Oggetto del Consiglio n. 1478 del 26 luglio 2000 - Resoconto
OGGETTO N. 1478/XI Orientamenti per l'adozione di strumenti organizzativi nell'ambito dell'educazione degli adulti. (Interpellanza)
Interpellanza Constatato che sono in scadenza i termini per l’iscrizione ai corsi di scuola media per adulti, organizzati dal Centro Educazione Adulti (CEA) di Aosta e che nessun segnale di cambiamento rispetto all’esistente pare provenire dall’assessorato competente, nonostante richieste avanzate dallo stesso Centro di Educazione degli adulti fin dalla primavera dello scorso anno;
Constato inoltre che quest’anno non sono finora previsti corsi di albetizzazione, nonostante l’esperienza condotta lo scorso anno abbia fatto emergere bisogni sommersi in tale settore;
Considerato il ruolo importante che nell’ambito della formazione ed istruzione di adulti svolge da anni il Centro Educazione Adulti, che con le sue attività quest’anno ha coinvolti più di mille cinquecento soggetti;
Considerata altresì l’importanza crescente che riveste la formazione permanente in età adulta, chiamata ad attrezzarsi per rispondere alle nuove sfide poste da una società complessa, in continuo mutamento;
Considerato infine che a livello nazionale, la nuova organizzazione dei Centri Territoriali per adulti consente di rispondere in modo più efficiente alle domande dell’utenza, in quanto basata su una struttura didatticamente più stabile, organizzativamente più flessibile nel fornire risposte differenziate alle domande di istruzione, oltre che istituzionalmente coordinata con tutti gli altri soggetti della formazione;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
l’Assessore all’Istruzione e Cultura per sapere:
1) quali sono gli orientamenti dell’amministrazione regionale circa i corsi di alfabetizzazione per adulti;
2) quali i suoi intenti circa l’adozione, anche nella nostra regione, di nuovi strumenti organizzativi per operare nell’ambito dell’educazione degli adulti;
3) se, e come, intende rispondere alla proposta operativa, presentata a suo tempo dal CEA, concernente l’istituzione in valle di Centri territoriali e la trasformazione dell’attuale CEA in Centro territoriale.
F.to: Squarzino Secondina - Beneforti
PresidenteLa parola alla Consigliera Squarzino Secondina.
Squarzino (PVA-cU)In questi giorni è scaduto il termine per la presentazione delle domande ai corsi di scuola media per gli adulti. Quando ho fatto l'interpellanza, il 20 luglio chiaramente non erano ancora scaduti, ma oggi sono già scaduti. Rispetto a questo corso e a tutta l'impostazione dell'educazione degli adulti, ci pare che nessun segnale di cambiamento sia da registrare.
Eppure sappiamo che il Centro educazione adulti di Aosta ha inoltrato a più riprese delle richieste precise e chiare. Per esempio, è stato chiesto, ancora a luglio, di istituire per il prossimo anno scolastico non solo corsi di scuola media, ma anche corsi di alfabetizzazione, ricordando la positiva esperienza dello scorso anno. Il Centro educazione adulti ha chiesto che anche quest'anno si ripetesse questa iniziativa.
Ormai l'educazione degli adulti sta diventando uno dei temi importanti dal punto di vista politico, tanto che, nella recente conferenza unificata Stato-Regioni-Città e autonomie locali del 2 marzo 2000, è stato firmato un accordo in cui si individuano le grandi linee dell'educazione permanente dell'educazione per gli adulti; fra le altre cose si indica, come uno degli strumenti importanti, l'istituzione di Centri Territoriali per adulti, centri che in tutta Italia sono stati attivati fin dal 1997. Rispetto a questi Centri Territoriali, il Centro educazione adulti di Aosta (CEA) chiede che vi sia da parte dell'Assessore un ripensamento del ruolo del CEA di Aosta, in modo da trasformarlo e renderlo più efficiente, attribuendogli quei compiti che hanno i Centri Territoriali, ovvero compiti e competenze più ampie rispetto all'attuale Centro di educazione per adulti.
