Oggetto del Consiglio n. 1616 del 15 novembre 2000 - Resoconto
OGGETTO N. 1616/XI Attività di prevenzione e monitoraggio sulla diga di Place-Moulin. (Interrogazione)
Interrogazione Richiamate le disastrose conseguenze dell’alluvione che ha colpito la Valle d’Aosta;
Rilevato:
- che nel passato tali eventi sono stati scatenati o amplificati dal cedimento o dalla tracimazione delle acque di invasi artificiali;
- che la diga di Place-Moulin - maggiore bacino artificiale in esercizio - incombe sul fondo Valle della piana di Aosta;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
il Presidente della Giunta regionale per sapere:
1) se esista un registro delle attività di prevenzione e monitoraggio svolte sulla diga di Place-Moulin e quale sia la loro periodicità;
2) quali problemi rileva tale invaso;
3) se esista un piano di emergenza a tutela delle popolazioni e in quali misure si concretizzi.
F.to: Frassy - Tibaldi - Lattanzi
PrésidentLa parole au Président du Gouvernement, Viérin Dino.
Viérin D. (UV)Là encore trois questions nous ont été posées, la première: "si l'activité de prévention et de suivi concernant le barrage de Place-Moulin est enregistrée et avec quelle fréquence les opérations y afférentes ont-elles lieu?". C'est une circulaire du Ministère des travaux publics de 1987 qui prescrit l'application du règlement des barrages prévoyant pour l'exploitation et l'entretien de chacun d'eux un cahier des charges que l'établissement exploitant se doit de respecter.
Ce cahier des charges fixe les délais et les modalités de réalisation des inspections périodiques systématiques que le personnel spécialisé de l'établissement concessionnaire doit effectuer en vue de vérifier tant en général que dans le détail le bon fonctionnement des instruments de contrôle et les conditions des ouvrages et de leurs annexes ainsi que des flancs du barrage.
Par ailleurs l'article 19 "Osservazioni e misure" du décret du Président de la République de novembre 1959 prévoit la tenue d'un registre des barrages où sont inscrites toutes les opérations de contrôle réalisées en application du cahier des charges pour l'exploitation et l'entretien ainsi que les observations y afférentes.
Le règlement des barrages en vigueur prévoit notamment ce qui suit: l'organe de contrôle (c'est le Service national des barrages) procède chaque année à deux inspections dont il dresse procès-verbal: la première a lieu lorsque le niveau de la retenue est à son minimum, soit normalement fin avril - début mai; la deuxième lorsque le niveau de la retenue atteint la cote maximale autorisée, soit entre la fin septembre et la mi-octobre.
Chaque mois par ailleurs le concessionnaire ou l'exploitant du barrage, qui se doit de confier à un ingénieur la responsabilité de la sécurité et de l'exploitation des ouvrages, dresse et envoie au Service national des barrages les données recueillies par les instruments conformément au cahier des charges pour l'exploitation et l'entretien. Ces relevés peuvent être selon le type, quotidiens, hebdomadaires, bimensuels, mensuels ou semestriels. Tous les six mois en tout cas il transmet audit service la déclaration de l'ingénieur responsable attestant l'état global du barrage.
Deuxième question, c'est-à-dire "quels sont les problèmes concernant le barrage de Place-Moulin?" Cet ouvrage, sur la base des données fournies, ne connaît à l'heure actuelle aucun problème de sécurité et il est exploité suivant les prescriptions normales de son cahier des charges.
Les inspections du Service national des barrages, qui ont eu lieu en l'an 2000, ont d'ailleurs permis de constater, lors de la première visite au moment où le réservoir était presque vide, la stabilité globale des versants délimitant le lac de retenue et, lors de la visite du mois de septembre, le bon comportement de la structure sous la pression de l'eau comme l'ont par ailleurs attesté les relevés instrumentaux effectués à cette occasion ainsi que les données collectées par les techniciens de l'établissement concessionnaire ou gestionnaire sur demande spécifique du service national.
Troisième question: "existe-t-il des mesures d'urgences en faveur de la population?" Dans l'affirmative, quelles sont-elles?
En sus du plan d'urgence pour les barrages, qui complète le plan régional de Protection civile, il existe un document de protection civile pour le barrage de Place-Moulin qui énumère les différentes phases d'urgence, qui sont au nombre de 4. La première, pré-alerte, surveillance normale. Dans des conditions ordinaires d'exploitation, c'est-à-dire en l'absence de toute alerte, la phase de pré-alerte est déclenchée lorsque les entrées d'eau sont telles que l'on peut craindre que le niveau de la retenue dépasse la cote maximale autorisée qui n'est atteinte par ailleurs que dans des circonstances exceptionnelles.
En phase de pré-alerte l'exploitant du barrage consulte immédiatement le service hydrographique compétent pour connaître l'évolution de la situation météorologique; si les prévisions recueillies indiquent une prolongation ou une intensification du phénomène en cours, l'exploitant communique immédiatement au Préfet ainsi qu'au bureau du Service national des barrages territorialement compétent l'heure à laquelle la première phase d'alerte sera vraisemblablement déclenchée et celle d'ouverture des vannes qui s'ensuivra éventuellement.
La deuxième phase, l'alerte, est une surveillance renforcée. Cette phase est déclenchée dans les cas suivants: détection à vue ou au moyen des instruments incorporés dans l'ouvrage d'anomalies significatives du comportement de la structure ou des phénomènes d'instabilité des versants de la retenue; circonstances prévues par le plan d'organisation de la défense militaire; apports d'eau laissant à craindre que le niveau de la retenue dépasse la cote maximale autorisée uniquement au titre d'événements exceptionnels.
