Oggetto del Consiglio n. 1405 del 21 giugno 2000 - Resoconto
OGGETTO N. 1405/XI Intendimenti rispetto al problema sicurezza in Bassa Valle. (Interpellanza)
Interpellanza A conoscenza della presa di posizione del Consiglio comunale di Hône contro la micro-criminalità e sull’inadeguatezza dei controlli da parte delle forze dell’ordine nella Bassa Valle;
Constatato che la mozione del Consiglio comunale di Hône trova l’approvazione di tutti i Comuni limitrofi e che il problema della sicurezza sarà a breve affrontato dal Consiglio della Comunità montana Monte Rosa;
Vista la inadeguatezza degli organici delle Forze dell’Ordine della Bassa Valle, nonostante l’esigenza di un servizio presente 24 ore su 24;
Constatato che il "pacchetto sicurezza" all’esame della Camera dei Deputati non ha trovato ancora l’approvazione dei due rami del Parlamento;
Nell'esprimere la propria solidarietà nei confronti delle Popolazioni interessate e nell’assicurare il proprio interessamento a livello nazionale e l’accoglimento delle richieste che saranno avanzate;
il sottoscritto Consigliere regionale
Interpella
il Presidente della Giunta regionale per conoscere:
come intende affrontare, anche nella sua veste di Prefetto, il problema sicurezza nella Bassa Valle e, per quanto necessario, nell’intera Regione.
F.to: Beneforti
PresidenteLa parola al Consigliere Beneforti.
Beneforti (PVA-cU)Abbiamo presentato questa interpellanza a seguito dell'allarme lanciato dal Comune di Hône contro la microcriminalità che risulterebbe presente in Bassa Valle. In questi giorni però il clima si è stemperato, l'allarme sembra finito o rientrato, non si parla più del ricorso ai vigilantes locali, non si parla più di forme di esasperata giustizia privata, il numero delle denunce dei reati commessi è stato anche ridimensionato, sia da parte dei responsabili dell'ordine pubblico, sia da parte degli stessi rappresentanti degli enti locali. La stessa riunione della comunità montana, che doveva aver luogo a seguito della mozione del Consiglio comunale di Hône, è stata rinviata.
Abbiamo appreso che si è riunito il Comitato per la sicurezza pubblica, presieduto da lei, signor Presidente, e abbiamo appreso anche che in Bassa Valle è aumentato il controllo dei Carabinieri e della Polizia.
Certamente la protesta della gente e degli enti locali a qualcosa è servita, se non altro a richiamare l'attenzione su un problema importante come quello della sicurezza, significando che la Valle d'Aosta non è proprio immune da quanto accade più pesantemente nelle altre regioni e comuni.
Di fronte a tanto allarme, di fronte ai contenuti della mozione approvata da quel Consiglio comunale, di fronte alla presa di posizione di sindacati e di Polizia, di fronte a certe denunce di cui eravamo a conoscenza, abbiamo presentato questa interpellanza per conoscere come il Presidente ha affrontato e intende affrontare il problema della sicurezza anche nella sua veste di Prefetto.
PresidenteLa parola al Presidente della Giunta, Viérin Dino.
Viérin D. (UV)Pour ce qui est de l'interpellation en question, il faut tout d'abord rappeler qu'au Val d'Aoste le maintien de l'ordre public relève des compétences que le Président du Gouvernement exerce en sa qualité de Préfet, conformément à l'article 44 du Statut d'autonomie.
Dans le cas particulier par ailleurs ce n'est qu'indirectement par les média que la Présidence du Gouvernement a appris que la Basse Vallée connaissait des problèmes de sécurité.
Cette question a donc été soumise à l'attention de l'organisme institutionnel conçu à cet effet, le Comité pour l'ordre et la sécurité publique, dont font partie les responsables des représentants des forces de l'ordre ainsi que le syndic d'Aoste, conformément au décret législatif n° 279/1999 portant: "Disposizioni integrative del decreto legislativo 112 in materia di composizione e funzionamento del Comitato provinciale per l'ordine e la sicurezza pubblica". Aux séances du comité peuvent aussi participer les syndics des différentes communes de la Vallée, lorsque des problèmes concernant leur territoire sont examinés.
Le 13 juin dernier le Comité pour l'ordre et la sécurité publique s'est donc réuni, avec la participation du syndic de Hône, pour traiter notamment le problème de la sécurité en Basse Vallée, même si ce dernier ne lui avait pas été soumis directement.
A l'issue de cette séance des mesures opérationnelles ont été établies, afin de renforcer le contrôle du territoire dans la Basse Vallée, notamment pour endiguer ce phénomène de micro criminalité signalé par le syndic et la municipalité de Hône.
Le comité a aussi invité les syndics de la Basse Vallée à sensibiliser leurs citoyens à l'égard de la nécessité soit d'une plus grande prudence, soit d'une collaboration accrue avec les forces de l'ordre. En effet, les comportements et les habitudes de chacun d'entre nous sont à la base de toute sécurité, et l'action des forces de l'ordre, qui veillent à la tranquillité de l'ensemble de la communauté, est d'autant plus efficace qu'elle bénéficie de la collaboration et des citoyens et des élus.
Etant donné qu'au Val d'Aoste comme ailleurs, il n'est désormais plus possible de laisser par exemple la clef de contact sur le démarreur de sa voiture, pas plus que son trousseau de clefs sur la porte d'entrée de sa maison, comme cela s'est produit à Hône, il est indispensable également que chaque acte criminel soit signalé aux forces de l'ordre dans le plus bref délai.
La rapidité de cette communication permet en effet de prendre les mesures nécessaires, comme il est nécessaire de signaler des présences étrangères au sein de nos communes, pour que les forces de l'ordre puissent s'activer d'une façon préventive et donc éviter que certains délits soient commis. D'autant plus que la plupart des crimes signalés, vols en appartement, vols de voiture et tentatives d'extorsions diverses se produisent par vague et que sans une déclaration immédiate des faits il n'est pas possible d'intervenir d'une manière efficace, ni est possible de demander un renforcement, que ce soit des effectifs ou d'autres moyens à disposition, parce que les requêtes ne sont pas prises en considération.
En effet c'est sur la base des statistiques relatives aux crimes commis, statistiques qui sont intégrées aux relevés étatiques, que les ressources disponibles pour lutter contre la criminalité sont déployées sur le territoire et renforcées en fonction des besoins qui se font sentir.
En conclusion, pour ce qui est de la Basse Vallée, nous avons également examiné le problème de la construction d'une nouvelle caserne des Carabiniers. C'est depuis quelques années que ce thème est à l'attention des différentes municipalités et des forces de l'ordre, et certaines solutions semble-t-il se dégager pour que l'on puisse satisfaire cette requête et donc donner suite à la requête des citoyens de la Basse Vallée d'une sécurité renforcée.
PresidenteLa parola al Consigliere Beneforti.
Beneforti (PVA-cU)Ringrazio il Presidente della risposta dettagliata e puntuale che ha voluto dare alla nostra interpellanza e mi dichiaro soddisfatto.