Ci chiediamo perché, rispetto a questi cambiamenti, a queste iniziative che avvengono un po' ovunque nel settore dell'educazione degli adulti, non ci si attivi, perché non sia stata data una risposta né alla richiesta di alfabetizzazione, né alla richiesta di rivedere, di ripensare la struttura organizzativa del CEA, o anche perché non è stato ancora affrontato il problema dell'istituzione di questi centri territoriali per adulti.
PresidenteLa parola all'Assessore all'istruzione e cultura, Pastoret.
Pastoret (UV)J'essaierai de répondre aux questions qui ont été posées par les collègues Squarzino et Beneforti, et aussi de donner des réponses non pas seulement aux trois questions qui sont posées, mais aux considérations qui sont introduites par l'interpellation.
Il y a lieu tout d'abord d'affirmer qu'il est peu réaliste dire que les cours d'école moyenne pour les adultes sont organisés par le Centre d'éducation pour les adultes, alors que la responsabilité administrative et didactique du fonctionnement des cours est du ressort du Proviseur de l'école moyenne, et que la mise en place des cours est autorisée par la Direction du personnel scolaire de l'Assessorat.
Pour ce qui est des cours, il faut rappeler que ces dernières années le nombre d'usagers a été inférieur au nombre prévu par la loi nationale permettant de légitimer la mise en place d'un cours, et cela déjà au niveau des inscriptions sans tenir compte que, par rapport à ce chiffre, ensuite, les assiduités aux cours diminuent d'environ 35 pour cent.
Tout de même, leur fonctionnement a également été provisoirement autorisé par l'embauche temporaire des personnels, permettant ainsi de répondre aux attentes des personnes intéressées. Mais il ne s'avère pas possible, car il serait totalement illégitime d'insérer dans l'organigramme de droit des postes d'enseignement d'école moyenne pour travailleurs sur la base de ces données, et cela contrairement à l'hypothèse avancée au point 3 de la proposition opérationnelle formulée par le Centre d'éducation des adultes au mois d'avril 1999, que Mme Squarzino rappelle dans son interpellation.
Pour ce qui est des cours d'alphabétisation créés à titre expérimental et provisoire au cours de l'année scolaire 1999-2000, pour répondre aux demandes de scolarisation des adultes, et cela ayant trait notamment aux vicissitudes de la classe de première du Village Doire, il faut noter que les besoins cachés, qui auraient émergé dans ce secteur, ne paraissaient pas, sur la base de cette expérience, une exigence si réelle, si nous considérons que sur 43 personnes qui ont participé au cours, seulement 8 ont obtenu le certificat d'étude, mais ce qui est plus important c'est de rappeler que 27 personnes n'ont même pas suivi la moitié des heures prévues dans l'organisation de ces cours.
A cela il faut ajouter les coûts, car rien que pour la rémunération de deux enseignants 105 millions de lires ont été dépensés pour un coût de 13 millions par certificat d'étude obtenu. Je laisse là, sur la base de ces données, la liberté à chacun de juger les avantages de cette opération du point de vue des coûts et des bénéfices. De plus, les requêtes de cette année se seraient chiffrées sur le nombre bien plus réduit que ce que je viens de rappeler.
Pour ce qui est plus particulièrement des centres territoriaux, les dispositions de l'Etat et notamment l'ordonnance du ministre n° 455/1997 prévoient la possibilité pour les "provveditori" de créer sur avis du Comité provincial pour l'éducation des adultes, des centres territoriaux permanents pour l'instruction et la formation des adultes, si la demande de la communauté se base sur des perspectives réelles, et cela d'accord avec des partenaires publics et privés, et avec d'autres agences de formation si cela est possible et de prévoir un flux annuel compris entre 80 et 110 usagers.
Après son institution le centre territorial doit se référer du point de vue didactique et administratif à une institution scolaire, dont le dirigeant est chargé de coordonner le centre et auquel le personnel enseignant est affecté selon une dotation préétablie, qui fait partie de l'organigramme de droit. Le centre a les fonctions institutionnelles, dont le ressort est du Dirigeant scolaire coordinateur.
La proposition opérationnelle rappelée et formulée par le Centre d'éducation des adultes au mois d'avril 1999, qui est à la base de l'interpellation de la collègue, révèle l'attribution de la fonction de centre territorial à une structure de type syndical, sans valeur institutionnel et en absence de fondement juridique, permettant de jeter les bases pour une étude de faisabilité.