La troisième phase est la phase du danger et de l'alerte véritable de type 1. Cette phase est déclenchée dans les cas suivants: niveau de la retenue supérieur à la cote maximale autorisée; fuite, glissements de terrain en bordure de la retenue et tout autre événement susceptible d'indiquer que la stabilité de l'ouvrage ou en tout cas la sécurité des zones en aval pourrait être compromise ou encore, phénomènes marqués d'instabilité des versants laissant craindre la formation dans la retenue de remous susceptibles de causer un débordement incontrôlé. Et enfin la quatrième phase qui est celle de l'alerte de type 2, de la rupture du bassin. Cette phase est déclenchée dès les premiers signes de rupture de l'ouvrage ou de l'apparition des phénomènes indiquant une catastrophe imminente. Dans ce cas le gestionnaire, sans préjudice des obligations liées aux phases d'alerte précédentes, informe directement et sans délai le Préfet du territoire concerné en vue du déclenchement du plan d'urgence.
Le Préfet met en ?uvre les mesures prévues dans le cadre de cette phase du plan d'urgence et communique immédiatement la situation aux forces de police qui se trouvent le plus près de l'ouvrage, au commandement des sapeurs-pompiers, au Département de la Protection civile, aux syndics des communes pouvant être concernées, au bureau local du Service national des barrages et à la Direction générale de la Protection civile et des Services antincendie du Ministère de l'intérieur.
Le document de Protection civile relatif au barrage de Place-Moulin a été transmis au bureau décentralisé de Turin et au siège central de Turin du Service national des barrages, à l'établissement exploitant, au Président du Gouvernement, au Département de la Protection civile à Rome, à la Direction générale de la Protection civile du Ministère de l'intérieur, à l'administration responsable du Service de surveillance des crues, à l'autorité de bassin territorialement compétente, aux autres autorités concernées par les phases d'alerte, à tous les syndics des communes intéressées.
PrésidentLa parole au Conseiller Frassy.
Frassy (FI)Prendiamo atto con soddisfazione che esistono dei piani articolati sulla base anche di disposizioni e circolari ministeriali. Su questo argomento ero intervenuto già a livello di Consiglio comunale della città di Aosta alla fine degli anni '80 e in quella sede mi era stato risposto che, al di là dei piani previsti dalle circolari ministeriali e dai vari regolamenti ministeriali, la Protezione civile regionale aveva in atto tutta una serie di misure che avrebbero dovuto concretizzare quei piani stessi; tra le varie misure che dovevano essere per l'appunto predisposte, parlo sempre della fine degli anni '80, vi era anche il cosiddetto "piano di evacuazione" perché è evidente che in situazioni di emergenza non sempre l'emergenza consente di procedere con tempi lunghi.
E allora nella risposta del Presidente della Giunta penso che manchi un passaggio che non è un passaggio di poco conto anche perché porsi queste domande potrebbe essere giudicato forse da qualcuno come eccesso di preoccupazione o come inutile catastrofismo, però io penso che le lezioni che abbiamo appreso e dalla vicenda del Tunnel del Monte Bianco e dalla più recente vicenda dell'alluvione e della recentissima vicenda del Tunnel ferroviario di Kaprun in Austria ci dimostrino come molto spesso il pericolo arrivi all'improvviso in zone che sono ritenute sicure e sicurissime.
Allora mi ricordo che mi aveva lasciato abbastanza impressionato l'affermazione fatta su una serie di dati tecnici che un'onda di piena dovuta a un cedimento delle strutture di contenimento di quell'invaso avrebbe praticamente spazzato la piana di Aosta, tant'è che si diceva che a seguito di un piano che la Protezione civile stava affinando erano previsti dei segnali di allarme in tempo reale, si parlava di sirene e una doveva essere ubicata nel palazzo attuale sede dell'Assessorato dell'industria e commercio di Piazza della Repubblica, ma erano provvedimenti ancora in fase di attuazione.
Allora la nostra preoccupazione, alla luce della risposta fornita ma soprattutto alla luce dei fatti tragici accaduti e poc'anzi citati, è che, sì, esistono le circolari, esistono i regolamenti e probabilmente esistono dei piani a livello amministrativo, ma a me sembra che il Presidente della Giunta al quesito centrale oggetto sia della precedente interrogazione al punto 18, sia di questa interrogazione, cioè in quali misure concrete e nei fatti si concretizzino questi piani di emergenza, non abbia dato risposta.
Ci fa piacere sapere che esistono dei piani di emergenza, ci preoccupiamo per certi versi del fatto che questi piani di emergenza, pur esistendo, sono a conoscenza soltanto degli addetti ai lavori. Sarebbe opportuno che su questi piani di emergenza, al di là di quella che può essere una divulgazione a scopo preventivo, ci fosse quanto meno la conoscenza da parte di questa Assemblea delle misure nelle quali si concretizzano questi piani.
Perciò noi ad oggi esprimiamo forti preoccupazioni per il fatto che si dice che i piani vi siano, ma in quali misure concrete essi si realizzino alla luce delle risposte fornite non ci è dato saperlo perché probabilmente non lo sa neppure il Presidente della Giunta?
(interruzione del Presidente della Giunta, fuori microfono)
? ma come no! Alla domanda se esista un piano di emergenza a tutela delle popolazioni e in quali misure si concretizzi non penso che sia una risposta dire che in caso di allerta massimo che è prevista la comunicazione alla stazione delle forze dell'ordine più vicine; perché se sono i carabinieri del Comune di Bionaz che devono prestare la prima opera di intervento sull'ipotetico disastro ipotizzabile di un cedimento improvviso del bacino di Place-Moulin, Presidente, mi scusi, ma siamo veramente con l'acqua alla gola!