estesa.

Riteniamo che oggi l'Amministratore straordinario, che sta gestendo le funzioni direttive dell'IRRSAE, non abbia titolo giuridico per rimanere lì. Riteniamo che ogni spesa che verrà fatta per coprire le indennità dell'Amministratore straordinario siano fatte con arbitrio e di conseguenza non abbiano copertura giuridica. Noi glielo diciamo, su questa cosa non transigiamo, ma per un motivo semplice: che al di là della sostanza, sulla quale ci possiamo anche scontrare duramente, pretendiamo il rispetto delle regole della democrazia. In questa situazione lei, Assessore, per l'ennesima volta ha dimostrato la sua insofferenza nei riguardi del confronto, lo aveva dimostrato con la legge sulla maturità, lo ha dimostrato nuovamente con la legge sull'autonomia, lei ha sempre tirato dritto per la sua strada facendo delle forzature politiche nell'ambito delle regole.

L'opposizione faceva il suo ruolo, esprimeva i suoi concetti, ma li esprimeva in aula.

Lei ha ritenuto di superare il ruolo dell'opposizione, superando le regole, e questo è inaudito. È di una gravissima situazione che stiamo parlando, non del Commissario in quanto tale, ma del metodo che è inaccettabile.

Formalmente a nome del nostro gruppo le chiedo, Assessore, di revocare questa delibera di cui immagino lei sia stato il proponente in Giunta e le chiedo di portare con urgenza in Consiglio regionale una legge che proroghi il termine della legge n. 10.

Se ciò non accade, Assessore, noi prenderemo atto della volontà sua e della Giunta di scavalcare le regole che questo Consiglio ha e che sono regole di democrazia, regole che poggiano su presupposti giuridici e agiremo in tutte le sedi necessarie per far salvo il principio della democrazia. In questo momento lei ha attuato un colpo di mano che si può esprimere con il termine golpe: lei ha messo in atto un golpe ai danni del Consiglio regionale. Questo è il primo aspetto che sarebbe già sufficientemente grave per chiudere ogni ulteriore considerazione.

Il secondo aspetto è ancora più grave perché lei non ci ha risposto assolutamente dicendo in cosa è consistito l'avvio dell'iter che è stato qui indicato nella premessa di quella delibera, ma ci ha detto semplicemente che l'iter non è avviato smentendo quello che la delibera di Giunta contiene. Ci ha fatto un lungo "excursus" sulle normative dello Stato, sulla "legge Bassanini", sulla legge n. 196/1978, sul decreto legislativo n. 208/2000, ma alla fine ha confermato che l'Amministrazione regionale ha una bozza, ma nei fatti aspetta ancora che escano altre normative, di conseguenza non può procedere.

Lei dice invece che è già stato avviato l'iter di approvazione perciò noi pensavamo quanto meno che la Giunta fosse in procinto di deliberare la proposta di legge e che la commissione fosse quanto prima investita dei suoi poteri di approfondimento per poi arrivare in Consiglio regionale, invece abbiamo capito che siamo ancora in alto mare.

Dopodiché politicamente, Assessore, non concordiamo assolutamente con la sua interpretazione. La legge n. 196/1978 nell'articolo 33 riformato dal decreto legislativo del 2000 ci dava la possibilità di istituire l'IRRSAE rispettando alcuni principi sul funzionamento del consiglio direttivo. Il decreto legislativo del giugno 2000 modifica il nome e lo trasforma in IRRE e ribadisce quelle competenze che ci erano state date con la legge n. 196/1978.

Inoltre non dimentichiamoci il ruolo importante che ha svolto il Segretario generale dell'IRRSAE, perché la Signora Bioley, Segretario dei segretari dell'IRRSAE, è la sostenitrice di due bozze: una in nome e per conto degli IRRSAE e un'altra propria personale.

Su questa seconda proposta di legge l'allora Ministro Lombardi aveva espresso vivo apprezzamento e sapevamo che i tempi della riforma degli IRRSAE erano legati ai tempi lunghi della politica italiana. Forti della delega concessaci nel 1978 potevamo autonomamente fin da subito rivedere l'IRRSAE senza chiamarlo IRRE.

Allora evidenziamo intanto che l'autonomia legislativa in questo caso la Regione non ha voluto espletarla; in secondo luogo ravvisiamo che l'Assessore su questo argomento ha infranto tutte le regole sulle quali ci siamo già espressi duramente prima; in terzo luogo temiamo che ci troveremo, come è capitato per altre leggi importanti promananti dal suo Assessorato, a doverne discutere con la massima urgenza a fine anno perché ci sembra di capire che in questa delibera si faccia termine al 13 dicembre. Sapendo che la Giunta non ha ancora deliberato, che le commissioni di conseguenza non possono esaminare il problema; sapendo che novembre politicamente è finito perché il prossimo Consiglio sarà il Consiglio del bilancio e non ci sarà lo spazio per andare a discutere della legge dell'IRRSAE, mi spieghi, Assessore, il 13 dicembre come pensa lei di portare all'approvazione di quest'aula la nuova legge dell'IRRE.

Di conseguenza, è questo forse un provvedimento che lei sottostima e considera di routine, sul quale non le interessa il confronto politico, lei ha il suo disegno politico, lo catapulterà in quest'aula, con i soliti termini della fretta impedirà il confronto politico, impedirà l'approfondimento nell'ambito della scuola e questo è il suo metodo di lavoro perciò esprimiamo anche la preoccupazione che su questo importante provvedimento, sulla riforma di un istituto che è rimasto bloccato per un insieme di situazioni che conosciamo, che hanno dimostrato come fosse inadeguata quel tipo di impostazione, nonostante sia un anno e mezzo o due che l'IRRSAE nei fatti è congelato, ci troveremo il 13 dicembre, salva nuova delibera - auspichiamo venga ritirata questa perciò auspichiamo che non ci sia una nuova delibera -, nella massima urgenza a discutere dell'IRRSAE.

Assessore, la invitiamo formalmente a far ritirare quella delibera di Giunta.