De plus, le projet de faisabilité de la proposition présentée est extrêmement contradictoire, car il cite d'un côté le long extrait de l'ordonnance ministérielle que je viens de rappeler et il prétend d'autre part d'y faire rentrer des actions et des comportements qui contredisent les normes citées. On y prévoit en fait: le maintien de la structure syndicale du centre, l'introduction du critère de parité pour la création du comité régional, on propose de soustraire au comité, qu'il en serait ainsi dépourvu, d'importantes fonctions en matière de programmation, de projet, de vérification et de formation. Des fonctions, celles-ci, qui lui sont par contre spécifiquement attribuées par l'ordonnance ministérielle et par les dispositions de loi de l'Etat.
On y prévoit en outre l'embauche de personnel stable au-delà du nombre d'usagers et il y a entre autres l'omission des compétences institutionnelles et administratives des centres et des coordinateurs, ainsi que de presque toutes les dispositions en matière de gestion et de fonction du personnel enseignant, d'évaluation, de recyclage, de fonctionnement des organes collégiaux et de vérification de l'activité.
Evidemment celle que la Conseillère nous a présentée comme "proposta operativa", ne l'est point, vu l'absolu désaccord entre cette proposition, non pas avec l'Administration régionale, mais avec les actuelles dispositions de loi de l'Etat en la matière.
Mais cependant la proposition a bien été examinée par l'Administration, représentant celle-ci un élément de réflexion, même si elle porte toutes les contradictions que je viens de mettre en évidence.
D'ailleurs la mise en place du centre territorial est dans nos intentions, nous y travaillerons et nous en suivrons la réalisation. Mais bien évidemment "le proposte operative" doivent se confronter sur des thèmes concrets et non sur les souhaits unilatéraux tels que le sont à l'heure actuelle ceux qui ont été présentés par le Centre d'éducation des adultes, qui prévoyaient l'institution du centre territorial avec le maintien des caractéristiques des structures exclusivement syndicales, ce qui, je répète, n'est pas ni prévu ni admis par l'actuelle législation de l'Etat, tout en considérant que le système scolaire ne peut pas y être exclu.
Quant aux temps, il y a lieu de signaler là aussi que la situation particulière de l'année scolaire 1999-2000, avec tout ce qui a concerné la gestion des habilitations, des concours ordinaires, des cours pour les dirigeants scolaires, les démarches à suivre pour la mise en place de l'autonomie scolaire et pour le dimensionnement des institutions scolaires de tout ordre et degré, l'embauche massif du personnel enseignant, ont engendré et engendrent une série de problèmes qui imposent des choix opérationnels et de priorité. C'est pourquoi, compte tenu du fait que le nombre d'usagers des activités institutionnels, qui sont évidemment prioritaires puisque finalisées à l'obtention d'un titre d'étude légal, est bien inférieur aux paramètres nationaux.
Donc il nous a semblé opportun de ne pas créer pour le moment le centre territorial dans l'immédiat, car ce choix aurait dû tenir compte d'un nombre d'usagers insuffisant pour en permettre l'activation. C'est pourquoi dans l'immédiat on a voulu suivre ce chemin: avant tout, permettre la première mise en place des nouvelles institutions scolaires, qui devraient pouvoir disposer d'éléments significatifs, sur la base desquels définir l'institution à laquelle affecter le centre; entre-temps, permettre le déroulement des cours, même avec un nombre d'usagers inférieur à celui qui est prescrit pas la loi, par l'emploi des ressources actuelles provisoires et sur la base du support offert par le Centre d'éducation des adultes; troisièmement, disposer du temps nécessaire pour permettre au centre et à l'institution scolaire à laquelle il sera affecté, de réaliser les conditions opérationnelles susceptibles de faciliter le plus possible la prise en charge de ses fonctions institutionnelles, de la dotation en personnel enseignant et des ressources financières nécessaires, y compris celles qui sont actuellement attribuées au Centre éducation des adultes pour des initiatives du ressort du centre territorial.
Il est nécessaire, donc, de créer le centre territorial, mais il faut aussi dire que les modalités de fonctionnement sont déjà contenues dans la délibération n° 4723/1999 concernant les lignes directrices sur le dimensionnement scolaire, et dans le contrat de travail intégratif régional sur la mobilité du personnel scolaire, qui a été signé le 12 mai 2000.
L'acte préliminaire pour la création du centre territorial, est la création du Comité régional pour l'éducation des adultes, dont nous allons nous occuper dans le futur proche, tout en considérant que le Centre pour l'éducation des adultes ne pourra pas être transformé tel quel en centre territorial et qu'après la création du centre l'administration scolaire ne pourra plus affecter des ressources humaines, économiques au Centre pour l'éducation des adultes comme cela se fait actuellement.
Sur la base de ces considérations, il est de toute évidence que "la proposta operativa" qui a été présentée doit, à ce moment, non plus être évaluée seulement de la part de l'Administration, mais devra être un élément d'évaluation entre l'Administration, les organisations syndicales et le Centre d'éducation des adultes, et un premier élément de négociation pour définir la création de ce centre territorial et cela sur la base des actuelles dispositions de loi en vigueur.
Si dà atto che dalle ore 10,53 presiede il Vicepresidente La Torre.
Presidente La parola alla Consigliera Squarzino Secondina.
Squarzino (PVA-cU)Terrei distinti tre livelli di informazione che l'Assessore mi ha fornito. Primo livello di informazione: l'attività che attualmente svolge il centro educazione adulti di Aosta; qui probabilmente l'Assessore si è dimenticato di dire che il centro non si occupa solo di corsi di scuola media, in quanto nell'anno scolastico passato più di 1.600 persone hanno frequentato le diverse iniziative che questo centro ha attivato. Tale centro pertanto svolge un ruolo importante nell'ambito dell'educazione degli adulti.
Sempre rispetto all'attività di questo centro non condivido, Assessore, la sua valutazione sulla non esistenza di bisogni di alfabetizzazione. L'anno scorso per esempio, il corso di alfabetizzazione, è stato attivato per rispondere alla richiesta della licenza elementare di 4 "nonnetti" del Quartiere Dora che si erano iscritti in prima elementare per non lasciare chiudere la classe prima nel loro quartiere. Al corso di alfabetizzazione organizzato per 4 "nonnetti", fra le 8 persone arrivate alla fine i 4 "nonnetti" non c'erano. C'è chiaramente un bisogno di alfabetizzazione che non viene percepito perché si affronta questo problema con una vecchia mentalità, si dice: si sono iscritti in 43, solo 8 hanno finito il corso, quindi non serve! Intanto tutta l'educazione permanente degli adulti si basa sul fatto che bisogna offrire anche momenti e moduli differenziati di formazione.
Dove sta scritto che non sarebbe possibile utilizzare l'esperienza che queste persone hanno fatto, un mese, due mesi, tre mesi, come credito formativo a cui agganciare un altro corso che completi l'istruzione?
Ma, e questo è l'altro elemento dell'interpellanza, il Centro educazione adulti, così com'è organizzato, ha una rigidità tale, per cui non è in grado di rispondere ai bisogni, che - come abbiamo visto - ci sono.
Si dice che non ci sono i bisogni, perché non si è in grado di dare una risposta. L'Assessore valuta l'esistente, non tenendo conto, ripeto, di questa grande realtà di 1.500 persone che quest'anno hanno ruotato nelle iniziative dei corsi e considerando la non esistenza di un bisogno solo perché il corso di alfabetizzazione non è più funzionale a un proprio progetto politico, come l'anno scorso in cui occorreva sottrarre i 4 "nonnetti" dalla iscrizione alla classe prima elementare. Bisognerà dire ad altri "nonnetti" di iscriversi a qualche classe di prima elementare, così magari si attiva un altro corso di alfabetizzazione.
Seconda tipologia di problemi che l'Assessore ha affrontato: la proposta formulata dal Centro educazione adulti, che potrebbe essere così sintetizzata: nel momento in cui si attivano i centri territoriali "tenete conto della nostra esperienza e provate a vedere se non è possibile trasformarci in centro territoriale".
Rispetto a questa proposta, l'Assessore ha dato due valutazioni diverse, a metà del suo intervento e alla fine. A metà del suo intervento ha detto che quella proposta presentava elementi di riflessione, che la Giunta avrebbe preso in considerazione. Tengo a ricordare che questa proposta è stata enucleata il 13 aprile 1999, 15 mesi fa, quindi tempo di riflessione mi sembra che ce ne sia stato abbastanza. E poi verso la fine del suo intervento ha detto no a questa proposta. Si vede che la riflessione fra metà dell'intervento e la fine è stata sufficiente per far scattare la decisione, ne prendo atto.
Quindi, ha detto no alla proposta operativa presentata dal Centro educazione adulti, ne prendo atto e su questo non do nessuna valutazione sul fatto che lei accetti o non accetti questa proposta, perché ritengo che la stessa vada valutata all'interno di un contesto più ampio di quello da lei sottolineato e alla luce di altre eventuali proposte alternative. Rispetto a tale richiesta mi sento di dire: "sì, questa proposta va assolutamente attuata", oppure "no, non va attuata". Io credo che vada attentamente esaminata e non so se la decisione cui lei ha accennato è quella definitiva oppure no.
Il terzo livello del suo intervento riguarda i Centri Territoriali che lei ha descritto. Ma io aggiungerei qualcosa di più, perché non ho visto la novità dei centri territoriali emergere dalle sue parole: la sua è stata una risposta meramente burocratica.
La novità dei centri territoriali consiste nel fatto che consentono risposte flessibili, aderenti alla realtà, in grado di attivare moduli legati alle esigenze dell'utente, moduli che si concludono con un credito formativo da spendere poi nel sistema di formazione.
Mi sembra che tutta questa parte politica dei Centri Territoriali di educazione degli adulti sia un po' assente dal suo intervento e mi dispiace, perché se questi Centri territoriali saranno gestiti in modo burocratico da chi non ne ha recepito la finalità, difficilmente potranno produrre qualcosa di significativo.
Ricordo che questi Centri territoriali, e leggo dall'accordo fra Governo e regioni, quindi non è un documento mio, ma è un documento che voi come regioni avete approvato, "sono il luogo di concertazione, di lettura dei bisogni formativi, sono attività di ascolto, di orientamento, di alfabetizzazione primaria, di sviluppo e consolidamento di competenze di base e di saperi specifici, di sviluppo di competenze strumentali e culturali in relazione ad un'attiva partecipazione alla vita sociale", e che possono svolgere "corsi lunghi di istruzione" oppure "corsi brevi, moduli a carattere monografico". Inoltre, al termine dell'attività, è previsto il rilascio di titoli, certificazioni o attestazioni dei crediti formativi acquisiti; ancora l'accesso ai centri territoriali è gratuito. Quindi mi sembra che vi sia tutta una serie di elementi innovativi assenti dalla sua risposta.
Mi sono preoccupata, le confesso, Assessore, quando nella parte centrale del suo discorso lei ha descritto i centri territoriali in modo burocratico, senza esprimere al riguardo la volontà politica di attivarla. Prendo atto con soddisfazione del fatto che alla fine del suo intervento va espressa la volontà politica di attivare i centri territoriali.
Sono invece un po' meno soddisfatta rispetto ai tempi previsti. Lei mi dice che adesso non è possibile attivarla e che lo si farà fra un anno.
Mi sconcerta sempre constatare che in questo periodo l'innovazione nella scuola non parte più dalla nostra regione, ma parte a livello centrale. E noi siamo sempre indietro rispetto all'innovazione che arriva dall'esterno. Solo quando gli altri sono partiti, arriviamo anche noi e, arrancando, riusciamo ad adeguarci.
Noi, che nell'educazione degli adulti eravamo fino a cinque anni fa all'avanguardia in tutta Italia, eravamo quelli che avevamo un'organizzazione di corsi per adulti fatta molto bene, dal 1997, guarda caso, dal momento in cui a livello nazionale ci si è attivati, da allora siamo in retroguardia. E mi dispiace sentir dire che staremo ancora almeno per un anno in questa posizione!